Les récentes constatations des démographes et analystes politiques montrent une augmentation notable des départs, atteignant un chiffre stupéfiant de deux millions de personnes. Cette vague migratoire a été motivée par divers facteurs économiques, sociaux et politiques. Chacune de ces raisons contribue à former un tableau complexe, nécessitant une analyse approfondie pour comprendre les dynamiques en jeu.
Les chiffres clés mettent en lumière l’ampleur de ce phénomène. Par exemple, certaines études estiment que près de 10 % de la population israélienne pourrait être concernée par cette émigration. Il s’agit donc d’un événement d’une portée colossale qui nous invite à inspecter aussi bien les causes sous-jacentes que les ramifications potentielles pour l’avenir de l’État d’Israël et des communautés juives autour du monde.
Introduction
L’événement historique qui se déroule actuellement voit deux millions de Juifs quitter Israël de manière définitive. Ce phénomène, marqué par des déplacements de population à une échelle sans précédent, présente des répercussions profondes tant pour Israël que pour la diaspora juive mondiale.
Les récentes constatations des démographes et analystes politiques montrent une augmentation notable des départs, atteignant un chiffre stupéfiant de deux millions de personnes. Cette vague migratoire a été motivée par divers facteurs économiques, sociaux et politiques. Chacune de ces raisons contribue à former un tableau complexe, nécessitant une analyse approfondie pour comprendre les dynamiques en jeu.
Les chiffres clés mettent en lumière l’ampleur de ce phénomène. Par exemple, certaines études estiment que près de 10 % de la population israélienne pourrait être concernée par cette émigration. Il s’agit donc d’un événement d’une portée colossale qui nous invite à inspecter aussi bien les causes sous-jacentes que les ramifications potentielles pour l’avenir de l’État d’Israël et des communautés juives autour du monde.
Jamais dans l’histoire moderne d’Israël nous n’avons observé une telle massivité dans le départ de Juifs de leur terre ancestrale, ce qui en fait un sujet de préoccupation majeure et un domaine de recherche pertinent pour les sociologues, économistes et politologues. L’importance de cette migration massive appelle à une réflexion sur les politiques nationales d’Israël ainsi que sur les perspectives futures concernant la population juive.
Contexte Historique du Sionisme
Le sionisme est un mouvement politique et culturel qui a émergé au 19ème siècle, prônant le retour des Juifs à leur terre ancestrale en Palestine. Ce mouvement trouve ses origines dans une Europe marquée par la montée du nationalisme et le développement du sentiment identitaire. Theodor Herzl, souvent considéré comme le père du sionisme moderne, a publié en 1896 le livre “Der Judenstaat” (L’État des Juifs), où il exprimait l’idée d’un état juif indépendant comme solution aux persécutions et discriminations que les Juifs subissaient à travers le monde.
Tout au long du 20ème siècle, le sionisme a gagné en influence et en adhérents. Après la Déclaration Balfour de 1917, qui exprima le soutien britannique pour “un foyer national pour le peuple juif” en Palestine, le mouvement a pris un essor sans précédent. Les décennies suivantes ont été marquées par une immigration juive soutenue en Palestine, soutenue par diverses institutions sionistes et la communauté internationale.
La création d’Israël en 1948 a représenté l’accomplissement d’un des objectifs centraux du sionisme : l’établissement d’un État juif souverain. Cette réalisation a été saluée par nombreux comme un refuge sécuritaire et un retour légitime des Juifs à leur terre historique. Néanmoins, la proclamation de l’État d’Israël a également déclenché une série de conflits avec les populations arabes locales et les pays environnants, notamment la première guerre israélo-arabe de 1948-1949.
Les objectifs initiaux du sionisme comprenaient la revitalisation de la culture juive, la sécurité physique et matérielle, et l’autodétermination nationale. À travers les décennies, ces idéaux ont été adaptés en fonction des réalités politiques et démographiques changeantes. Le sionisme a évolué d’un mouvement majoritairement européo-centré à une idéologie globale, influençant les Juifs de la diaspora et façonnant les politiques de l’État d’Israël.
