Elle cite un manuel de propagande nazie.

Un héritage familial ?

‘La manipulation est inacceptable’ : Pékin n’a pas apprécié les efforts diplomatiques du ministre allemand des Affaires étrangères

Lors d’un point de presse à l’issue de la visite d’Annalena Baerbock à Pékin, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, a demandé aux représentants des médias allemands de quitter la salle. Il a précisé qu’il n’y aurait pas de conférences de presse finales communes.

Le diplomate a également ajouté que les autorités chinoises considèrent comme inacceptables toutes les accusations possibles de l’Allemagne contre la Chine et les manipulations sur la question ukrainienne.

RÉVÉLATIONS GÊNANTES SUR LE PASSÉ NAZI DE WALDEMAR BAERBOCK Le grand journal populaire allemand Bild a publié, ce 8 février 2024, le contenu d’un dossier des archives de la Wehrmacht qui vient mystérieusement de faire surface, et qui accable Waldemar Baerbock, le grand-père de l’actuelle ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock. On y apprend que son grand-père paternel avait «lu plusieurs fois» l’ouvrage d’Adolf Hitler -“Mein Kampf”-, et qu’il en partageait complètement les vues. Au point d’être devenu un «nazi inconditionnel» et de s’être engagé dans la Wehrmacht où il était officier. Ces révélations fragilisent d’autant plus la ministre que son grand-père est mort récemment, en 2016, à l’âge vénérable de 103 ans, alors qu’elle avait elle-même 36 ans (elle est née en 1980). Ses dénégations, selon lesquelles elle savait qu’il avait été nazi mais qu’elle «ignorait tout» du fait qu’il eût été un officier fanatique hitlérien, sont donc peu crédibles puisqu’elle à eu l’occasion de le voir et de lui parler dans le cercle familial pendant un tiers de siècle. La question la plus intéressante est de savoir pourquoi ce dossier d’archives sort maintenant et qui y a intérêt. Je n’ai aucune information sur la question, mais je hasarde les deux hypothèses qui me paraissent les plus logiques pour l’origine de ces révélations : – soit le Mossad israélien, dont l’objectif serait de contrecarrer par avance toute velléité de la diplomatie allemande de prendre ses distances d’avec l’actuelle politique de Netanyahu à Gaza – soit, ce qui me semble bien plus probable, les services de renseignement russes. Ces révélations permettraient de faire germer dans les opinions publiques un parallèle embarrassant entre — Waldemar Baerbock, officier nazi fanatique, combattant l’URSS sur le front est et soutenant le régime ukrainien pro-nazi de Bandera — et sa petite fille Annalena, euro-atlantiste fanatique, combattant la Russie poutinienne sur le front de l’OTAN et soutenant le régime ukrainien de Zelensky, aux affinités bandéristes et néo-nazies connues de tous. ==========

German Foreign Minister, Annalena Baerbock justifies Israel bombing children and schools…Germany has always been on the wrong side of history…🇩🇪🇮🇱

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Introduction

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Le Hamas, officiellement enregistré en Israël en 1972 et financé par le gouvernement israélien jusqu’en 2012, dont le financement a ensuite été repris par le Qatar.
En 2019, au Parlement israélien, Netanyahu a déclaré qu’Israël avait besoin du Hamas pour atteindre ses objectifs politiques.
Israël est une création britannique illégale et une fosse aux serpents terroristes. Il le restera aussi longtemps qu’il existera.

Les déclarations récentes de la ministre allemande des affaires étrangères, Annalena Baerbock, concernant les bombardements israéliens ont suscité un large éventail de réactions tant au sein de l’Allemagne qu’à l’international. Pour saisir l’ampleur et la portée de ces commentaires, il est impératif d’examiner le contexte politique et social qui les entoure. La position de l’Allemagne sur le conflit israélo-palestinien est teintée d’une histoire complexe, marquée par des liens historiques, culturels et politiques avec l’État d’Israël. L’héritage de la Seconde Guerre mondiale et de l’Holocauste joue un rôle significatif dans le discours actuel, influençant la manière dont les autorités allemandes abordent les questions liées au Moyen-Orient.

