Pourquoi les dirigeants occidentaux n’appellent-ils même pas à un cessez-le-feu ? La réponse est que ce génocide à Gaza est aussi leur projet.
Les mensonges mille fois répétés deviendront-ils des vérités ?
Calomniez ! Calomniez ! Il en restera toujours quelque chose.
« Israël » et les États-Unis projettent depuis des décennies de construire ce qu’on appelle le « canal Ben Gourion », un rival du tristement célèbre canal de Suez en Égypte. Ce canal Ben Gourion commencerait à « Eilat » et se terminerait juste à côté de , sinon directement via Gaza.
Un consortium israélo-émirati pour construire un pipeline entre la mer Rouge et
la Méditerranée
Le 22 septembre dernier, le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, intervenait à la tribune de l’Assemblée générale
des Nations unies. Après s’être dit « convaincu que nous ne devons pas donner aux Palestiniens un droit de veto sur les nouveaux
traités de paix susceptibles d’être conclus entre Israël et les États arabes », le chef du gouvernement israélien d’extrême droite se
réjouissait publiquement. « Lors de la conférence du G20, le président Biden, le premier ministre Modi et des dirigeants
européens et arabes ont annoncé un projet visionnaire de couloir qui s’étendra de la péninsule arabe à Israël. »
Brandissant une carte baptisée « nouveau Moyen-Orient », il traçait alors au marqueur rouge une ligne partant de l’Asie, passant
par Israël et se terminant en Europe. « Nous ne ferons pas que faire disparaître les barrières entre Israël et nos voisins, s’écriaitil. Nous construirons ensemble un nouveau corridor de paix et de prospérité, qui connectera l’Asie à l’Europe en passant par les
EAU, l’Arabie saoudite, la Jordanie et Israël. C’est un changement extraordinaire, c’est un changement monumental, c’est un
autre tournant dans l’Histoire. » De l’État de Palestine, il n’en est évidemment pas question.
Où sont les Arabes et les Musulmans ?
L’Égypte pourrait arrêter dès maintenant cette guerre à Gaza en fermant le canal de Suez. Si le défunt président égyptien Gamal Abdel Nasser était toujours là, il n’y aurait même pas réfléchi à deux fois.
Il est déconcertant que l’Égypte ne ferme pas le canal de Suez – si ce n’est pour le bien de Gaza, du moins pour lui-même. C’est l’économie égyptienne et le canal de Suez qui souffriront si « Israël » réussit impunément le génocide à Gaza et construit son « canal Ben Gourion ».
Pourquoi l’Arabie Saoudite ne menace-t-elle pas de réduire sa production de pétrole pendant une semaine – ne serait-ce que pour une journée – pour tenter d’arrêter la guerre ? Ou y aurait-il quelque chose pour eux si Gaza devait être remplacée par un canal ?
Où sont les Arabes ? Où sont les musulmans ? Pourquoi les royaumes du Golfe n’utilisent-ils pas leurs richesses et leurs ressources pour aider Gaza ?
Si vous regardez l’Union européenne, elles n’ont rien en commun sauf la géographie. Ils parlent plus de 24 langues. Alors que le monde arabe d’aujourd’hui, du Maroc à Oman, a une langue commune, une géographie commune, une religion commune, une histoire et une culture communes.
Cela fait automatiquement des Arabes une superpuissance mondiale – sans parler de l’énorme richesse en ressources naturelles, de la masse géographique et de la population, qui sont tous des critères essentiels du « hard power ».
Il ne s’agit pas seulement de la taille du monde arabe, mais regardez les détroits : tous les détroits et voies de navigation vitaux sont situés dans les pays arabes : le détroit de Gibraltar (à l’origine Jabal Ṭāriq), le canal de Suez, le Bab al-Mandob. détroit et le détroit d’Ormuz entre l’Iran et Oman.
L’attaque meurtrière du Hamas le 7 octobre a pour conséquence le gel de la normalisation des relations entre Israël et l’Arabie saoudite, seule à même de permettre la mise en place d’un corridor économique reliant la région à l’Europe via les ports israéliens d’Ashkelon et Haïfa. Une voie nécessaire pour ne plus dépendre des combustibles fossiles russes. Pour cela, l’enclave palestinienne doit être sous contrôle.
Le terminal pétrolier de l’Eilat-Ashkelon Pipeline Company (EAPC) près de la ville portuaire israélienne d’Eilat, au sud de la mer Rouge, doit devenir la tête de pont de l’acheminement de gaz et de pétrole du Golfe vers l’Europe.
© MENAHEM KAHANA / AFP
La scène se passe lors du sommet du G20 qui se tenait à New Delhi, en Inde, les 9 et 10 septembre derniers. Sourire aux lèvres, le premier ministre indien, Narendra Modi, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, annoncent le lancement d’un nouveau projet que le président des États-Unis, Joe Biden, salue comme « a really big deal » (une très grosse affaire).
