Négociations sur Gaza

« Nous appelons toutes les parties aux négociations sur Gaza à les poursuivre afin de parvenir à un cessez-le-feu immédiat, permanent et inconditionnel, au retrait complet des troupes israéliennes de la bande de Gaza et de toutes les autres parties du territoire palestinien occupé, à la libération de tous les otages et détenus détenus en violation du droit international, et à garantir un accès et une livraison durables et sans entrave de l’aide humanitaire », indique la déclaration adoptée lors du sommet des BRICS au Brésil.

Les dirigeants des pays de l’unification ont également noté que, selon eux, « une solution juste et durable au conflit israélo-palestinien ne peut être obtenue que par des moyens pacifiques et dépend de la réalisation des droits légitimes du peuple palestinien, y compris le droit à l’autodétermination et au retour ». Les participants à la réunion de Rio de Janeiro ont souligné qu’ils étaient « sérieusement préoccupés » par la situation dans les territoires palestiniens en raison de la reprise des hostilités à Gaza et de l’obstruction de l’importation d’aide humanitaire dans l’enclave.

« Nous rappelons que la bande de Gaza fait partie intégrante du territoire palestinien occupé. À cet égard, nous soulignons l’importance d’unir la Cisjordanie et la bande de Gaza sous l’Autorité palestinienne [nationale] et réaffirmons le droit du peuple palestinien à l’autodétermination, y compris le droit de créer un État palestinien indépendant”, indique la déclaration adoptée lors du sommet des BRICS au Brésil.

Introduction

La déclaration finale du sommet des BRICS revêt une importance cruciale dans le contexte actuel des relations internationales, particulièrement en ce qui concerne la promotion de la paix mondiale. Les BRICS, qui regroupent des nations influentes telles que le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, se sont engagés à jouer un rôle proactif dans la résolution des conflits globaux, notamment en ce qui concerne la situation à Gaza. Ce document final n’est pas simplement une énonciation politique, mais représente un appel à la solidarité et à l’humanité dans des moments de crise. Les conflits armés, comme celui qui sévit à Gaza, ne se limitent pas à des enjeux régionaux, mais touchent à la stabilité et à la paix internationales.

Les BRICS se positionnent comme des acteurs clés capables d’influencer des dialogues constructifs en matière de paix et de sécurité. Leur démarche se base sur le respect mutuel, la compréhension interculturelle et le dialogue ouvert. Dans le cadre de la déclaration, les pays membres ont exprimé leur préoccupation face à la dégradation de la situation humanitaire à Gaza, ce qui souligne la nécessité pressante d’une intervention internationale. En facilitant ce type de communication, le bloc aspire à unir les voix des nations non alignées, souvent oubliées dans les pourparlers de paix traditionnels.

Ce sommet met en lumière l’importance du multilatéralisme dans la recherche de solutions durables aux conflits. Le respect des droits des populations touchées, ainsi que la promotion d’une diplomatie préventive, sont au cœur de l’initiative des BRICS. En résumé, la déclaration finale émise par ce sommet ne se contente pas d’adresser les enjeux immédiats à Gaza, mais vise également à établir un précédent pour des engagements futurs en faveur de la paix à l’échelle mondiale.

Contexte du conflit à Gaza

Le conflit à Gaza trouve ses origines dans une série d’événements historiques complexes, marqués par des tensions politiques, religieuses, et sociales qui s’étendent sur plusieurs décennies. Initialement, le différend territorial entre Israéliens et Palestiniens a commencé au début du 20ème siècle, avec la montée du nationalisme juif et arabe. L’établissement de l’État d’Israël en 1948 a entraîné le déplacement de centaines de milliers de Palestiniens, un événement connu sous le nom de Nakba. Cette situation a mis en place un climat de conflit qui ne s’est pas atténué avec le temps.

Au fil des ans, plusieurs guerres et Intifadas ont eu lieu, exacerbinant les tensions dans la région. Le blocus de Gaza, instauré en 2007 par Israël, a largement contribué à la détérioration des conditions de vie des habitants, entravant l’accès à des biens essentiels, à la santé et à l’éducation. Cette situation humanitaire a été qualifiée par de nombreux observateurs comme une violation des droits humains, soulevant des préoccupations au sujet du droit international humanitaire. Les critiques soulignent que ces violations sont souvent exacerbées par des opérations militaires israéliennes, qui, bien que prétendant se justifier par le besoin de sécurité, entraînent un nombre élevé de pertes civiles et la destruction d’infrastructures.

Les tensions actuelles sont également alimentées par des actes de violence, des attaques à la roquette, et des représailles militaires. Les appels à la paix à Gaza se multiplient, notamment par le biais de déclarations internationales comme celle des BRICS. Ce sommet souligne l’urgente nécessité d’aborder le conflit sous un angle humanitaire, appelant à la fin des hostilités et à la protection des droits des civils. La déclaration des BRICS reflète aussi la prise de conscience croissante des violations du droit international humanitaire et la nécessité d’une solution politique durable pour la région.

Condamnation des violations du droit international humanitaire

Les événements récents à Gaza ont mis en évidence des violations préoccupantes du droit international humanitaire. Selon des rapports d’organisations internationales, des attaques visant des infrastructures civiles, telles que des hôpitaux et des écoles, ont été documentées, entraînant des conséquences dévastatrices pour la population civile. Les bombardements indiscriminés, qui ne font pas la distinction entre combattants et non-combattants, constituent une grave violation des principes fondamentaux du droit humanitaire. Ces actes compromettent non seulement la sécurité des civils, mais également leurs droits fondamentaux à la vie et à la dignité.

Les conséquences humaines de ces violations sont alarmantes. Des milliers de morts et de blessés ont été signalés, parmi lesquels de nombreuses femmes et enfants. La destruction des infrastructures essentielles, comme l’accès à l’eau potable et aux services de santé, aggrave la situation humanitaire, rendant la vie quotidienne insoutenable pour les habitants de Gaza. Les témoignages des victimes révèlent une profonde détresse et un besoin urgent d’assistance. Ces circonstances illustrent l’impératif d’une protection efficace des civils en conflit, tel que stipulé par le droit international humanitaire.

