Gaza : Israël (Pays colonisateur et d’apparteid)«n’a atteint aucun» de ses objectifs à Gaza, estime un représentant russe à l’ONU
Rappeler l ‘horreur que commet Israël, encore et encore. Ne jamais renoncer.Exterminer, expulser, recoloniser : les objectifs de l’occupant israelien
Le racisme juif à l’égard du monde libre est une contrainte imposée par la lâcheté occidentale qui appliquent la politique de la repentance en se détournent de la souffrance Palestinienne, Libanaise et Syrienne. Seule la résistance par les armes mettra fin à cette occupation crapuleuse. Le Dollars ne coulera pas éternellement.
ISRAËL : COLONISER ET MASSACRER, AU NOM DE LA DÉMOCRATIE

Un important organisme européen de défense des droits de l’homme relate dans des détails poignants les atrocités perpétrées depuis 43 jours par le régime israélien contre les Palestiniens dans le nord de la bande de Gaza.
L’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme basé à Genève a fourni ces informations dans un rapport publié lundi, qui montre comment l’armée israélienne soumet les Gazaouis à des meurtres directs, des exécutions extrajudiciaires, une famine de masse et un nettoyage ethnique « sans aucune justification » dans le cadre de sa guerre génocidaire contre la bande côtière qui dure depuis 13 mois.
Les forces israéliennes, selon le rapport, ont commis ces crimes en bombardant des maisons avec des résidents à l’intérieur, en commettant des massacres contre des civils déplacés dans des abris et en ciblant des rassemblements et des véhicules.
« La plus grande campagne de déplacement forcé de l’histoire moderne »
Les forces du régime israélien ont également entrepris de provoquer « les plus grands cas de déplacement forcé de l’histoire moderne » contre les civils ciblés, a-t-il déclaré.
Au cours de la période en question, où l’armée israélienne a considérablement intensifié son agression meurtrière contre le nord de Gaza, elle a également « mené sa troisième incursion et offensive militaire » contre les zones ciblées et « commis des atrocités odieuses », a déclaré l’organisme.
La routine combinée de meurtres et de déplacements a été menée dans le but de « terroriser les civils », entre autres choses, a-t-il déclaré.
« Ils les ont exécutés devant moi »
L’organisme a cité Tamam Abdel Maqadmeh, l’un des civils, qui a décrit certaines des atrocités commises par les forces israéliennes dans la ville de Beit Lahia.
« Les conditions se sont aggravées dans la rue al-Shemaa, à Beit Lahia, en raison de l’artillerie lourde et des bombardements aériens. « En conséquence, nous avons quitté notre maison située près de la clinique d’al-Shemaa pour nous installer dans le quartier d’Abbas Kilani, au milieu de la rue al-Shemaa », a-t-il déclaré.
« Mercredi, les forces d’occupation israéliennes ont commencé à avancer dans la zone où nous nous étions réfugiés. Nous sommes restés coincés dans la maison et moins de deux heures plus tard, les forces ont fait exploser la porte et ont pris d’assaut le bâtiment », a ajouté Maqadmeh.
« Lorsque nous sommes descendus au rez-de-chaussée [sur ordre des forces], j’ai trouvé mon beau-frère Khaled étendu sans vie avec deux balles dans l’abdomen, le sang coulant de lui. Son fils aîné, Ibrahim (21 ans), avait reçu une balle dans la tête. Je suis resté sous le choc pendant quelques instants avant qu’un soldat ne me menace de bouger ou d’être abattu. Nous étions environ 26 personnes au total. »
Il a raconté comment sa sœur a été empêchée par les troupes d’invasion de dire au revoir à son mari et à son fils, et n’arrêtait pas de pleurer : « Ils les ont exécutés devant moi » alors que Maqadmeh et d’autres essayaient de l’éloigner.
« Ils les ont tués sans qu’ils aient bougé d’un pouce », a-t-il ajouté, décrivant la manière dont les victimes ont été exécutées.
« Cela s’est produit devant les yeux des petits enfants – quatre garçons et quatre filles – qui ont vu leur père et leur frère exécutés sous leurs yeux », a déclaré la sœur de Maqadmeh.
