Quand il tue quelqu’un, ils le laissent parmi les prisonniers Jusqu’à ce que son corps se décompose,

La prison de Saidnaya (en arabe : سجن صيدنايا, Sajn Ṣaydnāyā) est un lieu de détention situé à Saidnaya, à 30 kilomètres au nord de Damas, en Syrie2. Au cours de la guerre civile syrienne, des milliers d’opposants au régime syrien y trouvent la mort, sous la torture ou exécutés par pendaison3. La prison est alors qualifiée d’« abattoir humain », ou de « camp d’extermination », où seraient morts environ 30 000 détenus entre 2011 et 2018, essentiellement des prisonniers politiques3,4. La prison est libérée par les rebelles le 8 décembre 2024.

Administration

Saidanaya, subordonnée au ministère de la Défense, est gérée par la police militaire sous tutelle directe de la division du renseignement militaire des services de renseignement syriens5.

En 2022, un rapport de l’Association des détenus et des disparus de la prison de Saidnaya (ADMSP), publie un rapport détaillant les chaînes de commandement de la prison, liant directement ses responsables aux branches 227 et 293 des services de renseignement syriens, du ministère de la défense, à la Cour de justice militaire et diverses institutions du régime syrien6,7.

Si la torture est pratiquée dans de nombreuses prisons du régime syrien, celle de Saidnaya est considérée comme la pire de toutesSelon Amnesty International : « Des victimes de Saidnaya ont livré des témoignages effrayants quant à la vie à l’intérieur de la prison. Ils évoquent un monde soigneusement pensé pour humilier, dégrader, rendre malade, affamer et finalement tuer ceux qui s’y trouvent enfermés »3. Dès leur arrivée à Saidnaya, avant même d’être enfermés, les prisonniers sont battus par les gardiens à coups de barres de fer, de plastique ou de câbles électriques au cours d’une « fête de bienvenue »

Après leur arrivée à Saidnaya, les détenus passent leurs premiers mois dans des cellules d’isolement, situées dans les sous-sols et larges de 80 cm sur 1,70 mètre, 1,80 mètre sur deux mètres ou encore deux mètres sur 2,5 mètres. La prison en compte 481. Elles sont le plus souvent plongées dans l’obscurité, la lumière du jour n’y filtre que quelques heures par jour à travers des trous étroits1. Souvent jusqu’à une quinzaine de personnes y sont enfermées en même temps1. L’hiver, les prisonniers sont laissés sans couverture en dépit du froid Après plusieurs mois dans ces cellules souterraines, les détenus sont ensuite transférés vers des cellules en surface. Ces dernières sont plus grandes — environ 25 mètres carrés — mais les prisonniers s’y entassent par dizaines, les salles n’ont pas de fenêtres, mis à part un judas grillagé donnant sur le couloir, et les détenus sont maintenus dans l’obscurité la majeure partie du temps

Les prisonniers sont regroupés à plusieurs dans les cellules1. Ils ont interdiction de parler, de faire du bruit ou de regarder les gardiens3. La nourriture, quand elle est distribuée, est souvent répandue à même le sol dans les cellules3. Les tortures, les passages à tabac, la faim, la soif et les maladies tuent quotidiennement37. Chaque matin, vers 9 heures, des cadavres sont ramassés dans les cellules par les gardiens3.

Des femmes quittent la prison de Sednaya Scènes du moment de la libération des détenus, femmes et enfants, de la prison de Saydnaya, dans la campagne de Damas

Le premier sous-sol, dit rouge, était ouvert et il y avait un manque de ventilation et ils ont failli mourir d’étouffement.
Le deuxième étage, qu’ils n’ont pas encore atteint, contient 80 000 prisonniers
La troisième contient 30 000 prisonniers qui sont considérés parmi les détenus les plus dangereux aux yeux du régime.

Introduction à la Prison de Sednaya

La prison de Sednaya, située à environ 30 kilomètres au nord de Damas, est souvent considérée comme l’un des établissements pénitentiaires les plus sinistres de Syrie. Créée dans les années 1980, elle a d’abord été conçue pour accueillir des prisonniers politiques, mais au fil des décennies, son rôle a évolué et la prison est devenue le symbole des abus systémiques au sein du système judiciaire syrien. Sa réputation est marquée par des allégations fréquentes de torture, de traitements inhumains et de restrictions sévères sur les droits des prisonniers.