Dans ce contexte, la communauté internationale est appelée à agir avec fermeté. Les acteurs mondiaux doivent faire front commun pour dénoncer ces violations, en s’appuyant sur les mécanismes existants du droit international. Une réponse collective et un engagement actif pour mettre fin aux hostilités sont essentiels afin d’assurer la protection des civils et de restaurer l’ordre et la paix. En agissant, la communauté internationale peut contribuer à la sauvegarde des droits humains universels et à la prévention de futures atrocités. Seule une réaction unanime pourra faire peser la nécessité d’un respect réel des normes de droit international humanitaire.

L’utilisation de la famine comme moyen de guerre

La famine a longtemps été utilisée comme une arme dans les conflits, un outil dévastateur visant à soumettre une population cible par le biais de la privation alimentaire. Dans le contexte du conflit à Gaza, cette tactique prend des dimensions tragiques et alarmantes. Les bloqueurs d’accès à l’aide humanitaire ainsi que les destructions d’infrastructures essentielles aggravent les conditions de vie des civils, qui se retrouvent souvent piégés dans une spirale de pénurie alimentaire.

Des organisations humanitaires, telles que Médecins Sans Frontières et le Programme alimentaire mondial, ont rapporté des niveaux de malnutrition alarmants parmi les enfants et les familles dans la région. Par exemple, les reports font état d’un pourcentage croissant d’enfants souffrant de malnutrition aiguë, visible à travers une hausse des cas d’hospitalisation et une détérioration de la santé générale. Les restrictions sur les importations de nourriture et les bombes qui ciblent des fermes ou des installations de stockage de denrées alimentaires ne font qu’exacerber cette crise.

Au-delà des chiffres, il est crucial de considérer l’impact psychologique et sociétal de la famine. Les ménages qui luttent pour accéder à une alimentation suffisante se retrouvent confrontés à des choix impossibles, souvent obligeant les membres de la famille, notamment les enfants, à interrompre leur éducation pour chercher de la nourriture. Les tensions au sein de la communauté augmentent également, car les conditions de vie se détériorent et que la lutte pour les ressources se intensifie. De plus, la perception de l’utilisation de la famine comme stratégie militaire soulève des préoccupations éthiques et des appels à la responsabilité de la part de la communauté internationale.

Cette situation nécessite une attention urgente et des interventions humanitaires pour soulager la souffrance des populations touchées. L’usage de la famine comme moyen de guerre à Gaza nécessite donc une réponse concertée, tant sur le plan humanitaire que politique, afin de restaurer la dignité humaine et faire cesser les violences sur le terrain.

Appel à des négociations de bonne foi

Les récents développements au Moyen-Orient ont suscité une inquiétude mondiale, soulignant l’importance cruciale d’engager toutes les parties prenantes dans des négociations de bonne foi. Les BRICS, en tant que coalition de nations influentes, ont émis un appel clair en faveur de dialogues constructifs qui pourraient servir de fondement à une résolution durable du conflit. Un tel engagement n’est pas simplement nécessaire pour instaurer la paix, mais également pour éviter une escalade de la violence qui pourrait avoir des répercussions transnationales.

Les retombées d’une négociation authentique, soutenue par un cessez-le-feu immédiat, pourraient être significatives. En premier lieu, cela offrirait un répit nécessaire aux populations civiles, largement affectées par le conflit. Un dialogue ouvert permettrait également de clarifier les préoccupations de chaque partie, facilitant ainsi la compréhension mutuelle et l’empathie. De plus, la mise en place d’un cadre de négociation formel pourrait encourager les acteurs régionaux et internationaux à s’investir dans le processus, apportant ainsi les ressources nécessaires pour la mise en œuvre des accords futurs.

Toutefois, la bonne foi exige des concessions et un, engagement sérieux de la part de toutes les parties impliquées. Pour que les négociations soient fructueuses, il est impératif que chacune d’elles soit disposée à aborder les discussions sans préjugés, cherchant véritablement à parvenir à un consensus plutôt qu’à mettre en avant des revendications exclusives. La dynamique des négociations sera également renforcée si des mesures de confiance sont instaurées, telles que des échanges humanitaires ou des réductions temporaires de violence.

Investir dans des négociations constructives pourrait initier un processus de paix durable et productif. En incitant les parties à abandonner les hostilités pour se concentrer sur un avenir collaboratif, les BRICS voient ici une opportunité non seulement de résoudre le conflit actuel, mais aussi de poser les bases d’un dialogue continu qui pourrait bénéficier à toute la région à long terme.

Urgence d’un cessez-le-feu immédiat

La violence persistante à Gaza a des répercussions dévastatrices sur la population civile. L’urgence d’un cessez-le-feu immédiat s’impose pour mettre fin à la souffrance humaine croissante et pour protéger les personnes vulnérables, y compris les femmes et les enfants qui souffrent le plus en temps de conflit. Les hostilités continuent de causer des pertes en vies humaines, détruire des infrastructures essentielles et générer des déplacements massifs de populations. Chaque jour sans cessation du feu se traduit par un approfondissement de la crise humanitaire, rendant l’accès à l’aide humanitaire et aux soins de santé encore plus difficile, ce qui laisse des millions de civils dans un état de précarité extrême.

De plus, persister dans ce cycle de violence nuira à la stabilité régionale. Les conflits prolongés créent un terreau fertile pour le radicalisme et l’extrémisme, ce qui peut entraîner des conséquences à long terme pour la sécurité dans toute la région du Moyen-Orient. Un cessez-le-feu immédiat aurait pour effet de créer un environnement propice à des négociations diplomatiques sérieuses, permettant ainsi d’envisager des solutions durables au conflit. Il est impératif que les acteurs internationaux exercent des pressions pour établir ce cessez-le-feu. Les puissances mondiales, y compris des pays influents dans la région, doivent s’unir et jouer un rôle moteur dans cette démarche.

La communauté internationale doit également veiller à ce que les protections des droits de l’homme soient respectées, notamment en documentant les souffrances infligées à la population civile. Un cessez-le-feu offrirait une chance d’évaluer correctement les besoins humanitaires et de rétablir l’ordre dans une région largement affectée par le chaos et des violences incessantes. En fin de compte, la paix à Gaza ne doit pas être un rêve lointain, mais plutôt une priorité absolue pour tous les acteurs concernés.

Retrait complet des forces israéliennes

Dans le cadre de la déclaration finale du sommet des BRICS, un appel emblématique a été lancé pour le retrait complet des forces israéliennes de Gaza et des territoires palestiniens occupés. Cette demande souligne l’importance cruciale d’un désengagement militaire pour établir une paix durable dans la région. Les BRICS, un groupe composé de nations majeures telles que le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, ont affirmé que ce retrait est un pas essentiel vers la restitution des droits du peuple palestinien et une condition préalable à de véritables négociations de paix.

