C’est ridicule. Les gens ont le droit de manifester pacifiquement. Les gens ont le droit de s’exprimer librement.
La présence de la police, c’est bien, mais elle ne devrait pas s’immiscer dans une manifestation aussi pacifique.
Tellement honteux
Le Texas n’est pas un État policier
CE QUI SE PASSE MAINTENANT : Un chaos de masse éclate sur les campus universitaires à travers les États-Unis alors que les manifestations pro-palestiniennes s’intensifient.
Columbia, Harvard, USC, l’Université du Texas à Austin et d’autres sont envahis par les manifestants.
La police de l’USC sort ses matraques alors que les manifestants deviennent violents.
Les soldats de l’État du Texas ont été déployés et auraient procédé à des dizaines d’arrestations à l’Université du Texas à Austin.
Harvard Yard a également été investi par des manifestants pro-palestiniens qui installent leur camp après que l’université a menacé d’agir.
Le président Mike Johnson menace les collèges dans son discours et sa conférence de presse à l’Université de Columbia.
L’administration Biden veut qualifier d’antisémitisme les manifestations étudiantes pacifiques contre le génocide, alors que de nombreux étudiants juifs participent également à cette manifestation pacifique.
Les conséquences de cette déclaration peuvent être visualisées sur le campus de l’UT Texas, ce qui est terrifiant et embarrassant. Il semble que l’actuel régime pro-guerre ne souhaite pas qu’un leader pacifique émerge à l’avenir.
Dans le passé, l’UCLA a organisé des manifestations contre le génocide. A cette époque, ils ont également tenté de saboter leur protestation en la qualifiant d’antisémite. Sur quoi ils ont dû s’expliquer sur leur page web et leur page Facebook.
Dan Gold, qui dirige Hillel UCLA, une organisation juive majeure sur le campus, de nombreux messages sur les réseaux sociaux ont mal cité le slogan comme « nous voulons un génocide juif », la rhétorique et le langage contre Israël et les Juifs étaient tout aussi inacceptables – « nous vous accusons de génocide ».
https://twitter.com/REVMAXXING/status/1783968921256599636/photo/1
La police américaine réprime de manière agressive les étudiants et les journalistes lors des manifestations contre le génocide. Non seulement le gouvernement américain est complice du génocide de Gaza en fournissant des armes et un soutien politique à Israël, mais il veut maintenant faire taire les protestations sur les campus américains.
L’administration américaine agit en violation des valeurs de liberté d’expression et confisque la liberté d’une partie importante de la jeunesse universitaire qui se rend compte qu’elle paiera le prix de son silence sur la politique américaine envers les peuples du monde.
ARRÊTEZ NETANYAHU, PAS LES ÉTUDIANTS…
Les étudiants universitaires ne bombardent pas les hôpitaux
Les étudiants universitaires ne bombardent pas les camps de réfugiés
Les étudiants universitaires n’attaquent pas les travailleurs humanitaires du WCKLes étudiants universitaires n’ont pas tué 15 000 enfants israéliens.
Les étudiants universitaires ne ciblent pas les travailleurs de l’ONU
Les étudiants universitaires ne bombardent pas les écoles Vidéo explosion université
Vive colère sur les campus, 120 arrestations à New York
A Harvard, qu’aux Etats-Unis se multiplient sur les campus les manifestations de soutien peuple Palestinien.
les signataires d’une tribune dénonçant la responsabilité du régime israélien dans les massacres en Palestine sont la cible d’un harcèlement de plus en plus intense. Après la diffusion de leurs données personnelles et une campagne d’affichage menée par l’extrême-droite, grands patrons et milliardaires font désormais pression sur la direction de l’université. Une résurgence du maccarthysme, alors qu’aux Etats-Unis se multiplient sur les campus les manifestations de soutien peuple Palestinien.
Alors que le nombre de victimes palestiniennes s’accroit de jour en jour, Joseph Biden a rappelé le soutien indéfectible de son pays à l’État d’Israël lors de sa visite diplomatique. Une position qui fait face à une importante contestation dans les universités américaines, où nombreux sont les étudiant-e-s qui se mobilisent en soutien au peuple palestinien et dénoncent la politique menée par l’État d’Israël et leur propre gouvernement.
