Un secret de Sarkozy bien gardé : l’exécution de Kadhafi

La rédaction de Cash s’est plongée dans une histoire de cash, d’argent liquide, de valises de billets qui auraient alimenté une campagne présidentielle française. Au cœur de ce dossier : Nicolas Sarkozy, récemment mis examen par trois juges du pôle financier pour « corruption passive, financement illégal de campagne électorale et recel de détournements de fonds publics libyens ». Mouammar Kadhafi, l’ex-dictateur libyen, a-t-il financé la campagne du candidat de l’UMP en 2007 ? Scandale d’Etat ou « allégation folle » comme le déclare l’ancien Président de la République ? Pendant un an et demi, le journaliste Nicolas Vescovacci a enquêté sur ce dossier tentaculaire où se mêleraient raison d’Etat, intérêts personnels, petites mains et grosses valises de cash. Dans cette affaire, certains témoins parlent pour la première fois. Vous allez notamment comprendre comment l’un des plus proches collaborateurs de l’ex-chef d’Etat est soupçonné d’être au cœur d’un montage financier sophistiqué impliquant un fonds d’investissement libyen. De la Libye à l’Afrique du Sud, des palais de la République à l’ancien bunker de Kadhafi, Elise Lucet et son équipe sont parties sur la trace de deux mystérieux intermédiaires qui œuvrent dans l’ombre pour le compte de politiques français. Mardi 22 mai, révélations sur le train de vie de certains fidèles de Nicolas Sarkozy. Après la diffusion du documentaire, Elise Lucet recevra sur le plateau de Cash les témoins et les experts de cette affaire. Présenté par Elise Lucet France 2 #cashinvestigation

Un secret de Sarkozy bien gardé : l’exécution de Kadhafi

des médias étrangers parlent de cette affaire. Certains journaux des ex-pays de l’Est affirment de sources sûres que c’est la France de Sarkozy derrière cet assassinat.

Encore une fois si la France est réellement une démocratie (dans le vrai sans du mot et pas à géométrie variable) et si la justice existait vraiment alors Sarkozy et Juppé devrait finir devant le tribunal pour avoir fait la guerre en Lybie et assassinés des centaines des milliers des innocents.

Cette affaire libyenne était claire dès le départ ; il fallait à tout prix éliminer Kadhafi.

Il a menacé publiquement au moins à 2 reprises N. Sarkozy de montrer les documents qui prouvent cette avance des fonds pour sa campagne.

Dans cet acte criminel d’assassinat et de la guerre contre la Lybie A. Juppé était son grand complice. Il a agit comme s’il était ministre de la défense et non ministre des AE. 

Etait il au courant de ce pognon de Kadhafi ? 

Si la France est réellement une démocratie alors A. Juppé devrait être traduit en justice en même temps que N. Sarkozy.

Mais il y a un « Si » au début de ma phrase...
Cette affaire libyenne était claire dès le départ ; il fallait à tout prix éliminer Kadhafi. Il a menacé publiquement au moins à 2 reprises N. Sarkozy de montrer les documents qui prouvent cette avance des fonds pour sa campagne. Dans cet acte criminel d’assassinat et de la guerre contre la Lybie A. Juppé était son grand complice. Il a agit comme s’il était ministre de la défense et non ministre des AE. Etait il au courant de ce pognon de Kadhafi ? Si la France est réellement une démocratie alors A. Juppé devrait être traduit en justice en même temps que N. Sarkozy. Mais il y a un « Si » au début de ma phrase…

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Cinquante millions d’euros déboursés par Mouammar Kadhafi pour sa course à l’Élysée, et l’exécution suspecte du colonel, sont autant de cadavres dans le placard de l’ex-président français Nicolas Sarkozy. Ce n’est pas un hasard si l’assaut de l’OTAN contre la Libye a débuté le 19 mars 2011 par un bombardement des chasseurs français sur les forces de Kadhafi, lesquelles étaient sur le point de terrasser les rebelles à Benghazi.

Les fantômes libyens, toujours démentis sèchement et avec indignation par Sarkozy, sont réapparus après sa spectaculaire arrestation d’hier. Dans les écoutes téléphoniques, il apparait que l’ex-président français fait pression sur un juge et tente de se renseigner précisément sur l’enquête portant sur les fonds présumés de Kadhafi qui avaient financé sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.

