L’Arabie saoudite a secrètement aidé la défense d’Israël contre l’Iran, malgré sa condamnation publique des frappes israéliennes – Israel Hayom Riyadh a fourni des données radar, partagé des renseignements et ouvert l’espace aérien du nord aux avions israéliens, aidant ainsi à intercepter les missiles et les drones iraniens.

Introduction

Dans le contexte géopolitique actuel, l’Arabie Saoudite et Israël partagent des relations qui oscillent entre coopération tacite et rivalité historique. Cette dynamique complexe est particulièrement influencée par l’émergence de l’Iran en tant qu’acteur régional majeur, suscitant des préoccupations tant pour les autorités israéliennes que pour les dirigeants saoudiens. Les tensions suscitées par le programme nucléaire iranien et le soutien de Téhéran à des groupes militant contre Israël, comme le Hezbollah et le Hamas, alimentent un climat d’inquiétude croissant au sein des deux nations.

Cette situation a conduit à une convergence inattendue d’intérêts entre l’Arabie Saoudite et Israël, car les deux pays voient dans l’Iran une menace existentiel, galvanisant leurs efforts pour assurer leur sécurité et leurs intérêts stratégiques. Bien que l’Arabie Saoudite traditionnellement ait soutenu la cause palestinienne, ses priorités ont évolué face à la menace iranienne perçue, amenant Riyad à privilégier des alliances pragmatiques avec des États traditionnellement considérés comme des ennemis, tels qu’Israël.

Au cœur de cette évolution, plusieurs indicateurs suggèrent une coopération secrète, notamment dans les domaines du renseignement et de la défense. Les deux pays partagent des informations cruciales concernant les mouvements militaires et les ambitions nucléaires de l’Iran, espérant par ces actions limiter les capacités de ce dernier. Cette entente sous-jacente n’est pas sans conséquences, car elle rappelle aux observateurs internationaux l’importance de cette relation atypique dans les luttes de pouvoir au Moyen-Orient.

À mesure que la géopolitique dans la région continue de se développer, comprendre les motivations et les actions de l’Arabie Saoudite et d’Israël devient de plus en plus crucial, tant pour les acteurs régionaux que pour la communauté internationale. Cette dynamique représente un pivot stratégique qui pourrait potentiellement redéfinir les alliances et les rivalités dans un avenir proche.

Les relations arabes-israéliennes : un nouvel horizon

Au cours des dernières années, les relations entre Israël et plusieurs États arabes, et notamment l’Arabie Saoudite, ont connu une transformation significative. Traditionnellement marquées par des tensions et des hostilités, ces relations commencent à se redéfinir dans un contexte géopolitique complexe. Dès lors, l’émergence d’une collaboration axée sur la sécurité régionale constitue un nouvel horizon pour le Moyen-Orient.

Les accords de normalisation, tels que les Accords d’Abraham de 2020, ont ouvert la voie à un rapprochement sans précédent entre Israël et des pays comme les Émirats Arabes Unis et Bahreïn. Ces accords ont démontré que la coopération régionale pourrait être renforcée autour d’intérêts communs, notamment la lutte contre l’influence croissante de l’Iran, considéré comme une menace par plusieurs États arabes. L’Arabie Saoudite, tout en n’ayant pas encore formalisé de relations diplomatiques avec Israël, a facilité ce rapprochement en signalant sa volonté d’un dialogue stratégique.

La sécurité devient ainsi un moteur des relations bilatérales. L’Arabie Saoudite et Israël partagent des préoccupations concernant le programme nucléaire iranien et le soutien iranien aux groupes armés dans la région. Ces défis communs encouragent un échange d’informations et des coopérations discrètes, renforçant l’idée que des alliances inattendues peuvent se former dans ce contexte de rivalités. De plus, l’implication des États-Unis dans le processus de normalisation a également été cruciale, car les États-Unis cherchent à établir une stabilité durable en soutenant les intérêts de leurs alliés au Moyen-Orient.

