Après un premier signalement en 2019, qui avait déclenché l’ouverture d’une enquête judiciaire, Anticor a déposé plainte en janvier au regard de la lenteur des investigations.
L’association Anticor a déposé plainte contre Éric Ciotti, président de l’UDR et député niçois, pour «recel de détournement de fonds publics» au sein de l’exécutif départemental des Alpes-Maritimes, a confirmé mercredi à l’AFP Damien Martinelli, procureur de la République de Nice.
Cette plainte en date du 14 janvier révélée par Le Monde fait suite à un premier signalement d’Anticor en 2019, sur les mêmes faits, qui avait alors entraîné l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Nice. Damien Martinelli a précisé que cette nouvelle plainte donnait lieu actuellement à des «investigations» confiées au service de police judiciaire local.
Anticor suspecte Éric Ciotti, après sa démission de la tête de l’exécutif départemental en 2017, pour cause de cumul des mandats, d’avoir conservé, en tant que président de la commission des finances du département, les mêmes avantages qu’il détenait en tant que président de la collectivité. L’association pointe notamment la mise à disposition d’un véhicule du département et l’usage de collaborateurs parlementaires rémunérés, selon elle, par le conseil départemental.
Le président du conseil départemental aussi visé
La plainte d’Anticor vise Éric Ciotti ainsi que Charles-Ange Ginésy, que l’association suspecte d’avoir commis les faits de détournement de fonds publics en sa qualité de président du département. Le président de l’UDR a réagi auprès de l’AFP en dénonçant «une nouvelle tentative d’agitation médiatique et politique» de la part d’une association proche, selon lui, «de la macronie et de la majorité municipale à Nice», dirigée par le maire Horizons Christian Estrosi.
«Toutes mes fonctions ont toujours été exercées dans un cadre parfaitement légal, en toute transparence et dans le respect des règles», a-t-il ajouté en remarquant que «la Chambre régionale des comptes, qui a réalisé un contrôle approfondi, n’a d’ailleurs pas jugé utile de saisir la justice».
Avec cette plainte, «on espère que l’enquête va enfin avancer, six ans après, et alors même qu’en 2023 un rapport de la Chambre régionale des comptes a confirmé notre premier signalement», a expliqué de son côté Inès Bernard, déléguée générale d’Anticor, selon qui «ces faits perdurent». «Si l’enquête n’avance pas on n’hésitera pas à se constituer partie civile pour qu’un juge d’instruction soit saisi», avertit-elle.

Cependant, plusieurs éléments laissent penser que M. Ciotti aurait continué à bénéficier d’avantages, normalement réservés au Président du département, même après sa démission. Il aurait également conservé une influence importante sur la gestion de la collectivité.
Après sa démission en septembre 2017, Éric Ciotti a été nommé « Président de la commission des finances » du Conseil départemental. Or, ce poste n’existait pas auparavant, ni dans ce département, ni dans les autres départements français.
Cela suggère que le poste aurait été créé spécifiquement pour lui permettre de garder un rôle au sein de la collectivité.
De nombreux éléments interrogent. Par exemple, les vœux du département de 2019 auraient été envoyés avec la signature de M. Ciotti et non celle du Président du département. En outre, certains articles de presse auraient continué à présenter Éric Ciotti comme Président, même après sa démission. Éric Ciotti aurait, par ailleurs, conservé le même bureau que celui de sa précédente fonction. Il aurait, enfin, eu à sa disposition un véhicule appartenant au Conseil départemental, un avantage normalement réservé au Président ou à un Vice-président.
En permettant la conservation de ces avantages, l’actuel Président du Conseil départemental aurait indûment octroyé des fonds publics à M. Ciotti. Ces faits, s’ils sont avérés, pourraient recevoir la qualification de détournement de fonds publics et recel de ce délit.
Un rapport rendu public le 15 décembre 2023 par la Chambre Régionale des Comptes (CRC) Provence-Alpes-Côte d’Azur pointe de possibles irrégularités dans les missions affectées à des agents du Conseil départemental.
Il y est notamment question des collaborateurs parlementaires de M. Ciotti, dont certains auraient été employés et rémunérés par le Conseil départemental, tout en travaillant en réalité pour ses fonctions de député.
