Tout en continuant à frapper les villages du Sud-Liban malgré le soi-disant « cessez-le-feu » et en pilonnant sans relâche Gaza.
C’est ce que les médias occidentaux appellent la « libération
McFadden sur les bombardements israéliens en Syrie : « Israël s’assure que sa position dans le Golan est sécurisée » « C’est soutenu par le Royaume-Uni ? » McFadden « Nous soutenons toujours le droit d’Israël à se défendre et à se sécuriser » Alors Israël peut occuper les pays voisins pour « se sécuriser » ?
Gaza : Israël (Pays colonisateur et d’apparteid)«n’a atteint aucun» de ses objectifs à Gaza, estime un représentant russe à l’ONU
elle veut se venger de la syrie
Aujourd’hui lundi, l’occupation israélienne a lancé une agression massive contre la Syrie. Les médias israéliens ont rapporté que l’armée de l’air de l’occupation «a attaqué plus de 150 cibles militaires en Syrie, dans le cadre des efforts visant à détruire l’armée syrienne».
Selon le correspondant de la radio de l’armée d’occupation, des dizaines de cibles attaquées en Syrie sont des chars, des avions et des hélicoptères militaires de l’armée syrienne.
L’armée d’occupation israélienne a lancé les raids les plus massifs contre la Syrie depuis la guerre d’octobre 1973, selon les médias israéliens citant de sources de l’armée de l’air.
Dans les détails, l’Observatoire de l’opposition syrienne a révélé des raids israéliens qui ont visé les entrepôts de l’armée syrienne à Al-Sumaria à Damas, en plus de la Corniche, d’Al-Mushairfa et de Ras Shamra dans la campagne de Lattaquié.
L’Observatoire a souligné : «Israël a détruit tous les escadrons d’avions de guerre dans les aéroports, en plus des radars et des dépôts d’armes».
Le correspondant d’Al-Manar a fait état lundi soir d’une agression israélienne visant le port de Lattaquié, sur la côte syrienne.
Il a déclaré que l’armée d’occupation a ciblé la région de Barzeh, à proximité de Damas, en plus de l’aéroport d’hélicoptères dans la région d’Aqraba à Damas, et de l’aéroport de Qamichli, dans le nord-est de la Syrie.
Les chasseurs de l’occupation israélienne ont détruit des hélicoptères militaires à l’aéroport d’Aqraba, dans la campagne de Damas, et ont également ciblé les environs de la ville de Homs et la région de Chinchar au sud, selon notre correspondant.
L’occupation a également ciblé les centres de recherche scientifique dans les régions de Jamraya, Barzeh et Masyaf, dans la campagne syrienne de Hama.
Selon notre correspondant, l’entité israélienne a visé le siège du département de guerre électronique près d’Al-Bahdalia, adjacent à Sayyeda Zeinab (P) à Damas.
Dans la région de Tartab de la ville de Qamichli, dans la campagne nord de Hassaké, l’armée d’occupation a lancé des raids contre le 54e régiment de l’armée syrienne.
Le correspondant d’Al-Manar a souligné que l’agression aérienne israélienne généralisée s’accompagne de progrès continus dans la zone occupée par Israël à Quneitra.
Un responsable de la sécurité israélienne a révélé «qu’Israël a pris la décision de détruire les armes de l’armée syrienne à la suite de la chute du régime».
Pendant ce temps, la Douzième chaîne israélienne a rapporté : «L’armée de l’air travaille à très grande échelle dans toute la Syrie afin de détruire ce qui reste de l’armée syrienne».
La chaîne israélienne 12 a souligné que «c’est le moment approprié pour se débarrasser de toutes les capacités de l’armée syrienne, afin qu’elles ne tombent entre les mains de personne, et peu importe qui sera au pouvoir plus tard».
Kan TV a cité un responsable israélien confirmant que «l’objectif d’Israël est de détruire tout l’équipement de l’armée syrienne, des chars aux missiles».
Les forces d’occupation israéliennes continuent de lancer des attaques non provoquées contre la Syrie, occupant des étendues de terre et détruisant les capacités militaires syriennes.
Les médias israéliens ont rapporté que, en moins de deux jours, près de 300 raids ont visé la Syrie, ajoutant que l’Armée de l’Air Israélienne se rapproche de la destruction de l’ensemble de l’Armée de l’Air Syrienne.