En définitive, l’évolution des relations entre les États arabes et Israël, en particulier dans le cadre de l’Arabie Saoudite, indique une potentielle réévaluation des stratégies diplomatiques et sécuritaires. Ce nouvel horizon offre une opportunité d’améliorer la stabilité régionale tout en reconfigurant les alliances historiques de part et d’autre. Les implications de ce rapprochement continueront d’évoluer, nourrissant l’intérêt des observateurs internationaux sur la dynamique complexe du Moyen-Orient.

La menace iranienne : un défi commun

La République islamique d’Iran représente une menace stratégique non seulement pour Israël mais aussi pour d’autres pays de la région, y compris l’Arabie Saoudite. Le programme nucléaire iranien suscite des inquiétudes croissantes, car il pourrait déboucher sur la capacité de l’Iran à acquérir des armes nucléaires. Cette escalade militaire potentielles menace directement la sécurité des nations voisines et déstabilise l’équilibre régional. Les accords internationaux autour de ce programme, notamment le Plan d’action global commun (PAGC), n’ont pas réussi à apporter une solution définitive aux craintes soulevées par les activités nucléaires de l’Iran.

Parallèlement, l’Iran soutient divers groupes militants tels que le Hezbollah au Liban et des factions en Syrie et dans la bande de Gaza. Ce soutien s’étend à des programmes d’armement et des formations militaires, ce qui accroît les tensions dans la région. Les tout derniers conflits ont mis en évidence comment les actions de l’Iran à travers ces groupes peuvent impacter directement la sécurité d’Israël, incitant celui-ci à prendre des mesures pour contrer cette menace. Les attaques successives à la frontière israélo-libanaise illustrent ce défi omniprésent que représente l’Iran pour les deux nations.

Face à cette situation, il devient clair que la coopération entre l’Arabie Saoudite et Israël est motivée par une nécessité commune de se défendre contre un adversaire qui semble déterminé à accroître son influence au Moyen-Orient. Les deux pays partagent un intérêt direct à prévenir le déploiement de la puissance iranienne et la propagation de ses idéologies radicales. Cette dynamique de collaboration, bien que discrète, pourrait redéfinir les rapports de force dans la région et mettre en place une réponse coordonnée aux menaces posées par l’Iran.

Le soutien secret saoudien à Israël

Depuis plusieurs années, des rapports font état d’un soutien discret mais concret de l’Arabie Saoudite envers Israël, en particulier face à la menace perçue de l’Iran. Ce soutien se manifeste notamment par le partage de renseignements militaires essentiels, permettant à Israël d’anticiper et de contrer les capacités militaires iraniennes. Les deux pays ont, dans l’ombre, noué des connexions qui ont considérablement renforcé leurs positions respectives dans la région.

Les services de renseignement saoudiens ont, à plusieurs reprises, fourni des informations cruciales concernant les mouvements militaires iraniens, en particulier en ce qui concerne les armes nucléaires et balistiques. Cela a permis à Israël de mieux planifier ses opérations de défense et de réagir plus rapidement aux menaces potentielles. Ce partage de renseignements témoigne d’une alliance pragmatique, puisque les deux nations perçoivent l’Iran comme l’un de leurs plus grands défis sécuritaires.

En outre, l’Arabie Saoudite a également favorisé l’ouverture de son espace aérien pour des opérations israéliennes, facilitant ainsi des frappes potentielles contre des cibles iraniennes en Syrie ou ailleurs dans la région. Même si cela reste largement non reconnu officiellement, ces manœuvres signalent une évolution notable dans les relations diplomatiques au Moyen-Orient, où des intérêts stratégiques l’emportent parfois sur les antagonismes historiques.

Le soutien saoudien à Israël ne se limite pas uniquement à des considérations militaires ; il s’agit également d’une réorganisation géopolitique face à des menaces communes. Ce phénomène illustre une dynamique complexe qui pourrait changer le cours des alliances traditionnelles dans cette région tumultueuse.

