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Le réarmement de l’Allemagne dans les années 1930

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Emmanuel Macron ( milieu ) et sa femme Brigitte Trogneux ( extreme gauche ), le Baron David de Rothschild ( 2eme gauche ), le Ministre Plenipotentiaire de l'Ambassade d'Israel en France Marc Attali ( 2eme droite ) et Nicole Guedj ( extreme droite ) photographies lors de la conference debat organisee par la Fondation France Israel avec la participation de Mr Macron aux Salons Hoche, Paris, France, 09/02/2016/LICHTFELD_170705/Credit:EREZ LICHTFELD/SIPA/1602111751
Emmanuel Macron ( milieu ) et sa femme Brigitte Trogneux ( extreme gauche ), le Baron David de Rothschild ( 2eme gauche ), le Ministre Plenipotentiaire de l'Ambassade d'Israel en France Marc Attali ( 2eme droite ) et Nicole Guedj ( extreme droite ) photographies lors de la conference debat organisee par la Fondation France Israel avec la participation de Mr Macron aux Salons Hoche, Paris, France, 09/02/2016/LICHTFELD_170705/Credit:EREZ LICHTFELD/SIPA/1602111751
a group of people standing on top of a boat

http://www.mariosousa.se/quiavaitpayeetarmehitler.html

Les États-Unis, la Grande-Bretagne et l’Allemagne nazie voulaient-ils lutter ensemble contre l’Union soviétique ?

Un document déclassifié par le Centre de relations publiques du Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie complète une série de documents publiés en son temps par le bureau d’information soviétique, dans lesquels l’U.R.S.S. accuse la Grande-Bretagne et les États-Unis d’avoir mené des négociations secrètes en vue de la conclusion de la paix avec l’Allemagne, à l’insu de l’U.R.S.S., en 1941 et en 1943. Le but final du projet était de créer une coalition antisoviétique entre l’Allemagne hitlérienne et les alliés de l’URSS, la Grande-Bretagne et les États-Unis.

Le document était conservé dans les archives du Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie pour la région d’Ivanovo, et porte sur le témoignage de l’ancien adjudant du Führer de l’Allemagne nazie Adolf Hitler, le SS Sturmbannfuhrer Otto Günsche. Günsche fut capturé par les troupes soviétiques en mai 1945 et emmené à Moscou. Là, il a témoigné des projets d’Hitler d’entamer des négociations avec la Grande-Bretagne et les États-Unis concernant le déclenchement des hostilités contre l’Union soviétique. L’adjudant d’Hitler écrit dans son témoignage que l’occupation de Ploiesti, c’est-à-dire les riches régions pétrolières de Roumanie, par les troupes russes et leur avancée supplémentaire signifient pour les Britanniques la perte de leurs positions économiques importantes et de leur influence politique en Roumanie et dans les Balkans.

Hitler pensait que les relations entre les États-Unis et la Grande-Bretagne, d’une part, et l’URSS, d’autre part, se détérioreraient tellement qu’elles conduiraient à un conflit ouvert. L’Allemagne pourrait dans ce cas conclure une alliance avec les Anglo-Saxons. Comme l’a dit Günsche, des négociations secrètes ont eu lieu à Stockholm, à l’initiative du côté britannique, pour conclure une paix séparée entre les États-Unis et la Grande-Bretagne, d’une part, et l’Allemagne, de l’autre.

Des documents saisis par les troupes soviétiques révèlent qu’en automne 1941 ainsi qu’en 1942 et en 1943 des négociations furent menées à Lisbonne et en Suisse derrière le dos de l’U.R.S.S. par des représentants de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne, et plus tard entre des représentants des États-Unis et de l’Allemagne, en vue de conclure la paix avec l’Allemagne. Une rencontre entre un officier britannique, Max Aitken, et un Hongrois, Gustav von Kœler, eut lieu le 13 septembre 1941, à Lisbonne. En février 1943, en Suisse, la question de la paix avec l’Allemagne fut discutée entre des représentants américains et allemands. Le représentant américain était M. Allan Dulles, frère de John Foster Dulles, conseiller du parti républicain en matière d’affaires étrangères. Du côté allemand, le négociateur était le prince Hohenlohe.