Ce projet, appelé « Partenariat pour l’investissement mondial dans les infrastructures », pourrait, selon ses concepteurs, accélérer de 40 % les échanges commerciaux entre l’Inde et l’Europe et contribuer à normaliser les relations entre Israël et les États du Golfe, ce qui est une des conditions essentielles à sa réalisation. C’est aussi un projet concurrent de celui des nouvelles routes de la soie (Belt and Road Initiative) que veut établir la Chine. Pékin tente de relier l’Asie de l’Est et le Moyen-Orient à la mer Méditerranée à travers les terres iraniennes, irakiennes et jusqu’aux ports syriens.
« Un investissement qui change la donne »
L’attaque meurtrière du Hamas, le 7 octobre, quels qu’en soient la finalité et les motifs, a donné un coup d’arrêt à ce partenariat envisagé. La normalisation en cours entre Israël et l’Arabie saoudite, de loin la plus importante, est au point mort et la question de la Palestine, reléguée ces dernières années dans les coulisses de l’histoire, se retrouve sur le devant de la scène, au grand dam de Benyamin Netanyahou, totalement investi dans le projet.
Dès lors, l’initiative publiquement annoncée lors du sommet du G20 éclaire d’un nouveau jour la séquence actuelle, le déchaînement israélien contre la bande de Gaza et l’étonnant soutien des pays européens à cet acharnement, le silence ou l’action timide des pays arabes.
Le plan, aux retombées géopolitiques et géo-économiques sans précédent, soutenu par les États-Unis et l’Union européenne (UE), vise à construire un corridor économique reliant l’Inde, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis (EAU), la Jordanie, Israël et l’UE par le biais de ports maritimes et de voies ferroviaires, dans le but de rendre le commerce plus rapide et moins cher et, comme il est officiellement énoncé, de stimuler la coopération économique et la connectivité numérique dans la région.
Derrière la guerre à Gaza : gaz, pétrole et pipelines
L’Union européenne veut “renforcer” sa coopération énergétique avec l’Etat hébreu en réponse au “chantage” de la Russie, a déclaré mardi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, en visite en Israël.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen prononce un discours à l’Université Ben-Gourion du Néguev, dans le sud d’Israël, le 14 juin 2022
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen prononce un discours à l’Université Ben-Gourion du Néguev, dans le sud d’Israël, le 14 juin 2022
“Le Kremlin a utilisé notre dépendance aux énergies fossiles russes pour nous faire du chantage”, a-t-elle accusé lors d’un discours à l’Université Ben-Gourion du Néguev, dans le sud d’Israël.
“Depuis le début de la guerre (en Ukraine), la Russie a délibérément coupé ses approvisionnements de gaz à la Pologne, la Bulgarie et la Finlande, à des entreprises néerlandaises et danoises en représailles à notre soutien à l’Ukraine”, a-t-elle souligné.
“Le comportement du Kremlin ne fait que renforcer notre volonté de nous libérer de notre dépendance aux énergies fossiles russes”, a affirmé Mme von der Leyen.
“Par exemple, nous explorons actuellement des voies pour renforcer notre coopération énergétique avec Israël”, a-t-elle expliqué, citant un projet de câble électrique sous-marin reliant l’Etat hébreu, Chypre et la Grèce et un “pipeline” en Méditerranée orientale.
Israël travaille d’arrache-pied pour pouvoir exporter une partie de ses vastes ressources gazières en mer vers l’Europe, qui cherche à remplacer les achats de combustibles fossiles russes depuis l’invasion de l’Ukraine fin février et les sanctions contre le régime du président russe Vladimir Poutine.
Mme von der Leyen a rencontré lundi soir les ministres israéliens des Affaires étrangères et de l’Energie, Yaïr Lapid et Karine Elharrar, et doit s’entretenir mardi soir avec le chef du gouvernement Naftali Bennett.
Selon un porte-parole de la ministre Elharrar, Mme Von der Leyen a répété, lors de leur entretien lundi, que “l’UE a besoin du gaz israélien”.
Des “annonces” concernant une coopération énergétique “avec Israël et d’autres partenaires dans la région” doivent être faites “dans les prochains jours”, a indiqué de son côté une porte-parole de la Commission européenne, précisant que Mme von der Leyen se rendrait en Egypte après Israël.
Trois grandes options s’offrent à Israël pour exporter une partie de sa manne gazière vers l’Europe: acheminer son gaz naturel vers l’Egypte, voisin déjà relié à l’Etat hébreu par un pipeline, pour ensuite le liquéfier et le transporter par bateau en Europe; construire un gazoduc vers la Turquie qui est, elle, reliée au Vieux continent; ou construire une nouvelle route des hydrocarbures directement vers le sud européen.
L’attaque meurtrière du Hamas le 7 octobre a pour conséquence le gel de la normalisation des relations entre Israël et l’Arabie
saoudite, seule à même de permettre la mise en place d’un corridor économique reliant la région à l’Europe via les ports israéliens
d’Ashkelon et Haïfa. Une voie nécessaire pour ne plus dépendre des combustibles fossiles russes. Pour cela, l’enclave
palestinienne doit être sous contrôle.