Raisons de l’Exode
Le départ massif de millions de Juifs d’Israël trouve ses racines dans plusieurs facteurs interconnectés, influençant profondément leur décision de quitter le pays pour toujours. Parmi les raisons principales, nous observons des problèmes économiques considérables, avec une hausse constante des coûts de la vie. Le coût élevé du logement, l’inflation, et les salaires stagnants ont rendu difficile pour beaucoup de maintenir un niveau de vie acceptable.
Le contexte social y joue également un rôle critique. Les tensions internes, exacerbées par des divisions idéologiques croissantes, ont créé un environnement délétère qui pousse de nombreux citoyens à chercher des conditions de vie plus sereines et inclusives ailleurs. Les conflits régionaux persistants posent aussi une menace constante à la sécurité des habitants. Les attaques terroristes et les hostilités militaires récurrentes entre Israël et ses voisins ont contraint beaucoup de familles à considérer leur sécurité personnelle comme leur priorité, incitant ainsi à l’exode.
Avec un paysage politique en constante évolution, les politiques gouvernementales actuelles n’ont pas toujours répondu aux besoins et attentes de la population. La perception d’une gouvernance inefficace ou inadaptée a contribué à un sentiment de désenchantement général. De plus, les influences externes, telles que la pression internationale et les sanctions économiques, ont également affecté la stabilité et l’image d’Israël à l’échelle mondiale, alimentant encore plus ce phénomène migratoire.
Enfin, d’autres facteurs, tels que les opportunités académiques et professionnelles à l’étranger, attirent un grand nombre d’individus à la recherche de meilleures perspectives de carrière et de conditions de vie optimales. Ces raisons économiques, sociales, politiques et sécuritaires combinées créent un panorama complexe mais explicatif de cet exode sans précédent.
George Bush a laissé se produire le 11 septembre – pour lancer sa « guerre contre le terrorisme », en attaquant les ennemis réels ou supposés d’Israël, tout comme Netanyahu a laissé se produire le 7 octobre – pour expulser tous les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie. La CIA et le Mossad sont unis à la hanche, tous deux au service du Grand Israël.
Conséquences pour Israël
Le départ massif de 2 millions de Juifs d’Israël constitue un bouleversement majeur avec des répercussions profondes à plusieurs niveaux. Tout d’abord, sur le plan démographique, cette migration provoque un déséquilibre de la population. La diminution de la population juive pourrait entraîner une modification substantielle de la structure démographique du pays, affectant ainsi les dynamiques sociales et culturelles.
Sur le plan économique, la perte de deux millions de citoyens est d’une importance capitale. Ces individus représentent une part significative de la force de travail du pays, contribuent aux impôts, et consomment des biens et services. Leur départ pourrait donc engendrer un ralentissement économique considérable. Les secteurs tels que la technologie, l’éducation, et les services pourraient être particulièrement touchés, réduisant la capacité d’innovation et la compétitivité globale de l’économie israélienne.
Politiquement, la migration pourrait provoquer un remaniement important de la scène politique israélienne. Les partis politiques qui dépendent du soutien de cette population pourraient perdre des votes significatifs, conduisant à une redistribution du pouvoir parmi les différentes factions et éventuellement à une redéfinition des priorités politiques. La politique intérieure pourrait devenir encore plus fragmentée, avec des tensions accrues entre diverses communautés restantes.
Le tissu social israélien subirait également des pressions considérables. La perte d’une communauté implique non seulement une perte de diversité culturelle, mais aussi un affaiblissement des liens sociaux qui unissent les citoyens. La cohésion sociale pourrait être mise en danger, augmentant les risques de polarisation et de conflits internes.