Selon Euro-Med, l’armée israélienne empêche depuis 25 jours les équipes de défense civile et médicales d’accéder aux victimes, y compris celles qui ont été ensevelies sous les décombres dans le nord de Gaza.
« Abattu alors qu’il essayait de récupérer de la nourriture »
Beit Lahia est devenue une cible spécifique de la campagne depuis 10 jours, les forces israéliennes ayant poussé quelque 5 000 civils dans divers points de rassemblement, ciblant ceux qui tentaient de rentrer chez eux pour récupérer de la nourriture dont ils avaient cruellement besoin, et qui n’était pas disponible sur les sites de rassemblement.
« Des dizaines de personnes qui ont tenté de le faire (ramener de la nourriture) ne sont pas revenues, car elles ont été exécutées dans les rues », a déclaré un civil.
Un autre a décrit l’état dans lequel il avait trouvé l’une des victimes, qui avait essayé de revenir avec de la nourriture.
« À côté de l’une des victimes, il y avait un sac de farine. Il semble qu’il l’ait récupéré avec succès chez lui, mais l’armée israélienne l’a abattu alors qu’il retournait au refuge. »
« Toute la nourriture que nous parvenons à récupérer dans les maisons voisines est distribuée en priorité aux enfants, puis aux personnes âgées en plus petites portions. Les jeunes adultes reçoivent, au mieux, une seule miche de pain par jour », a-t-il déclaré à propos des conditions nutritionnelles désastreuses dans les lieux de rassemblement.
L’organisme de défense des droits de l’homme a dénoncé la réticence de la communauté internationale à prendre des mesures décisives contre le régime israélien, qui a coûté la vie à plus de 43 900 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, au cours de la guerre génocidaire contre Gaza, depuis octobre 2023.
L’inaction de la communauté internationale « la rend complice de ces crimes et donne à Israël le feu vert pour intensifier son génocide. Cela reflète également un mépris choquant pour la vie et la dignité des Palestiniens », a-t-il déploré.
« Le système international, y compris la Cour pénale internationale, l’Union européenne et divers organismes des Nations Unies, ont collectivement échoué à atteindre les objectifs et principes fondamentaux sur lesquels ils ont été fondés. »
Tout au long de la guerre, les institutions ont « démontré un échec honteux à protéger les civils et à mettre un terme au génocide qu’Israël perpètre contre les Palestiniens à Gaza, un devoir qui est au cœur de leur mission et de leur existence », a déclaré Euro-Med.
L’organisation a appelé à diverses mesures punitives contre le régime israélien, notamment « un embargo complet sur les armes » et à le tenir responsable de tous ses crimes.

Introduction
Le conflit israélo-palestinien est l’une des questions les plus complexes et controversées du XXIe siècle. Ses origines remontent à la fin du XIXe siècle, avec l’émergence du mouvement sioniste et les premières vagues d’immigration juive en Palestine, qui était alors une province de l’Empire ottoman. Cette immigration, motivée par des aspirations nationales et religieuses, a entraîné des tensions avec les populations arabes locales, posant les bases d’un conflit qui persiste encore aujourd’hui.
La déclaration Balfour de 1917, par laquelle le gouvernement britannique a exprimé son soutien à l’établissement d’un “foyer national juif” en Palestine, a exacerbé ces tensions. L’après-guerre mondiale et la création de l’État d’Israël en 1948, avec l’évacuation et la fuite d’une grande partie de la population palestinienne, ont laissés des cicatrices profondes, marquant le début d’une occupation qui dure depuis plus de sept décennies. L’occupation israélienne, qui inclut des mesures militaires, la construction de colonies et des restrictions sur les droits des Palestiniens, soulève des questions critiques concernant les droits de l’homme et le droit international.
Au fil des décennies, plusieurs guerres et intifadas ont intensifié le conflit, entraînant des pertes humaines et des souffrances des deux côtés. De plus, les efforts de paix, bien qu’accompagnés d’espoirs, n’ont pas réussi à établir une solution durable. Aujourd’hui, les enjeux contemporains incluent non seulement le droit à l’autodétermination des Palestiniens, mais aussi la sécurité d’Israël, rendant la situation encore plus complexe.
