Le Premier ministre syrien : prêt à coopérer avec tout le monde, même avec l’opposition #Damas #Bashar_Al-Assad #Syrie #Syrian_Opposition_Forces #viral

Pourquoi la Russie et l’Iran n’ont-ils pas aidé Assad ? Les alliés d’Assad n’ont pas aidé, car l’armée et le peuple syriens ne se battaient pas. Il n’y a pas eu de grande bataille, mais comme dans la vidéo, les soldats syriens se sont simplement éloignés. Les alliés ont donc dit : « Pourquoi devrions-nous nous battre, s’ils ne se battent pas ? » –

La Russie a effectué quelques bombardements au début, mais a arrêté quand elle a vu que le gouvernement syrien ne résistait pas. –

L’Iran a discuté du déploiement de troupes, mais a de la même manière abandonné l’idée. –

Le Hezbollah n’a pas envoyé de troupes, toutes les déclarations étaient fausses. –

Toutes les milices qui étaient en route se sont arrêtées à la frontière et les dirigeants ont annoncé qu’ils n’interviendraient pas -> Personne ne devrait intervenir s’il n’y a pas de guerre ! Il n’y a pas eu de combat, juste des rebelles se dirigeant vers Damas et l’armée se rendant. En ce sens, il était correct de ne pas intervenir en Syrie. Parce que le peuple ne voulait pas se battre, mais renverser Assad. J’espère que le peuple syrien a fait le bon choix, félicitations.

Introduction

La guerre civile syrienne, ayant commencé en 2011, a engendré une crise de grande envergure, impliquant divers acteurs régionaux et internationaux. Parmi ceux-ci, la Russie et l’Iran ont longtemps été associés au régime de Bachar el-Assad dans le cadre de leur soutien stratégique. Cependant, malgré leur engagement apparent, certaines questions émergent quant à l’ampleur réelle de leur aide et aux raisons qui les ont empêchés d’intervenir plus activement dans ce conflit complexe. Cela soulève des interrogations sur leurs objectifs géopolitiques, l’importance de la Syrie dans leur stratégie régionale, et les ramifications de leur implication politique et militaire.

Le régime syrien a subi d’importantes pressions dues à l’opposition interne et à l’intervention d’autres puissances étrangères, notamment les États-Unis et des pays occidentaux. En réponse, la Russie et l’Iran ont apporté un soutien logistique, militaire et parfois économique. La Russie, par exemple, a effectué des frappes aériennes et a fourni des équipements militaires, tandis que l’Iran a envoyé des forces de combat et a formé des milices. Toutefois, malgré ces efforts, les résultats n’ont pas toujours été au rendez-vous, avec des poches de résistance persistantes et des territoires échappant au contrôle d’Assad.

En outre, les actions de Moscou et de Téhéran ont probablement été influencées par une série de considérations stratégiques. Ces pays doivent naviguer dans un paysage complexe, où les alliances fluctuantes et les intérêts divergents entre les acteurs peuvent influencer leur position. À travers une analyse approfondie de ces éléments, il devient essentiel de comprendre non seulement pourquoi la Russie et l’Iran n’ont pas soutenu Assad de manière plus significative, mais également comment leur intervention a façonné le cours de la guerre civile syrienne et la situation géopolitique actuelle dans la région.

Le contexte de la guerre civile syrienne

La guerre civile syrienne, qui a débuté en 2011, est le résultat de multiples facteurs ayant créé un climat de tensions intenses. La première cause de cette guerre est largement reconnue comme étant les manifestations pacifiques qui se sont intensifiées en réponse à la répression politique du régime de Bashar al-Assad. Inspirés par le Printemps arabe, les Syriens, principalement jeunes, ont commencé à protester contre la corruption, le chômage et les violations des droits humains. Les actions brutales des forces de sécurité syriennes contre ces manifestants pacifiques ont suscité une colère généralisée et ont rapidement conduit à une escalade du conflit.

Au fil du temps, les manifestations pacifiques ont évolué en un mouvement de rébellion armée. Plusieurs groupes de rebelles, issus de diverses factions, ont commencé à s’opposer militairement au régime d’Assad. Ce phénomène a été exacerbé par le soutien international, tant militaire que financier, accordé à certains de ces groupes par des pays cherchant à influencer le résultat du conflit. Les fractures sectaires en Syrie, accentuées par la dominance des Alévis au pouvoir et la majorité sunnite de la population, ont également joué un rôle crucial dans l’augmentation des tensions. Cela a conduisé à des attitudes extrêmes et à la radicalisation de certains groupes rebelles, compliquant davantage la situation.