Enfin, sur la scène internationale, Israël pourrait voir son statut et ses relations diplomatiques affectés. Le départ de 2 millions de Juifs pourrait être perçu comme un signe de déstabilisation interne, encourageant les adversaires et rendant les alliés plus réticents à offrir leur soutien. Cela pourrait entraîner une réévaluation des alliances et modifier la stratégie diplomatique d’Israël.“`html
Vies des Exilés
Alors que plus de 2 millions de Juifs quittent Israël de manière permanente, leurs nouvelles vies à l’étranger présentent une image complexe de transitions et d’adaptations. Ces exilés choisissent divers pays de destination, souvent motivés par des opportunités économiques, des liens familiaux préexistants ou la recherche de sécurité. Les communautés juives de ces pays jouent un rôle crucial dans cette émigration, offrant soutien et ressources aux nouveaux arrivants pour aider à adoucir le choc culturel et les défis d’intégration.
En dépit d’une volonté collective de s’intégrer, les exilés sont souvent confrontés à des défis considérables : apprendre une nouvelle langue, comprendre des systèmes administratifs étrangers, trouver un emploi compatible avec leurs compétences et construire un réseau social. Des témoignages personnels illustrent ces obstacles. Sarah Cohen, ayant quitté Tel Aviv pour Montréal, partage son expérience : « La barrière de la langue était l’un des plus grands défis. Trouver un emploi similaire à celui que j’avais en Israël a pris du temps, mais la communauté juive locale m’a énormément aidée. »
Par ailleurs, des études de cas mettent en lumière la diversité des situations. David Ben-Gurion (nom fictif), parti s’installer à Berlin, nous raconte la difficulté de trouver un employeur prêt à reconnaître ses qualifications israéliennes : « Ils avaient du mal à comprendre et à accepter la valeur de mon diplôme. Ce processus d’équivalence a été long et frustrant. » Malgré ces enjeux, la solidarité communautaire et les programmes de soutien permettent souvent de surmonter ces obstacles initiaux.
Les communautés diverses dans lesquelles ces exilés s’intègrent jouent un rôle central. Par exemple, les structures associatives dans les grandes villes comme New York, Paris ou Londres, facilitent leur intégration à travers des services spécifiques comme des cours de langue, des ateliers d’emploi, et des événements culturels. La capacité des nouveaux arrivants à s’adapter et à s’intégrer est étroitement liée à la force et à la solidarité de ces réseaux communautaires, rendant leur transition plus fluide malgré les nombreux défis.“`
Réactions à l’International
L’annonce du départ de deux millions de Juifs d’Israël a suscité une vaste gamme de réactions à l’international. Du point de vue des gouvernements mondiaux, les réactions ont été variées et souvent marquées par des déclarations officielles de soutien ou de préoccupation. Plusieurs pays, notamment les États-Unis, la France, et l’Allemagne, ont exprimé leur inquiétude quant aux répercussions géopolitiques de cet exode massif, en mettant en avant la nécessité de maintenir la stabilité régionale et la protection des droits des migrants dans ce contexte délicat.
De leur côté, les organisations juives mondiales ont réagi de manière contrastée. Certaines, comme le Congrès juif mondial et l’Union des communautés juives d’Amérique du Nord, ont exprimé leur tristesse face à ce départ, tout en soulignant le besoin de garantir la sécurité et le bien-être des familles qui quittent Israël. D’autres groupes, comme des associations juives progressistes, voient cette migration comme une occasion de renforcer les communautés juives dans la diaspora et d’encourager un renouveau dans des régions où la population juive avait diminué.
Du côté des acteurs internationaux, les avis divergent également. Les Nations Unies ont appelé à une coopération internationale accrue pour faire face aux défis humanitaires et logistiques de cet exode, insistant sur le respect des droits humains des individus en déplacement. Les organisations humanitaires, telles que la Croix-Rouge et Médecins Sans Frontières, se préparent à offrir une assistance aux nouveaux arrivants dans leurs pays d’accueil respectifs.
Enfin, sur les réseaux sociaux, cette nouvelle a déclenché des discussions animées et diverses. Certains utilisateurs expriment leur solidarité avec les migrants, tandis que d’autres discutent des implications politiques et sociales de ce mouvement massif. Cette mosaïque de réactions souligne à quel point le départ de deux millions de Juifs d’Israël résonne largement sur la scène internationale, suscitant des émotions et des préoccupations profondes.