Ce contexte historique et politique est crucial pour comprendre les défis actuels auxquels sont confrontées les deux parties. L’efficacité des actions militaires et politiques, ainsi que le droit à la défense d’un occupant sur un terroir étranger, posent des questions qui nécessitent une analyse approfondie et éclairée.
Les Lois Internationales et le Droit à l’Auto-Défense
La question des lois internationales relatives à l’occupation et au droit à l’auto-défense est cruciale pour comprendre les récents conflits entourant Israël et la Palestine. Au cœur de ce débat se trouvent des textes juridiques fondamentaux, notamment les Conventions de Genève, qui régissent les obligations des États en période de conflit armé et d’occupation. Selon ces conventions, l’occupation d’un territoire ne doit jamais éclipser les droits des populations occupées, et toute mesure de sécurité entreprise par l’occupant doit scrupuleusement respecter les normes de proportionnalité et de nécessité.
Le droit à l’auto-défense, tel que reconnu par l’article 51 de la Charte des Nations Unies, stipule qu’un État a le droit de se défendre contre un acte d’agression. Toutefois, cette notion est particulièrement complexe lorsqu’il s’agit d’une situation d’occupation. Dans le cadre d’une occupation, la légitimité d’une réponse militaire par l’occupant peut être remise en question, surtout si cette réponse entraîne des violations des droits des personnes sous occupation. Des experts en droit international soutiennent que toute action d’auto-défense doit être strictement liée à la menace initiale et ne doit pas causer de préjudice aux civils.
Des opinions divergentes émergent au sein de la communauté internationale relativement à la possibilité pour un occupant d’invoquer un droit à l’auto-défense tout en exerçant un contrôle sur un territoire étranger. Certains juristes avancent que le droit à l’auto-défense est inapplicable aux situations d’occupation, tandis que d’autres argumentent que les circonstances peuvent justifier une telle position. Chercher un consensus sur cette question est essentiel, car il a des ramifications profondes pour les droits humains et la stabilité régionale. En définitive, les lois internationales continuent de jouer un rôle fondamental dans l’analyse du droit à la défense dans les contextes d’occupation.
Droits de l’Homme et Justice Sociale : Une Analyse Critique
Les droits de l’homme en Palestine ont fait l’objet de nombreuses préoccupations tout au long des décennies de conflit avec Israël. Les rapports d’organisations non gouvernementales (ONG), tels qu’Amnesty International et Human Rights Watch, documentent systématiquement les violations des droits des Palestiniens dans les territoires occupés. Ces rapports mettent en lumière des actes de violence, des démolitions de maisons, des restrictions à la liberté de mouvement, ainsi que des atteintes à la liberté d’expression. Les Palestiniens, vivant sous occupation, se heurtent à des défis quotidiens qui compromettent leur dignité et leur justice sociale.
Les témoignages de ceux qui vivent dans les zones de conflit offrent un aperçu poignant de la réalité quotidienne. Des familles palestiniennes décrivent des situations d’angoisse et de peur face à l’arrestation ou à l’expulsion, souvent sans procès équitable. En effet, le système judiciaire en place semble souvent désavantageux pour les Palestiniens, renforçant un sentiment d’impunité pour les agresseurs. Cette situation soulève de sérieuses questions éthiques et juridiques concernant le respect des droits humains fondamentaux, notamment le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité.
Les implications sociales de ces violations sont également profondes. Elles exacerbent les inégalités et alimentent un cycle de violence et de résistance. Éduquer les jeunes générations sur leurs droits et leur dignité humaine est essentiel pour construire un avenir pacifique. Toutefois, l’accès à l’éducation et aux soins de santé est souvent entravé par l’occupation, prétendant rendre la justice sociale difficile à atteindre. Ainsi, la lutte pour les droits de l’homme en Palestine, bien qu’essentielle et urgente, est confrontée à des obstacles structurels qui entravent la pleine réalisation de la justice pour tous.
Racisme et Apartheid : Perspectives Éclairantes
Les allégations de racisme systémique et d’apartheid dans les politiques israéliennes ont suscité un débat intense au sein de la communauté internationale. Nombreux sont ceux qui soutiennent que les pratiques mises en place par l’État israélien envers les Palestiniens constituent une forme d’apartheid, un terme qui se réfère généralement à un système institutionnalisé d’oppression basé sur des critères raciaux ou ethniques. L’usage de ce terme est particulièrement controversé, cependant, il fait l’objet d’analyses approfondies et de preuves documentées.