Les conditions de vie dans cette prison sont particulièrement critiques, surtout pour les femmes et les enfants. Placées dans un environnement déjà hostile, les femmes détenues subissent non seulement le manque d’accès aux soins médicaux appropriés, mais aussi des violences physiques et psychologiques. Les mères qui sont emprisonnées se retrouvent souvent séparées de leurs enfants, créant un climat de souffrance supplémentaire. Les témoignages des survivantes révèlent une réalité alarmante, où la dignité humaine est largement bafouée et où les droits fondamentaux sont systématiquement ignorés.

Le traitement réservé aux détenues et l’absence d’une aide juridique adéquate accentuent la controverse entourant l’établissement. Les femmes sont souvent arrêtées sans inculpation claire, et leur situation se détériore dans un système qui privilégie l’impunité. Les enfants, quant à eux, sont souvent victimes collatérales d’un système brutal, restant dans l’ignorance de leur sort et des répercussions de l’incarcération de leurs mères. Évoquer la prison de Sednaya, c’est souligner non seulement les atrocités qu’elle incarne, mais également alerter sur les conditions déplorables d’un établissement qui continue de fonctionner dans l’ombre des droits de l’homme.

Contexte de la Libération

La libération des femmes et des enfants de la prison de Sednaya a marqué un tournant dans le contexte socio-politique syrien. Ce développement significatif s’inscrit dans un paysage complexe, où les tensions entre différentes factions ont persisté depuis le début du conflit syrien. La situation humanitaire, particulièrement dans les établissements pénitentiaires, a suscité l’inquiétude de la communauté internationale et des organisations de défense des droits de l’homme. L’évolution de cette situation a été influencée par plusieurs facteurs.

Tout d’abord, les négociations entamées avec des groupes rebelles et le gouvernement syrien ont joué un rôle crucial. Alors que les combats se poursuivaient sur le terrain, des discussions parallèles ont vu le jour, visant à établir des corridors humanitaires et à garantir la sécurité des populations vulnérables. La pression exercée par des acteurs internationaux a également contribué à faire avancer ces pourparlers, aboutissant à des concessions. Dans ce contexte, la libération des femmes et des enfants est apparue comme un geste humanitaire incontournable, souvent cité dans les déclarations des négociateurs.

De plus, la mobilisation des organisations non gouvernementales (ONG) a été déterminante pour attirer l’attention sur la détention abusive et les conditions inhumaines vécues par ces groupe. Les témoignages des familles et des ex-détenus ont mis en lumière les souffrances des femmes et des enfants, incitant ainsi à une pression accrue sur les autorités pour qu’elles envisagent leur libération. En parallèle, les dynamiques sociales au sein des communautés touchées ont renforcé les appels à la libération, ce qui a créé un climat propice aux pourparlers.

Dans cette atmosphère de changement, les acteurs politiques ont dû prendre en compte non seulement les enjeux stratégiques, mais aussi les attentes de la population. La libération, bien qu’elle soit le résultat de complexes négociations, témoigne également de l’importance des mouvements sociaux et de la solidarité envers les victimes du conflit, soulignant ainsi les relations interpersonnelles qui transcendent les divergences politiques.

Scènes Émouvantes de la Libération

Il s’agit d’Osama Bashir Batayneh, un ressortissant jordanien arrêté en 1986 alors qu’il était en visite en Syrie alors qu’il était étudiant. Il a retrouvé aujourd’hui sa famille après 38 ans passés dans la tristement célèbre prison de Sednaya. Il se trouve dans un état tragique et souffre de pertes de mémoire, selon les autorités jordaniennes.