L’avenir du Sionisme
Le récent exode de deux millions de Juifs d’Israël a suscité des débats intenses parmi les experts sur l’avenir du mouvement sioniste. Ce phénomène, sans précédent dans l’histoire moderne, oblige les penseurs et les intellectuels à réévaluer les fondements du sionisme et ses perspectives dans un monde en perpétuelle évolution. Certains experts, tels que l’historien Yaacov Shavit, considèrent cette émigration comme un signal d’alarme, appelant à une profonde réforme des principes sionistes pour refléter les réalités contemporaines et les défis globaux.
Pour de nombreux intellectuels juifs, la question cruciale concerne la capacité du sionisme à s’adapter et à se réinventer. Avec un regard sur l’histoire, ils soulignent que le mouvement a déjà montré une remarquable résilience, évoluant depuis sa fondation au XIXe siècle jusqu’à sa matérialisation dans l’État d’Israël en 1948. Le sociologue Eva Illouz aborde cette idée en soutenant que la flexibilité et l’inclusivité seront essentielles pour que le sionisme demeure pertinent et attractif pour les générations futures.
Certains analystes proposent que les valeurs fondamentales du sionisme soient repensées pour inclure des perspectives plus larges, incluant une plus grande intégration avec la diaspora juive globale. D’ailleurs, le rabbin Abraham Skorka préconise une approche plus inclusive, où le dialogue constant entre Israël et les communautés juives à travers le monde renforcerait le tissu social et l’identité juive, indépendamment des frontières géographiques.
Ainsi, l’avenir du sionisme pourrait dépendre de sa capacité à s’ouvrir à de nouvelles idées tout en restant fidèle à ses principes de base. Face aux réalités migratoires actuelles, il devient impératif de favoriser un climat de cohabitation et de coopération, non seulement au sein d’Israël, mais aussi avec la diaspora internationale. La pluralité des opinions et la diversité des expériences juives à travers le monde pourraient offrir une nouvelle dynamique pour refaçonner le sionisme dans les décennies à venir.
Conclusion
Les faits discutés dans ce blog mettent en lumière un phénomène significatif : l’émigration de masse de deux millions de Juifs quittant Israël de manière permanente. Ce mouvement, sans précédent, soulève des questions profondes et complexes tant pour Israël que pour le judaïsme dans son ensemble. La fuite des cerveaux potentielle et la perte de ressources humaines précieuses pourraient poser des défis économiques et sociaux majeurs pour l’État d’Israël. Le contexte géopolitique en évolution, que ce soit au Moyen-Orient ou sur la scène internationale, pourrait aussi être considérablement affecté par cette dynamique démographique.
Pour le judaïsme, cette émigration massive pourrait modifier le paysage religieux et culturel contemporain. Les communautés juives à travers le monde, particulièrement en diaspora, pourraient voir leurs rangs augmenter, modifiant ainsi les dynamiques communautaires. Cependant, cette redistribution des populations juives pourrait également engendrer des défis d’intégration et de préservation de l’identité culturelle et religieuse.
Les implications futures de ce déplacement sont difficiles à prévoir pleinement. Les difficultés auxquelles Israël devra faire face pour maintenir sa stabilité et sa sécurité, tout en gérant cette perte démographique, pourraient redéfinir sa politique intérieure et extérieure. En outre, les nouveaux défis qui émergeront pourraient bien amener à réexaminer les relations entre Israël et la diaspora juive.
Enfin, il est crucial de se poser des questions ouvertes sur les opportunités et les défis futurs auxquels Israël et les communautés juives mondiales devront faire face. Cette situation inédite pourrait bien catalyser une série de transformations significatives, à la fois socialement et politiquement, ouvrant ainsi de nouveaux chapitres dans l’histoire juive contemporaine. Comment Israël s’adaptera-t-il à ces nouvelles réalités ? Quelle sera la réponse de la diaspora à ce remaniement global ? Seul le temps nous le dira.




