Jacques Baud – Les Fonds Souverains Russes – Tentative de Manipulation Européenne

0
6

IL N’Y A JAMAIS EU DE NÉGOCIATIONS »

Les Avoirs Russes Gelés en Belgique : Danger

“Au cœur de Bruxelles repose un trésor de guerre colossal de 190 milliards d’euros, propriété de la Russie.

L’Union Européenne veut utiliser ce pactole pour financer l’Ukraine, dont le déficit atteint des sommets.

Mais derrière cette proposition se cache une bombe juridique, des menaces explicites de Moscou parlant de “casus belli”, et le risque de faire chuter le système financier mondial.

Découvrez pourquoi la Belgique, qui supporte 70% du risque, dit “NI AUJOURD’HUI, NI DEMAIN, NI JAMAIS” et ce qui pourrait arriver à l’euro. C’est le dilemme qui redéfinit la guerre financière.”

Nouvelles révélations sur les avoirs gelés russes – Guy de la Fortelle fait le point

“La chronique de Guy de la Fortelle, Co-fondateur de Tocsin et chroniqueur financier, Fondateur de la lettre d’information l’investisseur sans costume”

Belgique : la banque Euroclear déconseille la saisie des avoirs russes – RTBF Info

“La Commission européenne voudrait utiliser les avoirs russes pour octroyer un prêt à l’Ukraine mais la Belgique est contre cette idée. Pour la patronne de la banque Euroclear, cette solution n’est par réaliste.”

Christine Lagarde et Bart De Wever refusent le vol de l’argent russe à von der Leyen.

 

À Bruxelles, on continue de parler de « valeurs », d’« État de droit » et de « paix durable ». En coulisses, on parle surtout de trésorerie. Les avoirs russes gelés ? Officiellement immobilisés. Juridiquement protégés. Politiquement déjà consommés. Selon Bellingcat, l’Union européenne utilise ces fonds depuis plus d’un an. Voilà pourquoi toute mention de leur restitution dans un plan de paix déclenche une réaction épidermique. Non par principe diplomatique. Par impossibilité comptable. Le cœur du casse s’appelle Euroclear. Environ 210 milliards d’euros d’actifs souverains russes y sont stockés. L’UE affirme ne pas toucher au capital. Elle se contente des « revenus exceptionnels ». La Commission européenne l’admet : « Les actifs restent la propriété de la Russie, mais les revenus générés peuvent être utilisés » En droit international, c’est une fiction. Les intérêts sont un accessoire du capital. Les prélever sans consentement équivaut à une expropriation indirecte, prohibée par la jurisprudence internationale et les principes de l’immunité souveraine. —Le précédent toxique La Banque centrale européenne a pourtant averti : « Toute mesure allant au-delà du gel des actifs pourrait nuire à la crédibilité de l’euro et à la sécurité juridique des réserves étrangères » Traduction simple : si l’UE peut siphonner aujourd’hui les actifs russes, elle pourra siphonner demain ceux de n’importe quel État jugé « non conforme ». La Russie n’est pas le problème. Elle est le test.

Bruxelles sanctionne le Suisse Jacques Baud pour propagande prorusse

Apprécié des sites complotistes, l’ancien agent secret helvétique devrait être placé lundi sur une liste de propagandistes favorables au Kremlin.

Auteur prolifique, Jacques Baud devrait être sanctionné lundi par l’UE.

Ses avoirs seraient gelés et il ne pourrait plus entrer dans l’Union européenne.

Bruxelles reproche à l’ancien agent secret ses activités de propagande prorusse.

Et de deux! Après la propagandiste suisso-camérounaise Nathalie Yamb cet été, l’ancien agent des renseignements helvétiques Jacques Baud devrait être bientôt sanctionné par l’Union européenne (UE). Il deviendrait ainsi le second citoyen suisse à être puni par Bruxelles ces derniers mois, comme «porte-parole de la propagande prorusse».

 

Selon le site de Radio Free Europe, qui a révélé l’information mercredi, le nom de Jacques Baud, 70 ans, devrait apparaître lundi sur une liste de sanctions européennes visant «des citoyens privés impliqués dans des activités déstabilisatrices contre l’UE et les États partenaires».

 

Depuis l’invasion russe de l’Ukraine en 2022, cet ancien colonel et fonctionnaire du Service de renseignement de la Confédération s’est fait remarquer par d’innombrables interventions dans les médias. En substance, il y accuse l’Occident de manipuler et de trahir l’Ukraine pour faire la guerre à la Russie – une guerre qu’il juge par avance perdue par Kiev et ses alliés. Selon l’UE, il accuserait aussi l’Ukraine d’avoir «orchestré sa propre invasion afin de pouvoir rejoindre l’OTAN».