Le terminal pétrolier de l’Eilat-Ashkelon Pipeline Company (EAPC) près de la ville portuaire israélienne d’Eilat, au sud de la mer
Rouge, doit devenir la tête de pont de l’acheminement de gaz et de pétrole du Golfe vers l’Europe.
© MENAHEM KAHANA / AFP
La scène se passe lors du sommet du G20 qui se tenait à New Delhi, en Inde, les 9 et 10 septembre derniers. Sourire aux lèvres, le
premier ministre indien, Narendra Modi, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, annoncent le
lancement d’un nouveau projet que le président des États-Unis, Joe Biden, salue comme « a really big deal » (une très grosse
affaire).
Ce projet, appelé « Partenariat pour l’investissement mondial dans les infrastructures », pourrait, selon ses concepteurs, accélérer
de 40 % les échanges commerciaux entre l’Inde et l’Europe et contribuer à normaliser les relations entre Israël et les États du
Golfe, ce qui est une des conditions essentielles à sa réalisation. C’est aussi un projet concurrent de celui des nouvelles routes de
la soie (Belt and Road Initiative) que veut établir la Chine. Pékin tente de relier l’Asie de l’Est et le Moyen-Orient à la mer
Méditerranée à travers les terres iraniennes, irakiennes et jusqu’aux ports syriens.
« Un investissement qui change la donne »
L’attaque meurtrière du Hamas, le 7 octobre, quels qu’en soient la finalité et les motifs, a donné un coup d’arrêt à ce partenariat
envisagé. La normalisation en cours entre Israël et l’Arabie saoudite, de loin la plus importante, est au point mort et la question de
la Palestine, reléguée ces dernières années dans les coulisses de l’histoire, se retrouve sur le devant de la scène, au grand dam de
Benyamin Netanyahou, totalement investi dans le projet.
Dès lors, l’initiative publiquement annoncée lors du sommet du G20 éclaire d’un nouveau jour la séquence actuelle, le
déchaînement israélien contre la bande de Gaza et l’étonnant soutien des pays européens à cet acharnement, le silence ou l’action
timide des pays arabes.
Le plan, aux retombées géopolitiques et géo-économiques sans précédent, soutenu par les États-Unis et l’Union européenne (UE),
vise à construire un corridor économique reliant l’Inde, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis (EAU), la Jordanie, Israël et
l’UE par le biais de ports maritimes et de voies ferroviaires, dans le but de rendre le commerce plus rapide et moins cher et,
comme il est officiellement énoncé, de stimuler la coopération économique et la connectivité numérique dans la région.
Pour Modi, ce corridor économique Inde-Moyen-Orient-Europe promet d’être « un phare de coopération, d’innovation et de
progrès communs », Biden le considère comme « un investissement qui change la donne » et von der Leyen le décrit
comme « bien plus qu’un simple chemin de fer ou un câble, c’est un pont vert et numérique entre les continents et les
civilisations ».
Jake Sullivan, le conseiller à la sécurité états-unien, a fait remarquer de façon allusive : « Nous pensons que le projet lui-même est
audacieux et transformateur, mais la vision qui le sous-tend est tout aussi audacieuse et transformatrice, et nous le verrons
également dans d’autres parties du monde. » En clair, il ne s’agit pas seulement d’un accord économique, mais d’un changement
dans les relations mondiales qui n’est pas sorti d’un chapeau.
Le même Sullivan a révélé que les discussions pour le projet avaient commencé en juillet 2022, lors de la visite de Joe Biden à
Riyad, et qu’une autre réunion entre l’Arabie saoudite, les EAU et l’Inde avait eu lieu plus tôt cette année pour formaliser un
accord. Israël, qui n’a pourtant pas de relations diplomatiques avec Riyad, a également participé au projet, de même que la
Jordanie.
Eilat, point de départ d’un nouveau gazoduc vers l’Europe ?
En juin 2022, Ursula von der Leyen s’est rendue en Ukraine, en Israël puis en Égypte. Un voyage que l’on pourrait qualifier
d’énergique et surtout d’énergétique. Un déplacement pendant lequel elle a rencontré, au Caire, le ministre égyptien du Pétrole,
Tarek El Moulla, et la ministre israélienne de l’Énergie, Karine Elharrar. À la clé, un accord tripartite sur le gaz liquéfié et un
développement des infrastructures pour faire de l’Égypte un hub gazier régional.
« Nous nous sommes mis d’accord pour travailler ensemble au transport du gaz naturel depuis Israël via l’Égypte, puis vers
l’UE », soulignait alors la présidente de la Commission européenne. Le but avoué étant de s’affranchir des combustibles fossiles
russes. Le gaz israélien est liquéfié en Égypte. Comment est-il transporté ? Par un gazoduc dont on parle peu, fruit d’un accord
entre Le Caire et Tel-Aviv conclu en 2005. À l’époque, l’Égypte exportait son gaz en Israël.