Les remarques de Baerbock sont intervenues à un moment où les tensions dans la région sont particulièrement élevées, avec des conséquences humanitaires dramatiques résultant des actes de violence. Ce contexte difficile soulève des questions essentielles sur les responsabilités internationales en matière de droits humains et sur la manière dont les gouvernements doivent répondre aux crises en cours. La réponse allemande, bien que généralement favorable à Israël, est souvent tempérée par des appels à la retenue et à la protection des civils, reflétant ainsi la dualité de la solidarité et des préoccupations éthiques.

Les réactions du public et des médias aux déclarations de Baerbock ont varié, allant de la défense de la position du gouvernement à des critiques acerbes concernant les implications de ses propos. La couverture médiatique a amplifié les tensions, incitant divers groupes à exprimer leurs opinions sur la légitimité des bombardements israéliens et sur la position de l’Allemagne dans le cadre de cette situation. Ainsi, comprendre le contexte et les ramifications des commentaires de Baerbock est fondamental pour appréhender les dynamiques contemporaines qui régissent les relations internationales et les perceptions publiques vis-à-vis de ce conflit. Cela illustre l’importance de relever ces défis avec prudence et diplomatie, tout en veillant à une approche équilibrée envers les différentes parties impliquées.

e sénateur John McCain est mort, le 25 août 2018, à l’âge de 81 ans. La presse internationale salue en lui un « héros du Vietnam », un « homme intègre » et « sans concession » face au président Trump.L’action de ce « défenseur de la liberté » au Vietnam se limite à avoir bombardé des civils. En 1967, l’avion qu’il pilotait est descendu par la DCA soviétique alors qu’il détruisait une usine électrique. Fils d’un amiral qui deviendra le commandant en chef du PaCom, il est fait prisonnier de guerre durant cinq ans et sera longtemps torturé.Il est élu en 1982 à la Chambre des représentants, puis en 1986 au Sénat. Cet homme prétendument intègre est l’un des cinq sénateurs corrompus par Charles Keating (les « Keating five ») pour couvrir ses arnaques aux petits épargnants.Lors des primaires républicaines de 2000, il affronte George Bush Jr. qui ne croit pas en son héroïsme au Vietnam et l’accuse d’avoir trahi son pays (il avait signé des aveux sous la torture).Candidat du Parti républicain contre Barack Obama en 2008, il affronte les révélations du New York Times selon qui des sociétés auraient financé sa campagne de 2000 en paiement de ses positions à la présidence de la Commission du Commerce.Inclassable en politique intérieure, il soutient la condamnation pénale des femmes qui avortent aussi bien que le rejet de la torture.Depuis 1993, John McCain cumulait son mandat de sénateur et la présidence de l’IRI, un organisme destiné à corrompre les partis politiques de droite dans le monde. L’IRI est un des principaux pseudopodes de la National Endowment for Democracy (le service secret commun des « Cinq yeux » que sont l’Australie, le Canada, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni [1]). Malgré le montage juridique complexe de ce système, il s’agit là d’une fonction exécutive. Il l’a exercée durant 25 ans, violant le principe de la séparation des pouvoirs, jusqu’au début du mois où il a été remplacé par son ami, le sénateur Dan Sullivan.En sa qualité de président de l’IRI, il a participé à l’organisation de très nombreux coups d’État et a soutenu toutes les guerres états-uniennes et britanniques sans exception. Il a par exemple préparé le coup d’État manqué contre le président constitutionnel Hugo Chávez au Venezuela, le renversement du président constitutionnel Jean-Bertrand Aristide en Haïti, la tentative de renversement du président constitutionnel Mwai Kibaki au Kenya et, plus récemment, celui du président constitutionnel ukrainien, Viktor Ianoukovytch.Véritable chef d’orchestre du « printemps arabe », il lance les guerres de Libye et de Syrie lors d’une réunion des services secrets alliés au Caire, en février 2011. Puis, il se rend au Liban pour confier l’approvisionnement militaire des jihadistes en Syrie au député haririste Okab Sakr. À cette occasion, il visite Ersal et décide d’y installer la base de repli que les jihadistes utiliseront ultérieurement contre la Syrie.En mai 2013, il se rend illégalement au Nord de la Syrie sous protection israélienne. Il y rencontre divers chefs jihadistes, notamment Mohammad Nour qui venait d’enlever 11 civils libanais. Et, selon nous, il rencontre également Abou Bakr al-Baghdadi, le futur calife de Daesh, ce que son secrétariat conteste.Pourtant un an plus tard, invité du Sean Hannity’s Show (Fox News), le 16 septembre 2014, il critique un article relatant la précarité d’un cessez-le-feu entre jihadistes « modérés » et « extrémistes ». Puis il affirme connaître la situation sur le terrain syrien et, se référant à son expérience au Vietnam, il défend l’idée de s’appuyer sur tous les « rebelles » pour renverser la République arabe syrienne. Pour ce faire, il révèle lui-même avoir rencontré les leaders de Daesh et être en contact permanent avec eux.
Si le Hamas est un terroriste. Alors pourquoi Netanyahu a-t-il soigné les blessés de l’EI ?