Données radar et renseignement

Au cours des dernières années, les relations entre l’Arabie Saoudite et Israël ont évolué, principalement en raison de l’augmentation des menaces perçues provenant de l’Iran. Un aspect essentiel de cette coopération secrète repose sur l’échange de données radar et de renseignements militaires. Riyad, en fournissant des informations précises et en temps réel à Tel Aviv, a permis à Israël de détecter et d’intercepter efficacement les menaces iraniennes, notamment les missiles balistiques et les drones armés.

Les données radar jouent un rôle crucial dans la surveillance des activités militaires dans la région. Par exemple, les systèmes radar avancés déployés par l’Arabie Saoudite sont capables de repérer des objets aériens à grande distance, offrant ainsi une couverture stratégique au-dessus des cieux. Ces informations, une fois analysées par les autorités israéliennes, leur permettent d’anticiper d’éventuelles attaques et de planifier des réponses adéquates. L’intégration de ces données dans le système de défense israélien a considérablement renforcé leur capacité de réponse face aux provocations iraniennes.

Un exemple marquant de cette collaboration peut être observé lors d’incidents comme les frappes de drones sur des installations stratégiques. Grâce aux renseignements partagés, les forces israéliennes ont pu agir rapidement pour neutraliser les menaces avant qu’elles ne se concrétisent. Cette synergie entre l’Arabie Saoudite et Israël, bien que souvent discrète, constitue un élément central de la sécurisation des deux nations face aux ambitions régionales de l’Iran.

Il est important de souligner que cette aide ne se limite pas uniquement à des données radar, mais englobe également des analyses stratégiques et des échanges d’expertise en matière de défense. La coopération en matière de renseignement entre ces deux pays pourrait donc s’avérer décisive pour l’équilibre militaire dans la région, face à une Iran de plus en plus provocateur.

Les frappes israéliennes et la réaction publique

La dynamique complexe qui régit les relations entre l’Arabie Saoudite, Israël et l’Iran est marquée par des dimensions politiques, stratégiques et sociales. D’un côté, l’Arabie Saoudite a manifesté un soutien discret aux actions israéliennes visant à contrer l’influence iranienne dans la région. Cela souligne un alignement stratégique contre un ennemi commun, l’Iran, considéré comme une menace pour la stabilité du Golfe et pour les intérêts israéliens. Ce soutien, bien qu’implicite, suggère une coopération souterraine entre Riyad et Tel Aviv, particulièrement en matière de renseignement et de sécurité.

Cependant, ce soutien ne s’accompagne pas d’une approbation publique. Le gouvernement saoudien a régulièrement condamné les frappes israéliennes lors de déclarations officielles, en présentant une façade de résistance aux politiques israéliennes. Ce double discours crée une dichotomie : d’une part, un partenariat stratégique en coulisses, et d’autre part, une écoute des préoccupations de la population arabe, majoritairement en désaccord avec les politiques israéliennes, notamment envers les Palestiniens.

Ce phénomène a plusieurs conséquences sur la perception des citoyens arabes. D’un côté, il suscite une certaine méfiance envers le gouvernement saoudien, qui semble faire des compromis sur des principes historiques. De l’autre, il reste essentiel pour l’Arabie Saoudite de préserver son image dans le monde arabe, où le soutien à la Palestine demeure fondamental. Cette réaction publique, alors que le soutien secret est en jeu, renforce le sentiment d’incohérence et expose les dirigeants saoudiens à des critiques. Ils doivent naviguer habilement entre la gestion de leurs relations diplomatiques et la satisfaction des aspirations de leur population, qui reste attachée à la cause palestinienne.