Le premier à avoir accusé Sarkozy d’avoir accepté les millions provenant de Tripoli pour se faire réélire avait été Saif el Islam, le fils – encore en vie – du colonel, trois jours avant l’assaut de l’OTAN. Le 25 octobre 2011, l’ex premier ministre libyen, Baghdadi Ali al-Mahmoudi, qui s’était enfui en Tunisie avant d’y être arrêté, admettait lors d’un interrogatoire : « J’ai supervisé personnellement le dossier du financement par Tripoli de la campagne de Sarkozy. »

Un an après l’attaque de l’OTAN à la Libye, entre plaintes et démentis, on apprend que Brice Hortefeux, qui fut ministre pendant la présidence Sarkozy, avait conclu l’accord le 6 octobre 2006 lors d’une réunion entre Abdullah Senussi, beau-frère du colonel, et le trafiquant d’armes Ziad Takieddine. L’accord figurait dans un document signé par Mussa Kussa, l’alors chef des omniprésents services secrets libyens, aujourd’hui réfugié au Qatar. L’argent aurait été versé en secret par Bashir Saleh, chef de cabinet du colonel. Ce récit est confirmé par Moftah Missouri, l’interprete personnel du rais libyen.

À cette époque, Sarkozy accueillait à Paris le Kadhafi des années d’or, et l’appelait le “frère leader”. Si cette histoire de financement illicite est vraie, et dans le cas où il aurait dû faire face à la justice, le colonel aurait pu la rendre publique pour démentir le président français.

Le 20 octobre 2011, lorsque la colonne de Kadhafi fut localisée et bombardée par deux chasseurs Rafale français, le rais fut capturé vivant, avant qu’on lui donne le coup de grâce. « Dans les jours qui ont précédé, plusieurs missions tactiques avaient eu lieu, avec au moins 9 hélicoptères envoyés sur Syrte (où se cachait le colonel – nda), raconte à Il Giornale une source de l’OTAN. L’un était anglais et les autres français, ils frappaient des objectifs bien précis. » La fin de Kadhafi prit forme après un coup de téléphone qu’il passa vers Damas depuis son téléphone satellite, et qui fut intercepté par l’OTAN. Les pilotes de chasseurs français et un [drone] Predator américain fournirent en continu des informations sur la colonne du rais en fuite, à la base de l’OTAN de Naples et à Poggio Renatico, qui gérait les opérations aériennes. Une partie de ces informations était ensuite envoyée aux corps d’élite et aux services de renseignements alliés, aux côtés des rebelles de Syrte.

« L’impression est qu’après le premier groupe d’insurgés qui a capturé Kadhafi, un autre groupe est arrivé qui semblait savoir exactement quoi faire et aurait reçu l’ordre d’éliminer le prisonnier » a expliqué à Il Giornale une source anonyme impliquée à l’époque dans le conflit. Une partie des révolutionnaires voulait emmener Kadhafi à Misurata, comme en témoignent les hurlements enregistrés par les téléphones portables. Ensuite, un membre du second groupe, avec l’ordre de tuer, se serait approché du colonel en sang, mais toujours vivant, et aurait profité de la confusion pour lui donner le coup de grâce.

Quelques mois plus tard, Mahmoud Jibril, ex-premier ministre par intérim après la chute du régime, avait confirmé la nouvelle à la télévision égyptienne : « C’est un agent étranger mélangé aux révolutionnaires qui a exécuté Kadhafi.  »

 L’impression est qu’après le premier groupe d’insurgés qui a capturé Kadhafi, un autre groupe est arrivé qui semblait savoir exactement quoi faire et aurait reçu l’ordre d’éliminer le prisonnier » a expliqué à Il Giornale une source anonyme impliquée à l’époque dans le conflit. Une partie des révolutionnaires voulait emmener Kadhafi à Misurata, comme en témoignent les hurlements enregistrés par les téléphones portables. Ensuite, un membre du second groupe, avec l’ordre de tuer, se serait approché du colonel en sang, mais toujours vivant, et aurait profité de la confusion pour lui donner le coup de grâce.

j’ai expliqué ici-même ce genre de choses en montrant la photo de l’exécuteur en train de fournir son arme….

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/libye-deux-lynchages-qui-n-102859

https://fr.news.yahoo.com/kadhafi-mercenaires-sud-africains-054400891.html

http://mobile.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-mort-de-kadhafi-les-incoh-102964

http://africaboyebi.com/la-mort-de-kadhafi-les-incoherences-flagrantes-du-cnt/

http://socio13.wordpress.com/2011/11/06/les-terribles-revelations-sur-la-fin-de-kadhafi-par-morice/

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/kadhafi-et-ses-mercenaires-sud-103072

Sarkozy a-t-il chargé un barbouze d’exécuter Kadhafi ?

Selon le quotidien romain le Corriere della Serra le colonel libyen aurait reçu un coup de feu mortel à la tête tiré par un agent des services secrets français et non par les hommes des Brigades révolutionnaires libyennes.

Ce n’est pas la première fois que la version officielle de la capture et de la mort du Raïs est mise en doute, mais il y a deux jours Mahmoud Jibril, ancien Premier ministre du gouvernement de transition (CNT) a livré de nouveaux éléments très précis à la télévision égyptienne Dream TV, basée au Caire. Selon lui un agent étranger était infiltré avec les brigades révolutionnaires pour tuer le colonel Kadhafi.

