Non, y'a autres choses aussi…#corruption #trahison pic.twitter.com/qO4MgY9h1Q
— Nico Scap (@ScapNico) May 24, 2025
” La Macronie, c’est, quand même, une sale engeance, …” Yohann Chapoutot, qui n’y va pas par quatre chemins, est un éminent spécialiste du Nazisme. Il a reçu de nombreux Prix internationaux pour ses ouvrages scientifiques et historiques sur le sujet. Il est professeur émérite à la Sorbonne. Il sait de quoi il parle, lorsqu’il dénonce le fascisme rampant des Macronistes dans ses nombreuses interviews disponibles sur YouTube. ” On a élu…” Et oui, les Français ont élu et réélu Macron ! Il est légitime de se poser des questions sur le niveau de lucidité et de maturité politique des Français. Le Bureau des Étudiants (BDE pour les intimes) est une sorte de club piloté par une fine équipe d’étudiants d’un établissement de l’enseignement supérieur. Cela peut être une structure universitaire, un Institut universitaire de technologie (IUT) ou une école supérieure spécialisée, comme les écoles de commerce (Business school) ou les écoles d’ingénieurs. À l’université, on parle aussi d’Association facultaire. Cette association regroupe donc plusieurs étudiants issus d’un même établissement. Ils organisent souvent des activités extra-scolaires, notamment des évènements, comme les soirées étudiantes par exemple, qui se terminent souvent en orgies.
Une forme de folie douce semble s’être en effet emparé de lui, de plus en plus souvent, comme par exemple lorsque juché sur le char présidentiel il salue avec enthousiasme une foule clairsemée, pour la bonne raison que les « forces de l’ordre » avaient fait le ménage
On peut les comprendre, car, et ce n’est pas une nouveauté, il subit régulièrement des insultes…et çà ne doit pas lui être très agréable.
ici, en Alsace… même en Algérie…(lien) et cerise sur la gâteau, lors d’un festival au Touquet, un DJ a traité l’intéressé d’en…., en sa présence.
Bref, une majorité de français comprennent les insultes dont il est l’objet. Lien
Ajoutons pour être complet que les insultes ne viennent pas seulement de tous ces français, mais Medvedev s’y est mis lui aussi , ainsi qu’Erdogan, qui affirme que « Macron a besoin de se faire soigner ».. ou même un boxeur Brésilien…
Matteo Salvini, le numéro 2 du gouvernement italien ne dit pas autre chose, conseillant au président français de « se faire soigner ». lien
il y a en effet de quoi perturber la personnalité du chef de l’état…
Alors est-il fou ?
y'en même qui disent qu'Il a donné l'ordre de mutiler ds gens dans la rue & ds "fadas avec du caramel dans la tête", le croient ; mais ce sont des acteurs qui posaient & y'a même des gens qui en ont fait des vidéos qui ont fait le tour de la planète : célérusses & les extrêmes😜 pic.twitter.com/ObfIOyvxOf
— Agent 033090 (@CLOUTECHRISTIN2) May 26, 2025
Plusieurs experts se sont déjà exprimés sur le sujet comme Adriano Segatori, un professeur italien, convaincu qu’il est définissable comme un psychopathe narcissique (lien), ou le psychanalyste Roland Gori qui est convaincu « qu’il pense détenir le pouvoir de manière quasi religieuse… », alors qu’un ministre déclarait récemment : « il est si attaché à sa liberté qu’il ne tolère pas qu’on lui tienne tête », et qu’une ancienne ministre affirmait : « à chaque fois que quelque chose ne lui convient pas, il reporte sa faute sur les autres ». Lien
Dans les perversions narcissiques, du psychiatre Paul-Claude Racamier, on peut lire : « rien ne lui résiste ; tout lui appartient, tout doit se soumettre et plier » alors que la philosophe et psychanalyste Elsa Godart écrit : « en décidant de dissoudre l’Assemblée, Macron révèle en plein jour l’arrogance qu’il ne peut plus contenir… ».