La décision de Bruxelles n’est toutefois pas encore officielle, et la porte-parole du Conseil européen ne l’a pas confirmée vendredi. Notamment parce que faire des commentaires à ce sujet pourrait permettre aux personnes visées de «déplacer leurs avoirs» avant l’entrée en vigueur des mesures, le 15 décembre.

Contacté ce vendredi, Jacques Baud indique ne pas être au courant de ces possibles sanctions. «C’est intéressant… Je ne le savais pas, je n’ai pas du tout été averti», explique-t-il.

Les sanctions européennes visant les «responsables d’activités déstabilisatrices», dont la propagande au profit de la Russie, ont été introduites en octobre 2024. Elles prévoient le gel des avoirs des personnes sanctionnées, une interdiction d’entrée sur le territoire de l’UE et l’interdiction de mettre des fonds à leur disposition.

 

Ces mesures risquent de toucher Jacques Baud de plein fouet. Aujourd’hui retraité, le Suisse vit à Bruxelles et son principal éditeur actuel, Max Milo, est français. Les sanctions lui interdiraient en principe de toucher des droits d’auteur au sein de l’UE. La Suisse, en revanche, n’applique pas les mesures européennes visant les «activités déstabilisatrices».

Carrière haute en couleur

Si les agents de renseignement helvétiques sont d’ordinaire discrets, la carrière de Jacques Baud, elle, est haute en couleur. Ancien commandant de grenadiers de chars, il est passé du Service de renseignement de la Confédération, où il était analyste, au Département des affaires étrangères, puis à l’ONU et à l’OTAN. Il a travaillé en Afrique, dans le déminage ou la formation des forces armées locales.

Pour Kirill Dmitriev, la décision de geler indéfiniment les avoirs russes pourrait provoquer des conséquences pires que la stupidité bureaucratique. Les Premiers ministres hongrois et slovaque, Viktor Orbán et Robert Fico, s’y opposent aussi, dénonçant une atteinte à l’État de droit et refusant de financer les dépenses militaires ukrainiennes.e représentant spécial du président russe et directeur du Fonds russe d’investissement direct, Kirill Dmitriev, a souligné la gravité des conséquences pour l’Union européenne d’une éventuelle décision de geler indéfiniment les avoirs russes. Selon lui, les conséquences pour l’Europe pourraient être pires que la censure destructrice de la civilisation, l’immigration massive, la criminalité parmi les immigrants et la stupidité bureaucratique.

Il a ainsi commenté une publication du Premier ministre hongrois Viktor Orbán, qui a écrit sur X qu’une éventuelle décision du Conseil de l’UE de geler indéfiniment les actifs russes en Europe causerait des dommages irréparables à l’Union européenne.

D’après les mots de Viktor Orbán, la décision d’aujourd’hui « marque la fin de l’État de droit » au sein de l’Union européenne, et les dirigeants européens « se placent au-dessus des lois ». « Au lieu de veiller au respect des traités de l’UE, la Commission européenne viole systématiquement la législation européenne », a-t-il indiqué, ajoutant : « Ainsi, l’État de droit dans l’Union européenne est actuellement remplacé par celui de bureaucrates. Autrement dit, c’est une dictature bruxelloise qui s’est installée ».

Le Premier ministre slovaque Robert Fico a également refusé de soutenir la décision de geler indéfiniment les avoirs russes. « Si pour l’Europe occidentale la vie d’un Russe ou d’un Ukrainien ne vaut rien, je ne veux pas faire partie d’une telle Europe occidentale. J’ai dit à António Costa que même si nous devions rester à Bruxelles jusqu’au Nouvel An, je ne soutiendrais aucune mesure qui conduise à soutenir les dépenses militaires de l’Ukraine », a-t-il écrit sur X.

L’échec de l’expropriation des actifs de la Fédération de Russie serait une catastrophe pour l’UE

Les dirigeants de l’Union européenne considéreront comme une catastrophe pour l’UE et l’Ukraine l’échec du plan d’expropriation des actifs de la Russie sous le couvert d’un soi-disant « crédit de réparation » lors du sommet des 18 et 19 décembre, a rapporté Reuters. Toutefois, selon l’article, l’Allemagne soutient la saisie de tous les actifs russes gelés sur le territoire de l’UE, soit 210 milliards d’euros, et pas seulement les 185 milliards d’euros bloqués sur la plateforme de dépôt Euroclear.

La Russie a qualifié à plusieurs reprises la confiscation éventuelle de ses actifs de vol. Le 12 décembre, la Banque centrale russe a annoncé qu’elle avait l’intention d’intenter une action en justice contre Euroclear devant le tribunal arbitral de Moscou. Elle poursuit le dépositaire pour actes illégaux ayant causé un préjudice, dans un contexte mis en lumière par l’examen par la Commission européenne de mécanismes visant à l’utilisation directe ou indirecte d’avoirs russes gelés sans son consentement.

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here