Dès le 8 octobre, le Comité de Solidarité avec la Palestine de l’université d’Harvard était ainsi à l’origine d’un communiqué en soutien au peuple palestinien, publié sur les réseaux sociaux et signé par plus de 30 associations étudiantes, parmi lesquelles des associations d’étudiant-e-s musulman-e-s, Amnesty International à Harvard et l’association juive et antisioniste Harvard Jews for Liberation. Le texte dénonce le « régime d’apartheid » mis en place par l’état d’Israël, les conditions de vie de la population de la Bande de Gaza, « contrainte de vivre dans une prison à ciel ouvert et « l’anéantissement en cours du peuple Palestinien », dans un contexte où Israël annonçait vouloir « ouvrir les portes de l’enfer » sur Gaza.
Suite à cette prise de position, les étudiant-e-s membres des organisations signataires sont visé-e-s par une campagne de harcèlement extrêmement violente.
FOX 7 Austin photojournalist who was arrested while covering the University of Texas Palestine protest was released after spending a night in jail. He was among almost 60 people who were arrested by law enforcement at the rally.
Dans les jours suivant la publication de la tribune, les noms et les données personnelles d’étudiant-e-s ont été postés en ligne, les menaces allant jusqu’à viser certain-e-s de leurs proches, eux aussi ciblés sur les réseaux. Pire, le 12 octobre, des étudiant-e-s ont découvert un camion circulant dans les rues de la ville Cambridge, où se trouve l’université de Harvard, affichant leurs noms et leurs visages sous le slogan « les antisémites en chefs de Harvard ». Interrogée par le New York Times, l’une d’entre elle raconte avoir découvert le camion garé juste devant les portes de l’université : « les client assis en terrasse, les étudiants qui regardaient par la fenêtre de leur dortoir, les passants qui allaient à la gare pouvaient [me] voir, avec tout un panel d’autres étudiants, désignés comme antisémites […] J’ai vomi dans la cour de l’université. » Une opération organisée par le groupe ultra-conservateur Accuracy Media, qui s’est illustré pour avoir défendu la pratique de la torture par l’administration Bush lors de la guerre en Irak, mais aussi pour ses positions climato-sceptiques et proches des mouvements conspirationnistes pendant la crise sanitaire. Le groupe n’en a pas fini de persécuter les étudiant-e-s : il a acheté les noms de domaines correspondant aux noms de celles et ceux qu’il soupçonne d’avoir participé au communiqué, et est en train de créer un site internet pour chacun d’entre eux, appelant l’université à les sanctionner.
Les conservateurs et l’extrême-droite sont loin d’être les seuls à participer à la campagne de harcèlement. Amalgamant soutien au peuple palestinien en antisémitisme, une partie de la classe politique s’est très rapidement emparée de l’affaire, interpellant la direction de l’université d’Harvard, conjointement à d’influents universitaires et anciens élèves, mais aussi plusieurs grands patrons et milliardaires. Sur X/Twitter, l’économiste Larry Summer, ancien président de l’université et ancien Secrétaire du Trésor des Etats-Unis, estime que « le silence de la direction de Harvard, jusqu’à présent, associé à la déclaration d’un groupe d’étudiants qui a fait entendre sa voix et dont on a beaucoup parlé, blâmant uniquement Israël, a permis à Harvard d’apparaître au mieux comme neutre face aux actes de terreur contre l’Etat juif d’Israël. » Dans un communiqué publié le 10 octobre, Claudine Gay, présidente de l’université, s’est ainsi explicitement désolidarisée des associations signataires du communiqué « bien que nos étudiants aient le droit d’exprimer leur opinion, aucune association étudiante — ni même 30 associations étudiantes — ne peut prendre la parole au nom de l’université d’Harvard ou de sa direction ». Tout en déclarant ni « tolérer » ni « ignorer » les mesures d’intimidation, la direction s’est pour l’instant contentée de mesures minimales pour protéger les étudiant-e-s.
