On condamne par-ci, on déplore par-là, on dénonce… ça ne mange pas de pain… et on continue à fournir à Israël tout ce dont il a besoin pour perpétrer son carnage de civils gazaouis jusqu’au dernier gosse palestinien

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#Rafah
Photos des martyrs palestiniens à Rafah ce matin.

C’est l’image d’un revers pour une nation entière qui a choisi de se mettre la tête dans le sable.

Une nation soumise, faible, vaincue et faible
Oui c'est la verité

Il n'y a de conquérant que Dieu
#Rafah Photos des martyrs palestiniens à Rafah ce matin. C’est l’image d’un revers pour une nation entière qui a choisi de se mettre la tête dans le sable. Une nation soumise, faible, vaincue et faible Oui c’est la verité Il n’y a de conquérant que Dieu
Madeleine Albright, ancienne secrétaire d’État américaine sous le président Bill Clinton, est décédée.
Histoire | Des navires de réfugiés arrivent à Haïfa en 1946. Ils arrivent en tant que réfugiés et sont accueillis avec une générosité et une compassion sans limites. Juste avant qu’ils ne volent les terres et fassent des réfugiés des propriétaires fonciers. C’est la pire trahison de l’histoire.
Donald J. Trump affirme qu’Israël possédait « à juste titre » le Congrès.

Où sont tous les Républicains ? Eh bien, ils ont tous peur de l’AIPAC et des sionistes aux États-Unis. Ray McGovern a récemment déclaré ce dont personne ne veut discuter : la plupart des Juifs américains soutiennent le génocide du peuple palestinien. C’est la triste vérité.

Les Critères d’un État-Voyou

Un État-voyou est défini par des comportements et des actions qui vont à l’encontre des normes internationales et des principes de la communauté mondiale. Ces critères incluent des violations flagrantes des droits de l’homme, un mépris des résolutions des Nations Unies, des agressions militaires non justifiées et l’utilisation de la violence contre des civils. Pour bien comprendre cette notion, il est essentiel de considérer ces éléments dans un contexte historique et politique plus large.

Les violations des droits de l’homme sont souvent au cœur de la définition d’un État-voyou. Cela inclut des pratiques telles que la torture, les détentions arbitraires, la suppression de la liberté d’expression et la discrimination systématique contre des groupes ethniques ou religieux. Des pays comme la Corée du Nord et l’Iran sont fréquemment cités comme exemples d’États-voyous en raison de leurs antécédents en matière de droits de l’homme.

Un autre critère clé est le non-respect des résolutions de l’ONU. Les États-voyous ignorent souvent les décisions du Conseil de sécurité ou de l’Assemblée générale, ce qui compromet la paix et la sécurité internationales. Par exemple, l’Iraq sous Saddam Hussein a longtemps défié les résolutions de l’ONU avant l’invasion de 2003.

Les agressions militaires non justifiées sont également un indicateur majeur. Cela peut inclure des invasions de pays voisins, des occupations prolongées ou des attaques sans provocation légitime. L’invasion du Koweït par l’Iraq en 1990 est un exemple typique de ce genre d’agression.

Enfin, le recours à la violence contre des civils est une caractéristique distinctive des États-voyous. Cela peut se manifester par des attaques terroristes, des massacres de populations civiles ou des politiques de répression violente. La Syrie, en particulier sous le régime de Bachar al-Assad, a été accusée de telles actions pendant la guerre civile.

Ces critères, pris ensemble, permettent de mieux comprendre ce qui constitue un État-voyou et fournissent une base de comparaison pour évaluer la situation en Israël. Les contextes historiques et politiques jouent également un rôle crucial dans l’émergence et la perception de cette notion à travers le monde.

Israël et les Accusations d’État-Voyou

Les accusations selon lesquelles Israël serait un État-voyou reposent sur plusieurs actions et politiques controversées. La question des territoires palestiniens est au cœur des critiques. Depuis la guerre des Six Jours en 1967, Israël occupe la Cisjordanie et Jérusalem-Est, territoires que les Palestiniens revendiquent pour leur futur État. Les colonies israéliennes en Cisjordanie, considérées illégales par la majorité de la communauté internationale, sont souvent citées comme preuve d’une politique expansionniste en violation des résolutions des Nations Unies.

