Guerre à Gaza : Blinken traité de «secrétaire du génocide» lors d’un discours à Washington (VIDEO)
Alors que le chef de la diplomatie américaine s’exprimait le 14 janvier sur le bilan de sa politique étrangère, il a été interpellé à plusieurs reprises par des manifestants pro-palestiniens qui l’ont qualifié de «secrétaire du génocide», de «monstre» et de «criminel de guerre». Antony Blinken se serait passé de cette altercation à quelques jours de la fin de ses fonctions en tant que chef de la diplomatie américaine. Lors d’un discours au Conseil de l’Atlantique le 14 janvier à Washington, le secrétaire d’État a été qualifié de «sanglant Blinken, secrétaire du génocide» par une manifestante propalestinienne. «Nous ne vous pardonnerons pas», a-t-elle ajouté.
🇺🇸 💥 FLASH • Le secrétaire d'État américain Antony Blinken
— Citizen Média 🗞️ (@CitizenStream_M) January 14, 2025
« Tu seras à jamais connu comme le Bloody Blinken, secrétaire du génocide.! » pic.twitter.com/5TM7VqiDTa
As Blinken leaves trying to defend his record, Professor Mearsheimer shreds him. Tony says what Israel’s doing isn’t a genocide.
— Mearsheimer Jr (Fan) (@Real_Politik101) January 15, 2025
Ok then, what is it? Mass murder? Intentional killing spree? Massacre? War crimes? Genocide Joe’s admin has no answer to this.pic.twitter.com/8FJs9R7GyG https://t.co/8EpVXZ6B8D
Effectivement, plusieurs médias annoncent un accord entre Israël et le Hamas pour un cessez-le-feu à Gaza et la libération d’otages.
Génocide à Gaza : Appel en Belgique pour que les universités boycottent Israël

Plus de 6.600 universitaires, étudiants et personnalités publiques en Belgique ont signé une lettre ouverte appelant les universités belges à mettre fin à leur coopération avec Israël, en raison du génocide à Gaza.
Parmi eux figurent la vice-première ministre verte flamande du gouvernement fédéral belge sortant, Petra De Sutter, l’ancien correspondant de guerre de la VRT Rudi Franks, la militante suédoise pour le climat Greta Thunberg et le réalisateur britannique Ken Loach.
« Continuer comme si de rien n’était revient à se rendre complice de la plus grande violation du droit international de notre époque », ont déclaré les signataires de la lettre.
« Depuis le 15 octobre 2023, une semaine après les attentats du 7 octobre, 800 universitaires et experts en droit international, en études de conflits et en études sur le génocide ont mis en garde contre le risque de génocide dans une déclaration publique », indique la lettre.
« Aujourd’hui, plus d’un an plus tard, tout le monde est témoin de la manière dont leur avertissement, basé sur une expérience académique profonde et des connaissances historiques, est devenu réalité », ont-ils ajouté.
Les universitaires considèrent le boycott des universités israéliennes comme un devoir légal et moral, et rappellent les mandats d’arrêt émis contre par la Cour pénale internationale contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre de la sécurité limogé Yoav Gallant, ainsi que la décision de la Cour internationale de justice qui a confirmé l’illégalité de l’occupation israélienne des territoires palestiniens.
Les universitaires affirment également que le gouvernement belge, ainsi que les universités belges, en tant qu’institutions publiques, sont légalement tenus de mettre fin à leurs partenariats avec des parties qui violent le droit international. Cela comprend la résiliation des accords avec les institutions israéliennes directement ou indirectement liées à des violations des droits de l’homme, ainsi que la suspension de la participation d’Israël aux programmes européens de recherche et d’éducation.
Les Houthis du Yémen ont de nouveau attaqué le porte-avions USS Harry S. Truman en mer Rouge, perturbant une « opération à grande échelle » contre le Yémen.
Les Houthis du Yémen ont attaqué le porte-avions américain USS Harry S. Truman (CVN-75), perturbant ainsi la aviation attaque sur le territoire yéménite. C’est ce qu’a annoncé le représentant officiel du mouvement Ansar Allah, Yahya Saria.