De fait, la direction de l’université n’est pas prête à se mettre à dos ses généreux donateurs, alors que certains, comme Leslie Wexner, ancien patron de Victoria’s Secret, ou Jon Huntsman, ancien ambassadeur américain en Chine, ont déjà annoncé vouloir « fermer leur carnet de chèque ». D’après le New York Times, Kenneth Griffin, le milliardaire fondateur du fonds de pension Citadel, qui a donné 500 millions de dollars à Harvard, ne décolère pas, qualifiant d’« impardonnable » la lettre des associations étudiantes. Et les étudiant-e-s ciblé-e-s sont désormais menacé-e-s d’être mis-e-s sur liste noire par leurs futurs employeurs. En pleine campagne de doxxing, Bill Ackman, autre milliardaire et directeur de fonds de pension, a déclaré sur son compte X/Twitter que la liste des étudiant-e-s ayant participé au communiqué en défense du peuple Palestinien devait être mise en circulation pour éviter qu’ils ne soient embauché-e-s « par inadvertance ». Faisant un parallèle délirant, le grand patron va jusqu’à poser la question : « Embaucheriez-vous un membre d’une association étudiante qui aurait publié une déclaration accusant les victimes de lynchages perpétrés par le Ku Klux Klan ? ». D’après Le Monde, le cabinet d’avocat Davis Polk a déjà annulé les offres d’embauches faites à trois étudiants de Harvard et de Columbia à New York sous prétexte que « les opinions exprimées dans certaines déclarations contreviennent directement [à notre] système de valeurs […] les dirigeants étudiants ayant signé ces déclarations ne sont plus les bienvenus ».
Membre d’une organisation signataire, un étudiant résume la situation : « des vies détruites, des carrières détruites, des associations détruites ». Avec la proposition de « liste noire du genre McCarthy », c’est une nouvelle chasse aux sorcières qui est en train de se lancer sur les campus américains.
Face à cette campagne de harcèlement, la mobilisation ne faiblit pas. Les étudiant-e-s d’Harvard étaient plusieurs centaines à participer à un die-in organisé le 19 octobre par le Comité de Soutien à la Palestine et par l’association Étudiants pour la Palestine suite au bombardement de l’hôpital al-Ahli à Gaza. Alors que la semaine dernière, des centaines de lycéen-ne-s et d’étudiant-e-s marchaient dans les rues de San Francisco pour dénoncer les violences à Gaza et exiger un cessez-le-feu immédiat, plusieurs organisations de jeunesse palestiniennes et musulmanes appellent à une marche nationale des étudiant-e-s pour la fin du siège de Gaza ce mercredi. Un appel relayé par plusieurs organisations étudiantes à travers le pays, et auquel devraient se joindre des nombreux-euses étudiant-e-s.
Loin de se circonscrire aux États-Unis, la criminalisation du soutien à la Palestine s’observe aujourd’hui à l’échelle mondiale avec, pour ne citer que la France, l’interdiction durant deux semaines des manifestations en soutien au peuple palestinien. Le cas de Harvard, une des facultés qui forment l’élite étasunienne, illustre le degré de radicalisation d’un front commun qui inclut l’establishment, des Républicains aux Démocrates, jusqu’à l’économiste de renom Larry Summer, en passant par l’extrême-droite, et tous les riches patrons et milliardaires qui les arrosent.
Face à cette offensive maccarthyste d’un nouveau genre, nous apportons tout notre soutien internationaliste aux étudiant-e-s d’Harvard face au harcèlement très violent dont ils sont victimes, ainsi qu’à tout-e-s celles et ceux qui subissent la répression pour leur soutien à la lutte du peuple Palestinien. Alors que des milliardaires n’hésitent plus à rentrer dans la bataille pour criminaliser la contestation, et utilisent leur position pour blacklister des étudiant-e-s qui oseraient critiquer la colonisation et l’apartheid imposée par l’Etat d’Israël, il est indispensable que le mouvement étudiant, aux États-Unis comme à l’international, s’organise et se coordonne, en toute indépendance de l’État et du cadre institutionnel universitaire pour faire entendre une voix internationaliste et anti-coloniale.
Quand Israël a créé ISIS, ont-ils imaginé qu’Israël deviendrait lui-même comme ISIS ?
https://twitter.com/DefundIsraelNow/status/1778606844170404021/photo/1