Sur le même thème
Après s’être droguée au gaz russe, l’UE se fournit au Qatar et en Azerbaïdjan
Un gaz « pompé via un pipeline sous-marin de cent kilomètres reliant le port méditerranéen égyptien d’El-Arish à la ville
israélienne d’Ashkelon », comme l’indique le site les Clés du Moyen-Orient. Un gazoduc qui passe au large des côtes de la bande
de Gaza. « Le gaz est vendu à l’East Mediterranean Gas Company (EMG), consortium de l’Egyptian General Petroleum
Corporation, du groupe israélien Merhav et de l’homme d’affaires égyptien Hussein Salem. »
Un accord peu médiatisé qui sera critiqué en vain, notamment après l’intervention de l’armée israélienne dans la bande de Gaza
en… 2009. Fermé momentanément en 2012, ce pipeline a été remis en service en 2020 mais, cette fois, c’est le gaz israélien qui
part en Égypte.
Lors de ses entretiens, en juin 2022, la présidente de la Commission européenne a également évoqué un projet, celui de la
construction d’un gazoduc reliant les eaux israéliennes à l’Europe. Il s’agit du gazoduc EastMed, que la Commission européenne
a jugé prioritaire dans le cadre des projets d’intérêt commun (PIC) dans le domaine de l’énergie mais qui ne serait pas mis en
service avant 2028.
Il relierait les champs gaziers israéliens et chypriotes à la Grèce puis à l’Italie, traversant les eaux contestées entre la Grèce, la
Turquie et Chypre. À demi-mot est ainsi évoqué l’intérêt que présente le port israélien d’Eilat, situé sur le golfe d’Aqaba de la
mer Rouge. Ce qui en ferait un point stratégique pour les exportations énergétiques des pays du Golfe vers l’Europe.
Un consortium israélo-émirati pour construire un pipeline entre la mer Rouge et
la Méditerranée
Le 22 septembre dernier, le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, intervenait à la tribune de l’Assemblée générale
des Nations unies. Après s’être dit « convaincu que nous ne devons pas donner aux Palestiniens un droit de veto sur les nouveaux
traités de paix susceptibles d’être conclus entre Israël et les États arabes », le chef du gouvernement israélien d’extrême droite se
réjouissait publiquement. « Lors de la conférence du G20, le président Biden, le premier ministre Modi et des dirigeants
européens et arabes ont annoncé un projet visionnaire de couloir qui s’étendra de la péninsule arabe à Israël. »
Brandissant une carte baptisée « nouveau Moyen-Orient », il traçait alors au marqueur rouge une ligne partant de l’Asie, passant
par Israël et se terminant en Europe. « Nous ne ferons pas que faire disparaître les barrières entre Israël et nos voisins, s’écriaitil. Nous construirons ensemble un nouveau corridor de paix et de prospérité, qui connectera l’Asie à l’Europe en passant par les
EAU, l’Arabie saoudite, la Jordanie et Israël. C’est un changement extraordinaire, c’est un changement monumental, c’est un
autre tournant dans l’Histoire. » De l’État de Palestine, il n’en est évidemment pas question.
C’est donc un puzzle mûrement réfléchi qui se met en place et dont l’existence est totalement conditionnée par les accords
d’Abraham, c’est-à-dire la normalisation des relations entre Israël et un certain nombre de pays arabes. Pour l’heure, ces accords
concernent le Maroc, le Soudan, Bahreïn et les EAU.
C’est ainsi qu’un protocole d’entente a été signé dès octobre 2020 entre la société publique israélienne EAPC (Europe Asia
Pipeline Company) et l’entreprise israélo-émirati Med-Red pour l’acheminement de pétrole via un oléoduc reliant la mer Rouge
(via le port israélien d’Eilat) à la Méditerranée, au port israélien d’Ashkelon, à une vingtaine de kilomètres de la bande de Gaza.
La majeure partie passe actuellement par le canal de Suez à travers des pétroliers maritimes. Ce projet permettra de réduire les
coûts et de faciliter le transport de quantités plus importantes répondant aux besoins croissants du marché européen après
l’interruption de son approvisionnement en pétrole et gaz russes à la suite de la guerre en Ukraine.
Les Émirats arabes unis ont signé un accord pour la construction d’un pipeline maritime reliant Israël à Chypre, à la Grèce et à
l’Europe, faisant d’Israël un corridor essentiel contrôlant les exportations de pétrole du Golfe vers le Vieux Continent. Ce qui
aurait pour conséquence la réduction des revenus du canal de Suez de 17 %.
Ce à quoi il faut ajouter le projet de duplication de l’oléoduc trans-israélien déjà existant, traversant Israël sur 254 km d’Eilat à
Ashkelon, qui pourrait signifier la fermeture de l’oléoduc égyptien Sumed (qui transporte le pétrole du Golfe depuis le port d’Ain
Sukhna, en mer Rouge, jusqu’au port de Sidi Kerir en Méditerranée).