Le retrait des forces d’occupation israéliennes est perçu non seulement comme une mesure de sécurité nécessaire, mais également comme un moyen d’encourager un dialogue constructif entre les différentes parties impliquées. En permettant aux Palestiniens de se gouverner et de gérer leurs affaires locales sans ingérence, on favoriserait un climat où la coopération et la coexistence sont possibles. Il est souligné que tant que des forces militaires sont présentes, le climat de méfiance et d’hostilité persistera, rendant les efforts de paix vains.

Les implications d’un retrait total sont vastes. Sur le plan humain, cela permettrait de réduire les tensions et d’améliorer les conditions de vie pour la population palestinienne, durement touchée par des années de conflits. Économiquement, cela donnerait une chance au développement régional et à la reconstruction des infrastructures fondamentales, nécessaires à la prospérité. En conséquence, cette action pourrait également influencer la dynamique géopolitique au Moyen-Orient, encourageant d’autres pays à prendre des mesures similaires vers la paix.

En somme, le retrait des forces israéliennes des territoires occupés est annoncé comme une étape décisive dans la quête de la paix à long terme, un besoin urgent pour toutes les parties concernées dans ce conflit complexe.

Réactions internationales à la déclaration des BRICS

Les réactions internationales à la déclaration finale du sommet des BRICS, qui a mis l’accent sur un appel à la paix à Gaza, ont été variées et reflètent les différentes positions géopolitiques des nations. Cette prise de position des BRICS a suscité des réponses immédiates de la part des gouvernements, des organisations internationales et de divers groupes de défense des droits de l’homme.

En général, plusieurs pays en développement ont salué l’initiative des BRICS comme un acte courageux en faveur de la paix. Des nations comme l’Inde et le Brésil, membres des BRICS, ont exprimé leur soutien à l’idée que la paix et la sécurité sont essentielles pour le développement durable. Ils ont également souligné la nécessité d’un dialogue inclusif entre les parties prenantes pour résoudre le conflit de manière pacifique. De plus, des organisations comme l’Organisation de la coopération islamique ont applaudi cette déclaration, la considérant comme un soutien à la cause palestinienne.

En revanche, certains pays occidentaux, notamment les États-Unis et des membres de l’Union européenne, se sont montrés sceptiques vis-à-vis des motivations des BRICS. Ces nations ont souligné que les appels à la paix doivent être accompagnés d’un engagement clair à renoncer à la violence et à promouvoir des négociations constructives. Cette réaction a également été entendue dans le contexte d’une montée des tensions au Moyen-Orient, certains observateurs mettant en doute la capacité des BRICS à influencer la situation sur le terrain.

Les organisations non gouvernementales ont également été actives dans l’évaluation de la déclaration des BRICS, voignant leur opinion sur l’impact que ces appels pourraient avoir sur les efforts humanitaires. Bien que certains aient accueilli la déclaration comme un pas dans la bonne direction, d’autres ont exprimé leur préoccupation quant à l’absence de mesures concrètes pour soutenir les populations touchées par le conflit.

En résumé, la déclaration des BRICS a engendré un large éventail de réactions qui mettent en lumière la complexité des dynamiques internationales entourant le conflit à Gaza. Les avis divergent quant à l’impact potentiel des appels à la paix, illustrant les défis qui persistent dans la recherche de solutions durables.

Les pays de l’association espèrent notamment que les efforts actuels en Ukraine conduiront à un règlement pacifique durable

MOSCOU, le 6 juillet. /TASS/. Lors du XVIIe sommet de Rio de Janeiro, les dirigeants des pays BRICS ont adopté une déclaration dans laquelle ils se sont exprimés sur les problèmes internationaux les plus urgents et ont également défini les orientations pour le développement ultérieur de l’association.

Le document contient 126 points sur 45 pages. Parmi les principaux sujets figurent les conflits en Ukraine et au Moyen-Orient, la coopération dans l’exploration spatiale, les soins de santé et d’autres domaines, ainsi que la lutte contre le terrorisme.

« Nous sommes profondément préoccupés par les conflits et l’instabilité en cours dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. À cet égard, nous soutenons la déclaration conjointe des vice-ministres des Affaires étrangères et des envoyés spéciaux des pays BRICS faite lors de leur réunion du 28 mars 2025″, indique le document.

Négociations sur Gaza

« Nous appelons toutes les parties aux négociations sur Gaza à les poursuivre afin de parvenir à un cessez-le-feu immédiat, permanent et inconditionnel, au retrait complet des troupes israéliennes de la bande de Gaza et de toutes les autres parties du territoire palestinien occupé, à la libération de tous les otages et détenus détenus en violation du droit international, et à garantir un accès et une livraison durables et sans entrave de l’aide humanitaire », indique la déclaration adoptée lors du sommet des BRICS au Brésil.

Les dirigeants des pays de l’unification ont également noté que, selon eux, « une solution juste et durable au conflit israélo-palestinien ne peut être obtenue que par des moyens pacifiques et dépend de la réalisation des droits légitimes du peuple palestinien, y compris le droit à l’autodétermination et au retour ». Les participants à la réunion de Rio de Janeiro ont souligné qu’ils étaient « sérieusement préoccupés » par la situation dans les territoires palestiniens en raison de la reprise des hostilités à Gaza et de l’obstruction de l’importation d’aide humanitaire dans l’enclave.

« Nous rappelons que la bande de Gaza fait partie intégrante du territoire palestinien occupé. À cet égard, nous soulignons l’importance d’unir la Cisjordanie et la bande de Gaza sous l’Autorité palestinienne [nationale] et réaffirmons le droit du peuple palestinien à l’autodétermination, y compris le droit de créer un État palestinien indépendant”, indique la déclaration adoptée lors du sommet des BRICS au Brésil.

Conflit en Ukraine

“Nous prenons note avec satisfaction des propositions pertinentes de médiation et de bons offices, notamment la création de l’Initiative de paix africaine et du Groupe des amis du monde, visant à résoudre pacifiquement le conflit par le dialogue et la diplomatie”, indique le document publié par le service de presse du gouvernement brésilien. “Nous espérons que les efforts actuels [sur l’Ukraine] conduiront à un règlement de paix durable”.