Le régime d’Assad, ayant perdu une partie de son autorité, a réagi avec une violence accrue, employant des bombardements aériens et des armes chimiques contre les civils et les bastions rebelles. La guerre est rapidement devenue un conflit complexe impliquant des acteurs nationaux et internationaux, chacun poursuivant ses propres intérêts stratégiques. La diversité des acteurs en lice, allant des forces gouvernementales aux rebelles diversifiés, en passant par les milices kurdes et les groupes jihadistes, illustre la complexité du conflit syrien et prépare le terrain pour les difficultés futures que rencontreront les acteurs internationaux.

L’absence de résistance syrienne

La guerre civile syrienne, qui a débuté en 2011, a été marquée par un affaiblissement progressif des forces gouvernementales. La résistance syrienne, composée à la fois de l’armée régulière et de divers groupes loyalistes, s’est révélée insuffisante pour contrer la montée des rebelles, qui se sont organisés en diverses factions. Cette dynamique a conduit à une série de défaites militaires qui ont mis à mal la position de l’armée syrienne, réduisant son efficacité sur le terrain.

Le moral semble avoir été érodé non seulement par des pertes sur le champ de bataille, mais également par la désillusion parmi les soldats. Beaucoup de combattants syriens, confrontés à des conditions de guerre difficiles et à un leadership contesté, ont semblé hésiter à s’engager pleinement dans des combats décisifs. L’absence de soutien populaire crucial a également contribué à cette dynamique. Les civils, effrayés par la violence, ont souvent préféré rester en retrait plutôt que de joindre les rangs de l’armée. Ce manque de mobilisation populaire a donc limité la capacité de l’État syrien à rassembler des forces solides et déterminées pour défendre son territoire.

Les alliances internationales, notamment celles formées par l’Iran et la Russie, ont progressivement commencé à s’interroger sur le rapport coût-bénéfice de leur soutien au régime d’Assad. La perception d’une résistance intérieure affaiblie a amené ces nations à reconsidérer l’ampleur et la nature de leur intervention. La situation sur le terrain jouant un rôle primordial dans les décisions stratégiques internationales, l’absence de combats décisifs menés par les forces syriennes a donc conduit à un repositionnement des acteurs externes dans le conflit.

La position de la Russie

Depuis le début du conflit syrien en 2011, la Russie a joué un rôle clé en soutenant le régime de Bachar al-Assad. Au début des hostilités, la Russie a effectué des bombardements ciblés, renforçant ainsi les capacités militaires syriennes face à des groupes rebelles. Cette intervention militaire initiale avait pour but de stabiliser le régime d’Assad et de préserver les intérêts stratégiques de la Russie au Moyen-Orient, notamment à travers son port de Tartous, essentiel pour la flotte de la mer Méditerranée.

Cependant, au fur et à mesure que la guerre s’est intensifiée et que les forces gouvernementales syriennes ont montré des signes de faiblesse, la perception de l’absence d’une lutte efficace de l’armée syrienne a conduit à une réévaluation de la stratégie russe. Bien que la Russie ait intensifié ses efforts pour soutenir Assad avec des opérations aériennes à partir de 2015, elle a également cherché à accentuer le dialogue politique et à promouvoir des solutions diplomatiques, ce qui est en partie attribué aux défis militaires rencontrés par le régime.

Un autre aspect important à considérer est le fait que la Russie a résisté à l’idée d’un engagement militaire trop profond en Syrie. Cette prudence découle d’une volonté de ne pas se retrouver piégée dans un conflit prolongé ou d’affronter des pertes humaines importantes. Ainsi, la Russie a opté pour une approche plus pragmatique, cherchant à élaborer des alliances avec d’autres acteurs sur le terrain, tout en continuant à soutenir le gouvernement d’Assad par des moyens variés.

En définitive, le rôle de la Russie dans le conflit syrien illustre une dynamique complexe, oscillant entre soutien militaire direct et stratégies diplomatiques, façonnées par les réalités changeantes du terrain et la nécessité de maintenir ses propres intérêts géopolitiques.