Le rôle des États-Unis dans cette dynamique

Les États-Unis ont joué un rôle déterminant dans l’évolution des relations entre l’Arabie Saoudite et Israël, en particulier dans le contexte des menaces perçues provenant d’Iran. Cette dynamique a été renforcée par la volonté américaine de consolider des alliances stratégiques au Moyen-Orient afin de contrer l’influence croissante de Téhéran. Les efforts diplomatiques des États-Unis, notamment sous l’administration Obama et plus récemment celle de Trump, ont favorisé un rapprochement entre Riyad et Jérusalem, un dégel qui semblait inimaginable quelques années auparavant.

La diplomatie américaine a eu pour effet de créer une plateforme propice à des discussions secrètes entre les deux pays. Des rencontres informelles se sont multipliées, facilitant des échanges sur des questions de sécurité et de défense, en particulier face aux provocations iraniennes. Tout en maintenant son soutien traditionnel à la monarchie saoudienne et à Israël, Washington a usé de son influence pour inciter les deux nations à collaborer face à des enjeux communs tels que la menace nucléaire iranienne et les activités militaires régionales de l’Iran, y compris le soutien à des groupes armés comme le Hezbollah.

En outre, les États-Unis ont mis en avant des accords tels que les Accords d’Abraham, qui ont été conçus pour normaliser les relations entre Israël et plusieurs pays arabes, y compris les Émirats Arabes Unis et Bahreïn, mais qui ont également ouvert la voie à des relations plus étroites avec l’Arabie Saoudite. Washington a ainsi agi comme un médiateur, cherchant à surmonter les réticences historiques et à promouvoir un consensus régionale au sein d’une alliance anti-iranienne. La résultante de cette coopération pourrait non seulement transformer les relations israélo-arabes mais également redéfinir l’équilibre des puissances au Moyen-Orient, en plaçant les États-Unis en position de leader dans cette nouvelle dynamique stratégique.

Ce que l’on sait de l’attaque iranienne contre des bases militaires américaines

Bilan de la guerre de 12 jours : Deux millions de personnes ont fui Israël pour ne jamais y revenir. L’armée et les infrastructures israéliennes ont été entièrement détruites. Le site web israélien Hess a été piraté, révélant la mort de : Six généraux supérieurs 32 officiers du Mossad 78 officiers du Shin Bet 27 officiers de la marine 198 officiers de l’armée de l’air 462 soldats 423 civils Pertes de missiles intercepteurs israéliens 11 milliards de dollars Sans parler de la destruction totale d’un tiers d’Israël. Les rues et les routes sont couvertes de décombres. Israël fait face à une véritable catastrophe qu’il n’avait jamais anticipée depuis sa création. Les ports maritimes sont presque entièrement détruits. Les services sont inexistants. Les stations-service et les stations-service sont endommagées et hors service. Des éléments qui n’ont pas été montrés à la télévision, sur les chaînes satellite et dans les médias sont presque entièrement détruits. Des sites importants, des aéroports et d’autres sites sont détruits. Israël a subi un coup dur, irréparable et qui nécessitera trois à quatre ans. Les destructions actuelles sont estimées à trois mille milliards de shekels. Netanyahou a frappé l’Iran à la hâte, mais son attaque n’a rien donné. Le réacteur nucléaire iranien n’a pas été touché. Le régime iranien n’est pas tombé, et Netanyahou n’a pas tenu ses promesses envers les pays du Golfe, qui ont déboursé des milliers de milliards de dollars pour réaliser ce rêve de la fin de la République islamique d’Iran. L’Iran sortira certainement renforcé de cette frappe et retrouvera sa force. Israël, les États du Golfe, l’Europe et l’Amérique ne s’attendaient pas à ce que l’Iran soit aussi fort, résilient et tactique. L’Iran a balayé tous les milliers de milliards du Golfe. Il a piétiné Israël d’une manière inattendue et sans précédent. Israël, l’Amérique et les États du Golfe ont en réalité perdu la guerre contre l’Iran. L’Iran a en réalité gagné. Certains éléments, qui vous seront révélés plus tard, expliquent la victoire de l’Iran. L’Iran est devenu le maître du Moyen-Orient. L’Iran a demandé à ses amis d’entrer en guerre seul et n’a sollicité l’aide de personne. L’Iran voulait mesurer sa capacité d’affrontement et de résistance. L’Iran a contraint ses ennemis israéliens, américains et européens à demander un cessez-le-feu. Trump craignait que si l’Iran prolongeait la guerre et épuiserait l’Amérique et Israël, cela entraînerait leur effondrement imminent. Sans parler de l’économie mondiale, confrontée à des crises énergétiques et à la hausse des prix des denrées alimentaires et des produits de base dans le monde entier. L’Amérique craignait de déclencher une troisième guerre mondiale. Envoyer des commentaires Pannelli laterali Historique Sauvegardé