Or, un tel usage des ressources humaines d’une collectivité pour des activités parlementaires pourrait là aussi relever d’un détournement de fonds publics.
Deux autres collaborateurs auraient cumulé deux activités : à la fois pour le département et pour M. Ciotti en tant que député. Si le cumul d’activités est autorisé sous certaines conditions pour les agents publics, le poste d’assistant parlementaire ne fait pas partie des activités cumulables. En cas de non-respect, les sommes perçues doivent normalement être remboursées.
Pourtant, aucune procédure ne semble avoir été engagée par le Département, même après la publication du rapport de la CRC.
La procédure judiciaire : Le 12 septembre 2019, le groupe local d’Anticor dans les Alpes-Maritimes a transmis un signalement au procureur de la République de Nice, donnant lieu à l’ouverture d’une enquête préliminaire.
Le 15 décembre 2023 la Chambre Régionale des Comptes (CRC) Provence-Alpes-Côte d’Azur a rendu un rapport qui confirmait les faits signalés par Anticor.
Le 14 janvier 2025 Anticor a déposé une plainte auprès du procureur de la République de Nice, portant sur les mêmes faits, et s’appuyant sur le rapport de la CRC.
Fondement de l’action juridique de l’association : détournement de fonds publics et recel de ce délit.
Pourquoi Anticor a-t-elle décidé d’agir dans cette affaire ? Depuis 2014, la loi sur le non-cumul de mandats encadre plus strictement les fonctions des élus. Elle interdit à un député ou à un sénateur d’exercer en même temps une fonction exécutive locale, comme celle de maire, président de département ou de région.
Avant cette réforme, la France faisait figure d’exception en Europe, car de nombreux élus cumulaient plusieurs fonctions, parfois très exigeantes. La loi de 2014 a donc mis fin à cette spécificité française.
Les objectifs de cette réforme étaient de favoriser le renouvellement des responsables politiques et de permettre aux parlementaires de se consacrer pleinement à leur mission.
Ces changements ont également été vus comme un moyen de rétablir la confiance des citoyens envers leurs représentants, en montrant plus de transparence et d’engagement dans l’exercice des mandats.
Si les faits sont avérés, le Conseil départemental aurait mis en place un dispositif visant à contourner cette loi. M. Ciotti aurait ainsi continué à bénéficier d’avantages liés à la présidence du département, voire à exercer une influence sur sa gestion, malgré sa démission obligatoire liée à son élection comme député.
De toute façon, il ne faut pas chercher loin. La plupart de ceux qui défendent cette délinquante voleuse de Le Pen, ils ont tous un truc à se reprocher et ils ont peur que leur tour arrive. Ce qui est fou dans l’histoire, c’est que la meuf a détourné 4,1 millions d’euros de fonds publics et elle nous parle de candidature. Mais franchement, ces gens-là n’ont pas de figure et ce sont eux les ennemis de l’État et du peuple français, car ce qui les intéresse, c’est leur carrière politique, le pouvoir, ils s’en foutent du petit peuple qui galère
Introduction
Alors que les élections législatives approchent, cette collaboration entre Éric Ciotti et le Rassemblement National remet en question l’unité et la direction des Républicains. De nombreux observateurs politiques notent que cette alliance pourrait potentiellement redéfinir les dynamiques du pouvoir à droite, tout en soulevant des interrogations sur les valeurs et les priorités du parti. Les répercussions de ce partenariat politique se font déjà sentir à plusieurs niveaux, des débats internes au parti aux réactions des autres formations politiques.
Les Républicains, historiquement connus pour leur positionnement centre-droit, voient désormais leur image et leur cohésion interne mises à l’épreuve. La décision d’Éric Ciotti, une figure influente au sein du parti, de s’associer avec un groupe souvent considéré comme extrême, crée une fracture visible parmi les membres et les sympathisants des Républicains. Ce bouleversement politique soulève aussi des questions plus larges sur l’avenir de la droite en France et sur la capacité des Républicains à maintenir leur pertinence face aux défis contemporains.