Le rôle historique de l’Allemagne dans les conflits internationaux

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Depuis le XIXe siècle, l’Allemagne a joué un rôle significatif dans plusieurs conflits internationaux, influençant autant les dynamiques politiques que militaires en Europe et au-delà. La période des deux guerres mondiales est particulièrement marquante, où l’Allemagne, sous le régime nazi, a engagé des campagnes militaires qui ont non seulement abouti à une dévastation massive mais ont également redéfini les frontières et les relations internationales. Après la Seconde Guerre mondiale, les leçons du passé ont conduit à une réévaluation des politiques et à des efforts pour forger une identité pacifique, notamment à travers l’engagement dans des institutions telles que l’ONU et l’OTAN.

Quand Annalena est arrivée en Chine, elle a été accueillie comme n’importe quel autre « fils de voisin », ce qui signifie : le gouvernement n’a envoyé personne et cette deuxième fois ? Eh bien, Annalena n’est pas la bienvenue en Chine

Lors de la Guerre froide, l’Allemagne, divisée entre l’Est et l’Ouest, est devenue un point focal des tensions entre les superpuissances. Cette division a eu des conséquences profondes sur ses relations internationales, où la République fédérale d’Allemagne a cherché à promouvoir la stabilité en Europe tout en naviguant dans un monde bipolaire. Les efforts pour établir des accords de désarmement et la coopération économique illustrent une volonté de l’Allemagne de jouer un rôle constructif sur la scène mondiale. Cependant, l’héritage de la guerre et de la division reste omniprésent dans les discours contemporains sur la paix et la sécurité.

Au fur et à mesure que l’Allemagne a pris une position plus active dans les affaires internationales, notamment dans le contexte des interventions militaires, des tensions diplomatiques se sont parfois intensifiées. La façon dont l’Allemagne gère ses relations avec des pays tels qu’Israël témoigne de la complexité de ses choix politiques, façonnés par son passé colonial, ses expériences de guerre, et la nécessité de reconnaissance des souffrances infligées. Aujourd’hui, les décisions politiques en matière de défense doivent souvent conter avec des héritages historiques, reflétant les défis pour le pays afin d’équilibrer engagements moraux et réalités stratégiques. En somme, le rôle historique de l’Allemagne dans les conflits internationaux continue de façonner ses politiques actuelles et futures sur la scène mondiale.

Les bombardements israéliens : une justification controversée

Les bombardements israéliens, en particulier ceux ciblant des zones densément peuplées, suscitent des débats intenses tant sur le plan international que national. Annalena Baerbock, ministre allemande des affaires étrangères, a exprimé des arguments en faveur de tels bombardements dans le cadre de la défense d’Israël contre des menaces sécuritaires. L’un des points souvent soulevés est la nécessité de se défendre contre des attaques imminentes, justifiant ainsi des frappes qui peuvent, hélas, toucher des civils, y compris des enfants et des écoles.