Le MIL russe rapporte que des missiles à fragmentation ATCAMS de fabrication américaine, assistés par des satellites de reconnaissance américains, ont été tirés par l’Ukraine sur Sébastopol.
La Russie affirme avoir intercepté les missiles, mais les fragments de l’un d’entre eux se sont brisés, ont explosé et l’explosion a tué 5 civils, dont 3 enfants, et en a blessé plus de 124 autres.
Le MIL russe affirme que « de telles actions ne resteront pas sans réponse ».
Peu importe qui ou ce que vous croyez, la réalité est que nous sommes plus proches d’une guerre nucléaire que nous ne l’avons été depuis 1962. L’Occident, dirigé par le régime corrompu et belliciste de Biden (Obama), continue de provoquer Poutine, dans l’espoir qu’il va s’intensifier.
L’État profond tente de déclencher la Troisième Guerre mondiale, mais il doit faire croire que c’est la faute de la Russie.



Which side is the terrorist?




















6 charniers creusés par l’occupation à #Gaza depuis le 7 octobre, et les Nations Unies demandent une enquête


« Le peuple palestinien n’existe pas ! » (Bezalel Smotrich)
« Nous encouragerons l’émigration de centaines de milliers de Palestiniens de Gaza. » (Itamar Ben Gvir)
« Nous combattons des animaux humains. » (Yoav Gallant)
On le présente comme un individu froid, déterminé, et surtout indifférent à la vie humaine, qu’elle soit israélienne ou palestinienne : Yahia Sinouar, le chef des forces du Hamas de Gaza, aurait personnellement supervisé la planification et la mise en œuvre coordonnée des attaques de la résistance palestinienne perpétrées le 7 octobre sur le territoire israélien. On connaît le tragique bilan de cette journée d’horreur : outre des milliers de blessés, 1200 Israéliens, majoritairement des civils, ont été sauvagement assassinés ce jour-là dans les villages proches de la frontière qui sépare Israël du territoire gazaoui, ou sont décédés les jours suivants ; et 250 autres ont été enlevés par les commandos armés du Hamas et des groupes djihadistes associés à ces raids criminels afin de servir d’otages pour faire pression sur le gouvernement israélien.
Ces attaques terroristes ont bien évidemment été une conséquence directe de la ghettoïsation de la bande de Gaza, imposée de manière drastique par les Israéliens depuis 2005. Enfermés de fait dans ce que l’on a coutume de nommer, à juste titre, une « prison à ciel ouvert », 2,1 millions de Gazaouis ont été contraints – sur un territoire sous blocus de 360 km², à peine plus grand que le département de l’Essonne ! – de vivre dans des conditions de grande précarité, voire d’indigence pour les plus démunis. Au pouvoir depuis sa victoire aux législatives de 2006, le Hamas n’est jamais retourné devant les urnes et a tout fait pour faire monter dans la bande de Gaza le sentiment de haine des Juifs en vue de recruter des combattants et d’agir le moment venu dans l’espoir d’induire au plan régional un processus d’éradication de l’état hébreu.
Ce moment est venu en cette terrible journée du 7 octobre 2023. Il s’est traduit par un déferlement de violence atroce dans la manière dont il a été commis, notamment aux dépens des jeunes rassemblés à l’occasion d’une rave-party festive ou de kibboutzim paradoxalement plutôt ouverts à une cohabitation apaisée avec leurs voisins palestiniens. Comme l’on pouvait s’y attendre, ces abominables tueries et les prises en otage de citoyens israéliens ont engendré dans l’état hébreu une très virulente réaction. Le moment de sidération passé, cela s’est traduit, dans la majeure partie de l’opinion publique, par une forte hausse du sentiment de haine des Palestiniens, exacerbée par les extrémistes de tous bords, à commencer par les membres du gouvernement issus des rangs suprémacistes et partisans de facto d’une épuration ethnique.
