Les origines controversées du sionisme
Détenus israéliens… 200 jours de guerre, et Israël n’a pas réussi à atteindre son objectif de les libérer
Depuis octobre, le Premier ministre Benjamin Netanyahou est également sur la sellette, l’opposition réclamant sa démission. Des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes israéliennes, même devant le domicile du chef du Likoud. Il lui est reproché de ne pas avoir obtenu la libération de tous les otages encore aux mains du mouvement palestinien.
La reconnaissance généralisée de l’extrême cruauté et de la barbarie de certaines actions sionistes a suscité une prise de conscience croissante parmi la population.
Beaucoup prévoient un changement global au cours des prochaines décennies, les sionistes se heurtant à un rejet et à une résistance généralisés.
Le sionisme est de plus en plus considéré comme une menace importante pour l’humanité, comparable aux formes de terrorisme les plus odieuses.
Il reste néanmoins optimiste quant au fait que, comme lors des défis précédents, le monde finira par l’emporter sur cette menace.
Comment peut-on discuter de ce qui ce passe entre Israël et la Palestine tout en faisant constamment une abstraction quasi totale des raisons fondamentales qui ont poussé le Hamas à leur attaque du mois d’octobre. Bien que absolument répréhensibles, quels autres moyens avaient ils pour essayer de se sortir de la situation absolument inhumaine dans laquelle ils étaient conscrit depuis des décennies?
Après six mois et demi de bombardements et de combats dans la bande de Gaza assiégée, en proie à une crise humanitaire majeure, le chef d’état-major israélien, le général Herzi Halevi, a approuvé dimanche « les prochaines étapes de la guerre », a annoncé le porte-parole de l’armée, le contre-amiral Daniel Hagari.
M. Nétanyahou n’a de cesse de clamer sa détermination à lancer une offensive terrestre à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, qu’il considère comme le dernier grand bastion du Hamas.
Mais les organisations humanitaires et de nombreuses capitales étrangères s’opposent à cette opération, craignant un bain de sang dans la ville frontalière avec l’Égypte, où s’entassent un million et demi de Gazaouis, habitants ou déplacés.
L’armée soutient que certains des otages enlevés le 7 octobre sont détenus à Rafah. Plus de 250 personnes ont été enlevées ce jour-là et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes selon des responsables israéliens.
« À Pessah, cela fera 200 jours de captivité pour les otages […]. Nous nous battrons jusqu’à votre retour auprès de nous », a assuré le porte-parole de l’armée.
50 corps exhumés
Lundi, l’armée israélienne a bombardé notamment les camps palestiniens de Nousseirat et Maghazi, ainsi que le littoral à Deir el-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, et les villes de Rafah et Khan Younès, dans le sud, selon un correspondant le l’AFP.
Des bombardements ont aussi visé le quartier de Zaïtoune, au sud-est de la ville de Gaza, et des drones ont frappé la cour d’une école dans le camp d’al-Bureij, dans le centre du territoire.
Dans ce même camp, au moins trois personnes ont été blessées dans le bombardement d’une mosquée, selon des sources médicales.
À Khan Younès, la Défense civile a annoncé dimanche avoir exhumé au moins 50 corps de Palestiniens enterrés dans la cour de l’hôpital Nasser, un des plus grands du territoire.
Ces cadavres « étaient dépouillés de leurs vêtements, ce qui indique certainement qu’ils ont été arrêtés, torturés et soumis à de mauvais traitements de la part de l’armée d’occupation », a déclaré à l’AFP Mahmoud Bassal, un porte-parole de la Défense civile.
Des journalistes de l’AFP ont vu des membres de la Défense civile exhumer des restes humains dans la cour de l’hôpital et des Gazaouis massés au même endroit, à la recherche de proches disparus.
Parmi eux, Oum Mohammed al-Harazeen, dont le mari a disparu depuis environ un mois. « Il ne sortait que pour nous apporter de la nourriture et de l’eau. Il a disparu au moment où l’armée israélienne est entrée dans Khan Younès », dit-elle.
Interrogée par l’AFP, l’armée, qui s’est retirée de Khan Younès le 7 avril, a dit vérifier ces affirmations.
Aide américaine
Cette découverte macabre intervient au moment où les États-Unis ont approuvé une aide militaire de 13 milliards de dollars pour leur allié israélien.
Pour le Hamas, considéré comme une organisation terroriste par Israël, les États-Unis et l’Union européenne notamment, Washington a donné à Israël le « feu vert » pour continuer à « agresser » les Palestiniens.