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Regarder: Un moment tragique prisonnier détenu à 18 ans est libéré après près de quatre décennies
Tremblant, incapable de parler et souffrant de graves pertes de mémoire, libéré les expériences tortueuses des détenus syriens dans les prisons du régime d'Assad ont été mis à nu dans des images poignantes et des vidéos émergeant du pays.
Alors que la libération de milliers de prisonniers a donné lieu à des scènes joyeuses, avec des familles qui se réunissent avec des êtres chers qu'ils pensaient qu'ils ne reverraient jamais, l'impact de la brutalité qu'ils ont endurée restera avec beaucoup pour toujours.
Les gardes terroristes psychologiques soumis prisonniers a laissé beaucoup avec des signes de SSPT, tandis que les coups rituels, la torture et la famine ont entraîné de profondes cicatrices physiques.
Certaines des épreuves des détenus ont commencé bien avant l'arrivée au pouvoir de Bachar Al-Assad en 2000, avec un nombre inconnu enfermé sous le régime brutal de son père Hafez et gardé derrière les barreaux pendant des décennies avant d'être libéré ces derniers jours.
Parmi eux se trouvait le ressortissant jordanien Osama Bashir Al-Bataineh, qui a été libéré cette semaine de Sednaya, une prison connue sous le nom de 'Human Slaughterhouse', après 38 ans de captivité.
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Tremblant, incapable de parler et souffrant de graves pertes de mémoire, libéré les expériences tortueuses des détenus syriens dans les prisons du régime d’Assad ont été mis à nu dans des images poignantes et des vidéos émergeant du pays.
Alors que la libération de milliers de prisonniers a donné lieu à des scènes joyeuses, avec des familles qui se réunissent avec des êtres chers qu’ils pensaient qu’ils ne reverraient jamais, l’impact de la brutalité qu’ils ont endurée restera avec beaucoup pour toujours.
Les gardes terroristes psychologiques soumis prisonniers a laissé beaucoup avec des signes de SSPT, tandis que les coups rituels, la torture et la famine ont entraîné de profondes cicatrices physiques.
Certaines des épreuves des détenus ont commencé bien avant l’arrivée au pouvoir de Bachar Al-Assad en 2000, avec un nombre inconnu enfermé sous le régime brutal de son père Hafez et gardé derrière les barreaux pendant des décennies avant d’être libéré ces derniers jours.
Parmi eux se trouvait le ressortissant jordanien Osama Bashir Al-Bataineh, qui a été libéré cette semaine de Sednaya, une prison connue sous le nom de ‘Human Slaughterhouse’, après 38 ans de captivité.








La libération des femmes et des enfants de la prison de Sednaya constitue un moment marquant, riche en émotions et en espoir. Lors de leur sortie, les scènes qui se sont produites sont empreintes de joie, de soulagement et d’un sentiment de renaissance. Les retrouvailles entre les familles se déroulent dans un tourbillon d’émotions, où larmes et rires se mêlent. Ce spectacle touchant ne peut laissser quiconque indifférent, témoignant de la force des liens familiaux et de la résilience humaine.

Les premières étapes de la libération sont souvent accompagnées d’une euphorie palpable. Les mères, après des années de séparation, retrouvent leurs enfants dans des étreintes chargées d’émotion. La peur et l’angoisse qui les avaient habitées font place à la gratitude et à un bonheur débordant. Les récits de ces retrouvailles révèlent non seulement le soulagement de la fin d’un long calvaire, mais aussi l’impact psychologique considérable que ces retrouvailles ont sur chacun. Les cris de joie et les larmes de bonheur sont des témoignages vivants de l’impact de cette libération.

De plus, il est essentiel de noter comment ces moments de réconciliation, bien qu’intenses, sont empreints d’une mélancolie résiduelle. Les souvenirs de souffrance et d’incertitude persistent dans les esprits, mais ils sont désormais assombris par la lumière de la liberté retrouvée. Les familles, réunies après une longue attente, engagent un processus de guérison qui est à la fois bouleversant et inspirant. L’expérience vécue souligne le potentiel de résilience qui existe au sein de la communauté, fortifiant la volonté collective de surmonter le passé.

En somme, ces scènes émouvantes de libération et de retrouvailles illustrent parfaitement le pouvoir de l’espoir et de l’amour familial. Elles incarnent un nouveau départ pour de nombreuses vies autrefois marquées par la douleur et l’isolement. Alors, même si le chemin vers la guérison sera long, ces moments précieux resteront gravés dans les cœurs, symbolisant la victoire sur l’adversité.