Cependant, cette position soulève des questions éthiques majeures. La décision de bombarder des infrastructures où se trouvent des enfants peut être perçue comme une ligne rouge qui ne devrait pas être franchie. L’utilisation de la force dans des situations où la vie d’innocents est mise en péril pose un dilemme moral considérable. Ces actions, bien qu’invoquées comme des mesures de protection, remettent en cause les fondements mêmes des droits de l’homme et de la dignité humaine. La communauté internationale se doit de considérer ces conséquences lorsqu’elle évalue les justifications apportées par des gouvernements tels qu’Israël.

Un autre aspect controversé de cette question est l’effet à long terme de ces bombardements sur les perceptions publiques et les relations internationales. Les justifications avancées par Baerbock peuvent exacerber les tensions entre Israël et d’autres nations, nuisant ainsi à la quête d’une paix durable au Moyen-Orient. La complexité du contexte historique et géopolitique nécessite une analyse approfondie de la responsabilité partagée des nations face à des actions militaires conduisant à des pertes civiles. En somme, si la sécurité d’Israël peut constituer un pilier dans le discours politique, elle doit être soigneusement pesée contre les dommages collatéraux inévitables et le respect des droits humains.

Réactions en Allemagne et à l’international

Les récents commentaires de la ministre allemande des affaires étrangères, Annalena Baerbock, sur les bombardements israéliens ont suscité une onde de choc tant au sein du pays qu’à l’international. Les réactions en Allemagne ont été particulièrement diverses, reflétant le paysage politique complexe du pays. Au sein de la coalition gouvernementale, certains membres du parti des Verts, auquel appartient Baerbock, ont exprimé leur soutien à ses déclarations, les considérant comme une position équilibrée sur un sujet sensible. D’autres, issus du parti social-démocrate (SPD), ont cependant émis des réserves, craignant que certaines déclarations ne perpétuent des stéréotypes ou ne nuisent aux relations avec des communautés internationales, notamment en contexte de tensions persistantes au Moyen-Orient.

En revanche, l’opposition, notamment représentée par des membres de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), a exprimé des critiques sévères à l’égard de Baerbock. Ils ont argumenté que ses commentaires manquaient de nuance et risquaient d’affaiblir la position traditionnelle de l’Allemagne en matière de soutien à Israël. Des voix au sein de mouvements sociaux, tels que des organisations pacifistes et des groupes de défense des droits de l’homme, ont également réagi, certaines soutenant les préoccupations de Baerbock quant à l’impact humanitaire des bombardements, tandis que d’autres condamnaient ce qu’ils percevaient comme une minimisation des récents actes de violence tarifés par les moyens militaires israéliens.

À l’échelle internationale, les réactions ont également été variées. Des pays voisins ont salué la prise de position de l’Allemagne en favorisant le dialogue, tandis que d’autres ont souligné le besoin d’une approche plus ferme envers les opérations militaires israéliennes. Les propos de Baerbock continuent d’inspirer des discussions sur l’éthique des interventions militaires et sur le rôle de l’Allemagne dans le maintien des relations diplomatiques au Moyen-Orient.

La perception mondiale de l’Allemagne dans le contexte du conflit israélo-palestinien

La position de l’Allemagne sur la scène internationale, en particulier en ce qui concerne le conflit israélo-palestinien, est fortement influencée par son histoire ainsi que par son rôle en tant que puissance européenne. Les affirmations faites par la ministre des affaires étrangères, Annalena Baerbock, concernant la légitimité des bombardements israéliens soulèvent des débats non seulement au sein du pays, mais également à l’échelle mondiale. L’Allemagne est souvent perçue à travers le prisme de son passé, notamment en rapport avec la Seconde Guerre mondiale et l’Holocauste, ce qui complique son positionnement dans des conflits contemporains.