Lors d’une conversation dimanche avec Benny Gantz, membre du cabinet de guerre israélien, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a insisté sur la nécessité « d’un cessez-le-feu immédiat qui garantisse la libération des otages ».
Mais les négociations sont au point mort, les deux camps s’accusant de les bloquer.
Les violences se multiplient également en Cisjordanie occupée où les forces israéliennes mènent des raids quasi quotidiens, disant vouloir lutter contre des groupes armés palestiniens.
« Les soldats israéliens ont tué tellement de personnes ici au fil des années que j’en ai perdu le compte », a témoigné dimanche Ibrahim Ghanim, un étudiant en droit de 20 ans qui assistait à des obsèques après un raid meurtrier sur le camp de Nour Shams près de Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie.
Le chef des renseignements militaires israéliens démissionne à cause du 7 octobre
Après 38 ans au sein de l’armée israélienne, Aharon Haliva a officiellement annoncé sa démission en tant que chef du renseignement militaire israélien. Quelques temps après l’attaque du Hamas du 7 octobre, il avait déjà déclaré «j’endosse l’entière responsabilité de cet échec». Lire aussi Gaza: selon Benny Gantz, le Hamas est vaincu Plus de six mois après l’attaque meurtrière du Hamas «déluge Al-Aqsa», le chef des renseignements militaire israélien Aharon Haliva a donné sa démission le 22 avril. «La direction du renseignement sous mon commandement n’a pas été à la hauteur de la mission qui nous incombe», a-t-il déclaré dans une lettre adressée à son état-major, ajoutant : «Je porte en moi ce jour noir depuis lors, jour après jour, nuit après nuit», tout en affirmant qu’il porterait «à jamais l’horrible douleur de cette guerre». Dans le communiqué, il précise demander à quitter ses fonctions et à se retirer de Tsahal «une fois la phase d’enquête terminée et après la nomination d’un nouveau chef du renseignement militaire». Les renseignements israéliens avaient eu des informations sur l’attaque du Hamas dès… 2022 Le média israélien I24 rapporte que Aharon Haliva avait déjà pris sa décision peu de temps après le 7 octobre. Quelques semaines après l’opération du Hamas en territoire israélien, le chef des renseignements militaires israéliens avait indiqué : «nous n’avons pas été à la hauteur de notre mission la plus cruciale. En tant que chef du renseignement militaire, j’endosse l’entière responsabilité de cet échec». Il avait, par ailleurs, déploré un conflit ayant «débuté par une défaillance du renseignement». «Sous mon commandement, le renseignement militaire n’a pas réussi à donner l’alerte sur l’attaque terroriste menée par le Hamas», ajoutait-il alors. Des informations confirmées par Tsahal sur X. L’armée israélienne a précisé que «le chef de la direction du renseignement, le général Aharon Haliva, a demandé à mettre fin à ses fonctions», «en coordination avec le chef d’état-major». Toujours selon Tsahal, le chef d’état-major israélien l’a remercié «pour ses 38 années de service dans l’armée israélienne, au cours desquelles il a apporté une contribution significative à la sécurité de l’État d’Israël en tant que soldat de combat et commandant». L’attaque sans précédent du Hamas en territoire israélien du 7 octobre avait mis en exergue les failles des renseignements israéliens. Par les airs, la mer et par terre, les combattants des brigades Al-Qassem du mouvement islamiste palestinien avaient réussi à sortir de Gaza en attaquant les kibboutz de Reïm, Kfar Aza, Beeri et en faisant irruption dans le festival de musique Supernova, non loin de l’enclave gazaouie. Dans une enquête publiée par le New-York Times, les journalistes Ronen Bergman et Adam Goldman avaient rapporté le 30 novembre dernier que les services de l’État hébreu avaient eu vent en 2022 de la préparation d’une potentielle attaque du Hamas suivant le scénario du 7 octobre, décrite dans un document de 40 pages, mais elle avait été jugée irréaliste. Des informations faisant état d’un entraînement du groupe islamique en juillet 2023 suivant ce plan avaient aussi circulé, avant d’être minorées. L’attaque du Hamas a fait plus de 1 170 morts, selon un décompte de l’AFP se basant sur les données de la sécurité sociale israélienne. Les représailles de Tsahal dans la bande de Gaza, elles, ont fait 34 000 victimes.
Depuis octobre, le Premier ministre Benjamin Netanyahou est également sur la sellette, l’opposition réclamant sa démission. Des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes israéliennes, même devant le domicile du chef du Likoud. Il lui est reproché de ne pas avoir obtenu la libération de tous les otages encore aux mains du mouvement palestinien.
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