Mardi soir, l’occupation israélienne a continué à lancer des attaques contre la Syrie, ciblant principalement les capacités militaires de la Syrie.
La ville de Salamiyah, dans la campagne orientale de Hama, a fait l’objet de frappes israéliennes, comme indiqué par Al Mayadeencorrespondant.
Des avions de guerre ont également ciblé la base aérienne de Shayrat dans la campagne de Homs. En outre, les frappes israéliennes ont visé des installations militaires dans la région nord du gouvernorat de Raqqa. Notre correspondant a déclaré que jusqu’à présent, 250 raids israéliens ont ciblé des installations militaires dans le pays.
Accurate pic.twitter.com/uhZrq7v7Hv
— Dr. Anastasia Maria Loupis (@DrLoupis) December 9, 2024
Le nouveau couple au pouvoir en Syrie ?
— Martina Guth 🇨🇵 🇩🇪 (@Martina_Guth) December 10, 2024
Je pense pouvoir vous aider –
Monsieur et Madame Netanyahu: pic.twitter.com/SPlcbd2eJe
This is not Gaza.
— sarah (@sahouraxo) December 8, 2024
This is not Beirut.
This is Damascus.
Israel is bombing Syria’s capital—one of the oldest cities in human history, standing for over 11,000 years—with some of its heaviest bombardments ever. pic.twitter.com/MIUXdTvjA3
L’armée israélienne continue ses opérations en territoire syrien, renforçant son contrôle sur des sites stratégiques dans le sud de la Syrie. Elle a aussi pris le contrôle de nouvelles positions dans la zone de partition. Tsahal détruit notamment les armes lourdes de l’armée syrienne dans les zones limitrophes. Israël profite du changement en Syrie pour avancer ses pions. Depuis le 8 décembre et l’annonce du renversement de Bachar el-Assad, l’armée israélienne multiplie ses opérations sur le territoire syrien, entre raids aériens et grappillages de terrain. Israël a mené le 8 décembre des frappes aériennes contre des dépôts d’armes situés dans le sud de la Syrie et près de l’aéroport de Damas. Un responsable israélien a déclaré : «Il y a un risque que ces armes parviennent à des groupes locaux en Syrie». Selon ce responsable, «Israël agit pour neutraliser les menaces potentielles et préserver sa supériorité aérienne». La chute d’Assad: une victoire pour Israël ? Parallèlement, des chars israéliens ont traversé la clôture frontalière avec la Syrie et se sont positionnés dans la zone tampon sur le plateau du Golan, notamment près de Quneitra. Des postes de surveillance ont été installés pour renforcer le contrôle du territoire syrien. D’ailleurs, le ministre israélien de la Défense Israël Katz a ordonné à Tsahal de renforcer son contrôle sur des sites stratégiques dans le sud de la Syrie et de prendre le contrôle de positions supplémentaires dans la zone de partition. Le ministre a également demandé à l’armée de «créer une zone de sécurité exempte d’armes stratégiques lourdes et d’infrastructures terroristes dans la région sud, près de la zone de partition, qui pourraient menacer l’État d’Israël». Les forces israéliennes ont reçu l’ordre de poursuivre la destruction des armements lourds et stratégiques à travers la Syrie, notamment «les missiles sol-air, les systèmes de défense aérienne, les missiles sol-sol, les missiles de croisière, les roquettes longue portée et les missiles antinavires». «La chute d’Assad est un coup dur porté à l’axe du mal iranien, qui s’est fixé pour objectif de provoquer la destruction de l’État d’Israël», a martelé le ministre israélien. Les unités d’élite de Tsahal, dont la force Shaldag, sont déjà déployées dans plusieurs secteurs stratégiques, notamment dans la région du mont Hermon syrien. L’armée israélienne a d’ailleurs averti les habitants syriens de plusieurs villages limitrophes de ne pas sortir de chez eux.