Dans ce contexte tumultueux, il est essentiel d’examiner de près les motivations derrière cette alliance, les réactions qu’elle a suscitées, ainsi que les conséquences possibles pour l’ensemble du paysage politique français. Le psychodrame qui se joue actuellement au sein des Républicains pourrait bien marquer un tournant décisif dans l’histoire politique du pays.“`html
L’annonce controversée d’Éric Ciotti
Le 12 juin, une déclaration inattendue d’Éric Ciotti a ébranlé le paysage politique français. Le président du parti Les Républicains, Éric Ciotti, a annoncé une alliance avec le Rassemblement National, une décision qui a immédiatement suscité des réactions vives et contrastées. Cette annonce a provoqué une onde de choc non seulement au sein de son propre parti, mais également dans l’ensemble du spectre politique français.
Pour certains membres des Républicains, cette alliance a été perçue comme une trahison des valeurs fondamentales du parti. Historiquement, Les Républicains se sont toujours positionnés en opposition claire au Rassemblement National, un parti souvent critiqué pour ses positions jugées extrémistes. L’annonce de Ciotti a donc été vue comme un reniement de cette position traditionnelle, créant un fossé profond et des tensions au sein du parti.
La décision d’Éric Ciotti a également été perçue comme une tentative stratégique de renforcer la position de son parti en vue des prochaines élections. En s’alliant avec le Rassemblement National, Ciotti espérait peut-être capter une partie de l’électorat de droite plus radicalisée, qui pourrait être attirée par les positions du Rassemblement National. Cependant, cette stratégie comporte des risques importants, notamment celui de voir une partie des électeurs traditionnels des Républicains se détourner du parti en raison de cette alliance controversée.
Cette annonce marque le début d’une crise interne sans précédent pour Les Républicains. Les divisions au sein du parti se sont accentuées, avec certains membres appelant à la démission de Ciotti et d’autres cherchant à minimiser les répercussions de cette décision. Les prochains mois seront cruciaux pour Les Républicains, qui devront naviguer dans cette tempête politique tout en cherchant à maintenir une cohésion interne et à définir une nouvelle direction pour leur avenir.“`
La rumeur de la gifle de Valérie Pécresse
Une rumeur tenace a rapidement pris de l’ampleur dans les cercles politiques et les médias : Valérie Pécresse aurait giflé Éric Ciotti lors d’une réunion tendue. Bien que cette information n’ait jamais été confirmée, elle a suscité une multitude de réactions et de débats, illustrant les fortes tensions régnant actuellement au sein des Républicains.
Le contexte de cette rumeur est essentiel pour comprendre son impact. La montée des tensions entre différents courants du parti, exacerbée par des divergences idéologiques et des ambitions personnelles, a créé un climat propice à ce genre de spéculations. La rumeur de la gifle de Valérie Pécresse reflète non seulement les conflits internes mais aussi les profondes divisions qui minent le parti.
Les réseaux sociaux ont joué un rôle crucial dans la propagation de cette rumeur. En l’absence de démenti officiel immédiat, les spéculations ont fleuri, amplifiées par des commentaires et des partages incessants. Certains y ont vu une tentative de déstabilisation, tandis que d’autres y ont perçu une preuve supplémentaire des dissensions internes. Quoi qu’il en soit, la rapidité et l’ampleur de la diffusion montrent à quel point le parti est sur la sellette.
Les implications de cette rumeur sont multiples. D’une part, elle a mis en lumière les rivalités personnelles et les luttes de pouvoir au sein des Républicains. D’autre part, elle a également soulevé des questions sur la capacité du parti à gérer ses crises internes et à maintenir une image de cohésion. En fin de compte, la rumeur de la gifle de Valérie Pécresse, bien que non vérifiée, a eu un effet déstabilisateur, révélant les fragilités et les défis auxquels le parti doit faire face.
Réunion d’urgence du bureau politique
Face à l’implosion du parti, une réunion d’urgence du bureau politique a été convoquée pour aborder la crise sans précédent. Éric Ciotti, sous une pression intense, a pris des mesures drastiques en fermant les portes du siège et en renvoyant les permanents chez eux. Cette décision a été perçue par beaucoup comme une tentative de maintenir un contrôle plus strict sur les discussions internes et d’éviter toute fuite d’information susceptible d’aggraver la situation.