Des chercheurs et des activistes soulignent que les Palestiniens vivent des discriminations systémiques qui se manifestent dans divers aspects de leur vie quotidienne. Par exemple, l’accès aux ressources publiques, à la terre, et aux services essentiels tels que l’éducation et la santé est souvent limité pour les Palestiniens vivant en Cisjordanie et à Gaza par rapport aux citoyens israéliens. Les nouvelles lois et politiques peuvent être perçues comme renforçant un système discriminatoire qui semble intégrer des aspects d’apartheid, au détriment des droits fondamentaux des Palestiniens.
En analysant les témoignages de ceux qui vivent sous cette occupation, de nombreux chercheurs citent les restrictions de déplacement, la fragmentation du territoire palestinien, et l’application inégale de la loi comme des éléments clés illustrant le climat d’inégalité. De plus, des reports internationaux, notamment ceux réalisés par des organisations des droits de l’homme, identifient souvent le traitement des Palestiniens comme une violation des droits humains, semblable aux pratiques de l’apartheid observées en Afrique du Sud au siècle dernier.
Il est essentiel d’examiner ces perspectives afin d’évaluer la situation actuelle, car elles mettent en lumière des inégalités profondément ancrées au sein de la dynamique israélo-palestinienne. Par conséquent, cette analyse critique est indispensable pour comprendre les implications plus larges des politiques israéliennes sur les droits des Palestiniens et pour alimenter un dialogue constructif sur les solutions potentielles.
Le Concept de Deux Poids, Deux Mesures
Dans le cadre des conflits internationaux, le concept de “deux poids, deux mesures” soulève des interrogations fondamentales concernant l’objectivité et l’équité de la communauté internationale. Lorsque des actions d’un État, tel qu’Israël dans le contexte du conflit israélo-palestinien, reçoivent une toute autre réaction que celles d’autres nations, cela peut conduire à une perception d’injustice et de partialité. Cette disparité dans le traitement des situations similaires appelle à une réflexion critique sur les normes appliquées par les puissances mondiales.
Dans le cas d’Israël, les commentaires et les critiques des États-Unis, de l’Union Européenne et d’autres entités semblent varier considérablement par rapport à ceux dirigés vers des pays comme la Russie ou la Chine. La réaction face à l’annexion de territoires ou aux attaques militaires est souvent jugée plus sévèrement lorsque l’acteur en question est perçu comme un État paria. En revanche, Israël bénéficie souvent d’un soutien diplomatique et éthique considérable, malgré les souffrances infligées aux Palestiniens. Cela soulève des questions sur les valeurs fondamentales qui guident les décisions politiques et diplomatiques.
Des analyses récentes ont mis en lumière ce phénomène, où la détermination de ce qui constitue un acte de défense par rapport à un acte d’agression peut varier, semblant ainsi produire des double standards. Par exemple, alors que les actions militaires israéliennes contre des groupes armés sans État sont justifiées comme des mesures de légitime défense, les opérations militaires similaires menées par d’autres pays peuvent être qualifiées d’agression. Cette divergence dans le jugement met en exergue la complexité des normes internationales et leur application qui ne semble pas toujours être cohérente. Ainsi, le traitement des conflits internationaux par la communauté internationale mérite une évaluation plus approfondie pour garantir un avenir pacifique et juste.
Déshumanisation des Palestiniens : Une Réalité Alarmante
La déshumanisation des Palestiniens dans le discours médiatique et politique est un phénomène préoccupant qui a des impacts significatifs sur la perception mondiale du conflit israélo-palestinien. Ce processus se manifeste par la représentation des Palestiniens comme des êtres inférieurs, souvent réduit à des stéréotypes violents ou extrémistes, ce qui facilite leur exclusion de la communauté humaine. En témoigne la manière dont certains médias décrivent les manifestations ou les actions de résistance, négligeant le contexte historique et socioculturel complexe dans lequel ces événements se déroulent.