If Assad fled and the army surrendered yesterday, why is Israel bombing government buildings in the Syrian capital? I have spent over an hour looking for why they did this and can find nothing. Please comment below if you can find it. https://t.co/msVjjLIt3I
— Alex Jones (@RealAlexJones) December 9, 2024
I'm confused Syrian Girl … can you explain what is happening in this video. Are the Syrian people celebrating here or what?https://t.co/CYXnER4Qq7
— Donna Skidmore (@DonnaMSkidmore) December 9, 2024
Introduction
La situation en Syrie a connu de nombreuses évolutions depuis le début du conflit en 2011. L’une des dynamiques récentes les plus notables est la fuite présumée du président syrien Bachar al-Assad. Ce développement a engendré des spéculations autour de la stabilité de son régime et de la capacité de son armée à gouverner efficacement. La soumission de l’armée syrienne face à des défis internes et externes remet en question la pérennité du gouvernement en place et soulève des inquiétudes quant à l’avenir du pays.
Dans ce contexte volatile, les bombardements israéliens à Damas prennent une signification particulière. Ces actions militaires, qui ciblent des bâtiments gouvernementaux, révèlent non seulement l’intention d’Israël de gêner les capacités militaires de ses adversaires, mais aussi d’affirmer son rôle dans la dynamique géopolitique de la région. Les frappes sont souvent justifiées par la nécessité de prévenir la menace que représentent les groupes soutenus par l’Iran, qui cherchent à étendre leur influence à travers la Syrie. Cette réalité souligne une tension persistante entre Israël et ses voisins, exacerbée par des alliances complexes et des rivalités historiques.
Les bombardements israéliens visent en grande partie des installations militaires stratégiques, mais ils s’étendent parfois à des infrastructures gouvernementales essentielles. Par cet acte, Israël veut non seulement envoyer un message fort à Damas, mais également rassurer ses propres citoyens quant à sa sécurité nationale. Ainsi, la réponse israélienne s’inscrit dans un cadre plus large où la défense de ses intérêts stratégiques prend souvent le pas sur les conséquences humanitaires des frappes. L’évolution politique en Syrie, conjuguée aux actions israéliennes, illustre les nombreux défis auxquels la région est confrontée, tout en mettant en lumière les enjeux multi-dimensionnels de la guerre actuelle.
Contexte géopolitique en Syrie
La situation actuelle en Syrie est le résultat d’une série d’événements complexes qui ont redéfini le paysage politique et militaire du pays depuis le début de la guerre civile en 2011. Au cours de cette période tumultueuse, le gouvernement d’Assad, soutenu par des alliés régionaux tels que l’Iran et le Hezbollah, a été confronté à une opposition diversifiée, allant des groupes rebelles modérés aux organisations radicales. Cette lutte pour le pouvoir a entraîné une fragmentation de la sphère politique syrienne et une militarisation à grande échelle, rendant le pays particulièrement vulnérable.
Le régime d’Assad, dans sa quête pour maintenir le contrôle, a fait appel à un arsenal de stratégies, y compris le recours à la force militaire, les alliances internationales et les manœuvres diplomatiques. Les bombardements aériens, les pertes civiles et les déplacements massifs de populations sont devenus des éléments intégrants de la guerre, mettant en évidence les conséquences dévastatrices du conflit sur la population syrienne. Ce contexte a également permis à différentes puissances étrangères d’intensifier leur implication dans la région, chacune cherchant à poursuivre ses propres intérêts géopolitiques.
La dynamique de pouvoir en Syrie a également été influencée par les interventions militaires de pays comme la Russie, qui a joué un rôle crucial dans le soutien d’Assad, tout en lançant des campagnes militaires contre divers groupes d’opposition. Pendant ce temps, les États-Unis et certains pays européens ont pris des distances avec le régime, soutenant plutôt certaines factions rebelles. Ainsi, la guerre civile a exacerbé les tensions ethniques et sectaires, et a redéfini des alliances temporaires et fragiles dans un environnement de conflit constant.
Cet environnement complexe a contribué à la vulnérabilité de la Syrie, et le gouvernement actuel fait face à des menaces non seulement sur le plan militaire mais également sur le plan de la légitimité, ce qui motive des actions telles que les bombardements d’Israël sur des infrastructures gouvernementales à Damas.