© REUTERS/Muhammad Al-Jazari/Shaam News Network/Document

Société nationale iranienne de télévision et de radio lundi soir distribué message sur le début de l’opération militaire « Izvestia of Victory », visant la base aérienne américaine Al-Udeid au Qatar.

TASS a rassemblé les principales informations sur la situation actuelle.

Quelle est l’ampleur de l’attaque ?

Axios, citant un responsable israélien, a déclaré que Téhéran lancé six missiles sur des bases américaines dans l’émirat.

Le portail israélien Ynet cite une source dans l’État juif écrit, que l’Iran a lancé 1 missile sur une cible en Irak et 10 sur une cible au Qatar.

Conseil suprême de sécurité nationale d’Iran noté, que la frappe contre al-Udeid a tiré autant de missiles que les États-Unis ont largué des bombes lors de l’attaque contre les installations nucléaires iraniennes.

Le New York Times écrit, que l’Iran a averti le Qatar de la frappe imminente. À Téhéran ils ont déclaré, qu’ils souhaitent entretenir des relations chaleureuses et amicales avec Doha.

Vraisemblablement, le fonctionnement des systèmes de défense aérienne à Doha

© TASS

 Quels étaient les objectifs de l’attaque ?

Correspondant de TASS à Doha rapportéque plusieurs objets pouvaient être vus volant dans le ciel au-dessus de la capitale du Qatar. Il a également évoqué les bruits d’explosions, vraisemblablement provoqués par le fonctionnement des systèmes de défense aérienne.

Société nationale de télévision et de radio d’Iran rapports, qu’au moins trois roquettes ont touché la base d’Al-Udeid. Agence iranienne Nownews écrit environ six coups sûrs.

Ministère de la Défense du Qatar déclaré sur l’absence de victimes de la frappe, la défense aérienne ils réfléchissaient him. À peu près la même chose rapports Al Jazeera.

Reuters écrit, que le régime de préparation maximale au combat a été annoncé sur la base américaine en Irak, et aussi comment rapports portail irakien Shafaq News, à l’ambassade des États-Unis à Bagdad. À son tour, la Société nationale de télévision et de radio d’Iran elle a rapporté à propos de l’alarme déclenchée dans des bases américaines à Bahreïn, au Koweït, au Qatar et dans plusieurs bases en Irak.

© TASS

Quelle est la réponse à l’attaque ?

Forces armées iraniennes ils ont promis, que la République ne laissera sans réponse aucun acte d’agression dans sa direction.

Selon la Maison Blanche, le chef du Pentagone Pete Hegseth et le président des chefs d’état-major interarmées américains Dan Kane ils coordonnent actions dans la salle dite de situation.

Qatar, Arabie Saoudite, Égypte, Émirats arabes unis et Maroc ils m’ont condamné assaut. UN elle a noté, que les mesures de rétorsion exacerbent la déstabilisation.

Les Émirats arabes unis, Bahreïn, l’Irak et le Koweït ont temporairement fermé leur espace aérien. Qatar entré mesures similaires peu avant l’attaque.

Al Udeid — la plus grande base aérienne américaine du Moyen-Orient. Il abrite le quartier général opérationnel du commandement central américain (CENTCOM). Selon Sky News, il y a un petit nombre de troupes et d’équipements militaires britanniques sur le territoire d’Al Udeid.