Les interventions militaires israéliennes à Gaza soulèvent également des préoccupations significatives. Les opérations militaires, telles que l’Opération Plomb Durci en 2008-2009 et l’Opération Bordure Protectrice en 2014, ont été critiquées pour leur impact disproportionné sur les civils palestiniens. Des organisations internationales comme Human Rights Watch et Amnesty International ont accusé Israël de violations des droits de l’homme et de possibles crimes de guerre, citant des bombardements de zones civiles et des restrictions sévères sur les biens et les personnes en provenance et à destination de Gaza.

Les défenseurs d’Israël avancent que ces mesures sont des réponses nécessaires aux menaces sécuritaires posées par les groupes militants palestiniens, tels que le Hamas, qui lancent régulièrement des roquettes sur des civils israéliens. Le gouvernement israélien affirme que ses actions sont conformes au droit international et au droit de se défendre. Les partisans d’Israël soulignent également que le pays est une démocratie au Moyen-Orient, caractérisée par une diversité ethnique et religieuse, et qu’il fait face à des défis sécuritaires uniques.

Les critiques internationales incluent des gouvernements étrangers, des organisations non gouvernementales et des mouvements de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS). Le débat sur la légitimité des actions israéliennes est complexe et polarisé, avec des points de vue divergents sur la légalité et la moralité des politiques israéliennes. Il est essentiel de reconnaître cette variété d’opinions pour comprendre pourquoi Israël est parfois qualifié d’État-voyou, tout en examinant la solidité des arguments des deux côtés.

Depuis sa création en 2002, la Cour Pénale Internationale (CPI) a souvent été perçue comme un tribunal visant principalement les dirigeants africains. Cette perception découle du fait qu’une grande majorité des affaires traitées par la CPI concernent des pays africains. En effet, sur les 30 mandats d’arrêt émis par la CPI, 24 concernent des individus de nationalité africaine. Parmi eux, on peut citer des figures politiques et militaires emblématiques comme Omar el-Béchir du Soudan, Laurent Gbagbo de Côte d’Ivoire, et Joseph Kony de l’Armée de Résistance du Seigneur en Ouganda.

Les raisons historiques et politiques derrière cette perception sont complexes et multifacettes. Historiquement, l’Afrique a été le théâtre de nombreux conflits armés, crimes de guerre et violations des droits de l’homme, souvent en l’absence de systèmes judiciaires robustes capables de juger ces crimes. Face à cette réalité, la CPI est apparue comme une solution nécessaire pour garantir la justice et la responsabilité. Cependant, cette concentration sur l’Afrique a suscité des accusations de partialité et de néocolonialisme. De nombreux gouvernements africains et organisations internationales ont critiqué la CPI pour son prétendu biais contre le continent africain, arguant qu’elle ignore les crimes commis ailleurs dans le monde.

Les critiques les plus virulentes proviennent souvent des dirigeants africains eux-mêmes, qui perçoivent la CPI comme un outil des puissances occidentales pour intervenir dans les affaires africaines. Par exemple, en 2016, le Burundi, l’Afrique du Sud et la Gambie ont annoncé leur retrait de la CPI, bien que ce dernier ait finalement été annulé. Ils ont justifié leur décision en soulignant que la CPI ne servait pas les intérêts de la justice internationale de manière équitable. De plus, l’Union Africaine a souvent exprimé son mécontentement envers la CPI, appelant à la création d’une cour africaine pour juger des crimes internationaux sur le continent.

Cette perception de la CPI comme un tribunal africain affecte sa légitimité et son efficacité. La méfiance des pays africains envers la CPI compromet sa capacité à mener des enquêtes impartiales et à obtenir la coopération nécessaire pour l’exécution des mandats d’arrêt. En conséquence, le rôle de la CPI en tant que tribunal international impartial est remis en question, ce qui nuit à son mandat de lutte contre l’impunité au niveau mondial.

Le dossier Netanyahou représente un test crucial pour la Cour pénale internationale (CPI), mettant à l’épreuve son autorité et son impartialité dans un contexte de tensions géopolitiques complexes. Benjamin Netanyahou, ancien Premier ministre d’Israël, est actuellement sous enquête pour de potentielles violations des droits de l’homme et crimes de guerre en lien avec le conflit israélo-palestinien. La CPI se trouve face à un défi majeur, non seulement en raison des implications politiques internationales, mais aussi à cause des pressions diplomatiques multiples qu’elle doit naviguer.

