Selon l’hebdomadaire Der Spiegel, il s’agissait d’une visioconférence qui s’est déroulée sur la plateforme publique WebEx et non pas sur le réseau interne de la Luftwaffe, l’armée de l’air allemande. L’un des officiers se trouvait dans un hôtel de Singapour, dont la chambre pourrait avoir été piégée avec des micros, affirment certains médias. «D’autres conversations ont certainement été écoutées et seront diffusées ultérieurement pour servir les intérêts de la Russie», a estimé un député du parti d’opposition CDU, Roderich Kiesewetter, sur la chaîne de télévision ZDF. Une enquête «très approfondie» a été lancée, a annoncé le chancelier allemand.
Le chancelier allemand a récemment annoncé qu’une enquête “très approfondie” serait menée suite à la diffusion en Russie d’une “conversation secrète” entre hauts gradés de l’armée allemande. Cette affaire a mis en évidence la vulnérabilité de Berlin face à l’espionnage russe, et a suscité une grande gêne au sein du gouvernement allemand.
La conversation en question portait sur les livraisons d’armes à l’Ukraine, un sujet sensible qui a des implications politiques et géopolitiques importantes. La diffusion de cette conversation a soulevé des préoccupations quant à la sécurité des communications et à la protection des informations sensibles au sein de l’armée allemande.
Le chancelier a souligné l’importance de mener une enquête approfondie afin de déterminer comment cette conversation a pu être interceptée et diffusée. Il a également exprimé sa détermination à renforcer les mesures de sécurité pour éviter de telles fuites à l’avenir.
Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés les gouvernements et les institutions dans un monde de plus en plus connecté et vulnérable aux cyberattaques. L’espionnage et la cybercriminalité sont des menaces réelles qui nécessitent une vigilance constante et des mesures de sécurité renforcées.
L’enquête en cours permettra de mieux comprendre les failles de sécurité qui ont permis cette fuite d’informations et de prendre les mesures nécessaires pour les corriger. Il est essentiel de protéger les informations sensibles et de garantir la sécurité des communications au sein des institutions gouvernementales.
En conclusion, l’affaire de la diffusion de la conversation secrète entre hauts gradés de l’armée allemande souligne l’importance de la sécurité des communications et de la protection des informations sensibles. L’enquête en cours permettra de tirer les leçons de cette situation et de renforcer les mesures de sécurité pour éviter de telles fuites à l’avenir.
Moscou dénonce «l’implication directe» de l’Occident dans la guerre en Ukraine, ce lundi 4 mars. En cause, la diffusion vendredi 1er mars d’une conversation secrète entre des officiers allemands de haut rang concernant la livraison d’armes à Kiev sur les réseaux sociaux russes.
Lundi, les autorités russes ont annoncé avoir convoqué l’ambassadeur allemand, Alexander Graf Lambsdorff, au ministère russe des Affaires étrangères. Le gouvernement allemand a finalement démenti cette information : «Notre ambassadeur avait ce matin un rendez-vous prévu de longue date au ministère russe des Affaires étrangères», a déclaré un porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères, Christian Wagner.
La livraison de missiles de longue portée à Kiev
Vendredi, 38 minutes d’échanges ont été publiées par la rédactrice en chef de la chaîne d’Etat russe RT, Margarita Simonyan, sur les réseaux sociaux du pays. Elle a présenté cet extrait comme étant daté du 19 février. Dans cet audio, les officiers allemands échangent notamment sur une éventuelle livraison à l’Ukraine de missiles de longue portée Taurus, de fabrication allemande. L’Allemagne a toujours refusé la livraison de ce type d’armement afin d’éviter une escalade militaire dans la région. Selon le chancelier allemand, Olaf Scholz, livrer ce type de munitions impliquerait l’aide de soldats allemands. Or, dans l’extrait dévoilé, les officiers estiment que leur implication ne sera pas nécessaire. Les militaires allemands évoquent la possibilité d’en livrer jusqu’à cent pièces en plusieurs étapes.
L’option de frappes de missiles Taurus sur le pont de Crimée, reliant la péninsule de Kertch à la Russie, est également abordée au cours de la conversation. L’un des officiers estime que 10 à 20 missiles seront nécessaires à cette opération. Les militaires révèlent aussi des détails sur l’aide apportée par le Royaume-Uni et la France à l’armée ukrainienne afin d’apprendre à utiliser les missiles de longue portée Scalp, livrés par les deux pays à Kiev. Samedi, Berlin a confirmé que l’enregistrement était authentique et qu’il avait été «intercepté».
Pour Moscou, les échanges démontrent «une fois de plus l’implication directe de l’Occident collectif dans le conflit en Ukraine». «L’enregistrement lui-même témoigne qu’au sein de la Bundeswehr (l’armée allemande), on discute de manière détaillée et concrète de projets d’effectuer des frappes contre le territoire russe», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Côté Allemand, le ministre de la Défense, Boris, Pistorius estime qu’il s’agit «d’une guerre de l’information», menée par Poutine. Ce dernier cherche «à nous déstabiliser, nous insécuriser», a déclaré le ministre. Pour les responsables politiques allemands, il s’agit d’une manœuvre de Moscou pour faire pression sur le chancelier Olaf Scholz afin qu’il ne livre pas les missiles Taurus à Kiev, malgré les demandes répétées des Ukrainiens.
La sécurité de l’armée allemande mise en cause
C’est la première fois que des échanges secrets allemands fuitent depuis le début de la guerre en Ukraine, mais cela pourrait bien ne pas être la dernière fois. La sécurité de l’armée allemande est pointée du doigt. Les échanges qui ont fuité sont issus d’une «conversion au sein de la division de l’armée de l’air», a déclaré le porte-parole du ministère allemand de la Défense.
Selon l’hebdomadaire Der Spiegel, il s’agissait d’une visioconférence qui s’est déroulée sur la plateforme publique WebEx et non pas sur le réseau interne de la Luftwaffe, l’armée de l’air allemande. L’un des officiers se trouvait dans un hôtel de Singapour, dont la chambre pourrait avoir été piégée avec des micros, affirment certains médias. «D’autres conversations ont certainement été écoutées et seront diffusées ultérieurement pour servir les intérêts de la Russie», a estimé un député du parti d’opposition CDU, Roderich Kiesewetter, sur la chaîne de télévision ZDF. Une enquête «très approfondie» a été lancée, a annoncé le chancelier allemand.
Enquête approfondie sur la diffusion d’une conversation secrète entre hauts gradés de l’armée allemande
Nos gouvernants du PS étant de mèche dans cette tentative avec la Pologne (aidée financièrement par les USA)…Les Fabius et BHL représentant les juifs d’Israël dans ce coup d’état…
USA = DANGER pour la planète…