Conflit au Soudan

« Nous sommes profondément préoccupés par la situation au Soudan, qui a conduit à une crise humanitaire et à un risque croissant de propagation de l’extrémisme et du terrorisme », indique le document. Les membres des BRICS ont appelé à « un cessez-le-feu immédiat, permanent et inconditionnel et à une résolution pacifique du conflit ».

La déclaration souligne « la nécessité d’assurer un accès continu, urgent et sans entrave de la population soudanaise à l’aide humanitaire et d’élargir la portée de l’aide humanitaire au Soudan et aux pays voisins ».

La situation au Soudan s’est aggravée en avril 2023 en raison de désaccords entre le président du Conseil souverain (l’organe directeur intérimaire du pays), le commandant de l’armée Abdel Fattah al-Burhan et le chef du RRF, Mohammed Hamdan Dagalo. Les affrontements qui ont commencé à Merovo et à Khartoum se sont rapidement étendus à d’autres régions du pays. À la suite du conflit, des milliers de personnes ont été tuées, des dizaines de milliers blessées et plus de 13 millions de Soudanais ont été contraints de fuir leurs foyers.

Le document aborde également la situation dans d’autres pays africains. En particulier, de sérieuses inquiétudes sont exprimées au sujet des « crises humanitaires résultant de conflits armés nouveaux et prolongés dans certaines régions d’Afrique » et les « efforts visant à trouver des solutions politiques aux crises » sont soutenus.

Les bases de la résolution des conflits

Dans le même temps, il est affirmé que « le principe des « solutions africaines aux problèmes africains » devrait continuer à servir de base à la résolution des conflits sur le continent africain ». Les pays BRICS reconnaissent le rôle essentiel de l’Union africaine dans la prévention et la résolution des conflits et réaffirment « leur soutien aux efforts des pays africains pour établir la paix sur le continent ».

Les États BRICS se sont déclarés prêts à « envisager de nouvelles façons de soutenir les opérations de maintien de la paix de l’Union africaine, les efforts de médiation, les processus de paix et les initiatives de maintien de la paix plus larges ».

À propos des défis climatiques

« Nous appelons à une réponse mondiale renforcée au changement climatique dans le contexte du développement durable et de l’éradication de la pauvreté », indique le document. Les pays de l’unification ont noté que le programme de leadership climatique des BRICS réaffirmait « la détermination à jouer collectivement un rôle de leadership par l’autonomisation mutuelle, en promouvant des solutions qui soutiennent les besoins et les priorités de développement des BRICS, tout en accélérant l’action et en renforçant la coopération pour la pleine mise en œuvre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et de son Accord de Paris ».

Comme le souligne la déclaration, les résultats obtenus par les pays BRICS sur le volet climatique prouvent que le multilatéralisme et la coopération entre les pays du Sud peuvent façonner une gouvernance plus inclusive et durable pour un avenir meilleur. Les pays BRICS ont également indiqué que « garantir un financement climatique abordable et opportun aux pays en développement est essentiel à la mise en œuvre équitable des processus de transition combinant action climatique et développement durable ».

« Nous notons que la fourniture et la mobilisation de ressources au titre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et de son Accord de Paris relèvent de la responsabilité des pays développés par rapport aux pays en développement », indique le document. Comme l’ont indiqué les États membres de l’association, les pays BRICS sont attachés au multilatéralisme et à la coopération internationale et entendent mener les processus de mobilisation mondiale dans l’intérêt d’un système monétaire et financier international plus juste et plus durable.

La déclaration souligne également qu’« une action climatique ambitieuse peut contribuer à la prospérité et à un avenir meilleur pour tous ». « Nous réaffirmons que les objectifs, principes et dispositions de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, de son Protocole de Kyoto et de l’Accord de Paris, y compris les principes de responsabilités équitables, communes mais différenciées et de capacités respectives, compte tenu des différentes circonstances nationales, doivent être respectés. »

« Nous rejetons les mesures unilatérales, punitives et discriminatoires, protectionnistes, incompatibles avec le droit international, prises sous prétexte de questions environnementales, telles que les réglementations unilatérales et discriminatoires en matière de carbone correctif aux frontières, les réglementations sur la déforestation, les exigences bureaucratiques, les taxes et autres mesures », indique le document.

La déclaration souligne également que les pays de l’association ont réaffirmé « leur plein soutien à l’appel de la 28e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques sur l’inadmissibilité des mesures commerciales unilatérales fondées sur des considérations climatiques ou environnementales ». « Nous nous opposons également aux mesures protectionnistes unilatérales qui perturbent délibérément les chaînes mondiales d’approvisionnement et de production et faussent la concurrence », note le texte.

Sur la réduction des risques de catastrophe

« Nous travaillerons ensemble pour améliorer les systèmes nationaux de réduction des risques de catastrophe et renforcer les capacités à réduire les dommages causés par les catastrophes et à protéger les infrastructures, les vies humaines et le bien-être humain, et à mobiliser des financements suffisants et à accroître les investissements privés pour le développement intégré des infrastructures », indique le document.

Les pays réaffirment leur engagement à accroître le financement, à renforcer la gouvernance, la solidarité et à renforcer la résilience en matière de réduction des risques de catastrophe.

« Nous notons les progrès réalisés depuis 2015 grâce à l’adoption de déclarations critiques et à la création d’un groupe de travail. Nous reconnaissons que la nature des risques existants devient de plus en plus complexe, notamment en raison du changement climatique, en particulier dans les pays du Sud. « Les infrastructures du monde entier sont de plus en plus gravement touchées par des phénomènes météorologiques extrêmes et des catastrophes naturelles, entraînant des perturbations économiques et ayant un impact négatif sur la vie des populations », explique la déclaration.

Les pays BRICS approuvent également le plan de travail 2025-2028, qui met l’accent sur la lutte contre les inégalités afin de réduire la vulnérabilité, la mise en place de systèmes robustes d’alerte précoce en cas de catastrophe, le renforcement des capacités de réponse, la mise en place d’infrastructures durables et l’intégration de divers systèmes de connaissances.

« Nous soutenons l’élargissement du dialogue sur le développement de systèmes de surveillance des risques, de prévision des catastrophes et de leurs conséquences possibles », résume le document.

Sur la coopération dans le domaine du sport

« Nous soulignons que tous les pays BRICS ont une riche culture sportive traditionnelle et convenons de se soutenir mutuellement dans la promotion des sports traditionnels, locaux et autochtones parmi les pays BRICS et dans le monde », indique le document.