Un deal secret passé entre Israël et l’autorité palestinienne
Cette nouvelle route comprendrait le percement d’un nouveau canal, baptisé canal Ben-Gourion. L’idée n’est pas nouvelle, elle
date des années 1960. Mais a été relancée par Israël au moment des accords d’Abraham. À l’origine, on trouve la volonté étatsunienne de ne pas dépendre de l’Égypte, considérée comme trop proche de la Russie, alors que, selon le US Naval Institute, 12 %
du commerce mondial passe par le canal de Suez.
En avril 2021, Tel-Aviv avait même annoncé le début des travaux pour le mois de juin de la même année. Une façon d’enraciner
le tracé, notamment dans l’esprit de l’allié états-unien. Selon le site Armstrongeconomics, une partie de ce canal « traverserait
précisément la bande de Gaza. Le passage commencerait par la ville portuaire d’Eilat en Israël à travers le golfe d’Aqaba, via la
frontière jordanienne et la vallée d’Arabah avant d’entrer dans la mer Morte et de se diriger vers le nord autour de la bande de
Gaza ».
Ce canal, contrairement à celui de Suez, serait doublé et pourrait donc accueillir des navires dans les deux sens. Il serait
également plus large et plus profond. Et il fournirait à Israël une option stratégique, car le canal Ben-Gourion obérera
l’importance de Suez pour l’armée américaine. Un développement auquel l’Égypte aura d’autant plus de mal à s’opposer (les
revenus du canal de Suez, entre 6 et 9 milliards de dollars par an pour le trésor égyptien, seront considérablement diminués)
qu’elle a renoncé à sa souveraineté sur les îles de Tiran et de Sanafir au profit de l’Arabie saoudite.
Or, ces deux îles contrôlent l’entrée du golfe d’Aqaba et donc l’accès aux ports d’Aqaba en Jordanie et d’Eilat en Israël. « Ce
projet n’est pas seulement une amélioration logistique, c’est une affirmation profonde de l’intention d’Israël de devenir le pivot
du commerce maritime mondial », soulignait le site d’information Eurasianews.com, le 7 novembre.
On comprend mieux l’importance stratégique de la bande de Gaza pour la réalisation du canal Ben-Gourion. La jonction aurait
alors lieu avec le grand port israélien d’Haïfa, plus au nord, sans aucune concurrence en Méditerranée orientale : le port de
Beyrouth, au Liban, a été détruit il y a trois ans et celui de Lattaquié, en Syrie, est régulièrement bombardé par Israël. Tant d’un
point de vue sécuritaire que logistique (pour l’extension de ce terminal pétrolier), le nord de la bande de Gaza – au minimum – ne
doit représenter aucun danger.
Sur le même thème
Gaza : Israël a-t-il passé un accord secret pour mettre la main sur les gisements de gaz au large de l’enclave ?
Quelle meilleure option pour cela qu’un territoire vidé de ses habitants ? D’autant qu’il existe d’importants gisements gaziers au
large de Gaza. En juin dernier, Benyamin Netanyahou avait annoncé qu’il entendait en accélérer l’exploitation « dans le cadre
des accords existants entre Israël, l’Égypte et l’Autorité palestinienne ».
Alors que des négociations secrètes étaient en cours entre Israël et l’Autorité palestinienne, le Hamas avait déclaré qu’il ne
permettrait pas aux Israéliens d’utiliser la question du champ gazier de Gaza comme instrument pour conclure des accords
politiques et de sécurité avec d’autres parties.
L’acharnement israélien contre l’enclave palestinienne, rendu possible par l’attaque meurtrière du Hamas, pourrait bien trouver sa source dans ces projets énergétiques aux investissements colossaux. Les pays du Golfe, les États-Unis et l’Union européenne, qui ne font pas le moindre geste pour contraindre Israël à un cessez-le-feu, en sont parties prenantes. La vie des Palestiniens se jauge
à l’a une des pipelines.
Pourquoi les dirigeants occidentaux n’appellent-ils même pas à un cessez-le-feu ? La réponse est que ce génocide à Gaza est aussi leur projet.
L’Union européenne veut “renforcer” sa coopération énergétique avec l’Etat hébreu en réponse au “chantage” de la Russie, a déclaré mardi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, en visite en Israël.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen prononce un discours à l’Université Ben-Gourion du Néguev, dans le sud d’Israël, le 14 juin 2022
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen prononce un discours à l’Université Ben-Gourion du Néguev, dans le sud d’Israël, le 14 juin 2022
“Le Kremlin a utilisé notre dépendance aux énergies fossiles russes pour nous faire du chantage”, a-t-elle accusé lors d’un discours à l’Université Ben-Gourion du Néguev, dans le sud d’Israël.