Les conséquences psychologiques de cette déshumanisation sont profondément troublantes. Elle engendre non seulement une indifférence croissante à l’égard des souffrances palestiniennes, mais également une polarisation des opinions qui rend difficile un dialogue constructif. Dans un tel climat, les individus peuvent percevoir les Palestiniens non pas comme des habitants de la région avec leurs propres droits et aspirations, mais comme une menace à éradiquer. Cette déshumanisation alimente ainsi un cycle de violence et d’hostilité, où le besoin de défendre des positions extrêmes éclipse l’importance de la compréhension mutuelle.
Sur le plan social, cette perception altérée des Palestiniens influence non seulement les décideurs politiques, mais également l’opinion publique. Les discours qui véhiculent des préjugés négatifs renforcent les stéréotypes existants et limitent la capacité des sociétés à envisager des solutions pacifiques. Les manifestations de solidarité et d’empathie envers les Palestiniens deviennent rares, entravant la construction de ponts qui pourraient favoriser la paix. Ainsi, la déshumanisation des Palestiniens ne se limite pas à une problématique théorique; elle affecte concrètement le tissu social et politique de la communauté internationale.
Les Mouvements de Soutien aux Palestiniens : Historique et Impact
Les mouvements de soutien aux Palestiniens se sont intensifiés au fil des décennies, reflétant un engagement mondial croissant envers la justice et la dignité des populations palestiniennes. Au cœur de ce mouvement, on trouve divers groupes de solidarité, ONG et réseaux sociaux qui ont émergé tout au long du XXe siècle. L’un des premiers mouvements notables a eu lieu dans les années 1970, alors que les conflits entre Israël et la Palestine suscitaient des préoccupations internationales croissantes.
Avec l’augmentation de la couverture médiatique et l’importance des droits de l’homme sur la scène mondiale, des organisations comme le Comité de solidarité avec la Palestine et d’autres groupes humanitaires ont été formés pour sensibiliser le public aux défis auxquels sont confrontés les Palestiniens. Au fil du temps, ces mouvements ont évolué, intégrant des méthodes modernes de communication, notamment les médias sociaux, permettant un partage rapide et efficace des informations. Cette évolution a contribué à attirer l’attention sur les injustices et à mobiliser un soutien mondial.
Le soutien aux Palestiniens a également influencé l’opinion publique et les politiques gouvernementales dans de nombreux pays. Par exemple, des manifestations, des campagnes de boycott et des initiatives de désinvestissement ont émergé, cherchant à exercer une pression sur les gouvernements et les entreprises afin de remettre en question leur implication dans l’occupation israélienne. L’un des exemples les plus marquants est le mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions), qui a prospéré en réponse aux violations des droits humains en Palestine, incitant les citoyens et les organisations à agir par des moyens pacifiques.
En conclusion, les mouvements de soutien aux Palestiniens jouent un rôle cruciale dans la mise en lumière des difficultés rencontrées par la population palestinienne, tout en agissant comme un levier puissant pour un changement sociopolitique. Par l’engagement continu et la détermination des militants, ces mouvements ont contribué à façonner des dialogues et des politiques relativement aux droits des Palestiniens sur la scène internationale.
Voies vers la Paix : Quelles Solutions Proposées ?
Le conflit israélo-palestinien a suscité de nombreuses tentatives de résolution au fil des décennies, mettant en avant différentes propositions et solutions destinées à établir une paix durable dans la région. Parmi les initiatives notables figure la solution à deux États, qui postule la création d’un État palestinien indépendant aux côtés d’Israël. Ce modèle, soutenu par la communauté internationale, vise à répondre aux aspirations nationales des deux peuples tout en respectant leur droit à l’autodétermination.
Historiquement, plusieurs accords de paix ont été négociés, tels que les Accords d’Oslo signés en 1993, qui ont non seulement amené à la création de l’Autorité palestinienne, mais ont aussi établi un cadre pour des négociations futures. Toutefois, ces efforts ont souvent été contrariés par des violences réciproques, des changements politiques et des défis sur le terrain, rendant l’aboutissement d’un accord de paix durable difficile à atteindre.