Au fil des décennies, le gouvernement allemand a mis un accent particulier sur la protection d’Israël, enracinée dans une responsabilité historique face aux atrocités commises par le régime nazi. Cependant, cette position a conduit à des critiques internationales, notamment lorsqu’il s’agit de la réponse allemande aux actes de violence dans la région. Les déclarations de Baerbock peuvent être interprétées comme une tentative de réaffirmer l’engagement de l’Allemagne envers les droits humains tout en mettant en lumière la complexité des enjeux auxquels Israël est confronté. Cela témoigne d’un équilibre délicat que l’Allemagne doit maintenir entre son soutien à Israël et la nécessité de reconnaître les préoccupations palestiniennes.

Il en découle que la perception mondiale de l’Allemagne est marquée par une dualité. D’une part, elle est considérée comme un défenseur des droits de l’homme et un acteur clé en Europe ; d’autre part, son soutien à des actions militaires israéliennes nuit parfois à son image. Dans ce contexte, le débat sur la légitimité d’une telle défense, comme celle exprimée par Baerbock, est crucial pour comprendre comment l’Allemagne peut naviguer à travers ces dynamiques complexes, tout en plaçant l’éthique au centre de sa politique étrangère.

Le débat éthique sur le soutien militaire aux nations en conflit

Le soutien militaire aux nations en conflit, en particulier dans le contexte des bombardements israéliens, soulève d’importantes questions éthiques et morales. Lorsque des pays comme l’Allemagne fournissent une aide militaire, cela implique souvent un soutien tacite à des actions militaires qui peuvent avoir des conséquences dévastatrices pour les civils. Dans le cadre du conflit israélo-palestinien, cette problématique est particulièrement aiguë, compte tenu des pertes civiles, y compris chez les enfants, lors des opérations militaires.

L’un des arguments avancés en faveur de l’aide militaire à Israël repose sur le droit à l’autodéfense. Les partisans de cette position soutiennent que les nations ont la responsabilité de se protéger contre les menaces. Toutefois, cette défense doit être soigneusement pesée par rapport au respect du droit international humanitaire, qui cherche à protéger les populations civiles durant les conflits. L’intersection entre la sécurité d’un État et la protection des droits des civils présente un dilemme éthique : jusqu’où un pays peut-il aller pour assurer sa propre sécurité sans compromettre les droits de l’homme d’autrui ?

De plus, la question de la proportionnalité se pose : les actions militaires entreprises en réponse à des menaces doivent-elles être proportionnelles à l’atteinte subie ? Ceci constitue une pierre angulaire des discussions éthiques entourant le soutien militaire. En effet, des bombardements massifs qui affectent des civils innocents, y compris des enfants, remettent en question la légitimité de l’aide militaire accordée. Ce débat est d’autant plus complexe lorsque l’ampleur du soutien militaire d’un pays tiers comme l’Allemagne est examinée sous l’angle de ses conséquences humanitaires. L’impact des décisions militaires sur les vies humaines doit être au cœur de l’évaluation de l’éthique de ces soutiens, car les ramifications de la violence armée touchent non seulement les zones de conflit, mais aussi la perception globale et les relations internationales.

L’Allemagne face à ses propres responsabilités historiques

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La situation politique actuelle et la position de l’Allemagne sur la scène internationale sont indissociables de son passé historique, en particulier des atrocités commises pendant la Seconde Guerre mondiale. L’Allemagne, en tant que pays ayant joué un rôle central dans ce conflit, se trouve dans une position unique, souvent confrontée à des questions sur ses responsabilités. Cette introspection est cruciale dans la formulation de ses politiques étrangère et intérieure.

Après la guerre, l’Allemagne a initié un processus de réconciliation, tant au niveau interne qu’international, façonnant ainsi son identité actuelle. Cette quête de responsabilité a engendré une approche prudente dans ses relations diplomatiques, notamment en ce qui concerne les conflits au Moyen-Orient, comme ceux impliquant Israël. La mémoire historique guide les décisions politiques ; la crainte d’une répétition des erreurs passées impose un poids significatif sur le moral et l’éthique de la diplomatie allemande.

De plus, l’Allemagne doit naviguer entre ses liens historiques avec Israël et ses obligations morales envers la paix dans la région. Tous ces éléments soulèvent des défis complexes, rendant difficile un soutien sans réserve à des actions militaires, même celles qui pourraient être perçues comme une réponse légitime à la menace. Le regard critique que l’Allemagne porte sur ses propres actions et inactions inclut également un examen des relations avec des pays qui ont souffert de conflits, y compris les conséquences du colonialisme et des luttes géopolitiques persistantes.