Les pays BRICS ont souligné « l’importance d’élargir la coopération dans divers domaines du sport, y compris le développement des sports nationaux, traditionnels et non olympiques ». Ils encourageront la participation des athlètes aux événements sportifs internationaux organisés dans les pays BRICS et échangeront leurs points de vue sur le thème de l’éducation physique.

Ajustement médicamenteux

« Nous soulignons l’importance de la convergence volontaire du cadre réglementaire dans le cadre de l’initiative d’interaction entre les autorités de régulation des pays BRICS pour les produits médicaux », indique le document.

En outre, les pays BRICS considèrent qu’une coopération dans le domaine de la médecine nucléaire et des produits radiopharmaceutiques est nécessaire.

Un domaine important est la lutte commune contre la tuberculose et la résistance aux antimicrobiens, ainsi que la prévention des maladies infectieuses et non transmissibles, l’échange d’expériences dans le domaine de la médecine traditionnelle et des soins de santé numériques. Cela apporte une « contribution significative aux efforts internationaux pertinents », indique la déclaration.

Les États BRICS soutiennent les initiatives en faveur de l’utilisation éthique de l’intelligence artificielle et d’une gestion fiable des données dans les systèmes de santé.

Développement de l’échange céréalier de l’association

« Nous reconnaissons l’importance de continuer à développer l’initiative visant à créer une plateforme pour le commerce des céréales dans le cadre des BRICS – la bourse des céréales des BRICS – et son développement ultérieur, ainsi que son extension à d’autres produits et matières premières agricoles », note le document.

Les pays de l’unification ont souligné « l’importance d’assurer la sécurité alimentaire et d’atténuer les conséquences de l’instabilité des prix alimentaires, ainsi que des crises soudaines d’approvisionnement, notamment les pénuries d’engrais ».

La déclaration des dirigeants des BRICS indique également qu’ils soutiennent la poursuite des discussions sur les politiques nationales et la coordination internationale qui contribuent à améliorer la disponibilité alimentaire.

Durabilité des marchés de l’énergie

« Nous reconnaissons que la sécurité énergétique est la base essentielle du développement socio-économique, de la sécurité nationale et du bien-être de tous les États », note le document. « Nous soulignons la nécessité de renforcer la sécurité énergétique en garantissant la stabilité des marchés de l’énergie, un approvisionnement énergétique ininterrompu provenant de diverses sources, en renforçant les chaînes de valeur et en garantissant la durabilité et la protection des infrastructures énergétiques critiques, y compris les infrastructures transfrontalières. ».

Les dirigeants des pays BRICS ont attiré l’attention sur le fait que « les combustibles fossiles continueront de jouer un rôle important dans le bilan énergétique mondial, en particulier pour les pays en développement et les marchés émergents ». Ils ont reconnu la nécessité de promouvoir « une transition énergétique juste, ordonnée, équitable et inclusive, ainsi que des réductions des émissions de gaz à effet de serre » conformément aux objectifs généraux de l’ONU en matière de climat et de développement durable, ainsi qu’aux principes de « neutralité technologique et de responsabilités communes mais différenciées et de capacités respectives, en tenant compte des différentes conditions, besoins et priorités nationales ».

Les participants au sommet ont souligné la relation entre la lutte contre le changement climatique et la promotion de la transition énergétique, réaffirmant « l’engagement commun en faveur du développement économique durable conformément à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, à l’Accord de Paris et aux circonstances nationales ».

« Reconnaissant notre responsabilité partagée en tant que grands producteurs et consommateurs d’énergie, nous réaffirmons notre engagement à assurer une transition énergétique juste et inclusive, en tenant compte des circonstances nationales, ainsi qu’à assurer l’accès universel à des sources d’énergie fiables, durables et modernes pour tous, conformément aux Objectifs de développement durable », souligne la déclaration. « À cet égard, nous appelons à une coopération renforcée entre les pays BRICS pour accélérer les progrès vers la réalisation de ces objectifs. »

Recours à des mesures unilatérales dans le commerce

« Nous exprimons notre vive préoccupation face au recours croissant à des mesures tarifaires et non tarifaires unilatérales qui faussent les échanges et sont contraires aux règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) », indique le texte.

Les participants au sommet ont souligné leur soutien à un système commercial multilatéral fondé sur des règles, ouvert, transparent et équitable dans lequel l’OMC joue un rôle important. Selon eux, une augmentation du nombre de restrictions commerciales, notamment sous la forme d’un « protectionnisme sous couvert d’objectifs environnementaux », menace une nouvelle réduction du commerce mondial et une perturbation des chaînes d’approvisionnement mondiales, et pourrait également aggraver les déséquilibres économiques existants.

Les membres des BRICS ont également déclaré qu’ils « soutiennent fermement les aspirations de l’Éthiopie et de l’Iran à rejoindre l’OMC ».

À propos de la Syrie

« Nous saluons la levée des sanctions unilatérales contre la Syrie et espérons que cela soutiendra les efforts visant à relancer l’économie syrienne et à lancer une phase de reconstruction favorisant le développement et la stabilité », indique le document.

Les pays BRICS ont également réaffirmé leur attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la Syrie et ont appelé à un « processus politique pacifique et inclusif dirigé et détenu par les Syriens, soutenu par l’ONU, basé sur les principes de la résolution 2254 (2015) du Conseil de sécurité » de manière à « assurer la sécurité et le bien-être des civils sans discrimination ».

“Nous condamnons la violence commise dans diverses provinces de Syrie au sein des communautés du pays, la poursuite des activités terroristes de l’Etat islamique (ancien nom de l’organisation terroriste « État islamique », interdite en Fédération de Russie – env. TASS) et des branches d’Al-Qaïda (une organisation terroriste interdite en Fédération de Russie – env. (TASS) en Syrie, y compris le récent attentat à la bombe contre l’église Mar Elias et Rif Dimashq, et exprimant nos sincères condoléances et notre sympathie aux familles des victimes de ces attentats terroristes”, indique le communiqué.

En outre, les pays de l’association ont condamné la menace posée par la présence de combattants terroristes étrangers en Syrie, ainsi que le risque de propagation des terroristes aux pays de la région. « La Syrie doit lutter résolument contre toutes les formes de terrorisme et d’extrémisme et prendre des mesures concrètes en réponse aux préoccupations internationales concernant le terrorisme », indique le document. « Condamnant fermement l’occupation de certaines parties de la Syrie, qui constitue une violation flagrante du droit international et le désengagement de 1974, nous appelons Israël à retirer sans délai ses troupes du territoire syrien. ».