“Depuis le début de la guerre (en Ukraine), la Russie a délibérément coupé ses approvisionnements de gaz à la Pologne, la Bulgarie et la Finlande, à des entreprises néerlandaises et danoises en représailles à notre soutien à l’Ukraine”, a-t-elle souligné.
“Le comportement du Kremlin ne fait que renforcer notre volonté de nous libérer de notre dépendance aux énergies fossiles russes”, a affirmé Mme von der Leyen.
“Par exemple, nous explorons actuellement des voies pour renforcer notre coopération énergétique avec Israël”, a-t-elle expliqué, citant un projet de câble électrique sous-marin reliant l’Etat hébreu, Chypre et la Grèce et un “pipeline” en Méditerranée orientale.
Israël travaille d’arrache-pied pour pouvoir exporter une partie de ses vastes ressources gazières en mer vers l’Europe, qui cherche à remplacer les achats de combustibles fossiles russes depuis l’invasion de l’Ukraine fin février et les sanctions contre le régime du président russe Vladimir Poutine.
Mme von der Leyen a rencontré lundi soir les ministres israéliens des Affaires étrangères et de l’Energie, Yaïr Lapid et Karine Elharrar, et doit s’entretenir mardi soir avec le chef du gouvernement Naftali Bennett.
Selon un porte-parole de la ministre Elharrar, Mme Von der Leyen a répété, lors de leur entretien lundi, que “l’UE a besoin du gaz israélien”.
Des “annonces” concernant une coopération énergétique “avec Israël et d’autres partenaires dans la région” doivent être faites “dans les prochains jours”, a indiqué de son côté une porte-parole de la Commission européenne, précisant que Mme von der Leyen se rendrait en Egypte après Israël.
Trois grandes options s’offrent à Israël pour exporter une partie de sa manne gazière vers l’Europe: acheminer son gaz naturel vers l’Egypte, voisin déjà relié à l’Etat hébreu par un pipeline, pour ensuite le liquéfier et le transporter par bateau en Europe; construire un gazoduc vers la Turquie qui est, elle, reliée au Vieux continent; ou construire une nouvelle route des hydrocarbures directement vers le sud européen.
Les raisons cachées de la guerre contre Gaza (Partie II) – (Illustré par Zeinab al-Hajj; Al Mayadeen anglais)
« Israël » et les États-Unis projettent depuis des décennies de construire ce qu’on appelle le « canal Ben Gourion », un rival du tristement célèbre canal de Suez en Égypte. Ce canal Ben Gourion commencerait à « Eilat » et se terminerait juste à côté de , sinon directement via Gaza.
Le canal de Suez est l’un des projets de construction et d’irrigation les plus importants de l’histoire, reliant la mer Rouge à la mer Méditerranée. Le canal de Suez est si vital pour le commerce qu’une guerre a même éclaté à son sujet en 1956 : « Israël », la Grande-Bretagne et la France ont attaqué l’Égypte pour avoir osé nationaliser le canal de Suez – son propre territoire.
Un document déclassifié dans les années 1990 montrait que quelques années seulement après la crise de Suez, les Américains avaient élaboré en 1963 un plan secret visant à faire exploser 520 bombes nucléaires dans le désert d’al-Naqab pour aider « Israël » à construire le « canal Ben Gourion ».
Document classifié américain de 1963 proposant l’utilisation de bombes nucléaires pour ouvrir la voie au « canal Ben Gourion » dans le désert d’al-Naqab, en Palestine.
Comment l’ouverture du canal de Suez en Égypte a révolutionné le commerce mondial et réduit les délais et les coûts de transport
Le canal de Suez est un atout géostratégique dans tous les sens du terme : il se situe à l’intersection de trois continents et de deux plans d’eau.
Il réduit tellement les délais et les coûts de transport qu’aujourd’hui, 12 % du commerce mondial et 30 % du trafic mondial de conteneurs transitent par le canal de Suez.
Le président égyptien el-Sissi a appris ces dernières semaines que s’il acceptait le plan « israélien » visant à emmener les Palestiniens de Gaza et à les envoyer dans le désert du Sinaï, projet qu’« Israël » paierait, alors les États-Unis effaceraient la dette nationale égyptienne .
C’est pourquoi « Israël » efface complètement Gaza – ils veulent s’emparer de Gaza pour eux-mêmes et tuer tous les Palestiniens et la Résistance.
le Nil
En plus d’offrir un allégement de la dette, les États-Unis et « Israël » ont prévu d’autres incitations pour l’Égypte.
L’Égypte souffre de graves pénuries d’eau depuis que son voisin éthiopien a construit le barrage dit de la Renaissance en 2011, coupant l’eau indispensable du Nil au Soudan et à l’Égypte. Depuis, cela a provoqué un énorme différend qui n’a pas encore été résolu.
Le barrage Renaissance d’Éthiopie, construit en 2011
L’Éthiopie compte une importante population juive. Les États-Unis et « Israël » pourraient théoriquement s’appuyer sur l’Éthiopie, comme ils l’ont fait auparavant, et faire pression sur elle pour qu’elle ne remplisse pas ses réservoirs, ce qui serait préjudiciable à l’Égypte et inciterait El-Sissi à accueillir des Palestiniens de Gaza.