L’importance stratégique de cette affaire pour la CPI ne peut être sous-estimée. Le traitement du dossier Netanyahou pourrait soit renforcer la perception de la CPI comme une institution impartiale et indépendante, soit, à l’inverse, exacerber les critiques concernant sa capacité à agir sans biais. La CPI est souvent accusée de se concentrer principalement sur l’Afrique, et une gestion équilibrée de ce dossier pourrait contribuer à redéfinir cette perception. En effet, une enquête rigoureuse et équitable sur Netanyahou pourrait démontrer l’engagement de la CPI à poursuivre la justice internationale sans distinction de nationalité ou de statut politique.

Les obstacles juridiques et politiques auxquels la CPI pourrait être confrontée dans cette affaire sont nombreux. D’une part, Israël n’est pas membre de la CPI, ce qui complique la juridiction de la Cour sur les citoyens israéliens. D’autre part, l’affaire Netanyahou est chargée de sensibilités politiques, avec des pressions venant non seulement d’Israël mais aussi de ses alliés internationaux. La CPI devra naviguer ces eaux diplomatiques avec prudence, tout en maintenant son mandat de justice internationale.

En outre, le traitement de ce dossier pourrait avoir des répercussions significatives sur la perception globale de la CPI. Si elle réussit à mener cette affaire avec équité et intégrité, la CPI pourrait renforcer sa crédibilité mondiale. Cependant, tout signe de partialité ou d’inefficacité pourrait alimenter les critiques existantes et affaiblir son autorité. Ainsi, le dossier Netanyahou est bien plus qu’une simple enquête judiciaire; c’est un enjeu stratégique et diplomatique qui pourrait redéfinir l’avenir de la CPI sur la scène internationale.

La demande est basée sur la collecte par le procureur de témoignages oculaires de l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, ainsi que sur les témoignages de victimes de l’opération israélienne ultérieure dans la bande de Gaza. En outre, « du matériel vidéo, photo et audio confirmé ainsi que des images satellite » ont été ajoutés au dossier. Khan a qualifié sa demande de “résultat d’une enquête indépendante et impartiale”.

Il appartient désormais à la Chambre préliminaire de la CPI de déterminer si les procureurs ont fourni des raisons suffisamment convaincantes pour émettre des mandats d’arrêt. Ce processus peut se poursuivre pendant plusieurs mois. Dans le même temps, Khan a indiqué qu’il pourrait envoyer de nouvelles demandes de délivrance de mandats si de « circonstances nouvellement découvertes » apparaissaient.

Israël a critiqué les actions de la CPI, affirmant qu’elle n’arrêterait pas l’opération dans la bande de Gaza

Les déclarations du procureur ont provoqué une vague d’indignation tant en Israël que du côté du Hamas. Le mouvement a qualifié les actions de Khan de tentative « d’assimiler la victime au bourreau ». Dans un communiqué, les organisations ont appelé au retrait des demandes de mandats d’arrêt qui “contredisent les conventions et résolutions de l’ONU qui donnent aux Palestiniens le droit de combattre l’occupation”. En outre, le Hamas a appelé « à annuler tous les mandats d’arrêt émis contre les dirigeants du peuple palestinien ».

Le bureau de Bibi, comme Israël appelle son Premier ministre, n’a pas épargné les épithètes pour les procureurs de la CPI. Tel Aviv estime que Khan « a calomnié Israël et a franchi une ligne rouge », mais souligne : « Cette diffamation sanglante n’empêchera pas Israël de se défendre ». Le président israélien Isaac Herzog a souligné que le système judiciaire international était « en danger d’effondrement » et s’est dit indigné par la tentative des procureurs d’assimiler le « gouvernement démocratiquement élu d’Israël » à des « terroristes brutaux ». De nombreux hommes politiques locaux ont directement accusé les avocats internationaux d’« antisémitisme ». Le ministère des Affaires étrangères du pays a même décidé de créer un quartier général de crise spécial pour contrer l’émission éventuelle de mandats d’arrêt. En outre, Israël a contacté ses alliés pour obtenir leur soutien contre la CPI. Dans le même temps, Tel-Aviv ne souhaite pas seulement avoir la garantie que si des mandats d’arrêt sont émis, les dirigeants du pays ne seront pas arrêtés à l’étranger. Israël essaie d’amener ses partisans à « s’opposer activement à la décision du procureur de la CPI ». Le Congrès américain s’est déjà déclaré prêt à envisager des sanctions contre la CPI.

ISRAËL, OFFICIELLEMENT UN ÉTAT-VOYOU ?

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