Un ancien de l’Elysée a déclaré : « son ego-trip est sans limite, sauf que tout le monde voit désormais que le macronisme est réduit à Macron ; il restera seul en scène ». lien
Intéressante aussi l’analyse qu’a fait Geneviève Delaisi de Parseval : « …l’ennemi était extérieur, (lors des attentats ; ndlr) il soudait notre communauté contre lui, tandis qu’aujourd’hui, l’ennemi, c’est nous. lien
Fatal des lors que l’avocat Régis de Castelnau soit convaincu qu’il faudrait le soumettre à un examen psychiatrique. lien
Récemment, Frédéric Says, journaliste à France Culture rappelait qu’une demande d’expertise psychiatrique avait été émise à l’encontre de Marine Le Pen laquelle avait été mise en examen pour « diffusion de message violent », et alors pourquoi limiter cette demande à cette seule responsable politique ? Lien
C’est en tout cas la question que se pose le psychiatre Patrick Lemoine qui écrit : « comme il existe une commission pour la transparence de la vie publique, pourquoi pas une pour la vie psychiatrique ? Avant de briguer un mandat important, comme président ou député, une telle évaluation pourrait garantir l’aptitude des candidats ». lien
il est d’ailleurs l’auteur d’un ouvrage sur la question (la santé psychique de ceux qui ont fait le monde, 2019, Odile Jacob éditeur), livre où se cotoient Hitler et Napoléon, entre autres… lien
Dans la même bibliothèque on trouverait « la pensée perverse au pouvoir » de Marc Joly (éditeur Anamosa 2024), ou « un fou à la maison blanche » de Patrick Weil (editeur Odile Jacob, 2024)
Ivan Rioufol, journaliste à Causeur, évoquait récemment l’Élysée comme « la maison d’un fada », suite à sa dissolution rageuse de l’Assemblée Nationale. Lien
En écho, François Brousseau, dans les colonnes du Devoir lui réplique : « Macron est-il fou, ou aveuglé par son orgueil ? (…) face à une France qui, à 70 %, voire à 75 % le rejette ». lien
Ce qui lui fait mal, c’est qu’il n’arrive plus à séduire…
Enfin, il peut quand même avoir un peu de fierté, il est à l’origine d’un nouveau verbe… « macronner »…qui signifie « se montrer inquiet d’une situation, mais ne rien faire »…mais que peut-il faire sans majorité ? lien
Le Média propose une analyse convergente, assurant « le président de la République n’écoute plus personne, ivre de sa toute puissance (…) occuper la scène est devenu une obsession pour lui, quitte à flinguer tous ceux qui lui font de l’ombre ». lien
Le sociologue Michel Fize propose son analyse dans les colonnes de Revue Politique : « comme il ne se connaît aucune vrai filiation, (…) cet homme ne semble donc vouloir s’inscrire dans aucune généalogie, il se serait en quelque sorte auto-engendré, ce qui flatte son égo, et d’une manière générale, il n’aime pas qui n’est pas lui, et s’il va vers les autres, ce n’est pas avec le vrai désir d’entrer en communication avec eux, de s’exposer à leur critique (…) pensant avoir raison sur tous et sur tout, il n’admet jamais commettre d’erreurs, et même si ici ou là, il adresse quelques méa culpa, ceux-ci manquent toujours de sincérité. (…) c’est assurément un être hybride, mi-adulte, mi « gamin », nombre de ses comportements sont d’une totale nature infantile. (…) on lui prête beaucoup d’intelligence (…) si l’on définit l’intelligence comme la capacité (…) à s’adapter à des situations, on peut raisonnablement en douter. Il ne s’adapte à aucune évènement. Il essayer d’adapter l’évènement à sa propre personne, ce qui, en politique n’est naturellement qu’un leurre, un irréalisme, ni plus, ni moins (…) lui qui aime être le premier en tout, est aussi le premier mégalothymiaque de France. On pourrait parler avec Freud d’un narcissisme primaire (…) il veut être admiré, aimé même ». la suite sur ce lien
Le désamour dont il est l’objet doit lui être particulièrement pénible…surtout quand toute une foule réclame sa démission. lien
Kristell Niasme, (Sud Radio) lors des vœux présidentiel le confirme : « il y a un vrai désamour entre ce président et les Français : il est déconnecté… ». lien
Étienne Campion, enfonce le clou et dans Son livre « le président toxique » après avoir enquêté auprès de ceux qui l’ont connu, le définit comme un président radicalement anormal, toxique, sadique, menteur…déduisant que c’est « un taré irresponsable fou ». lien
Fermez le ban, et comme dit mon vieil ami africain : « la danse d’un fou sur la place du marché n’est drôle que lorsqu’il n’est pas membre de votre famille ».
Ayant échoué sur le plan intérieur, ayant perdu le crédit en Afrique, il se reconcentre sur les questions européennes notamment le soutien inconditionnel à un pays aux confins du continent, devenu préoccupation quasi exclusive des instances de l’UE et OTAN dont ce pays n’est pas membre, mais qui a été aguiché pour s’y affilier. Macron y est plus populaire qu’ici, et devrait peut-être songer à se présenter à la succession du héro national local, et faire don de sa personne à ’Ukraine.