Bien que fuir la guerre soit une réaction humaine naturelle, les Palestiniens ont refusé d’abandonner leurs maisons à Gaza pour une très bonne raison : ils savent que s’ils partent, ils ne reverront plus jamais leurs maisons. La plupart des habitants de Gaza étaient originaires d’autres régions de Palestine. Ils ont déjà perdu leurs maisons une fois au profit des colons israéliens à partir de 1948, et ils ne sont pas disposés à les perdre à nouveau.
Ainsi, malgré l’attrait que représente le déplacement des Gazaouis vers une soi-disant « sécurité » dans le Sinaï, cela constituerait une trahison de la cause palestinienne et la cession d’encore plus de terres à l’occupation sioniste. Les Israéliens construiraient alors leur « canal Ben Gourion », cimentant ainsi le contrôle de Washington et de « Tel Aviv » sur la voie de navigation la plus importante du monde et sur le commerce maritime mondial.
Le « canal Ben Gourion » est la dernière pièce du puzzle en « Israël » et les États-Unis tentent de contrôler toutes les voies de navigation stratégiques
1. La mer Rouge
La mer Rouge, qui alimenterait le « canal Ben Gourion », compte déjà une présence massive de troupes américaines et israéliennes. Saviez-vous que la plus grande base militaire « d’Israël » est située en mer Rouge, sur l’île de Dahlak, en Érythrée ?
Cette base a été touchée par le Yémen ces dernières semaines, en soutien à Gaza, le Yémen faisant partie intégrante de l’Axe de la Résistance.
2. Le golfe d’Aden et le détroit de Bab el-Mandab
Le Yémen est situé à proximité de l’Érythrée, dans une zone cruciale : le golfe d’Aden et le détroit de Bab al-Mandab. Des dizaines de milliers de navires transitent par cette zone chaque année, dont un pourcentage important des navires pétroliers du monde.
Les États-Unis tentent depuis des décennies de contrôler cette importante voie de navigation en plaçant des troupes juste en face du Yémen, à Djibouti, en Somalie et dans la région connue sous le nom de Corne de l’Afrique.
Les États-Unis ont également tenté de contrôler cette zone en attaquant le Yémen par l’arrière, en utilisant l’Arabie saoudite et d’autres pays du Golfe, et en menant leurs propres frappes de drones. Cette guerre dure depuis 8 ans ; elle a dévasté le Yémen et les médias en ont à peine couvert la situation.
3. Île de Socotra
Nous arrivons ensuite à l’île yéménite de Socotra. Pour rappeler à quel point cette zone est stratégique, elle est située entre la Corne de l’Afrique, le golfe d’Aden, la mer d’Oman et l’océan Indien.
Les Émirats arabes unis, après avoir normalisé leurs liens avec « Israël », ont aidé « Israël » à établir une présence militaire et des bases d’espionnage à Socotra .
L’importance du détroit de Bab al-Mandab réside dans le fait que l’Iran et la Chine doivent utiliser cette voie de navigation, pour que l’Iran puisse exporter du carburant et pour que la Chine soit la plus grande économie mondiale et le plus grand partenaire commercial de la plupart des pays.
4. Le détroit d’Ormuz
Continuez à remonter la côte arabe et vous arriverez à un autre détroit vital : le détroit d’Ormuz.
Il y a de facto toute une guerre froide qui se déroule ici : une guerre des pétroliers.
Les États-Unis et « Israël » tentent constamment de couler les navires pétroliers iraniens, et l’Iran répond de la même manière en frappant les navires israéliens. La Grande-Bretagne a également tenté de jouer à ce jeu dans le détroit de Gibraltar en détournant un navire iranien. Ce n’est que lorsque l’Iran a donné à la Grande-Bretagne un avant-goût de sa propre médecine que celle-ci a compris le message et a laissé partir le navire iranien.
Les États-Unis sont même allés jusqu’à voler des pétroliers iraniens et à vendre leur cargaison – une pratique communément appelée piraterie.
Les États-Unis et « Israël » veulent contrôler cette partie vitale du monde, afin de pouvoir attaquer les navires iraniens et chinois dans le détroit de Bab al-Mandab, jusqu’à la mer Rouge, et bien sûr en remplaçant le canal de Suez par le canal « Ben Gourion ». Canal.”
Cette dernière pièce du puzzle permettra aux États-Unis et à « Israël » de dominer le commerce maritime mondial.
Ils peuvent l’utiliser non seulement au profit de leur propre économie, mais aussi pour nuire et attaquer les économies d’autres pays, comme celles de la Chine, de l’Iran, de l’Égypte, de la Syrie et du Liban. C’est littéralement une autoroute du vol en haute mer.
Et le « canal Ben Gourion » est la clé de tout cela.