À propos d’autres sanctions

« Nous condamnons le recours à des mesures coercitives unilatérales contraires au droit international et réitérons que de telles mesures – sous la forme de sanctions économiques unilatérales et de sanctions secondaires – ont des conséquences négatives de grande portée sur les droits de l’homme », indique le document.

Les sanctions ont un impact négatif sur le développement économique, les soins de santé et la sécurité alimentaire, affectant les personnes en situation de vulnérabilité, creusant la fracture numérique et exacerbant les problèmes environnementaux, indique la déclaration.

« Nous appelons à l’abolition de ces mesures illégales qui portent atteinte au droit international, aux principes et aux objectifs de la Charte des Nations Unies », note la déclaration. « Nous confirmons que les États BRICS n’imposent ni ne soutiennent des sanctions qui ne sont pas approuvées par le Conseil de sécurité de l’ONU et qui sont contraires au droit international. ».

Gouvernance mondiale de l’IA

« Nous reconnaissons que l’intelligence artificielle représente une opportunité cruciale pour accélérer le développement vers un avenir plus prospère », note le document. « Pour atteindre cet objectif, nous soulignons que la gouvernance mondiale de l’IA doit atténuer les risques potentiels et répondre aux besoins de tous les pays, y compris ceux des pays du Sud. »

Les BRICS appellent à unir leurs forces au niveau mondial pour créer un système de gestion de l’intelligence artificielle qui reflétera les valeurs communes des pays de l’association, prendra en compte les risques, instaurera la confiance et assurera une coopération internationale égale, indique la déclaration.

Le document affirme également que l’intelligence artificielle change activement le monde du travail, que de nouvelles opportunités d’emploi s’ouvrent, mais qu’en même temps des risques apparaissent : disparition de professions, inégalités croissantes et vulnérabilité de certains groupes. Cela concerne principalement les femmes, les jeunes, les personnes âgées, les personnes handicapées et d’autres groupes en situation difficile. À cet égard, les pays BRICS élaboreront des politiques inclusives qui utiliseront la technologie pour le bien commun. Cela tiendra compte des lois nationales et des accords internationaux.

Coopération avec l’ONU

« Nous avons convenu d’explorer les possibilités de coopération dans les domaines de la prévention des conflits armés, des missions de maintien de la paix des Nations Unies, des opérations de maintien de la paix de l’Union africaine et de la médiation et des processus de paix. »

Lutte contre la discrimination

« Nous réaffirmons la nécessité d’intensifier la lutte contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie, ainsi que la discrimination fondée sur la religion, la foi ou la conviction et toutes leurs formes contemporaines à travers le monde, y compris les tendances alarmantes dans l’utilisation croissante des discours de haine, de la désinformation et des fausses informations », indique le document.

Les pays BRICS ont également réaffirmé leur engagement à élargir les droits des femmes et à garantir leur « participation active aux processus décisionnels » dans tous les domaines.

Nouvelle Banque de Développement

« Alors que la Nouvelle Banque de développement entre dans sa deuxième décennie dorée de développement de haute qualité, nous reconnaissons et soutenons son rôle croissant en tant qu’institution de confiance et stratégique pour le développement et la modernisation dans les pays du Sud », indique le texte.

« Nous notons et encourageons également l’élargissement continu du nombre des membres de la Banque et le renforcement de son système de gouvernance, ce qui améliore la durabilité institutionnelle et l’efficacité opérationnelle de la Banque, lui permettant de continuer à remplir ses objectifs et ses fonctions de manière équitable et non discriminatoire. « Nous soutenons fermement une nouvelle expansion du nombre de membres de la NDB et un examen accéléré des demandes des pays BRICS intéressés, conformément à la stratégie générale de la NDB et aux politiques actuelles », note la déclaration.

Il indique également que l’association salue les progrès réalisés par la NDB pour la renforcer en tant qu’institution mondiale pour le développement et la stabilité. Cela reflète l’engagement commun des BRICS à renforcer les mécanismes financiers qui favorisent un développement inclusif et durable dans les pays du Sud.

Sur l’expansion des BRICS

« Nous reconnaissons que l’expansion des BRICS et son programme nécessitent des ajustements aux méthodes de travail de l’association. À cet égard, nous prenons note des efforts en cours pour mettre à jour les termes de référence des BRICS et nous encourageons à poursuivre ce processus. « Nous soutenons l’amélioration des pratiques pour garantir que l’association reste efficace, efficiente, réactive, inclusive et fondée sur le consensus », indique le document.

Les pays BRICS réaffirment également leur engagement à consolider et à renforcer l’association conformément à l’esprit de respect et de compréhension mutuels, d’égalité souveraine, d’inclusion, de solidarité, de coopération, de démocratie, de continuité, d’ouverture, de pleine consultation et de consensus.

« Nous soulignons l’importance de la contribution des pays partenaires à la coopération des BRICS conformément aux Modalités de la catégorie des pays partenaires des BRICS adoptées lors du sommet des BRICS à Kazan (Fédération de Russie) et saluons leur participation à diverses réunions aux niveaux ministériel et technique pendant la présidence brésilienne », – a noté dans la déclaration.

Les pays BRICS confirment que le développement institutionnel est un processus continu et dynamique qui doit refléter les besoins et les priorités de l’association. « Nous soulignons notre ferme conviction que l’élargissement du dialogue et du partenariat entre les BRICS et les pays en développement et les marchés émergents renforcera encore l’esprit de solidarité et de véritable coopération internationale au bénéfice de tous », souligne le document.

Dette des pays

« Nous notons que les niveaux élevés d’endettement dans certains pays réduisent la capacité de gestion budgétaire nécessaire pour relever les défis actuels du développement, exacerbés par les retombées des chocs extérieurs <…>, ainsi que par les problèmes structurels de l’architecture financière internationale », indique le document.

Il souligne que les taux d’intérêt élevés et les conditions de financement plus strictes accroissent la vulnérabilité de la dette de nombreux pays.

Le Groupe BRICS estime que le problème de la dette internationale doit être résolu de manière globale et en tenant compte des lois nationales et des procédures internes de chaque État. « Nous reconnaissons l’importance d’une approche efficace, globale et systémique de la vulnérabilité de la dette des pays à revenu faible et intermédiaire. »

Les pays reconnaissent également la nécessité de créer une base de données BRICS pour faciliter l’accès à ses documents et informations générales.