L’Iran et ses hésitations

Depuis le début de la guerre en Syrie, l’Iran a exprimé son soutien au régime de Bashar al-Assad, considérant ce dernier comme un allié stratégique dans la région. Cependant, malgré des déclarations de solidarité, Téhéran a manifesté des hésitations quant au déploiement de troupes au sol. Ces réserves sont imputables à divers facteurs, allant des considérations géopolitiques aux dynamiques internes à l’Iran.

Tout d’abord, l’Iran a entretenu une approche prudente en raison de la complexité du terrain syrien. Le conflit a attiré des acteurs régionaux et internationaux divers, et l’engagement militaire direct en Syrie pourrait exacerber les tensions et susciter des représailles. Une intervention iranienne pourrait également donner lieu à un front ouvert avec des forces anti-Assad, surtout des puissances rivales comme l’Arabie Saoudite et Israël, qui ont déjà manifesté leur hostilité envers le régime syrien. Cette situation incertaine a amené Téhéran à privilégier des stratégies moins risquées à travers le soutien indirect, notamment via des milices comme le Hezbollah.

Par ailleurs, des discussions stratégiques internes ont également pesé sur la décision de ne pas déployer des troupes. Alors que certains leaders iraniens poussaient pour une intervention plus robuste en Syrie, d’autres prônant un maintien de l’état existant ont exprimé des préoccupations liées aux objectifs à long terme de l’Iran. Ils ont mis en avant la nécessité de préserver les ressources militaires et financières, en particulier face aux sanctions économiques croissantes qui affectent l’Iran. Ces tensions internes ont conduit à une stratégie plus mesurée, se concentrant sur le soutien logistique et matériel, sans déploiement massif de forces au sol.

Le rôle du Hezbollah

Le Hezbollah, groupe militant libanais, a été un acteur clé dans la guerre civile syrienne, déclarant publiquement son soutien au régime de Bachar al-Assad. Depuis le début du conflit en 2011, le Hezbollah a affirmé que sa présence en Syrie était motivée par une volonté de défendre la résistance contre les groupes extrémistes et de préserver la stabilité de la région. En effet, le Hezbollah considère le régime syrien comme un allié stratégique, notamment en raison des liens idéologiques et géopolitiques qui l’unissent, ainsi que des intérêts partagés en matière de sécurité.

Malgré les proclamations de soutien, il est essentiel de noter que le Hezbollah n’a pas engagé de troupes dans une mesure significative visant à renverser le cours de la guerre en Syrie. Les rapports indiquent que, bien que le groupe ait envoyé des combattants pour assister les forces gouvernementales syriennes, cette assistance a été limitée et davantage axée sur des opérations ponctuelles, plutôt que sur un engagement militaire à grande échelle. Cette approche peut être attribuée à plusieurs facteurs, y compris la nécessité de maintenir des ressources pour des engagements ailleurs, notamment contre Israël.

De plus, l’implication directe du Hezbollah dans le conflit syrien pourrait engendrer des conséquences indésirables, tant sur le plan national qu’international. Le groupe est déjà sous pression en raison des sanctions et de la critique, et engager des troupes de manière plus visible pourrait exacerber cette situation. Par conséquent, bien que le Hezbollah continue de revendiquer un soutien indéfectible au régime d’Assad, sa réticence à déployer des forces significatives reflète une stratégie calculée visant à équilibrer ses intérêts militaires, politiques et régionaux.

L’inaction des milices irakiennes

La question de l’inaction des milices irakiennes dans le contexte du conflit syrien, et plus spécifiquement en ce qui concerne le soutien potentiel à Bashar al-Assad, mérite une attention particulière. Ces milices, souvent perçues comme des alliées potentielles du régime syrien, ont choisi de rester passives malgré une situation qui, à première vue, semblait nécessiter leur intervention. Cette décision peut être attribuée à plusieurs facteurs stratégiques et politiques.

Premièrement, les milices irakiennes ont été confrontées à des défis internes significatifs, notamment des tensions entre différentes factions au sein de l’Irak. Chaque groupe a ses propres priorités et intérêts, ce qui complique le consensus sur l’engagement à l’extérieur. En outre, l’instabilité en Irak n’a pas permis aux milices de détourner des ressources et des hommes vers la Syrie, car elles se concentrent sur la lutte contre les menaces domestiques, telles que l’État islamique, qui reste une préoccupation majeure.