Selon diverses sources diplomatiques depuis Tripoli, des informations auraient toujours circulé quant à une implication des services de renseignement français. Elles ont été très précises sur les mobiles de cette exécution ce qui a permis, au journaliste Lorenzo Cremonesi du Corriere della Serra, d’estimer que Kadhafi n’affabulait pas vraiment lorsqu’ils affirmaient que Nicolas Sarkozy avait bénéficié de fonds présidentiels libyens pour soutenir sa campagne électorale en 2007.

L’envoyé spécial du Corriere à Benghazi estime que cette thèse est “renforcée” par une enquête sur place de trois jours. Un agent diplomatique en poste à Tripoli, sous couvert d’anonymat, estime que la France avait toutes les raisons d’essayer de faire taire le colonel Kadhafi le plus rapidement possible.

Une des sources citées par le journal italien s’appelle Rami El Obeidi  : à l’époque du Conseil national de transition libyen, il était responsable des relations avec les agences de renseignement étrangères.

Selon lui l’ex-dirigeant libyen aurait été localisé à Syrte grâce à l’écoute de ses conversations avec des proches réfugiés en Syrie, notamment avec Youssouf Shakir. Ce seraient les services de Bachar el-Assad (autre “ami ” de Sarkozy) qui aurait trahi l’ancien invité officiel de Sarkozy devenu un adversaire à abattre.

L’assassinat de Kadhafi avait été attribué à un jeune homme de 22 ans, Ben Omran Shaaban, qui s’en était publiquement vanté, et qui fut bizarrement localisé (ou vendu) à des présumés nostalgiques du Raïs. Après une cinquantaine de jours de séjour forcé à Bani Walid, ancien fief kadhafiste, le jeune homme blessé au cou et au ventre a été libéré par Mohamed Youssef el-Mgaryef, actuel président libyen. Au lieu d’être évacué sur Malte ou vers l’Allemagne, il fut acheminé le 13 septembre dans un hôpital parisien où il a succombé le 24 septembre, selon le quai d’Orsay.

Ce lundi, c’est le quotidien britannique, le Daily Telegraph qui cite également Rami El Obeidi. Selon lui, le numéro du téléphone satellite de Kadhafi aurait été “donné”à la France par Bachar el-Assad en échange d’une promesse de clémence élyséenne. En échange ce dernier a obtenu de la France une baisse de tension vis-à-vis de son régime et un délai de grâce. Peter Allen, du Daily Mail, aurait tenté de joindre en vain hier dimanche, Nicolas Sarkozy, pour l’interroger sur ces nouvelles révélations.

Britanniques et Turcs auraient été informés, à Benghazi, mais l’attaque contre le convoi de Kadhafi aurait été totalement menée par des forces françaises, selon diverses sources.

Sur le site internet Tunisie Numérique il est écrit : “il est opportun de rappeler que la France était le premier pays à “dépêcher” ses chasseurs dans la campagne visant la chute, et pourquoi pas, le meurtre de Kadhafi.”.

Le site hongrois Jutarnji reprend l’information en l’assortissant d’une photo de la réception parisienne de Kadhafi en 2007 avec pour hôte Nicolasa Sarkozyja.

Le site Express.be rappelle qu’en mars 2011, au cours d’un entretien avec la chaîne de télévision Euronews, Saif al-Islam Kadhafi, le fils du Colonel Kadhafi, avait affirmé que la Libye avait contribué au financement de la campagne de Nicolas Sarkozy : “Sarkozy doit d’abord rendre l’argent qu’il a pris à la Libye pour financer sa campagne électorale. Nous l’avons financée. Nous avons toutes les preuves et les détails des transferts bancaires et nous sommes prêts à les rendre très bientôt publics” (Voir vidéo ci-dessous).

En mars de cette année, le site d’actualité Mediapart avait publié une note de compte rendu du gouvernement français indiquant que Nicolas Sarkozy aurait rendu visite au colonel Kadhafi à plusieurs reprises en 2007 pour prendre possession de pas moins de 50 millions d’euros que Kadhafi lui aurait remis en secret pour financer sa campagne électorale. Nicolas Sarkozy a toujours nié ces allégations.

La presse internationale rappelle, ce jour, que Nicolas Sarkozy avait démenti avoir reçu la moindre aide financière du régime libyen ! Elle a voulu connaître ses réactions à ces nouvelles allégations qui l’accusent d’avoir fait exécuter Kadhafi, or il semblerait qu’il soit aux abonnés absents !

Sources : Corriere della Serra, Le Parisien, Le Monde, Daily Telegraph, , Jutarnji, Express.be, Médiapart, Express.be,

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