Lors de cette réunion cruciale, plusieurs points ont été abordés pour tenter de gérer les répercussions de l’alliance controversée avec le Rassemblement National. Les membres du bureau politique ont discuté de l’impact de cette alliance sur la cohésion interne du parti, ainsi que sur l’image publique des Républicains. De nombreux cadres ont exprimé leurs inquiétudes concernant la perte de soutien parmi les électeurs traditionnels et les donateurs du parti.
Les décisions prises lors de cette réunion ont été variées et visaient à répondre rapidement aux enjeux immédiats. Il a été décidé de lancer une campagne de communication intensive pour clarifier la position officielle du parti et tenter de regagner la confiance des militants et sympathisants. Par ailleurs, une série de réunions régionales a été planifiée afin de consulter les sections locales et d’évaluer le sentiment de la base militante.
Éric Ciotti, quant à lui, a réitéré son engagement à maintenir l’unité du parti et à naviguer à travers cette période tumultueuse. Il a appelé à la solidarité et à la discipline parmi les membres, tout en promettant des changements structurels pour éviter de telles crises à l’avenir. L’efficacité de ces mesures reste à voir, mais elles montrent une volonté claire de surmonter les défis actuels et de renforcer la structure interne des Républicains.
Le paysage politique français a été récemment secoué par une vidéo de Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, marchant d’un pas déterminé dans les rues du VIIe arrondissement de Paris. Publiée sur les réseaux sociaux, cette vidéo est rapidement devenue virale, suscitant de vives réactions et un débat intense parmi les internautes et les analystes politiques.
La vidéo montre Pécresse, vêtue de manière décontractée mais professionnelle, arpentant les rues d’un quartier emblématique de la capitale française. Son attitude résolue et sa démarche confiante ont immédiatement attiré l’attention, donnant lieu à diverses interprétations. Certains y voient une démonstration de force et de leadership, soulignant sa détermination à s’affirmer sur la scène politique nationale. D’autres, cependant, se demandent si cette mise en scène n’est pas un calcul politique, destiné à redorer son image et à mobiliser ses partisans.
Le contexte de cette vidéo est particulièrement significatif. Elle survient à un moment où les Républicains traversent une période de turbulences internes, exacerbée par l’alliance controversée entre Éric Ciotti et le Rassemblement National. Cette alliance a profondément divisé les membres du parti, et la vidéo de Pécresse semble être une tentative de recentrer l’attention sur son propre leadership et ses ambitions politiques.
Les réseaux sociaux ont joué un rôle crucial dans la diffusion et l’amplification de cette vidéo. En quelques heures, elle a été partagée des milliers de fois, générant des centaines de commentaires et d’analyses. Les hashtags associés à la vidéo ont dominé les tendances sur Twitter, tandis que les discussions sur Facebook et Instagram ont permis de mesurer l’impact de cette initiative sur l’opinion publique.
En décryptant cette vidéo, il est clair que Valérie Pécresse cherche à envoyer un message fort : celui d’une femme politique déterminée, prête à relever les défis et à s’imposer comme une figure incontournable au sein des Républicains. Que cette initiative soit perçue comme un coup de communication ou une véritable démonstration de leadership, elle n’en reste pas moins un moment marquant dans le paysage politique actuel.“`html
Les acteurs clés de la crise
La crise actuelle au sein des Républicains est marquée par l’intervention de plusieurs figures emblématiques du parti. Jean-François Copé, ancien ministre et maire de Meaux, a joué un rôle crucial dans la dénonciation de l’alliance controversée entre Éric Ciotti et le Rassemblement National. Connu pour ses positions modérées, Copé a exprimé ses inquiétudes quant à une possible dérive du parti vers l’extrême droite, ce qui pourrait nuire à son image et à sa crédibilité auprès des électeurs centristes.
Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France et ancien ministre, est également un acteur central de ce psychodrame. Bertrand, qui s’est souvent positionné comme un rempart contre le Front National, a vu cette alliance comme une trahison des valeurs républicaines. Son opposition ferme à tout rapprochement avec le Rassemblement National reflète une vision plus traditionnelle et modérée de la droite française.
Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France et ancienne candidate à la présidence de la République, a aussi pris position dans cette crise. Pécresse, qui a tenté de moderniser les Républicains et de les rendre plus attractifs pour les jeunes et les électeurs urbains, a critiqué l’alliance avec le Rassemblement National. Elle considère que cette stratégie pourrait aliéner une partie importante de l’électorat qui se reconnaît dans les valeurs républicaines et démocratiques.