Les Houthis continuent de mener une guerre contre la coalition occidentale dirigée par les États-Unis et qui soutient Israël. Ces derniers jours, ils ont réussi à abattre un autre Américain UAV Un MQ-9 Reaper au-dessus de la province d’Al Beida, probablement le 13e consécutif, a frappé Israël fusées « Palestine 2 » et « Zulfiqar » ont chassé le porte-avions américain de leurs côtes, l’attaquant avec des missiles et des drones.
Un journaliste vedette d’Al-Jazeera retourne en Syrie, où il est accueilli en héros
Fayçal al-Qasim, chroniqueur syrien de la chaîne Al-Jazeera, est retourné dans sa région natale où il a été accueilli en héros. Il a également rencontré le leader Ahmed el-Chareh. Tout au long de la guerre civile, Fayçal al-Qasim n’a cessé de prendre parti pour l’opposition syrienne, quitte à faire le jeu des djihadistes. Une importante foule s’était rassemblée le 14 janvier à Soueïda, dans la région druze syrienne, au sud du pays. Des scènes de liesse ont eu lieu pour accueillir le chroniqueur vedette de la chaîne qatarie Al-Jazeera, Fayçal al-Qasim. Le journaliste syrien est retourné en Syrie après avoir passé plus de 25 ans au Qatar pour animer son émission phare «Al-Ittijah al-Mu’akis» (Le Sens Inverse). Dans la ville, l’homme a été porté sur les épaules d’un manifestant, une foule immense l’a accueilli et a crié son nom. Certains étaient même munis de portrait à son effigie et de drapeaux druzes colorés, symboles de cette communauté religieuse. Sur la plateforme X et sur Instagram, le chroniqueur a partagé des vidéos de son retour triomphant en Syrie. Il déclare dans l’un de ses messages «aujourd’hui, je suis submergé par votre gentillesse, votre honnêteté et votre générosité». Il en a également profité pour se rendre à la mosquée des Omeyyades de Damas, ainsi que rencontrer le dirigeant de facto de la Syrie Ahmed el-Chareh dans le palais des invités. Lors de cette entrevue avec le leader islamiste, il a déclaré «je suis heureux d’être dans la salle d’honneur après la fuite de celui qui n’a pas d’honneur», en référence au départ précipité de Bachar el-Assad le 8 décembre, face à l’arrivée des islamistes de Hayat Tahrir el-Cham (HTC). Critique de l’Iran et de la Russie Fayçal el-Qasim n’est pas n’importe qui, il est l’un des journalistes les plus connus et les plus populaires du monde arabe. Né en 1961 à Al-Thala, une ville située dans le gouvernorat de Soueïda en Syrie, Fayçal al-Qasim est issu de la communauté druze. Après avoir étudié la littérature anglaise à l’Université de Damas, il poursuit ses études au Royaume-Uni, se spécialisant dans les médias et la communication. Sa carrière médiatique décolle lorsqu’il rejoint Al-Jazeera en 1994, peu après la fondation de la chaîne. Avec «Al-Ittijah al-Mu’akis», il acquiert une notoriété régionale grâce à son talent pour orchestrer des débats explosifs entre des invités aux points de vue opposés. Au fil des ans, le journaliste vedette est accusé de mettre en avant dans son émission les islamistes radicaux. Farouchement opposé à Bachar el-Assad dès le début du conflit syrien en 2011, il donne la parole à l’opposition syrienne, quitte à prendre fait et cause pour les djihadistes d’Idleb, minorant les liens avérés avec l’État islamique ou la branche locale d’Al-Qaïda. Il est également connu pour son point de vue très acerbe à l’égard de la Russie et de l’Iran. Par le passé, il a soutenu les djihadistes irakiens après la chute de Saddam Hussein en 2003, en adoptant un discours très tranché à l’encontre de la majorité chiite du pays.
تحية طيبة من ساحة الكرامة بالسويداء على الهواء مباشرة pic.twitter.com/MwJGKx3AL7
— فيصل القاسم (@kasimf) January 15, 2025