La décision d’Israël de bombarder
Les récentes opérations militaires israéliennes ciblant des bâtiments gouvernementaux à Damas peuvent sembler déroutantes pour certains observateurs. Cependant, ces actions s’inscrivent dans une stratégie plus large, où Israël cherche à répondre aux menaces perçues provenant du régime syrien et de ses alliés. L’un des principaux objectifs de ces bombardements est de déstabiliser les capacités militaires de l’Iran et de ses proxies, tels que le Hezbollah, qui se sont intensément concentrés sur le sol syrien.
Israël considère la présence iranienne en Syrie comme une menace directe à sa sécurité nationale. Par conséquent, la destruction d’infrastructures gouvernementales, supposées soutenir des opérations militaires iraniennes, fait partie d’une campagne visant à limiter l’influence iranienne dans la région. De plus, ces frappes peuvent également être vues comme une mesure préventive pour empêcher le transfert d’armements sophistiqués à des groupes militants qui pourraient les utiliser contre Israël.
Sur le plan politique, Israël espère démontrer sa détermination à protéger ses intérêts dans un environnement régional complexe et instable. En ciblant des bâtiments gouvernementaux, Israël envoie un message clair au régime de Bachar el-Assad et à ses alliés que toute tentative de renforcer leur position sera rapidement neutralisée. Cela peut également servir à établir un cadre de dissuasion, où les acteurs régionaux seront moins enclins à agir contre les intérêts israéliens de peur de représailles militaires directes.
Il est essentiel de noter que cette stratégie n’est pas sans risques. Les frappes ciblées peuvent entraîner des escalades imprévues, et le risque de création de tensions avec d’autres puissances régionales, voire mondiales, est omniprésent. Néanmoins, dans le contexte actuel, Israël agit sur la base d’évaluations de menace qui justifient ses décisions militaires.
Réactions internationales
Les bombardements israéliens sur les bâtiments gouvernementaux à Damas, en particulier après la fuite d’Assad, ont suscité des réactions diverses au sein de la communauté internationale. Les États-Unis, traditionnellement alliés d’Israël, ont exprimé un soutien mesuré à travers des déclarations officielles. Washington a souligné la nécessité de protéger la sécurité de ses alliés dans la région tout en appelant à la prudence pour éviter une escalade du conflit. Cette position a été interprétée comme une ratification tacite des actions israéliennes, jetant ainsi un regard favorable sur la volonté d’Israël d’agir en fonction de ses considérations stratégiques.
De son côté, l’Union européenne a réagi avec une certaine inquiétude. Bien que l’UE ait reconnu les défis sécuritaires auxquels Israël fait face, elle a insisté sur la nécessité de respecter le droit international. Les représentants de l’Union ont exprimé leur crainte que les bombardements exacerbe la violence dans la région et compromettent les efforts diplomatiques pour résoudre le conflit syrien. Par conséquent, l’UE a appelé à un dialogue constructif et à des mesures visant à diminuer les tensions, soulignant l’importance de solutions pacifiques.
La Russie, en tant qu’alliée du régime syrien, a condamné ces frappes, les qualifiant d’une violation de la souveraineté de la Syrie. Moscou a réitéré son engagement envers le gouvernement d’Assad et a averti qu’une telle escalade pourrait entraîner des conséquences graves pour la sécurité régionale. Les responsables russes ont également profité de cette opportunité pour réaffirmer leur position sur la nécessité d’un dialogue entre les parties en conflit, tout en critiquant les politiques occidentales qui, selon eux, exacerbent la situation.
Enfin, les pays voisins, notamment le Liban et la Jordanie, ont exprimé leur anxiété face à l’escalade militaire. Alors que le Liban craint un impact direct sur sa propre sécurité et sa stabilité, la Jordanie, en tant que proche voisin d’Israël et de la Syrie, a plaidé pour un rétablissement de la paix et un retour à la diplomatie. Les réactions diverses démontrent la complexité de la situation et ses ramifications potentielles, tant sur le plan local qu’international.
Impacts sur la population syrienne
Les bombardements israéliens ciblant les bâtiments gouvernementaux à Damas ont des conséquences profondes sur la population civile syrienne. En effet, ces actions militaires engendrent une détérioration notable des conditions de vie des habitants. Les infrastructures essentielles, telles que les hôpitaux, les écoles et les réseaux d’eau, sont souvent touchées, exacerbant ainsi la crise humanitaire déjà présente dans le pays. Les dommages causés à ces installations limitent l’accès des Syriens aux soins médicaux et aux services éducatifs, augmentant ainsi le stress et la vulnérabilité des civils.
