Les raisons du refus de la Slovaquie et d’autres pays
La Slovaquie, sous la direction de Robert Fico, se trouve parmi les quinze pays qui ont déjà déclaré leur intention de refuser de signer le nouveau traité pandémique proposé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce traité vise à conférer de nouveaux pouvoirs à l’OMS pour une gestion plus centralisée des pandémies futures. Toutefois, plusieurs nations, y compris la Slovaquie, estiment que cela représenterait une atteinte significative à leur souveraineté nationale.
;

;
Une des principales préoccupations de ces pays est la perte de contrôle national. En effet, le traité permettrait à l’OMS de prendre certaines décisions sans consultation préalable des gouvernements nationaux, ce qui pourrait limiter leur capacité à réagir de manière indépendante aux crises sanitaires. Robert Fico, Premier ministre de la Slovaquie, a affirmé que “la gestion de la santé publique doit rester une prérogative nationale,” mettant en avant l’importance de conserver un contrôle local sur les réponses aux pandémies.
En outre, le manque de transparence dans les processus décisionnels de l’OMS est une autre source d’inquiétude. Les critiques pointent du doigt le fait que les décisions de l’OMS peuvent parfois sembler opaques et non démocratiques. Selon un rapport d’experts en santé publique, “la centralisation des pouvoirs au sein de l’OMS pourrait mener à des décisions prises sans consultation adéquate des pays membres, ce qui pourrait avoir des répercussions imprévues et potentiellement néfastes.”
Les implications potentielles pour les libertés civiles et les droits individuels sont également un point de contestation majeur. Le traité pourrait nécessiter des mesures strictes, telles que des quarantaines obligatoires ou des restrictions de déplacement, qui pourraient être perçues comme des violations des droits fondamentaux. Des responsables politiques de différents pays ont exprimé leurs préoccupations à ce sujet, soulignant l’importance de protéger les libertés individuelles tout en gérant efficacement les pandémies.
En somme, la réticence de la Slovaquie et d’autres pays à signer le traité pandémique de l’OMS repose sur un désir de maintenir leur souveraineté, d’assurer la transparence des décisions et de protéger les droits et libertés civiques. Ces aspects sont cruciaux pour comprendre la position de ces nations face à cette proposition de l’OMS.
La France et les États-Unis face au traité pandémique de l’OMS
Alors que la Slovaquie adopte une position de refus vis-à-vis du nouveau traité pandémique de l’OMS, la France semble emprunter une voie différente. La ministre française du Travail et de la Solidarité a récemment été vue en compagnie de Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur général de l’OMS, lors de plusieurs événements. Cette proximité pourrait indiquer un soutien tacite de la France au traité, soulignant ainsi son engagement envers une coopération internationale renforcée dans la gestion des pandémies.
En effet, la France voit dans ce traité une opportunité de consolider les mécanismes de réponse mondiale face aux crises sanitaires. Les motivations politiques derrière cette position incluent le désir de maintenir un rôle prépondérant sur la scène internationale et de promouvoir une approche multilatérale aux problèmes globaux. Economiquement, la France espère que des mesures coordonnées pourront minimiser les perturbations futures sur l’économie mondiale, favorisant ainsi une reprise plus rapide et plus équitable.
Aux États-Unis, la situation est plus complexe et polarisée. Bien que le président Joe Biden semble favorable au traité pandémique de l’OMS, il fait face à une opposition significative. Quarante-neuf sénateurs républicains ont exprimé leurs réticences en écrivant au président pour l’exhorter à refuser de signer le traité. Cette résistance est motivée par des préoccupations concernant la souveraineté nationale et la crainte que le traité puisse limiter la capacité des États-Unis à réagir de manière indépendante face à une pandémie.
Les implications potentielles de ces positions divergentes sont multiples. Sur le plan des relations internationales, un manque de consensus entre grandes puissances comme les États-Unis et la France pourrait affaiblir l’efficacité globale du traité et compromettre la coordination internationale en cas de futures pandémies. Socialement, l’adhésion ou le rejet du traité pourrait également influencer la perception publique et la confiance dans les institutions de santé mondiales.
Les débats en cours sont riches en nuances, comme le souligne un analyste politique français : « Le soutien de la France au traité reflète sa vision d’un ordre mondial basé sur la coopération. En revanche, la réticence américaine met en lumière les tensions internes et les préoccupations sur la souveraineté nationale. » Ainsi, les positions de la France et des États-Unis illustrent bien les défis complexes que pose la gestion des pandémies à l’échelle mondiale.
Les mythes de l’UE, démocratie, paix, État de droit, prospérité, sont en train de s’effondrer les uns après les autres.
Ce crime est tout simplement le remplacement de l’État de droit, avec des relations internationales basées sur le droit, par un État mafieux, avec des relations internationales régies par des règles, comme avec la mafia, celles-ci étant définies par l’État le plus fort. La règle principale d’un système mafieux est l’Omerta, et celui ou celle qui enfreint cette règle est puni de mort. L’autre règle est celle du consensus, c’est-à-dire l’accord imposé par le plus fort. De la même manière, ceux qui l’enfreignent sont punis de mort.
Voilà où en est l’Occident, mais au lieu de rassembler, un tel comportement, délibéré, presque en en mode ouvert, ne fait que repousser ce que j’appellerais désormais l’Autre-qu’occident, ceux qui finissent par être révulsés de ces façons mafieuses de se comporter.
Ce sont ces « petits » gestes qui finissent par décrédibiliser complètement l’Occident qui passe ainsi d’un modèle civilisationnel à une anti-civilisation. Ce sont des pas qui le font avancer vers son propre anéantissement.

Fico était lui pour la paix en Ukraine, il reconnaissait l’analyse russe des origines du conflit et dénoncait la soumission de l’Europe à Washington.