Témoignages des Libérées

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Tremblant, incapable de parler et souffrant de graves pertes de mémoire, libéré les expériences tortueuses des détenus syriens dans les prisons du régime d’Assad ont été mis à nu dans des images poignantes et des vidéos émergeant du pays.

Alors que la libération de milliers de prisonniers a donné lieu à des scènes joyeuses, avec des familles qui se réunissent avec des êtres chers qu’ils pensaient qu’ils ne reverraient jamais, l’impact de la brutalité qu’ils ont endurée restera avec beaucoup pour toujours.

Les gardes terroristes psychologiques soumis prisonniers a laissé beaucoup avec des signes de SSPT, tandis que les coups rituels, la torture et la famine ont entraîné de profondes cicatrices physiques.

Certaines des épreuves des détenus ont commencé bien avant l’arrivée au pouvoir de Bachar Al-Assad en 2000, avec un nombre inconnu enfermé sous le régime brutal de son père Hafez et gardé derrière les barreaux pendant des décennies avant d’être libéré ces derniers jours.

Parmi eux se trouvait le ressortissant jordanien Osama Bashir Al-Bataineh, qui a été libéré cette semaine de Sednaya, une prison connue sous le nom de ‘Human Slaughterhouse’, après 38 ans de captivité.

Les corps des détenus syriens ont été retrouvés à l’hôpital Harasta. Ils se trouvaient dans la prison #Sednaya et ont été exécutés par les forces du régime, et certains d’entre eux ont été tués sous la torture.

Les récits des femmes et des enfants libérés de la prison de Sednaya témoignent d’une expérience marquée par la douleur, la peur et, cependant, une résilience inspirante. Beaucoup de ces survivantes ont partagé leurs histoires, révélant des moments de souffrance intense au sein des murs de la prison. Fatima, une mère de deux enfants, se souvient des scènes déchirantes de séparation d’avec sa famille et de la menace constante qui pesait sur sa vie. Elle raconte comment l’incertitude et la privation de toute forme de contact humain ont été les plus lourdes à supporter. “J’ai souvent pensé à mes enfants. Chaque jour passé sans eux était un combat pour ma santé mentale”, confie-t-elle.

Parallèlement à ces récits de lutte, des histoires d’espoir émergent. Leila, également détenue durant plusieurs années, partage comment elle a cherché des moyens de surmonter son environnement difficile. “Nous avons créé des liens entre nous, une solidarité qui nous a permis d’espérer”, dit-elle, évoquant le soutien mutuel qu’elles ont trouvé dans cette situation désespérée. Ces témoignages révèlent non seulement la force intérieure des femmes, mais aussi la capacité à développer des relations significatives face à des défis extrêmes.

À leur sortie, le chemin de la réintégration dans la société s’est avéré tout aussi complexe. Souffrant souvent de traumatismes invisibles, elles ont dû naviguer à travers un monde qui a continué à avancer sans elles. Amira, une adolescente qui a été incarcérée à un jeune âge, parle du défi de retrouver un semblant de normalité. “Comment retrouver une vie normale après avoir vécu cela?”, se demande-t-elle. Sa quête pour reconstruire sa vie, tout en affrontant le regard de la société, témoigne de la lutte continue pour le respect et la dignité. Ces histoires illustrent de manière poignante la réalité humaine au cœur de l’expérience des libérées de Sednaya.

Réactions en Syrie et à l’International

La libération des femmes et enfants de la prison de Sednaya a suscité des réactions variées tant au niveau national qu’international. En Syrie, cette nouvelle a été accueillie avec une combinaison de soulagement et de méfiance. À l’échelle locale, les familles des détenus libérés ont exprimé leur joie tout en mettant l’accent sur le besoin de justice pour ceux qui restent encore derrière les barreaux. Les organisations syriennes de défense des droits de l’homme, telles que l’Observatoire syrien des droits de l’homme, ont salué cette libération comme un pas vers le respect des droits fondamentaux, bien qu’elles aient également averti qu’il s’agit d’un événement isolé dans un contexte plus large de violation systémique des droits de l’homme en Syrie.