Churchill guidé par son anticommunisme et sa croyance en la politique du « moindre mal » le poussa à envisager d’utiliser au moins une partie des forces armées allemandes comme contrepoids à l’Armée Rouge. Dans son ouvrage remarquablement documenté intitulé The Second World War, David Reynolds démontre que Churchill ne dit pas un mot dans ses mémoires sur un projet secret qu’il avait mis à l’étude : « l’Opération Impensable », une attaque surprise des forces anglo-américaines sur l’Union Soviétique, appuyée par dix divisions allemandes, prévue le 1er juillet 1945. L’existence de documents corroborant ce projet au sein de l’ancien Public Record Office, rebaptisé depuis British National Archives, n’a été reconnue officiellement qu’en 1998. Même si le rapport convient que l’utilisation de troupes allemandes prendrait nécessairement du temps, il n’est dit nulle part que ce délai serait imputable à une phase nécessaire de « dénazification » : « On estime que dix divisions allemandes pourraient être reformées et ré-équipées dans les premières phases de l’action. Toutefois, celles-ci ne sauraient être disponibles à compter du 1er juillet ». Dénazifiées ou non, les forces allemandes ne furent jamais utilisées, mais il n’est pas anodin que Churchill ait pu envisager d’utiliser ces dernières dans l’hypothèse d’une nouvelle campagne antisoviétique. Le but premier de l’opération est décrit comme devant « imposer à la Russie la volonté des États-Unis d’Amérique et de l’Empire britannique ».

Ce qui est certain, c’est que le nazisme et le fascisme n’ont jamais été l’ennemie des anglo-saxons. Il faut se souvenir des événements survenus en Crète le 11 mai 1945 . Ce jour-là, la 28e brigade d’infanterie britannique du général Preston débarque sur l’île et engage le combat… contre les rebelles grecs, qui contrôlent alors la majeure partie de l’île et ont pratiquement assiégé la garnison allemande dans le nord de l’île. Bientôt, sous le feu de l’ennemi, les Britanniques commencent à se retirer et se retrouvent dans une situation critique. C’est à ce moment-là que des chars d’assaut arrivent de l’arrière de l’ennemi, suivis par l’infanterie. La 28e brigade d’infanterie britannique est sauvée. Mais pourquoi les chars portaient-ils des croix allemandes ? Eh bien, parce qu’il s’agissait du 212e bataillon de chars de la Wehrmacht et d’autres unités de la garnison allemande de Crète.

Immédiatement après le débarquement, le général Preston exige le désarmement des partisans, ce que les Grecs refusent. Les troupes anglo-allemandes combattent la guérilla en Crète jusqu’au 26 mai 1945. Après cette date, les guérilleros se sont retirés dans les montagnes de Souda, et ce n’est qu’à ce moment-là que le général Preston a demandé aux Allemands de désarmer. Pourquoi Churchill voulait absolument mettre fin à la résistance grecque, parce qu’elle était essentiellement communiste et pouvait porter atteinte aux intérêts de la Grande Bretagne dans cette partie de la méditerranée. Alors, n’est-il pas temps que nos livres d’histoire expliquent aux jeunes générations qui étaient nos chers alliés ! Et de terminer la description de la Seconde Guerre mondiale en Europe par les actions conjointes des Britanniques et de la Wehrmacht contre les partisans grecs en Crète.

http://2ccr.unblog.fr/2024/05/23/les-etats-unis-la-grande-bretagne-et-lallemagne-nazie-voulaient-ils-lutter-ensemble-contre-lunion-sovietique/

REF :

Wikipédia, « Opération Unthinkable »

Presses universitaires du Septentrion : « Churchill, le fascisme et les fascistes »

Topwar, le 06/05/2024 : « Le FSB russe a déclassifié un document sur les intentions de l’Allemagne nazie de lutter contre l’Union soviétique aux côtés de la Grande-Bretagne et des États-Unis. »

Histoire et Société, le 20/06/2024 : « Une sale histoire : les alliés de l’URSS ont massacré des Français et traqué les partisans grecs en compagnie des nazis

Introduction

Le réarmement de l’Allemagne dans les années 1930 reste un sujet complexe et controversé, qui soulève de nombreuses questions sur les sources de financement et les motivations des acteurs internationaux impliqués. Comprendre qui a financé ce réarmement est crucial pour saisir les dynamiques politiques et économiques de l’époque, ainsi que les conséquences à long terme pour l’Europe et le monde entier.