De plus, ces bombardements contribuent à un climat de peur et d’incertitude parmi la population. Les bombardements fréquents amènent de nombreux Syriens à vivre dans la peur constante de nouvelles attaques. Cette instabilité psychologique affecte particulièrement les enfants, dont le développement émotionnel et cognitive peut être gravement altéré par une exposition prolongée à la violence. Les conséquences psychologiques des attaques sont souvent négligées, mais elles représentent un défi majeur pour la reconstruction future de la société syrienne.
Le déplacement des populations se trouve également exacerbé par les frappes israéliennes. De nombreux citoyens sont forcés de fuir pour échapper à la violence, ce qui conduit à des déplacements internes massifs. Les autorités locales peinent à gérer ces afflux de personnes déplacées, ce qui met une pression supplémentaire sur les ressources déjà limitées. Les camps de réfugiés qui les accueillent sont souvent surpeuplés et manquent de moyens adéquats, ce qui compromet encore plus la sécurité et le bien-être général des habitants.
En somme, les bombardements israéliens à Damas entraînent des impacts considérables sur la population civile, affectant tant les infrastructures que la santé mentale et physique des Syriens ainsi que leur capacité à mener une vie normale dans un contexte de guerre prolongée. Ces réalités compliquent davantage le processus de réhabilitation et de reconstruction d’une Syrie déjà marquée par des années de conflit.
Historique des attaques israéliennes en Syrie
Depuis plusieurs décennies, Israël a mené des attaques militaires en Syrie, souvent justifiées par des préoccupations relatives à la sécurité nationale. Le pays a perçu la Syrie comme un foyer d’activités hostiles, en particulier en raison de l’alliance entre Damas et des groupes armés tels que le Hezbollah. Les opérations israéliennes ont visé des infrastructures militaires, des installations d’armement et des sites susceptibles d’accueillir des menaces directes contre Israël.
Les premières incursions israéliennes en Syrie remontent à la guerre de 1948-1949, mais les opérations aériennes plus significatives ont commencé dans les années 1970, notamment avec l’interception de transferts d’armements de l’Union soviétique vers des pays arabes. L’une des attaques les plus notables dans l’histoire récente a été l’opération “Orchid” en 2007, quand Israël a détruit une supposée installation nucléaire à Al-Kibar. Cet incident a renforcé la perception qu’Israël est prêt à agir pour empêcher l’armement militaire de ses voisins, surtout lorsque des développements inquiétants se produisent.
Au fil des ans, la dynamique de la guerre civile syrienne a modifié le paysage des cibles israéliennes. Les bombardements israéliens se sont intensifiés à partir de 2013, concentrés sur des dépôts d’arms de Hezbollah et des sites de l’armée syrienne. Ces attaques étaient généralement motivées par la nécessité de limiter l’influence de l’Iran en Syrie, ainsi que d’empêcher le transfert d’armements sophistiqués à des groupes affiliés. Les rapports indiquent que le nombre d’attaques a considérablement augmenté depuis l’émergence de nouvelles alliances régionales qui complicent davantage le contexte sécuritaire, consolidant l’engagement d’Israël dans la lutte contre l’expansion des forces considérées comme hostiles à ses frontières.
Les conséquences sur le conflit syrien
Les bombardements israéliens sur les bâtiments gouvernementaux à Damas représentent une escalade significative dans le cadre du conflit syrien. Cette intervention de l’État hébreu, visant à des installations militaires et des infrastructures critiques, pourrait avoir des répercussions profondes sur la dynamique du conflit en cours. En effet, ces actes militaires touchent une couche déjà complexe de relations entre les divers acteurs impliqués, notamment le gouvernement syrien, les forces alliées de la Russie et de l’Iran, ainsi que les groupes rebelles syriens.
Du point de vue du régime d’Assad, ces frappes sont perçues non seulement comme une attaque militaire, mais également comme un défi à sa légitimité et à son autorité dans une région où il peine à affirmer son contrôle. L’intensification des frappes entraîne une nécessitée de réaction de la part du gouvernement syrien qui pourrait renforcer sa position auprès de ses alliés, en cherchant davantage de soutien militaire et diplomatique. Cela risque d’accroître la présence de forces iraniennes et russo-syrianes sur le terrain, augmentant ainsi la tension dans la région.