☠️ L'ACTUEL PROJET DE LOI SUR LA FIN
— François Asselineau 🇫🇷 (@f_asselineau) May 24, 2025
DE VIE RESSEMBLE À UN PROJET NAZI
⚠️Les 10 mesures prévues pour "encadrer" l'euthanasie sont sciemment conçues pour
-limiter les contrôles
-réduire tous les scrupules
-faciliter tous les débordements
-industrialiser les mises à mort
À LIRE ⤵️ https://t.co/TdYlDysrjy
Introduction à la pensée de Yohann Chapoutot
Yohann Chapoutot est un historien et professeur français dont les travaux portent principalement sur le nazisme et ses implications dans le contexte politique contemporain. Il a obtenu son doctorat à l’Université de Paris, où il a développé une expertise pointue sur les mécanismes de la propagande nazie et les idéologies fascistes. Son approche méthodologique se distingue par une analyse rigoureuse des sources et un souci constant d’analyser les récits historiques à travers le prisme des contextes sociaux et politiques actuels.
Au fil des années, Chapoutot s’est forgé une réputation internationale. Il est régulièrement invité à partager ses réflexions lors de conférences et séminaires à travers le monde, attirant ainsi l’attention d’un large public sur ses perspectives uniques. Ce spécialiste s’illustre par une capacité à relier les événements historiques du XXe siècle aux enjeux politiques contemporains, ce qui lui permet d’expliquer comment des idéologies extrêmes peuvent influencer la société moderne. Son travail est non seulement centré sur la compréhension du passé, mais aussi sur la manière dont celui-ci peut éclairer les problématiques actuelles, notamment celles liées au régime macroniste.
Chapoutot critique ouvertement les tendances qu’il perçoit comme des échos de fascisme rampant au sein de la société française actuelle. Il s’interroge sur la maturité politique des Français, faisant appel à une meilleure compréhension de l’histoire pour encourager une démocratie réfléchie et engagée. Ses interventions sont marquées par un discours qui incite à la vigilance face à l’émergence de discours autoritaires et populistes. En définitive, la pensée de Yohann Chapoutot constitue une invitation à revisiter notre passé afin de mieux appréhender les enjeux politiques du présent et les défis qui se dessinent à l’horizon.
Le fascisme rampant dans la Macronie
La notion de fascisme rampant a gagné en popularité dans le discours politique contemporain, particulièrement dans le contexte actuel de la Macronie. Selon Yohann Chapoutot, les pratiques politiques des macronistes exhibent des traits qui évoquent des éléments fascistes. Ce terme, souvent chargé d’émotions, est utilisé pour décrire un glissement vers une forme d’autoritarisme que l’on observe dans certaines politiques et discours du gouvernement français.
Chapoutot soulève des préoccupations relatives à la manière dont le pouvoir exécutif, sous Emmanuel Macron, a cherché à centraliser l’autorité. Il cite des exemples tels que la gestion des manifestations des “Gilets Jaunes”, où les réponses gouvernementales furent jugées disproportionnées. Les mesures de sécurité appliquées lors de ces événements, y compris l’utilisation d’armes de maintien de l’ordre, ont été interprétées comme un signe de répression croissante, caractéristique des régimes autoritaires.
Furthermore, les choix politiques qui limitent l’espace de débat démocratique contribuent à cette perception de fascisme rampant. L’approche du gouvernement envers les médias, souvent qualifiée de méfiance, soulève des questions quant à la liberté de la presse. Les tentatives d’influer sur les narratifs médiatiques par l’intermédiaire de communiqués ou de déclarations officielles soulignent un désir de contrôle sur l’information, un élément classique des régimes autoritaires.
En outre, Chapoutot évoque une forme de populisme ascendant, soulignant comment le discours macroniste peut parfois se détourner des valeurs républicaines traditionnelles au profit d’une rhétorique visant à galvaniser un soutien populaire. Cela pourrait induire une polarisation de la société française, créant un environnement propice à l’éclosion de tensions, symptomatiques de courants extrêmes. Dans cette analyse approfondie, il est essentiel de rester attentif aux signes révélateurs d’une dérive autoritaire, afin de préserver l’intégrité démocratique en France.
Les élections et la légitimité d’Emmanuel Macron
Le processus électoral français a récemment été mis à l’épreuve lors de la réélection d’Emmanuel Macron en 2022. Ce scrutin a été marqué par une forte participation des citoyens, mais également par une montée des tensions politiques. Macron, en tant que président sortant, a su capitaliser sur des arguments de continuité face à une opposition fragmentée. Sa capacité à mobiliser un vote en faveur de la stabilité économique et politique a sans doute joué un rôle clé dans son succès électoral.
Cependant, cette victoire soulève des interrogations parmi la population concernant la légitimité de son mandat. De nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer une perception d’un système politique éloigné des réalités vécues par les citoyens. Les mouvements sociaux, tels que les gilets jaunes, ont mis en lumière un profond sentiment de mécontentement envers les politiques publiques et les choix économiques du gouvernement. Les critiques se concentrent sur des mesures jugées favorables à une élite, tandis que les classes populaires éprouvent des difficultés croissantes.