Internationalement, la communauté des droits de l’homme a réagi avec prudence, soulignant que si la libération était positive, elle ne devait pas masquer les abus continus commis par le régime syrien. Les Nations Unies ont publié un communiqué demandant une enquête sur les conditions de détention et le traitement des prisonniers. De même, des ONG telles qu’Amnesty International ont souligné l’importance de libérer tous les prisonniers politiques pour restaurer la crédibilité du régime sur la scène mondiale.

Les gouvernements étrangers, en particulier ceux des pays voisins et de l’Occident, ont également réagi avec un mélange de scepticisme et d’espoir. Certains ont vu cette libération comme une tentative du gouvernement syrien de redorer son image à l’international, alors que d’autres soutiennent qu’il s’agit d’un effort sincère pour apaiser les tensions internes. Cette dynamique a amplifié les discussions sur la position actuelle du régime et a conduit à un examen plus attentif de ses politiques, tant en Syrie que sur la scène internationale.

Importance de la Libération pour la Société Syrienne

La libération des femmes et des enfants de la prison de Sednaya représente un tournant significatif pour la société syrienne, qui a souffert pendant plus d’une décennie de conflit et d’oppression. Cet événement n’est pas simplement une préoccupation individuelle mais un enjeu collectif qui pourrait marquer le début d’un processus de réconciliation et de changement. En libérant ces détenus, on offre aux victimes de cette guerre une chance de retrouver leur dignité et de contribuer à la reconstruction de leur pays.

La libération des détenus peut également être perçue comme un symbole d’espoir pour une société meurtrie. Elle suscite le désir d’un avenir meilleur, où les valeurs essentielles de liberté et de justice pourraient être rétablies. Pour beaucoup, ces libérations représentent le premier pas vers la guérison, tant personnelle que sociétale, et soulignent la possibilité de l’humanité même en temps de conflit. Les histoires de ceux qui ont été libérés ne sont pas seulement des récits individuels de souffrance mais, conjointement, des récits de résilience et d’espérance qui résonnent au sein de toute la communauté syrienne.

En outre, la libération des femmes et des enfants pourrait favoriser la réconciliation nationale, qui est essentielle pour le rétablissement d’une société unie. Lorsque les prisonniers retrouvent leur liberté, cela crée un espace propice au dialogue entre les différents acteurs de la société syrienne, contribuant à apaiser les tensions et à réduire les clivages. Le témoignage de ces personnes libérées pourrait également sensibiliser davantage la communauté internationale à la situation en Syrie, entraînant potentiellement un soutien accru pour des initiatives de paix.

En somme, la libération des détenus de Sednaya va au-delà du simple acte de libération. Elle incarne l’espoir d’un avenir meilleur et invite la société syrienne à envisager une réconciliation et un changement fondamentaux, nécessaires pour surmonter les blessures de la guerre et restaurer la dignité humaine.

Les Défis à Venir pour les Libérées

Le processus de réinsertion des femmes et des enfants libérés de la prison de Sednaya est semé d’embûches, avec des défis psychologiques, sociaux et économiques à surmonter. Psychologiquement, ces individus peuvent faire face à des traumatismes profonds résultant de leur détention. Les souvenirs d’expériences traumatiques, tels que les abus et les humiliations, peuvent tracer un sillon indélébile dans leur esprit, entraînant des troubles de l’anxiété, de la dépression ou du stress post-traumatique. Il est essentiel que ces libérés bénéficient d’un accompagnement psychologique pour les aider à traiter et à surmonter ces blessures émotionnelles, leur permettant ainsi de reconstruire leur identité et leur confiance en elles.

Sur le plan social, l’intégration dans une communauté qui a été marquée par la guerre et le conflit pose également des problèmes. Les femmes et les enfants libérés peuvent faire face à la stigmatisation et au rejet de la part de leurs pairs, ce qui pourrait entraver les efforts pour établir des relations positives. Un soutien communautaire solide est crucial pour garantir que ces individus soient accueillis et aidés durant leur processus de réintégration. La création de programmes de sensibilisation et d’éducation au sein des communautés peut favoriser une meilleure compréhension et accepter les défis auxquels ces libérés sont confrontés.