Où sont les Arabes et les Musulmans ?
https://www.mfat.govt.nz/en/trade/mfat-market-reports/the-importance-of-the-suez-canal-to-global-trade-18-april-2021/
L’Égypte pourrait arrêter dès maintenant cette guerre à Gaza en fermant le canal de Suez. Si le défunt président égyptien Gamal Abdel Nasser était toujours là, il n’y aurait même pas réfléchi à deux fois.
Il est déconcertant que l’Égypte ne ferme pas le canal de Suez – si ce n’est pour le bien de Gaza, du moins pour lui-même. C’est l’économie égyptienne et le canal de Suez qui souffriront si « Israël » réussit impunément le génocide à Gaza et construit son « canal Ben Gourion ».
Pourquoi l’Arabie Saoudite ne menace-t-elle pas de réduire sa production de pétrole pendant une semaine – ne serait-ce que pour une journée – pour tenter d’arrêter la guerre ? Ou y aurait-il quelque chose pour eux si Gaza devait être remplacée par un canal ?
Où sont les Arabes ? Où sont les musulmans ? Pourquoi les royaumes du Golfe n’utilisent-ils pas leurs richesses et leurs ressources pour aider Gaza ?
Si vous regardez l’Union européenne, elles n’ont rien en commun sauf la géographie. Ils parlent plus de 24 langues. Alors que le monde arabe d’aujourd’hui, du Maroc à Oman, a une langue commune, une géographie commune, une religion commune, une histoire et une culture communes.
Cela fait automatiquement des Arabes une superpuissance mondiale – sans parler de l’énorme richesse en ressources naturelles, de la masse géographique et de la population, qui sont tous des critères essentiels du « hard power ».
Il ne s’agit pas seulement de la taille du monde arabe, mais regardez les détroits : tous les détroits et voies de navigation vitaux sont situés dans les pays arabes : le détroit de Gibraltar (à l’origine Jabal Ṭāriq), le canal de Suez, le Bab al-Mandob. détroit et le détroit d’Ormuz entre l’Iran et Oman.
Tous les détroits vitaux sont situés dans les pays arabes
Les puissances coloniales européennes ont compris il y a longtemps à quel point les pays arabes étaient puissants, alors elles ont implanté « Israël » en plein milieu pour créer le chaos. Et puis ils ont travaillé à amener les royaumes arabes à leurs côtés et à normaliser leurs liens avec « Israël ».
Toutes ces frontières au Moyen-Orient n’existaient même pas jusqu’à ce que la Grande-Bretagne et la France – les mêmes puissances européennes qui ont créé et soutenu « Israël » aujourd’hui – les aient tracées.
La politique étrangère de l’Europe à l’égard du Moyen-Orient est une stratégie « diviser pour régner ». Tout est question de colonialisme et de vol. Il s’agit de diviser le monde arabe, de créer de l’instabilité et de contrôler les ressources et les détroits.
Les puissances coloniales européennes jouent toujours la carte sectaire pour y parvenir : elles ont opposé les sunnites aux chiites en Irak et au Liban. Maintenant, ils essaient de le faire entre les Arabes et l’Iran. En Palestine, on ment encore et on dit que la lutte est « entre juifs et musulmans ». Il n’en a jamais été question. Cette guerre n’a rien à voir avec le Hamas ou la religion. Il a toujours été question de colonialisme parce que l’Occident a peur de l’unité entre les pays arabes et musulmans.
Le monde entier ne peut pas croire qu’« Israël » soit autorisé à massacrer ainsi des Palestiniens en plein jour et à s’en tirer impunément. Comment se fait-il que le soi-disant « Occident civilisé » soutienne ce comportement ? Pourquoi les dirigeants occidentaux n’appellent-ils même pas à un cessez-le-feu ? La réponse est que ce génocide à Gaza est aussi leur projet. « Israël » lui-même est un projet impérialiste européen et américain, et ces « dirigeants » en sont tous complices.
Le vol des ressources arabes et le contrôle des détroits et des canaux auront en fin de compte un impact négatif sur tout le monde au Moyen-Orient – sans parler de toutes les souffrances que les Palestiniens ont dû endurer. Et c’est précisément pourquoi l’ensemble de l’Axe de la Résistance – Palestine, Yémen, Iran, Irak, Syrie, Liban – est impliqué dans ce combat sur plusieurs fronts. Il est temps que d’autres pays arabes et musulmans fassent également leur part pour Gaza : rompant tous les liens avec « Israël », imposant un embargo pétrolier à l’Occident et fermant le canal de Suez. Le monde entier vous regarde.
Lire Partie I : Les raisons cachées de la guerre contre Gaza (Partie I)
Les opinions mentionnées dans cet article ne reflètent pas nécessairement l’opinion de MFVNEWS, mais expriment exclusivement l’opinion de son auteur.
L’ancien directeur du Mossad israélien admet qu’Israël a armé Al-Qaïda et d’autres groupes terroristes au Moyen-Orient