À cette époque, l’Allemagne, sous la direction d’Adolf Hitler, a entrepris un vaste programme de réarmement, défiant ouvertement les restrictions imposées par le Traité de Versailles. Ce processus a nécessité des ressources financières considérables, ce qui a conduit à des accusations et des spéculations sur l’origine des fonds. Les Américains et les Argentins se sont mutuellement accusés de complicité dans ce réarmement, chacun pointant du doigt l’autre comme étant le principal financier. Les Alliés de la Première Guerre mondiale, quant à eux, ont également été impliqués dans ce débat, certains affirmant qu’ils ont indirectement facilité le réarmement de l’Allemagne par leur politique économique et diplomatique.

Pour évaluer la crédibilité de ces revendications et comprendre les véritables sources de financement, il est nécessaire d’examiner les preuves disponibles. Cela inclut l’analyse des documents financiers, des transactions bancaires, et des relations commerciales qui ont existé entre l’Allemagne et les autres nations durant cette période. Ce regard critique permet non seulement de clarifier les responsabilités historiques, mais aussi de mieux comprendre les mécanismes économiques et politiques qui ont conduit à la Seconde Guerre mondiale.

Dans cette démarche, il est essentiel de maintenir une approche objective et basée sur des faits avérés, afin d’éviter les simplifications et les jugements hâtifs. Le but est de fournir une analyse équilibrée et documentée qui éclaire les complexités de cette période tumultueuse de l’histoire mondiale.

Le contexte historique du réarmement de l’Allemagne

Après la Première Guerre mondiale, l’Allemagne se trouvait dans une situation économique et politique précaire. Le Traité de Versailles, signé en 1919, avait imposé de sévères restrictions militaires et économiques au pays. Parmi ces restrictions figuraient la réduction drastique des forces armées allemandes, la limitation de la production d’armes et l’interdiction de posséder une force aérienne. Ces mesures visaient à prévenir toute nouvelle agression militaire de l’Allemagne, mais elles contribuèrent également à un profond ressentiment national.

La situation économique de l’Allemagne était tout aussi désastreuse. L’hyperinflation des années 1920, exacerbée par les réparations de guerre imposées par le Traité de Versailles, avait plongé le pays dans une crise économique aiguë. Le chômage de masse, la pauvreté et l’instabilité sociale étaient monnaie courante, créant un terreau fertile pour les mouvements politiques extrémistes.

Dans ce contexte, la montée du nazisme et l’ascension d’Adolf Hitler au pouvoir en 1933 marquèrent un tournant décisif. Le Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP) promettait de restaurer la grandeur de l’Allemagne, de repeupler les forces armées et de mettre fin aux humiliations subies par le pays. La propagande nazie utilisait habilement le mécontentement général pour gagner le soutien populaire, en insistant sur la nécessité de défier les restrictions du Traité de Versailles.

Le réarmement de l’Allemagne devint ainsi un enjeu crucial. Pour Hitler, il s’agissait non seulement de renforcer la capacité militaire de la nation, mais aussi de redonner du prestige et de l’autonomie à l’Allemagne sur la scène internationale. Les efforts de réarmement commencèrent presque immédiatement après l’arrivée au pouvoir des nazis, souvent de manière clandestine pour éviter les sanctions internationales. Les investissements dans l’industrie de l’armement, la modernisation des infrastructures militaires et la recherche de nouvelles technologies devinrent des priorités absolues.

Ce contexte historique est essentiel pour comprendre les dynamiques qui ont conduit au réarmement de l’Allemagne dans les années 1930 et les implications géopolitiques qui en découlent. Le rôle des puissances étrangères, notamment les Américains, les Argentins et les Alliés, dans ce processus sera exploré dans les sections suivantes.

Les accusations américaines contre les financements argentins

Au cours des années 1930, les États-Unis ont formulé des accusations substantielles concernant le rôle de l’Argentine dans le financement du réarmement de l’Allemagne. Ces accusations ont été fondées sur plusieurs éléments de preuve et arguments qui ont mis en lumière des transactions financières suspectes entre des entreprises argentines et allemandes. Les autorités américaines ont allégué que des banques et des institutions financières argentines avaient facilité des transferts de fonds substantiels vers des entreprises allemandes, contribuant ainsi à la reconstruction de l’arsenal militaire allemand.