Plus récemment, des candidatures alternatives ont émergé, y compris une approche fondée sur la coexistence, qui prône la collaboration et le partage des ressources entre les populations israélienne et palestinienne. Ce modèle encourage une diplomatie de voisinage, mise en évidence par des projets communautaires conjoints qui visent à renforcer la confiance mutuelle. De même, des stratégies de paix non violentes ont vu le jour, comprenant des actions de plaidoyer, des manifestations pacifiques, et des initiatives de dialogue entre les citoyens.
En outre, les réglementations internationales, notamment les résolutions des Nations unies, jouent un rôle crucial dans la formulation des solutions proposées. Elles encouragent la protection des droits humains et le respect du droit international, servant de fondement pour les négociations à venir. Il est donc essentiel d’explorer ces diverses voies vers la paix et d’engager un dialogue constructif, en impliquant toutes les parties concernées, pour espérer une résolution juste et durable du conflit israélo-palestinien.
Proche-Orient : des insignes du «Grand Israël» aperçus sur la tenue de certains soldats israéliens 19 nov. 2024, 00:11 © Associated Press Funérailles d’un soldat israélien (image d’illustration). Suivez RT en français sur Telegram Des insignes du «Grand Israël» ou du «Mouvement du Temple» ont été vus sur les uniformes de certains soldats israéliens. Le premier prône la conquête d’une partie du Moyen-Orient, le second la destruction de la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem. Lire aussi La mort du responsable des médias du Hezbollah suscite une vague de réactions dans la région Une enquête du quotidien libanais L’Orient-Le Jour, parue le 17 novembre, met en exergue l’utilisation de plusieurs patchs invoquant le «Grand Israël» par des soldats israéliens engagés sur le front, «malgré les interdictions de l’état-major israélien». Cette polémique refait surface après la publication sur la plateforme X d’une photo, le 12 novembre, d’un militaire de Tsahal arborant sur son uniforme un écusson représentant la carte du «Grand Israël». Le cliché a été publié par le compte de Yinon Magal,
חדש: pic.twitter.com/3HJPprjDnb
— ינון מגל (@YinonMagal) November 12, 2024
A Russian soldier posts this photo, claiming to have captured a Ukrainian female soldier. Immediately his 200,000 followers write this act is inhumane.
— ADAM (@AdameMedia) November 12, 2024
He replies: “Sorry, this woman is Palestinian and these soldiers are Israeli.”
No one commented and everyone was silent. pic.twitter.com/iM28ZETZp2
A Russian soldier posts this photo, claiming to have captured a Ukrainian female soldier. Immediately his 200,000 followers write this act is inhumane.
— ADAM (@AdameMedia) November 12, 2024
He replies: “Sorry, this woman is Palestinian and these soldiers are Israeli.”
No one commented and everyone was silent. pic.twitter.com/iM28ZETZp2
Roger Waters :
— Paul-Éric Blanrue (@PBlanrue) November 16, 2024
« Je suis prêt à admettre que je pleure tous les matins à cause de Gaza, parce que je n’ai que 80 ans… et je n’avais jamais vu le génocide de tout un peuple sous mes yeux. » pic.twitter.com/5RRhlqxyj2
Red alert all over Tel Aviv 🚨🚨🇮🇱 pic.twitter.com/hchKkaAwHE
— Dr. Anastasia Maria Loupis (@DrLoupis) November 18, 2024
une personnalité médiatique israélienne très proche du Premier ministre Benjamin Netanyahou. Sur ses autres posts, Yinon Magal partage également le symbole du «Mouvement du Temple», organisation extrémiste prônant la destruction de la mosquée Al-Aqsa, troisième lieu saint de l’Islam. Sur son profil, il relaie également des clichés des soldats israéliens présents au Liban arborant fièrement l’étendard de l’Etat hébreu ou les opérations de la brigade Golani présente au pays du Cèdre et affrontant les forces du Hezbollah. Une armée israélienne embarrassée Un article du média The New Arab paru en octobre dernier faisait également état de la présence de certains insignes «radicaux» sur la tenue de plusieurs soldats israéliens. La source a également indiqué que l’armée israélienne avait interdit de porter ces écussons. En effet, au cours d’une inspection des