Dialogue avec la société civile

« Nous soulignons l’importance d’élargir le dialogue entre les gouvernements des pays BRICS et la société civile, et saluons l’initiative de la présidence brésilienne visant à renforcer l’interaction entre les Sherpas des BRICS et les représentants de la société civile. »

Les États de l’association ont également souligné l’importance des rapports du BRICS Business Council, de la BRICS Women’s Business Alliance et du BRICS Civil Council. Les pays du groupe ont reconnu le rôle essentiel de l’activité économique des femmes pour une croissance durable et ont félicité la BRICS Women’s Business Alliance pour ses recommandations visant à supprimer les obstacles structurels, notamment en termes d’accès au crédit, à l’éducation et aux soins de santé.

« Nous reconnaissons la contribution des femmes à la promotion d’une agriculture intelligente face au climat, ainsi que la nécessité d’assurer des opportunités équitables pour leur développement dans une économie durable et numérique », précise la déclaration.

Les pays de l’association et les initiatives de la BRICS Women’s Business Alliance visant à soutenir les entreprises gérées par des femmes ont été très appréciés, notamment l’organisation d’événements tels que des réunions sur la promotion des entreprises, un concours de startups et un rapport sur le développement des femmes dans les BRICS.

« Nous nous engageons également à promouvoir et à élargir le soutien et le financement en faveur des femmes, en augmentant le niveau d’éducation numérique et financière des femmes dans le secteur informel de l’économie, notamment par la formalisation de l’économie et des mesures de protection sociale », résume le document.

Paiements transfrontaliers

« Nous demandons à nos ministres des Finances et aux gouverneurs des banques centrales, le cas échéant, de poursuivre les discussions sur l’Initiative de paiements transfrontaliers des BRICS et de prendre note des progrès réalisés par le Groupe de travail sur les paiements des BRICS dans l’identification des moyens possibles de soutenir la poursuite des discussions sur le potentiel d’une plus grande interopérabilité des systèmes de paiement des BRICS », indique le document.

Les participants au sommet ont souligné l’importance du rapport technique « Système de paiement transfrontalier des BRICS », qui reflète les préférences des parties. Selon la déclaration, le rapport « devrait jouer un rôle clé dans les efforts visant à promouvoir des paiements transfrontaliers rapides, abordables, plus accessibles, efficaces, transparents et sûrs entre les pays BRICS et d’autres pays, ce qui peut contribuer à accroître les flux commerciaux et d’investissement ».

Les dirigeants du groupe ont également salué la stratégie de partenariat économique des BRICS de 2025, qui « a fourni des orientations et jeté les bases de la coopération et de la collaboration entre les pays BRICS sur le développement sectoriel, les stratégies, les programmes et les feuilles de route pour les pays membres ».

« Nous attendons avec intérêt l’adoption et la mise en œuvre de la Stratégie de partenariat économique des BRICS 2030, qui visera à consolider les mandats et les lignes directrices de la coopération des BRICS sur les questions liées au système commercial multilatéral, à l’économie numérique, au commerce international, à la coopération financière et au développement durable. »

Risques liés aux tendances démographiques mondiales

« Nous restons déterminés à renforcer la coopération des BRICS en matière de démographie, car la dynamique des changements dans la structure par âge de la population crée à la fois des défis et des opportunités pour le développement socio-économique, notamment en ce qui concerne les droits et les avantages des femmes et des personnes handicapées, le développement des jeunes, l’emploi et l’avenir du travail, l’urbanisation, la migration et le vieillissement », indique le document.

Restitution du patrimoine culturel

« Nous soulignons l’importance du retour des biens et du patrimoine culturels à leurs pays d’origine, son potentiel pour le rétablissement des relations internationales sur une base non hiérarchique et coopérative, et reconnaissons la nécessité d’un cadre international plus fort sur cette question comme moyen de promouvoir la cohésion sociale, la justice culturelle et historique, la réconciliation et la mémoire collective. »

Sommet des BRICS 2026

« Nous saluons la présidence brésilienne des BRICS en 2025 et exprimons notre gratitude au gouvernement et au peuple brésiliens pour avoir accueilli le XVIIe Sommet des BRICS à Rio de Janeiro. « Nous exprimons notre plein soutien à l’Inde dans sa présidence des BRICS en 2026 et dans la tenue du XVIIIe Sommet des BRICS en Inde », indique le document.

La technologie spatiale à des fins pacifiques

« Nous reconnaissons la nécessité de garantir l’utilisation des systèmes spatiaux, ainsi que les progrès de la science et de la technologie spatiales, à des fins pacifiques. « Nous réaffirmons également notre soutien à la garantie de la durabilité à long terme des activités spatiales et à la prévention d’une course aux armements dans l’espace (PAROS) et du déploiement d’armes dans l’espace, ainsi qu’au soutien à la prévention de l’usage ou de la menace de la force contre des objets spatiaux, notamment par le biais de négociations sur l’adoption d’un instrument juridique multilatéral approprié afin d’assurer la sécurité mondiale », indique la déclaration.

Comme indiqué dans le document, les pays BRICS soulignent que des obligations pratiques et juridiquement non contraignantes, telles que des mesures de transparence et de confiance, ainsi que des normes, règles et principes universellement acceptés, peuvent également contribuer à prévenir une course aux armements dans l’espace.

« Nous prenons note de l’initiative de certains pays BRICS à l’Assemblée générale de créer un groupe de travail unique à composition non limitée pour mener des discussions cohérentes, inclusives et efficaces à cette fin et nous nous engageons à participer de manière constructive à ce processus sur la base des réalisations existantes, y compris sur les éléments essentiels d’un instrument juridiquement contraignant sur PAROS », indique la déclaration.

Conseil spatial de l’Association

« Nous convenons en principe de créer le Conseil spatial des BRICS et continuons à travailler sur son mandat pour faciliter une coopération plus poussée dans le domaine des activités spatiales dans le cadre de l’association. ».

Les dirigeants des États ont déclaré l’importance de la coopération internationale dans l’exploration et l’utilisation de l’espace extra-atmosphérique à des fins pacifiques et ont confirmé leur « engagement à réduire les asymétries existantes dans le potentiel spatial des pays BRICS ».

En outre, ils ont reconnu que l’échange de données, d’expériences et de meilleures pratiques dans le domaine des activités spatiales constitue un élément important dans le développement de la coopération entre les agences spatiales des pays membres des BRICS. À cet égard, ils ont salué la proposition d’un bulletin d’information conjoint comme mécanisme visant à faciliter l’échange d’informations et à promouvoir les initiatives de renforcement des capacités spatiales.