Les preuves présentées par les Américains comprenaient des documents bancaires, des correspondances commerciales et des rapports d’espionnage détaillés. Ces documents montraient des flux de capitaux importants qui émanaient d’institutions financières argentines et se dirigeaient vers des entreprises allemandes connues pour leur implication dans l’industrie de l’armement. En outre, des rapports d’agents de renseignement américains indiquaient une collaboration étroite entre certains hommes d’affaires argentins et des représentants du gouvernement allemand, ce qui renforçait la suspicion d’une aide délibérée au réarmement de l’Allemagne.

En réponse à ces accusations, le gouvernement argentin a vigoureusement nié toute implication officielle dans le financement du réarmement allemand. Les autorités argentines ont affirmé que les transactions financières suspectes relevaient d’initiatives privées et qu’elles n’avaient aucune connaissance ni contrôle sur ces activités. De plus, l’Argentine a souligné son engagement envers la neutralité et a critiqué les accusations américaines comme étant politiquement motivées et sans fondement solide.

Le débat autour de ces accusations a contribué à alimenter les tensions diplomatiques entre l’Argentine et les États-Unis, et a suscité des débats intenses sur les responsabilités et les implications des financements internationaux dans le contexte précaire de l’entre-deux-guerres. Ces accusations ont également mis en lumière les complexités des relations économiques internationales et les défis de la surveillance des flux financiers en période de montée des tensions globales.“`html

La participation américaine au réarmement de l’Allemagne

L’implication des États-Unis dans le réarmement de l’Allemagne au cours des années 1930 est un sujet complexe et controversé. Plusieurs preuves suggèrent que certaines entreprises américaines ont joué un rôle significatif dans ce processus. En effet, des firmes telles que Ford, General Motors, et IBM ont non seulement investi en Allemagne, mais ont aussi fourni des technologies et des ressources essentielles à l’effort de réarmement nazi.

Les transactions financières entre les banques américaines et allemandes méritent également une attention particulière. Des institutions financières comme la Chase Bank et la National City Bank ont facilité des prêts importants à l’Allemagne, permettant ainsi au régime nazi de financer ses projets militaires. Ces transactions se sont souvent déroulées sous le couvert de légitimes relations commerciales, mais leur impact sur le réarmement allemand est indéniable.

Par ailleurs, certaines personnalités influentes américaines ont joué un rôle non négligeable dans ce processus. Des hommes d’affaires et des dirigeants de grandes entreprises ont entretenu des relations étroites avec le régime nazi. Par exemple, Prescott Bush, le grand-père de l’ancien président George W. Bush, a été impliqué dans des entreprises qui ont soutenu financièrement l’Allemagne nazie. Ces relations ont souvent été motivées par des intérêts économiques, plutôt que par une idéologie commune.

Il est également important de noter que ces actions ne reflétaient pas nécessairement les politiques officielles du gouvernement américain, mais plutôt les intérêts privés de certaines entreprises et individus. Néanmoins, l’effet cumulatif de ces investissements et transactions a indéniablement contribué à la capacité de l’Allemagne à se réarmer rapidement dans les années précédant la Seconde Guerre mondiale.

Le soutien britannique et canadien au nazisme

Dans les années 1930, le réarmement de l’Allemagne nazie a bénéficié d’un soutien financier et économique significatif de la part de plusieurs nations, y compris la Grande-Bretagne et le Canada. Les collaborations économiques entre ces pays et l’Allemagne nazie ont joué un rôle crucial dans le renforcement des capacités militaires allemandes. Bien que ces collaborations soient souvent perçues comme des stratégies purement économiques, elles étaient également motivées par des considérations politiques et idéologiques.

En Grande-Bretagne, plusieurs entreprises ont investi massivement dans l’industrie allemande. Des géants industriels britanniques tels que Vickers-Armstrongs et Imperial Chemical Industries ont conclu des accords avec des entreprises allemandes, fournissant des technologies et des matériaux essentiels au réarmement. Ces investissements étaient souvent justifiés par la recherche de profits et la stabilisation de l’économie européenne après la Grande Dépression. Cependant, certains groupes au sein de la société britannique voyaient également dans le nazisme un rempart contre la montée du communisme en Europe.