troupes au Liban du Sud, le chef d’état-major de l’armée israélienne, Herzi Halevi avait retiré du bras d’un militaire l’écusson portant l’inscription «Messie». «Il n’y a que des insignes militaires sur l’uniforme», aurait déclaré le haut gradé de Tsahal, selon le quotidien israélien Maariv. The New Arab a également évoqué une photo, ayant circulée en juin dernier, montrant un soldat avec l’insigne du «Grand Israël». Ce concept messianique est aujourd’hui repris par un courant de la droite radicale israélienne, prônant la colonisation d’une partie du Moyen-Orient, dont des pans des territoires de la Syrie, de l’Irak, de l’Arabie saoudite, de la Jordanie, du Liban, de la Turquie ainsi que de l’Égypte, afin d’établir des frontières bibliques. Une chaine française s’était penchée fin septembre sur ce sujet, après la diffusion sur X d’une photo montrant deux patchs scratchés sur ce qui ressemble à un uniforme militaire. Le premier patch représente le drapeau israélien, sur le second figure une carte du Moyen-Orient avec l’inscription «la terre promise d’Israël» à côté d’une carte du Moyen-Orient. «Il ne s’agit pas d’un vêtement officiel de l’armée israélienne», avait répondu un porte-parole de Tsahal sollicité par ce média.
Conclusion : Réflexions Finales sur le Droit à la Défense et la Justice
Dans cette analyse approfondie des implications du droit à la défense dans le contexte de l’occupation israélienne en Palestine, plusieurs points essentiels ont été mis en lumière. D’une part, le droit à la défense est souvent cité comme un élément clé justifiant les actions des occupants, et ce, même lorsque celles-ci soulèvent des questions morales et éthiques. D’autre part, il est crucial de rappeler que ce droit ne devrait pas être considéré comme une liberté absolue, mais plutôt comme une responsabilité qui nécessite un équilibre délicat avec le respect des droits fondamentaux des populations occupées.
Les récits historiques et contemporains montrent que l’occupation entraîne des conséquences profondes sur la vie quotidienne des populations locales, ainsi que sur la structure sociopolitique de la région. Ainsi, la notion de justice doit être au cœur des débats concernant le droit à la défense. Une approche unidimensionnelle, qui néglige la dignité et les droits des Palestiniens, pourrait mener à une escalade des tensions et à une aggravation des conflits. Il est donc impératif que tout discours sur la défense tienne compte des réalités des droits humains dans le cas de territoires occupés.
En gardant cela à l’esprit, les défis futurs pour parvenir à une paix juste et durable sont considérables. Les acteurs internationaux, les gouvernements et la société civile doivent s’engager activement dans un dialogue constructif qui valorise la sécurité tout en respectant les droits des plus vulnérables. Seule une telle approche pourra esquisser un chemin vers un règlement pacifique qui ne sacrifie ni la justice ni la sécurité. Il est donc essentiel de réfléchir sur les moyens de promouvoir un équilibre sain entre le droit à la défense et les droits humains universels, afin de bâtir un avenir où la coexistence pacifique soit possible.
Exterminer, expulser, recoloniser : les objectifs de l’occupant israelien
Exterminer, expulser, recoloniser : les objectifs de l’occupant israelien
Exterminer, expulser, recoloniser : les objectifs de l’occupant israelien
Regardez les deux photos ci-dessous, toutes deux prises le 21 octobre 2024. À droite, on voit une longue file de personnes déplacées — plus précisément des femmes et des enfants — parmi les ruines du camp de réfugiés de Jabalia, au nord de la bande de Gaza. Les hommes de plus de 16 ans, séparés du groupe, agitent un drapeau blanc en tenant leur carte d’identité. Ils sont en train de quitter les lieux.
À gauche, on voit un camp installé par l’organisation de colons Nachala juste à l’extérieur de Gaza, à l’occasion d’un événement célébrant la fête de Souccot. Vingt et un ministres de droite et membres de la Knesset, ainsi que plusieurs centaines d’autres participants, y sont présents pour discuter des projets de construction de nouvelles colonies juives à Gaza. Ils sont en train d’entrer.