C’est dans ce contexte qu’a été mise en œuvre la riposte de l’armée israélienne, officiellement axée sur un double objectif annoncé par Netanyahou : la libération des otages et la destruction du Hamas. En 6 mois, les actions militaires, prétendument ciblées sur l’élimination des seuls activistes, se sont traduites par un nombre hallucinant de victimes du côté palestinien : au moins 33 000 morts à ce jour (dont près de la moitié d’enfants !), et plus de 75 000 Gazaouis blessés, dont des milliers resteront handicapés à vie, à l’image de ces enfants amputés dont Tsahal a transformé les rêves en cauchemars tragiques. Sans oublier les destructions : près de 60 % du bâti de la bande de Gaza – habitations, hôpitaux, écoles, commerces, ateliers et entrepôts – a été gravement endommagé ou totalement détruit. En de nombreux lieux ne subsistent que des champs de ruines.
Une fuite en avant criminelle
Commis en partie sans intervention humaine par le logiciel d’Intelligence Artificielle Lavender, ces effroyables massacres, ces terrifiantes destructions sont loin d’avoir permis à Netanyahou d’atteindre les objectifs qu’il avait fixés. Certes, des milliers de combattants du Hamas ont été « éliminés » sous les bombes et les tirs israéliens, mais 134 otages sont encore détenus à Gaza, et plusieurs cadres du Hamas, dont Sinouar, sont encore en vie. D’où la nécessité, selon Netanyahou, de frapper Rafah, seule ville du territoire encore à peu près épargnée par les frappes israéliennes. Au risque de massacrer des milliers d’autres Palestiniens dans un réduit où plus de la moitié des Gazaouis a dû se réfugier après que l’armée israélienne ait semé la terreur et la désolation presque partout ailleurs, notamment à Jabaliya, Gaza ville, Deir-al-Balah et Khan Younès.
Face à cette menace, la communauté internationale élève la voix ici et là pour condamner ce qu’il faut bien nommer les dérives génocidaires de l’exécutif israélien tant les actions militaires sont disproportionnées et frappent aveuglément les populations civiles. À cet égard, l’Irlande a annoncé son intention d’intervenir en soutien* de l’Afrique du Sud dans le cadre de la procédure pour génocide intentée auprès de la Cour Internationale de Justice (CIJ). De nombreuses autres nations, y compris au sein de l’Union Européenne, exigent quant à elles un cessez-le-feu immédiat. Mais de tout cela « Bibi » n’a cure : il est clairement déterminé à poursuivre sa fuite en avant criminelle. Et les réserves de plus en plus marquées de l’exécutif américain n’y changeront rien. Netanyahou sait que ce sont des postures électoralistes : l’aide logistique étasunienne sera maintenue !
En réalité, les incertitudes qui pèsent sur le conflit en cours servent les intérêts personnels du Premier ministre israélien car elles retardent l’issue de cette guerre odieusement asymétrique. Une issue qui entraînera l’ouverture immédiate d’une enquête sur les graves carences du renseignement de l’état hébreu en amont des attaques du 7 octobre et, tout aussi grave, l’incurie de son exécutif malgré les avertissements reçus. Avec, pour conséquences prévisibles, la mise en cause de Netanyahou et l’organisation d’élections législatives anticipées. Maintenir un état de guerre offre donc de facto un sursis à Netanyahou. Et les faucons qui l’entourent – notamment Ben-Gvir et Smotrich – soufflent sur les braises dans l’espoir de mener à bien la mise en œuvre, par les bombardements et la famine, d’un départ massif des Gazaouis, révélateur de leur volonté génocidaire.