Le Canada, bien que géographiquement éloigné, n’a pas été en reste. Le secteur bancaire canadien, notamment la Banque Royale du Canada, a facilité des transactions financières cruciales pour l’Allemagne nazie. En outre, les exportations de matières premières canadiennes, telles que le nickel et le cuivre, ont été vitales pour la production d’armements allemands. Les motivations canadiennes étaient principalement économiques, cherchant à profiter des opportunités commerciales offertes par la demande croissante allemande. Cependant, certains segments de la société canadienne partageaient également des sentiments anticommunistes similaires à ceux observés en Grande-Bretagne.

Ces collaborations économiques entre la Grande-Bretagne, le Canada et l’Allemagne nazie ont soulevé des questions éthiques et morales, tant à l’époque qu’aujourd’hui. Bien que souvent motivées par des intérêts économiques, elles ont indirectement contribué à l’ascension militaire du régime nazi, posant des dilemmes sur la responsabilité des entreprises et des nations dans des contextes de conflits internationaux.

Les raisons derrière le soutien international au réarmement allemand

Les raisons économiques, politiques et idéologiques derrière le soutien international au réarmement de l’Allemagne dans les années 30 sont multiples et complexes. Plusieurs nations, y compris les Américains, les Argentins et certains Alliés, ont vu dans ce soutien une opportunité de servir leurs propres intérêts stratégiques et économiques. Cette section se penche sur ces motivations sous-jacentes.

D’un point de vue économique, les États-Unis, par exemple, ont vu le réarmement allemand comme une chance de revitaliser leur propre industrie de l’armement. La Grande Dépression avait gravement affecté l’économie américaine, et les commandes allemandes en armes et en technologie militaire représentaient une manne financière bienvenue. Des entreprises américaines telles que Ford et General Motors ont établi des filiales en Allemagne, profitant ainsi directement du réarmement. Les investissements étrangers ont joué un rôle crucial dans la modernisation de l’armée allemande.

Politiquement, plusieurs pays voyaient l’Allemagne comme un contrepoids potentiel à la montée du communisme en Europe. L’Union soviétique représentait une menace idéologique et militaire, et une Allemagne forte pouvait aider à contenir cette menace. Ce calcul géopolitique a conduit à des alliances stratégiques, même si elles pouvaient sembler contre-intuitives au vu des événements de la Première Guerre mondiale. Les Alliés, bien que méfiants, ont toléré, voire encouragé, un certain niveau de réarmement allemand pour maintenir un équilibre des pouvoirs en Europe.

Idéologiquement, certains dirigeants et élites économiques partageaient une certaine sympathie pour les idéaux nationalistes et anticommunistes du régime nazi. Ce partage idéologique a favorisé un climat de coopération tacite, voire explicite, entre l’Allemagne et plusieurs autres nations. Les bénéfices économiques et les alliances stratégiques étaient souvent considérés comme plus importants que les préoccupations morales ou éthiques.

En somme, le soutien international au réarmement de l’Allemagne dans les années 30 était motivé par une combinaison d’intérêts économiques, politiques et idéologiques. Ces motivations ont conduit à des alliances et des collaborations qui semblent, avec le recul, avoir pavé la voie à des événements tragiques mais compréhensibles dans le contexte des réalités de l’époque.“`html

La fiabilité des Américains lorsqu’ils cherchent à s’exonérer

Lorsqu’il s’agit d’examiner la fiabilité des Américains qui cherchent à s’exonérer de leur propre implication dans le réarmement de l’Allemagne dans les années 30, il est crucial de comparer différentes sources et preuves disponibles. L’histoire est souvent écrite par les vainqueurs, et les États-Unis, ayant joué un rôle de premier plan dans la Seconde Guerre mondiale, ont naturellement tenté de minimiser leur propre responsabilité dans les événements ayant conduit au conflit.

Les sources américaines tendent à insister sur une politique d’isolationnisme et de non-intervention durant cette période. Cependant, des documents d’archives et des analyses historiques révèlent une image plus nuancée. Des entreprises américaines, telles que Ford et General Motors, ont eu des liens économiques significatifs avec l’Allemagne nazie, fournissant des technologies et des ressources vitales. De plus, des banques américaines, notamment la Chase Manhattan Bank, ont été impliquées dans des transactions financières qui ont, directement ou indirectement, soutenu l’effort de réarmement allemand.

Par contraste, les sources d’autres pays impliqués, comme le Royaume-Uni et la France, tendent à attribuer une plus grande part de responsabilité aux États-Unis. Ces perspectives étrangères sont souvent considérées comme plus objectives, car elles ne cherchent pas à minimiser leur propre implication à la même échelle. Les sources britanniques et françaises soulignent fréquemment les bénéfices économiques et stratégiques que les entreprises américaines ont tirés de leurs relations avec l’Allemagne.