À gauche : des colons israéliens se rassemblent lors d’une manifestation célébrant Souccot près de la bande de Gaza, appelant à l’annexion et à la recolonisation, le 21 octobre 2024. (Oren Ziv) À droite : Des Palestiniens déplacés font la queue sous la menace d’une arme dans les ruines du camp de réfugiés de Jabalia. (Utilisé conformément à la clause 27a de la loi sur le droit d’auteur)
Dans cette vidéo incroyable, un enfant palestinien se fait tirer dessus par un sniper israélien. Il crie à l’aide et les gens qui se trouvent à proximité, dont d'autres enfants, se précipitent vers lui. Une fois qu’un nombre suffisant de personnes se sont rassemblées, un drone… https://t.co/WR2re8vKA7
— Alain Marshal (@AlainMarshal2) November 8, 2024
— DIAZ (@Atlassi99) November 17, 2024
Ces photos racontent une histoire qui se déroule si rapidement que ses détails déchirants sont déjà sur le point d’être oubliés. Pourtant, cette histoire pourrait commencer à n’importe quel moment des 76 dernières années : la Nakba de 1948, le « plan Siyag » qui l’a suivie, la Naksa de 1967. D’un côté, des Palestiniens déplacés, emportant tout ce qu’ils peuvent porter, affamés, blessés et épuisés ; de l’autre, des colons juifs joyeux, sanctifiant cette nouvelle terre que l’armée a nettoyée pour eux.
Mais l’histoire de ce qui se passe actuellement, de part et d’autre de la barrière de Gaza, tourne autour de ce que l’on appelle le « plan des généraux » — et de ce qu’il cache.
Le plan
Le « plan des généraux », publié début septembre, poursuit un objectif très simple : vider le nord de la bande de Gaza de sa population palestinienne. Le plan lui-même estimait qu’environ 300 000 personnes vivaient encore au nord du corridor de Netzarim — la zone occupée par Israël qui divise la bande de Gaza en deux — bien que les Nations unies avancent un chiffre plus proche de 400 000.
Lors de la première phase du plan, l’armée israélienne informerait toutes ces personnes qu’elles ont une semaine pour évacuer vers le sud en empruntant deux « couloirs humanitaires ». Au cours de la seconde phase, au terme de cette semaine, l’armée déclarerait toute la région zone militaire fermée. Toute personne restée sur place serait considérée comme un combattant ennemi et serait tuée si elle ne se rendait pas. Un siège total serait imposé au territoire, aggravant la crise alimentaire et sanitaire — créant, comme l’a formulé le professeur Uzi Rabi, chercheur principal à l’université de Tel Aviv, « un processus de famine ou d’extermination ».
Selon ce plan, le fait d’avertir la population civile à l’avance de l’évacuation garantirait le respect des exigences du droit humanitaire international. C’est un mensonge. Le premier protocole des Conventions de Genève stipule clairement que le fait de prévenir les civils pour qu’ils fuient n’annule pas le statut de protection de ceux qui restent et n’autorise donc pas les forces militaires à leur faire du mal ; un siège militaire n’annule pas non plus l’obligation de l’armée de laisser passer l’aide humanitaire destinée aux civils.
Les beaux discours sur le droit humanitaire sonnent creux lorsqu’on considère que l’homme à la tête de ce plan, le général de division (de réserve) Giora Eiland, a passé l’année écoulée à réclamer un châtiment collectif contre l’ensemble de la population de Gaza, à appeler à traiter l’enclave comme l’Allemagne nazie et à encourager la propagation des maladies pour « rapprocher la victoire et réduire les risques pour les soldats de Tsahal ». Après dix mois de telles déclarations, il a saisi l’occasion — en consultation avec certains conseillers de l’ombre, dont nous reparlerons — de promouvoir un plan d’extermination dans le nord de la bande de Gaza. Il l’a présenté minutieusement aux politiciens et aux médias, sous un voile de mensonges sur le respect du droit international.
Les médias et les politiciens ont fait ce qu’ils font toujours : ils ont créé une diversion. Tandis que le Premier ministre Benjamin Netanyahou et le ministre de la Défense Yoav Gallant s’empressaient de démentir, des responsables anonymes et des soldats sur le terrain informaient déjà les médias que le plan commençait à être mis en œuvre.