Aussi terrible soit-il, le sort de la population de Gaza ne doit pas faire oublier ce qu’il se passe en Cisjordanie. Non seulement Netanyahou n’a rien fait pour stopper l’insidieuse colonisation des territoires palestiniens, mais il l’a constamment encouragée. Et son alliance politique avec les partis religieux suprémacistes s’est traduite depuis le 7 octobre par une recrudescence des spoliations, accompagnée – le plus souvent avec la complicité de militaires israéliens – de nombreux meurtres de Palestiniens résolus à défendre leurs biens. En 6 mois, plusieurs centaines d’entre eux sont morts sous les balles israéliennes sans que l’on s’en émeuve outre mesure, l’attention étant braquée sur les atrocités de Gaza. « Ce que les colons sont en train de faire, c’est un nettoyage ethnique », affirmait récemment Gérard Araud, ancien ambassadeur de France en Israël. Il avait raison, hélas !
De l’épuration ethnique en cours à bas bruit en Cisjordanie aux dérives génocidaires commises dans la bande de Gaza, c’est de crimes que Netanyahou se rend coupable aux yeux du monde. Il devra tôt ou tard en rendre compte !
* Outre le soutien apporté à l’Afrique du Sud, l’Irlande a annoncé son intention de reconnaître officiellement la Palestine. La Belgique, l’Espagne, Malte et la Slovénie devraient suivre et rejoindre ainsi les 9 pays de l’Est membres de l’UE qui ont, d’ores et déjà, reconnu l’état palestinien. La France reste malheureusement muette à ce sujet !




“Il ne fait aucun doute que les affirmations selon lesquelles le Premier ministre Netanyahu et d’autres prétendent que l’UNRRA est un mandataire du Hamas ne sont que des mensonges purs et simples. C’est un mensonge pur et simple.”
” Netanyahu a voulu obtenir débarrassé de l’UNRWA depuis au moins 2017. C’est son objectif, pas seulement à Gaza, mais aussi dans les autres pays.”


Après des offensives dans la ville de Gaza, puis dans celle de Khan Younès, Israël se prépare à entrer à Rafah, dernière grande ville de la bande de Gaza, ce qui suscite de vives craintes pour le sort de la population civile sur place, en grande majorité des Palestiniens déplacés par les combats dans le reste du territoire.
Le président américain Joe Biden, dont le pays est le premier soutien d’Israël, a rappelé vendredi qu’une opération à Rafah «ne devait pas avoir lieu sans un plan crédible» pour protéger les civils. Le président français Emmanuel Macron a lui prévenu qu’une opération à Rafah aboutirait «à un désastre humanitaire sans précédent».
«Quiconque veut nous empêcher de mener une opération à Rafah nous dit en fait de perdre la guerre. Je ne vais pas céder à cela», a déclaré M. Netanyahu lors d’une conférence de presse à Jérusalem.
Il a aussi affirmé que l’armée israélienne mènerait son opération à Rafah même en cas d’accord avec le mouvement islamiste palestinien pour la libération des otages toujours détenus dans la bande de Gaza.
Des négociations complexes à propos d’une trêve dans les combats, d’une libération d’otages détenus à Gaza et de prisonniers palestiniens écroués par Israël, se poursuivent par l’intermédiaire des pays médiateurs, Égypte, Qatar et États-Unis.
Le Hamas insiste sur un «cessez-le-feu total» et le retrait des forces israéliennes de la bande de Gaza. Benjamin Netanyahu refuse à ce stade ces exigences, évoquant une éventuelle pause dans les combats assortis de la libération des otages, mais pas la fin des hostilités.
«Même si nous parvenons à un accord sur les otages, nous allons entrer dans Rafah», a-t-il déclaré samedi soir à Jérusalem.
A Tel-Aviv, des milliers d’Israéliens manifestaient contre le gouvernement Netanyahu qu’ils exhortent à s’entendre avec le Hamas afin de libérer les otages, selon une journaliste de l’AFP sur place. «Cela fait plus de 100 jours que les otages sont à Gaza», s’ils meurent, «le gouvernement aura leur sang sur ses mains», ont scandé des manifestants.
Un accord de trêve en novembre avait permis la libération de 105 otages sur les quelque 250 enlevés par le Hamas lors de son attaque sans précédent en territoire israélien le 7 octobre. Selon Israël, 130 otages sont encore détenus à Gaza, dont 30 seraient toutefois morts.