Economiquement, la situation est tout aussi complexe. Beaucoup de femmes et d’enfants libérés se retrouvent sans emplois ou sans ressources financières, ce qui complique leur réinsertion dans un monde où l’indépendance économique est essentielle. Des initiatives d’aide institutionnelle, comme des programmes de formation professionnelle ou des opportunités d’emploi adaptées, peuvent fournir une couche de soutien supplémentaire. Couplée à une aide financière immédiate, ces mesures peuvent faire la différence entre une réintégration réussie et une rechute dans des systèmes de vulnérabilité.

En conclusion, pour que les femmes et les enfants libérés de Sednaya puissent surmonter les défis qui les attendent, une approche holistique et intégrée est nécessaire. Cela implique des efforts concertés, tant au niveau psychologique que social et économique, tout en promouvant un environnement communautaire favorable et soutenant leur réintégration.

Initiatives de Soutien aux Libérées

Les femmes et les enfants libérés de la prison de Sednaya font face à des défis considérables pour reconstruire leur vie après des années d’incarcération. Afin de leur offrir un soutien concret dans ce processus de réhabilitation, plusieurs organisations et initiatives ont été mises en place. Ces programmes se concentrent notamment sur l’assistance psychologique, la réintégration sociale et le développement de compétences essentielles pour les aider à s’adapter à leur nouvelle réalité.

Un exemple notable est celui des programmes de réhabilitation psychologique qui visent à répondre aux besoins émotionnels et psychologiques des survivants. Ces programmes sont souvent animés par des psychologues et des travailleurs sociaux qui comprennent les traumatismes spécifiques que ces personnes ont subis. Les séances de thérapie de groupe et les ateliers de gestion du stress fournissent un espace sûr pour partager des expériences et instaurer un sentiment de communauté parmi les libérées.

En outre, plusieurs associations proposent des sessions de formation et de développement de compétences pour faciliter l’intégration professionnelle des femmes et des enfants. Ces initiatives visent à donner aux bénéficiaires les outils nécessaires pour entrer sur le marché du travail et, par conséquent, garantir leur autonomie financière. Les compétences enseignées peuvent aller de la couture à l’informatique, en passant par la gestion d’entreprise, afin d’offrir des opportunités variées.

Des initiatives de soutien communautaire sont également essentielles pour favoriser la réintégration sociale des individus libérés. Ces programmes encouragent les rencontres entre anciens détenus et la communauté locale, facilitant ainsi le processus d’acceptation. Grâce à ces efforts, les femmes et les enfants touchés par cette expérience traumatisante disposent d’un réseau de soutien solide pour les accompagner dans leur cheminement vers une vie sociale épanouie et productive.

Conclusion et Appel à l’Action

La libération des femmes et des enfants de la prison de Sednaya représente non seulement un événement marquant dans la lutte pour les droits humains en Syrie, mais également un symbole d’espoir pour de nombreuses victimes de la guerre. Au cours de cette discussion, nous avons souligné les conditions inhumaines qui prévalent dans ces établissements carcéraux, ainsi que les témoignages poignants des survivants qui ont réussi à s’échapper. Ces récits, souvent difficiles à entendre, mettent en lumière le courage et la résilience des individus confrontés à des souffrances inimaginables. Il est impératif de traiter ces questions de manière proactive, car chaque voix contribuant à cette lutte est essentielle.

Il est crucial de ne pas oublier que la situation en Syrie nécessite une attention continue et des efforts concertés. Les droits des détenus doivent être au cœur de notre engagement, car la brutalité et l’arbitraire dont ils sont victimes constituent une violation flagrante des principes fondamentaux des droits humains. En outre, le soutien aux victimes de la guerre reste une priorité, comme l’indiquent les nombreux témoignages recueillis. Les survivants, souvent laissés pour compte, méritent une aide concrète pour se reconstruire et retrouver une dignité perdue.

Nous invitons chaque lecteur à s’impliquer activement dans cette cause essentielle. Que ce soit à travers des actions de sensibilisation, des dons à des organisations dédiées ou en rejoignant des mouvements qui réclament des changements significatifs en Syrie, chaque contribution compte. Ensemble, nous pouvons faire entendre nos voix pour que la justice soit rendue et que les droits humains soient respectés. La libération des femmes et des enfants de Sednaya n’est qu’un début; c’est maintenant qu’il nous faut agir pour un avenir où ces injustices ne seront plus tolérées.

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