Les États-Unis et leurs alliés, quant à eux, surveillent de près ces développements. Il est probable que ces bombardements entraînent une réévaluation de leur propre stratégie envers le conflit syrien, puisque des actes agressifs d’Israël pourraient modifier les calculs géopolitiques de tous les acteurs impliqués. Les implications ne se limitent pas à la guerre terrestre ; elles transmettent également un message fort sur la coopération israélo-arabe face aux menaces perçues, influençant les relations diplomatiques à long terme dans la région.
En somme, les conséquences des actions israéliennes sur le paysage syrien sont multiples et complexes. L’évolution des alliances, des stratégies et des positions des acteurs dans le conflit reste à observer de près, alors que le visage de la guerre en Syrie continue de se transformer et d’évoluer.
Conclusion
Les récents bombardements d’Israël sur des bâtiments gouvernementaux à Damas soulèvent des questions complexes entourant le conflit syrien et l’implication des acteurs extérieurs. Tout au long de cet article, nous avons abordé les motivations d’Israël, qui cherchent à affaiblir les capacités militaires des forces soutenues par l’Iran et à réduire l’influence de Téhéran dans la région. La stratégie d’Israël repose sur la nécessité de préserver sa sécurité nationale face à une menace perçue comme croissante. Cela s’inscrit dans un contexte où la situation en Syrie demeure incertaine, avec des luttes de pouvoir internes amplifiées par les interventions étrangères.
Par ailleurs, les frappes israéliennes ne sont pas sans conséquences. Elles exacerbent les tensions entre les acteurs locaux et régionaux, laissant présager des répercussions sur l’évolution politique et sociale de la Syrie. L’incertitude actuelle qui règne sur le pays est aggravée par les enjeux géopolitiques, notamment les relations délicates entre les États-Unis, la Russie et les puissances du Moyen-Orient. Les implications à long terme de ces interventions extérieures sont difficiles à prédire, mais il est indéniable qu’elles jouent un rôle prépondérant dans l’instabilité persistante du pays.
En somme, les opérations militaires d’Israël à Damas sont révélatrices des dynamiques complexes qui régissent le conflit syrien. La situation actuelle est marquée par une lutte pour le pouvoir, des interventions étrangères omniprésentes et des implications régionales qui compliquent davantage les efforts de stabilisation. À l’avenir, il devient crucial de suivre comment ces évolutions influenceront non seulement la Syrie, mais également l’équilibre des forces au Moyen-Orient dans son ensemble.
Appel à l’action
La situation actuelle en Syrie, marquée par les bombardements israéliens ciblant des bâtiments gouvernementaux à Damas, soulève de nombreuses questions et préoccupations. Alors que les tensions persistent et que la dynamique géopolitique évolue, il est essentiel d’inclure la voix de la communauté dans cette réflexion complexe. Nous vous invitons à partager vos opinions sur ce sujet d’importance critique.
Que pensez-vous des actions menées par Israël ? Sont-elles justifiées dans le contexte régional actuel ? Les bombardements, qui visent des infrastructures considérées comme stratégiques, stimulent un débat intense sur la légitimité de la force militaire dans ce contexte. Est-ce que ces tactiques pourraient contribuer à une stabilisation de la région ou, au contraire, exacerber les conflits en cours ? Votre point de vue est important et pourrait enrichir notre compréhension des enjeux en jeu.
De plus, comment percevez-vous l’avenir de la Syrie après la potentielle chute du régime d’Assad ? La question de la reconstruction et de la réconciliation nationale est primordiale. Pensez-vous qu’un changement de leadership puisse entraîner une période de paix durable, ou les fractures actuelles au sein de la société syrienne continueront-elles à provoquer des conflits ? Vos réflexions sur ces sujets peuvent engager des discussions constructives sur la manière dont la Syrie peut se reconstruire et rétablir la paix.
Nous vous encourageons à laisser vos commentaires ci-dessous. Partagez vos pensées sur les récents événements, les actions israéliennes et l’avenir post-Assad de la Syrie. Chaque perspective apporte une contribution précieuse à la compréhension de cette crise humanitaire et politique d’envergure.