Conséquences sur la stabilité régionale

L’alliance discrète entre l’Arabie Saoudite et Israël, destinée à contrer l’influence croissante de l’Iran, soulève des questions significatives concernant la stabilité régionale au Moyen-Orient. Cette dynamique, bien qu’envisagée comme un moyen de renforcer la sécurité de ses partenaires, pourrait également engendrer des tensions entre les pays arabes, augmentant ainsi le risque de conflits interétatiques.

Des États comme la Jordanie, l’Égypte et même les monarchies du Golfe doivent naviguer prudemment dans ce nouveau paysage géopolitique. Beaucoup s’inquiètent de la perception que cette alliance pourrait susciter parmi leurs propres populations, qui sont souvent sensibles aux questions relatives à la Palestine. Les gouvernements de ces pays doivent donc peser soigneusement leurs politiques étrangères afin de maintenir la cohésion interne tout en s’alignant peut-être sur des intérêts stratégiques plus larges.

Parallèlement, la montée de l’allié israélien remettent en question l’équilibre des forces au sein de la région. Les groupements jihadistes tels que le Hezbollah et d’autres entités syriennes pourraient intensifier leurs opérations en réponse à cette coopération, percevant l’Arabie Saoudite et Israël comme des menaces existentielles. Cela pourrait également inciter des actions de représailles violentes et accroître les tensions sectaires, augmentant le risque d’une escalade de la violence. Cette situation pourrait également donner l’occasion à des groupes radicaux de recruter de nouveaux membres, nourrissant ainsi le cycle de la violence.

Les conséquences de cette alliance inattendue soulignent non seulement l’évolution des rapports de force au Moyen-Orient mais, plus fondamentalement, questionnent l’avenir de la paix dans une région déjà fragilisée par les conflits. Pour les pays de la région, il devient crucial d’adopter une approche diplomatique afin de gérer ces nouveaux défis, tout en évitant de exacerber les tensions existantes.

Conclusion

Les récents développements concernant l’engagement de l’Arabie Saoudite envers la défense d’Israël face à la menace iranienne soulèvent des questions essentielles sur les dynamiques géopolitiques dans la région du Moyen-Orient. Tout d’abord, la coopération entre ces deux nations, historiquement en désaccord, pourrait signaler un changement significatif dans les alliances stratégiques. Alors que l’Iran continue d’augmenter son influence, notamment à travers ses activités en Syrie et son soutien à des groupes militant en opposition à Israël, cette relation pourrait conduire à une nouvelle ère de collaboration axée sur la sécurité régionale.

Les implications de cette alliance saoudo-israélienne sont nombreuses, notamment en ce qui concerne la stabilisation des relations entre les pays arabes et Israël. D’une part, cela pourrait encourager d’autres nations arabes à reconsidérer leur position traditionnelle face à l’État israélien, ouvrant la voie à des accords de paix potentiels. D’autre part, l’Iran pourrait percevoir cette alliance comme une menace directe, ce qui pourrait exacerber les tensions au sein de la région.

En outre, il est crucial de considérer le rôle des États-Unis et d’autres puissances mondiales dans ces relations. Leur position et leur influence peuvent modeler les réponses stratégiques des pays concernés et la manière dont ils naviguent dans ce nouveau paysage politique. Les décisions et actions entreprises dans les mois et les années à venir seront déterminantes pour définir non seulement le sort d’Israël et de l’Arabie Saoudite, mais également l’équilibre des pouvoirs au Moyen-Orient.

En somme, l’avenir des relations entre l’Arabie Saoudite et Israël sera fortement déterminé par le contexte géopolitique en évolution, marqué par la menace persistante que représente l’Iran. Des scénarios allant d’une coopération renforcée à une montée des tensions sont envisageables, chacun influençant le climat de sécurité dans toute la région.

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