Deuxièmement, un autre facteur important est le changement dynamique des alliances régionales. Alors que l’Iran reste un soutien clé d’Assad, les milices irakiennes, souvent soutenues par Téhéran, ont pu évaluer qu’intervenir en Syrie pourrait compromettre leur position et leurs relations avec d’autres acteurs régionaux. La prudence face à une escalade des tensions en Syrie, ainsi que les conséquences imprévues d’une telle intervention, ont sans doute joué un rôle dans leur choix de se tenir à l’écart.

Enfin, l’inaction des milices irakiennes est également révélatrice d’une stratégie consciente de minimiser leur exposition à des conflits prolongés à l’étranger. Dans le contexte de la région, où la complexité des conflits dépasse souvent les simples dichotomies, leur décision peut être considérée comme une tentative de préserver leurs capacités militaires pour des enjeux plus immédiats et tangibles en Irak.

La perception du peuple syrien

La dynamique du conflit syrien est profondément ancrée dans les sentiments et les perceptions du peuple syrien face à leur dirigeant, Bashar al-Assad. Au début de la guerre civile, une partie significative de la population a exprimé un désir ardent de changement, aspirant à une transition politique qui pourrait mettre fin à des décennies de régime autoritaire. Ce désir, qui a émergé lors des manifestations pacifiques de 2011, a rapidement été réprimé, renforçant la méfiance envers le gouvernement et exacerbant les tensions. En conséquence, l’appel à renverser Assad a gagné en ampleur, permettant l’émergence de divers groupes d’opposition, fortifiés par la conviction qu’un leadership alternatif pourrait mener à un avenir meilleur.

Cette quête de changement a eu des implications notables sur le niveau d’engagement de la Russie et de l’Iran, deux alliés d’Assad. En effet, le soutien militaire et économique apporté par ces pays n’a pas toujours été perçu favorablement par la population syrienne. Beaucoup de Syriens considèrent la présence de ces alliés comme une ingérence extérieure, exacerbant davantage les ressentiments à l’égard d’Assad et de son régime. La perception que les alliés d’Assad soutiennent un gouvernement controversé a également influencé leur propre légitimité régionale et internationale, impactant leur capacité à projeter une influence stable en Syrie.

De plus, les actions militaires et politiques de la Russie et de l’Iran, couplées à leur intérêt stratégique en Syrie, ont engendré des impacts durables sur la perception du peuple syrien. Alors que certains voient ces acteurs comme des garants de la stabilité, d’autres les considèrent comme des opprimants collaborant avec un régime répressif. Cette dualité dans les perceptions a compliqué la capacité des alliés à établir une légitimité durable, rendant leur soutien à Assad plus synergiquement fragile. Cela explique en partie pourquoi, malgré leur soutien initial, la Russie et l’Iran ont parfois hésité à engager des ressources militaires substantielles pour défendre un régime contesté par sa propre population.

Conclusion

La situation en Syrie demeure complexe, et l’absence d’une intervention décisive de la Russie et de l’Iran en faveur du régime d’Assad soulève des interrogations sur les implications géopolitiques à long terme. Bien que ces deux pays aient été des soutiens clés dans le passé, leurs réticences récentes pourraient avoir un impact significatif sur le cours des événements en Syrie. La dynamique du conflit semble désormais évoluer vers une nouvelle phase, et les conséquences pour le peuple syrien pourraient être graves.

Les raisons derrière cette absence de soutien pourraient résider dans des calculs stratégiques ou des priorités internes. Il est essentiel de considérer comment les alliances dans la région fluctuent souvent, influencées par des intérêts divers et parfois contradictoires. La position de la Russie, parfois fluctuante, ainsi que les préoccupations de l’Iran face aux menaces extérieures, soulignent la fragilité de l’équilibre des pouvoirs dans la région. Ce climat incertain laisse planer des doutes sur la capacité des alliés d’Assad à renforcer leur position ou à assurer la paix en Syrie.

De plus, la détermination du peuple syrien face à un avenir incertain mérite d’être saluée. Malgré les défis considérables, le désir d’autodétermination et de reconstruction continue d’animer de nombreux Syriens. La résilience de la population dans la quête de réformes et de changement marque une étape significative. Alors que l’avenir de la Syrie reste à construire, les décisions des dirigeants doivent prendre en compte non seulement les impératifs géopolitiques, mais également le bien-être de la population. Le chemin vers une résolution durable du conflit pourrait dépendre de cette prise de conscience.

Le peuple pille la résidence présidentielle d’Assad !

Le peuple pille la résidence présidentielle d’Assad !
play-sharp-fill

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here