D’autres personnalités, comme Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau, ont également exprimé leur point de vue, soulignant la diversité des opinions au sein du parti. La crise met en lumière les tensions internes et les défis auxquels les Républicains doivent faire face pour maintenir leur unité et leur pertinence sur la scène politique française. Ces figures clés jouent des rôles déterminants dans le façonnement de l’avenir du parti et dans la gestion de cette crise politique majeure.“`
Démentis et confirmations : La vérité derrière les rumeurs
Durant cette période tumultueuse, de nombreuses rumeurs ont circulé concernant Éric Ciotti et son implication avec le Rassemblement National. Parmi les plus marquantes, celle de son prétendu enfermement dans son bureau a particulièrement attiré l’attention des médias et du public. Cependant, Éric Ciotti a formellement démenti cette allégation, affirmant qu’il n’a jamais été retenu contre son gré. Cette clarification vise à dissiper les malentendus et à rétablir la vérité sur les événements récents.
Il est crucial de comprendre le contexte dans lequel ces rumeurs se sont propagées. La période a été marquée par des tensions politiques intenses et un climat de suspicion généralisée. Dans un tel environnement, il n’est pas surprenant que des informations erronées puissent se répandre rapidement, alimentées par des spéculations et des interprétations hâtives. Les démentis apportés par Éric Ciotti et son entourage visent à contrer ces narratives fallacieuses et à clarifier les faits réels.
En outre, certaines autres rumeurs ont également été réfutées. Par exemple, des allégations concernant des négociations secrètes entre Éric Ciotti et des membres influents du Rassemblement National ont été jugées infondées. Selon des sources proches de l’intéressé, aucune discussion de ce genre n’a eu lieu, et les affirmations contraires relèvent de la désinformation. Ces démentis sont importants pour maintenir la transparence et la crédibilité dans un paysage politique déjà complexe et fragmenté.
Néanmoins, malgré ces clarifications, certaines zones d’ombre subsistent et continuent de susciter des interrogations. Il est donc impératif pour les observateurs et les analystes de rester vigilants et de s’appuyer sur des sources fiables pour discerner les faits des rumeurs. La vérité, bien que parfois difficile à établir, demeure essentielle pour une compréhension complète et nuancée des dynamiques en jeu.
Conséquences et perspectives pour les Républicains
Les répercussions de l’alliance entre Éric Ciotti et le Rassemblement National sont multiples et complexes pour les Républicains. À court terme, cette décision controversée a provoqué une véritable onde de choc au sein du parti, entraînant une fracture palpable parmi ses membres. De nombreux cadres et militants se sont exprimés publiquement contre cette alliance, dénonçant une trahison des valeurs fondamentales du parti. Cette division interne risque de fragiliser davantage une formation politique déjà en quête de renouvellement et de cohésion.
Sur le plan électoral, les conséquences pourraient également être significatives. Une partie de l’électorat républicain, attachée à une ligne politique modérée et républicaine, pourrait se détourner du parti, ne se reconnaissant plus dans cette nouvelle orientation. Cela pourrait se traduire par une baisse des suffrages lors des prochaines échéances électorales, au profit d’autres formations politiques plus en phase avec leurs convictions. En revanche, cette alliance pourrait séduire une frange de l’électorat plus radicalisée, en quête de solutions fermes face aux défis actuels, mais cette hypothèse reste incertaine.
À long terme, les perspectives pour les Républicains dépendront de plusieurs facteurs. La capacité du parti à surmonter cette crise interne et à retrouver une unité de discours sera déterminante. Cela nécessitera probablement une redéfinition claire de son identité et de ses valeurs, ainsi qu’un travail de fond pour renouer avec ses électeurs historiques. En outre, les alliances politiques futures devront être soigneusement réfléchies pour éviter de nouvelles ruptures internes.
Enfin, le contexte politique général et l’évolution des rapports de force entre les différentes formations joueront un rôle crucial. Les Républicains devront naviguer habilement dans ce paysage mouvant, en s’appuyant sur des stratégies innovantes et en restant à l’écoute des attentes de la société pour espérer regagner en crédibilité et en influence sur la scène politique française.