Attaques ukrainiennes sur le territoire russe

« Nous condamnons dans les termes les plus fermes les attaques contre les ponts et les infrastructures ferroviaires délibérément dirigées contre des civils dans les régions de Briansk, Koursk et Voronej de la Fédération de Russie les 31 mai, 1er et 5 juin 2025, qui ont fait de nombreuses victimes parmi les civils, y compris des enfants », indique le document.

Convention pour la répression du terrorisme international

« Nous appelons à la finalisation et à l’adoption rapides au sein de l’ONU d’une convention globale sur la lutte contre le terrorisme international. « Nous appelons à une action concertée contre tous les terroristes et organisations terroristes reconnus comme tels par l’ONU », indique le texte du document.

Les participants au sommet ont fermement condamné « tout acte de terrorisme comme étant criminel et injustifiable, quelle que soit sa motivation, à tout moment, en tout lieu et quels qu’en soient les auteurs ».

« Nous réaffirmons notre engagement à lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations, y compris les mouvements transfrontaliers de terroristes, le financement du terrorisme et l’octroi d’un refuge aux terroristes. « Nous réitérons que le terrorisme ne doit être associé à aucune religion, nationalité, civilisation ou groupe ethnique et que tous ceux qui sont impliqués et soutiennent des activités terroristes doivent être traduits en justice et traduits en justice conformément au droit national et international pertinent », stipule la déclaration.

Les pays BRICS ont confié la responsabilité première de la lutte contre le terrorisme aux États, soulignant que les efforts mondiaux visant à prévenir et à contrer les menaces terroristes doivent être pleinement conformes à leurs obligations en vertu du droit international.

Attaques contre l’Iran

« Nous condamnons les frappes militaires contre la République islamique d’Iran qui ont débuté le 13 juin 2025, qui constituent une violation du droit international et de la Charte des Nations Unies, et exprimons également notre vive préoccupation face à l’escalade ultérieure de la situation sécuritaire au Moyen-Orient », indique le document.

En outre, le groupe BRICS s’est déclaré préoccupé par les attaques contre les installations nucléaires iraniennes, qui sont soumises aux garanties complètes de l’Agence internationale de l’énergie atomique. Dans ce contexte, les participants à la réunion ont appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à aborder la question de la garantie de la sécurité nucléaire dans les conflits militaires.

« Les garanties nucléaires, la sécurité et la protection physique doivent toujours être respectées, y compris dans les conflits armés, afin de protéger les personnes et l’environnement », ont souligné les auteurs de la déclaration.

Sur les risques de conflit nucléaire

« Nous exprimons notre inquiétude face aux risques croissants de danger nucléaire et de conflit. Nous réaffirmons la nécessité de revitaliser le système de désarmement, de contrôle des armements et de non-prolifération et de préserver son intégrité et son efficacité afin de parvenir à la stabilité mondiale ainsi qu’à la paix et à la sécurité internationales”, indique le document.

Comme il ressort du texte, les pays BRICS notent « la contribution significative des zones exemptes d’armes nucléaires au renforcement du régime de non-prolifération nucléaire ». « Nous réaffirmons notre soutien et notre respect à toutes les zones exemptes d’armes nucléaires existantes et aux garanties associées contre l’emploi ou la menace d’emploi d’armes nucléaires, et reconnaissons l’importance primordiale des efforts visant à accélérer la mise en œuvre des résolutions établissant une zone exempte d’armes nucléaires et d’autres armes de destruction massive au Moyen-Orient, y compris la Conférence convoquée conformément à la décision 73/546 de l’Assemblée générale des Nations Unies », indique la déclaration.

« Nous appelons toutes les parties invitées à participer à cette conférence de bonne foi et à s’engager de manière constructive dans cet effort. Nous saluons l’adoption de la résolution 79/241 de l’Assemblée générale des Nations Unies « Étude approfondie de la question des zones exemptes d’armes nucléaires sous tous ses aspects », indique le document.

À PROPOS DES BRICS

Le groupe BRICS a été fondé en 2006. En 2011, la République d’Afrique du Sud a rejoint la composition originale : le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine. L’Égypte, l’Iran, les Émirats arabes unis et l’Éthiopie sont devenus membres à part entière de l’association à compter du 1er janvier 2024. Le 6 janvier 2025, l’Indonésie a rejoint les BRICS en tant que membre à part entière. En 2026, la présidence des BRICS passera du Brésil à l’Inde.

Conclusion et perspectives d’avenir

La déclaration finale du sommet des BRICS a souligné l’importance d’un appel à la paix à Gaza, reflétant une préoccupation croissante pour la situation humanitaire dans cette région. Les principaux points abordés durant ce sommet incluent la nécessité d’un dialogue constructif entre les parties impliquées, la promotion de solutions diplomatiques durables, et la reconnaissance que la stabilité au Moyen-Orient est essentielle non seulement pour la région elle-même, mais aussi pour le monde entier. Ce contexte met en lumière l’interdépendance des nations et le rôle que peuvent jouer des alliances comme les BRICS dans la facilitation de discussions cruciales.

Les implications de la déclaration des BRICS pour le processus de paix au Moyen-Orient sont significatives. D’une part, en tant qu’entité représentant des nations diversifiées, les BRICS peuvent potentiellement agir comme un médiateur impartial dans les négociations. D’autre part, leur appel à la cessation des hostilités souligne l’urgence d’une action collective pour éviter une escalade du conflit. Il est impératif que la communauté internationale prenne cela au sérieux et explore les pistes de coopération qui se présentent, qu’il s’agisse d’initiatives humanitaires, de projets de développement économique ou de dialogues intergouvernementaux.

Pour avancer, la communauté internationale doit s’engager à soutenir les efforts de paix en renforçant les organismes qui facilitent ces discussions. Des suggestions incluent l’établissement de plateformes de dialogue impliquant divers acteurs régionaux, ainsi que des appels à des résolutions au sein des Nations Unies pour encourager un terrain d’entente. Les BRICS, par leur influence croissante, peuvent inspirer d’autres nations à se joindre à ces efforts. En somme, cette déclaration pourrait marquer le début d’un nouveau chapitre dans le mouvement vers la paix au Moyen-Orient, à condition que les engagements pris soient suivis d’actions concrètes et coordonnées.

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