Dourov accuse l’Union européenne de vouloir «censurer discrètement la liberté d’expression»

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Elon Musk vient de lancer le test décisif le plus important de l'année en matière de liberté : « On peut distinguer le bon camp du mauvais camp en fonction de ceux qui veulent restreindre la liberté d'expression. Le camp qui censure ? C'est le modèle d'Hitler, de Staline et de Mussolini. Censure + gouvernement fort = fascisme. Les idées doivent l'emporter parce qu'elles sont plus fortes, et non parce que les autres sont réduits au silence. » C'est très sérieux : l'UE elle-même l'a inscrit dans la loi. L'article 11 de la Charte des droits fondamentaux de l'UE garantit littéralement la liberté d'expression et d'information. Ce n'est pas « extrémiste ». C'est un texte officiel européen. Regardez la vidéo complète de 1 min 19 s et donnez votre avis ci-dessous : Depuis quand défendre la liberté d'expression est-il devenu une position controversée ?

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Dourov accuse l’Union européenne de vouloir «censurer discrètement la liberté d’expression»
Le patron de Telegram monte au créneau contre l’Union européenne, l’accusant d’établir des règles impossibles à respecter pour renforcer la censure. Ses propos font écho à ceux d’Elon Musk sur un «accord secret illégal». Pavel Dourov rappelle que la France avait déjà tenté d’obtenir la censure de certains contenus en Roumanie et en Moldavie.
la «dérive scandaleuse» d’un Macron «censeur en chef»
Le fondateur de Telegram, Pavel Dourov, a affirmé sur X que l’UE établissait des « règles impossibles à respecter » afin de punir les entreprises technologiques qui refusaient de « censurer discrètement la liberté d’expression ». Il a ainsi répondu au message publié en juillet 2024 par le propriétaire de X, Elon Musk, dans lequel il indiquait que la Commission européenne avait proposé à la plateforme un « accord secret illégal », promettant de ne pas la sanctionner en échange de la censure de certaines déclarations. Cependant, X a refusé de le faire, a déclaré son patron.
« Nous avons observé la même chose en France : une “enquête pénale” sans fondement réel, puis les services de renseignement proposant leur aide à condition que Telegram censure, en silence, certains contenus en Roumanie et en Moldavie », a indiqué Pavel Dourov.
Selon lui, l’UE ne poursuit que les plateformes, parmi lesquelles il a mentionné Telegram, X et TikTok, sur lesquelles sont publiées des déclarations « gênantes ou dissidentes ». Dans le même temps, les plateformes qui « obligent algorithmiquement les gens à se taire » restent pour la plupart intactes, malgré des problèmes beaucoup plus graves liés aux contenus illégaux, a ajouté le directeur de Telegram.
En août 2024, Pavel Dourov se trouvait bloqué en France en raison d’une procédure judiciaire lancée contre lui. Les autorités françaises, par l’intermédiaire d’un tiers, lui avaient proposé alors de censurer plusieurs chaînes Telegram jugées « problématiques » par les gouvernements français et moldave en échange de déclarations favorables à son égard auprès d’un juge français. Ce juge était celui qui avait émis un mandat d’arrêt contre lui en août 2024.
Pavel Dourov a dénoncé cet échange comme inacceptable, déclarant : « Si l’agence a réellement parlé au juge, alors c’est une tentative de manipulation du système judiciaire. Si ce n’était qu’un mensonge, alors c’est l’utilisation de ma situation judiciaire pour influencer les événements politiques en Europe de l’Est. » Il a ajouté que des faits similaires avaient été observés en Roumanie, où il a reçu une demande équivalente concernant des chaînes conservatrices.

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