L’objectivité des sources américaines est ainsi remise en question, non seulement par la nature des preuves disponibles, mais également par la tendance historique à se disculper. La comparaison des sources et des preuves internationales permet de mieux évaluer la complexité de la situation et de comprendre le rôle véritable des Américains dans le réarmement de l’Allemagne. Une analyse critique et équilibrée est nécessaire pour éviter les biais et pour parvenir à une compréhension plus complète des événements historiques.“`html

Conclusion

En conclusion, il est essentiel de reconnaître la complexité et la multiplicité des acteurs impliqués dans le réarmement de l’Allemagne dans les années 1930. Les contributions financières, techniques et industrielles des Américains, des Argentins et des Alliés ont joué un rôle indéniable dans la montée en puissance militaire de l’Allemagne nazie. Chaque groupe avait ses motivations spécifiques, qu’elles soient économiques, géopolitiques ou idéologiques, et leurs actions ont eu des répercussions profondes sur le cours de l’histoire mondiale.

Les entreprises américaines ont fourni des technologies et des financements cruciaux, tandis que certains investisseurs argentins ont vu dans l’Allemagne une opportunité économique. Les Alliés, pour leur part, ont parfois fermé les yeux sur certaines activités allemandes pour des raisons stratégiques ou économiques. Cette coopération, qu’elle soit consciente ou non, a permis à l’Allemagne de contourner les restrictions imposées par le Traité de Versailles et de reconstruire une force militaire redoutable.

Il est donc impératif d’adopter une analyse critique et objective de ces événements pour mieux comprendre les responsabilités historiques. En étudiant les motivations et les actions de chaque acteur, nous pouvons non seulement reconstituer une image plus complète de cette période, mais aussi tirer des leçons pour éviter que de telles situations ne se reproduisent à l’avenir. L’histoire ne doit pas être simplifiée à des dichotomies de bons et mauvais, mais plutôt vue comme un réseau complexe d’interactions et d’influences.

En fin de compte, la reconnaissance de ces divers contributeurs au réarmement allemand nous permet de mieux apprécier les dynamiques internationales de l’époque et de réfléchir sur la manière dont les décisions économiques et politiques peuvent façonner le destin des nations. Une compréhension approfondie de ces mécanismes historiques est essentielle pour éclairer notre présent et futur.

< Macron vous prévient : si ce n’est moi ce sera la guerre civile. >

Sur le sujet de la Guerre, Macron est nul ( et faux-cul !)

Sur l’Ukraine : il n’a pas lu les accords de Minsk 2 :

https://horlogedelinconscient.fr/wp-content/uploads/2020/10/Accords-de-Minsk-2-Texte-integral.pdf

C’est bien lui (et Hollande avant) dont le mandat était de s’assurer de la mise en oeuvre par l’Ukraine des accords en Donetzk et Louhansk qui bien sûr restaient dans Ukraine. Et tant Merkel que Hollande ont bien expliqué qu’ils faisaient semblant de négocier. En fait ils voulaient pousser la Russie à la faute. Ils ont réussi ! Mais cette guerre était inutile pour l’Europe. Le seul bénéficiaire, c’est les USA, qui voulaient affaiblir-démolir le Russie avant d’aller taquiner la Chine.

Sur Gaza : il ferme les yeux sur la guerre de l’Etat d’Israël contre les enfants de Gaza. Ils sont la cible car ils sont de loin les premières victimes (+ de15.000 morts et dix fois plus d’enfants blessés-amputés ou détruits psychologiquement). Mais on s’en fout. Et les alliés médiatiques restent muets, comme si les morts Arabes ne comptaient pas. Tout ce qu’il sait dire c’est « Israël a le droit de se défendre ». Mais ça, on le savait déjà car tout le monde a le droit de se défendre.

Si la France parlait de sa propre voix, elle aurait pu empêcher (ou au moins combattre) l’occupation illégale de la Cisjordanie et de Gaza, et faire stopper l’oppression des Palestiniens.

Pour moi, sa parole ne vaut pas un clou. Tout se passe comme s’il acceptait d’être manoeuvré par des intérêts et/ou des lobbies dont on ne sait pour qui ils travaillent.

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