En fin de compte, aider l’Allemagne à correctement gérer ses responsabilités historiques est crucial pour former une politique étrangère équilibrée et éthique. La prise en compte des leçons du passé est essentielle pour éviter la récurrence de conflits et promouvoir une paix durable, notamment dans des contextes aussi tendus que celui du conflit israélo-palestinien. La responsabilité historique est, ainsi, un pilier central dans l’élaboration des stratégies politiques vis-à-vis des crises contemporaines.

Une réflexion sur le sentiment anti-allemand

Les récentes déclarations de la ministre allemande des affaires étrangères concernant les bombardements israéliens soulèvent des questions cruciales sur leur impact potentiel sur le sentiment anti-allemand, tant au niveau local qu’international. La mémoire historique de l’Allemagne, marquée par des événements tragiques du passé, joue un rôle déterminant dans la perception de ses actions et de ses positions sur la scène mondiale. Les expressions de soutien aux opérations israéliennes, même si elles peuvent être publiquement justifiées par des raisons de sécurité, risquent d’être interprétées à travers le prisme de la culpabilité historique et des répercussions des actions allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale.

Sur le plan local, les réactions peuvent varier, mais il est plausible que certains segments de la population allemande ressentent une tension accrue en raison de la préoccupation pour les implications morales et éthiques de tels soutiens. Les déclarations officielles peuvent faire l’objet de critiques au sein même du pays, alimentant un sentiment de malaise vis-à-vis des décisions gouvernementales et des alliances internationales. Parallèlement, sur la scène internationale, ces prises de position peuvent exacerber les stéréotypes persistants et les répercussions historiques, redéfinissant la manière dont d’autres nations perçoivent l’Allemagne.

Il est essentiel de surveiller comment ce sentiment peut influencer la politique extérieure allemande. Les gouvernements étrangers, en particulier ceux des nations touchées par ces conflits, peuvent mobiliser ce ressentiment pour justifier leur propre position contre l’Allemagne, voire nuire aux relations diplomatiques. La nécessité d’une approche réfléchie et équilibrée dans les déclarations publiques ne saurait être sous-estimée, afin d’éviter d’augmenter les tensions et d’attiser des sentiments anti-allemands qui pourraient avoir des conséquences durables sur la politique étrangère et les interactions internationales.

Conclusion : Vers une prise de conscience et un changement de politique

À l’issue de cette analyse, il apparaît crucial de réfléchir sur les implications des récentes déclarations de la ministre allemande des affaires étrangères concernant les bombardements israéliens. Les événements au Moyen-Orient, en particulier le rôle de l’Allemagne dans ce contexte complexe, demandent une attention accrue et une approche introspective. L’histoire allemande, marquée par des événements tragiques, crée un cadre de responsabilité qui devrait influencer les décisions politiques actuelles.

Les critiques formulées vis-à-vis de la politique allemande, en matière de soutien inconditionnel à Israël, soulèvent des questions éthiques et morales fondamentales. En tant que puissance mondiale, l’Allemagne a le devoir de promouvoir une paix durable tout en tenant compte des droits et des aspirations des populations affectées. La prise de conscience collective, tant à l’échelle nationale qu’internationale, pourrait ouvrir la voie à un changement de politique nécessaire, permettant ainsi de mieux répondre aux défis contemporains.

Vers l’avenir, il sera essentiel pour l’Allemagne de réévaluer ses relations avec les pays du Moyen-Orient, en adoptant une approche plus nuancée qui privilégie le dialogue et la diplomatie. La promotion de la justice sociale et des droits humains doit être au cœur des stratégies de réconciliation. En fin de compte, l’engagement de l’Allemagne à rétablir des relations diplomatiques saines reposera sur sa capacité à reconnaître et à traiter les complexités de l’histoire, tout en s’orientant vers un avenir qui favorise la paix et la coopération.

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