La réélection de Macron a aussi des implications significatives sur sa gouvernance. Il se voit désormais imposé de naviguer dans un paysage politique complexe où l’opposition, bien qu’affaiblie, ne cesse de rappeler les attentes des électeurs. L’enjeu pour Macron est de transformer cette légitimité électorale en une véritable légitimité politique. Cela requiert une écoute attentive des revendications populaires et une réévaluation des priorités gouvernementales. La déception observée chez certains segments de la population pourrait constituer un facteur déterminant dans la manière dont son mandat sera perçu, ainsi que dans la construction d’une relation de confiance entre le gouvernement et ses citoyens.
La maturité politique des Français
La question de la maturité politique des Français est devenue un sujet de dialogue central dans l’analyse politique contemporaine. En effet, la transformation des attentes des citoyens envers leurs dirigeants a des répercussions significatives sur la dynamique politique. Le politologue Philippe Chapoutot évoque cette notion de lucidité politique, interrogeant jusqu’où les citoyens sont conscients des implications de leurs choix électoraux. La réélection d’Emmanuel Macron offre un éclairage pertinent sur ce phénomène.
Les attentes des Français envers leurs élus sont multipartites. D’une part, les citoyens aspirent à des produits politiques conjuguant efficacité et éthique. D’autre part, un constat peut être fait : plusieurs Français semblent ressentir un désenchantement vis-à-vis des politiques traditionnelles. Cette dualité crée un environnement où le vote peut être perçu comme un acte dicté non seulement par des critères de choix éclairés, mais aussi par une recherche d’alternatives lors d’élections cruciales. Ainsi, le maintien de Macron en fonction peut être interprété comme un manque de confiance dans le potentiel changement, renvoyant à une certaine résignation politique.
Un autre aspect à considérer est la manière dont la culture politique française évolue. Si la France se prévaut d’une longue tradition de débats intellectuels et politiques, la réalité du désengagement reflète une démotivation croissante des citoyens face à l’échec perçu de leurs dirigeants. Cette apathie peut nuancer l’idée de maturité politique. Ainsi, le fait que certains électeurs puissent envisager la réélection de Macron comme un symptôme de désengagement ne fait que souligner un paradoxe : une quête de stabilité dans une époque marquée par l’incertitude, tout en négligeant parfois le critique examen d’alternatives viables. En ce sens, la maturité politique des Français se trouve confrontée à un enjeu de conscientisation : comment rétablir la confiance tout en exigeant davantage de responsabilité de la part des dirigeants ?
Le rôle du Bureau des Étudiants (BDE)
Le Bureau des Étudiants (BDE) occupe une place prépondérante au sein des universités, servant de pilier pour la vie associative des étudiants. Cette structure, élue par les étudiants eux-mêmes, est chargée d’organiser diverses activités, allant des événements culturels et sportifs aux initiatives sociales et politiques. Le BDE n’est pas seulement un vecteur de divertissement ; il représente également un espace de dialogue et de mobilisation pour les jeunes, qui sont en quête de s’engager davantage dans la société. Cette dynamique est particulièrement cruciale dans un contexte politique où la montée des idéologies extrêmes, y compris des tendances considérées comme proches du fascisme, suscite des inquiétudes.
Le rôle du BDE peut s’avérer essentiel pour encourager une culture de débat au sein des institutions académiques. En promouvant des forums, des conférences avec des personnalités politiques, ou des ateliers dédiés aux questions sociales, le BDE offre une plateforme précieuse pour aborder des problématiques contemporaines. Par exemple, les discussions sur les droits civiques, la responsabilité sociale, ou encore l’engagement citoyen peuvent être intégrées dans le programme d’activités, renforçant ainsi la maturité politique des étudiants. De plus, cette structure peut contribuer à sensibiliser les jeunes générations aux dangers de l’apathie politique et à l’importance de l’engagement citoyen face à des idéologies extrêmes.
Dans cette optique, le BDE joue un rôle d’éducateur, non seulement en fournissant des informations sur les enjeux sociopolitiques actuels, mais aussi en cultivant un esprit critique chez les étudiants. Il est donc fondamental que les membres du BDE soient formés pour naviguer dans ces discussions complexes et aient accès à des ressources adéquates. En somme, le BDE peut être vu comme un incubateur d’idées et de réflexions, promouvant une culture de l’engagement, essentielle pour lutter contre l’apolitisme et encourager une conscience politique chez les jeunes.
Les activités des BDE et leur impact
Les Bureaux des Étudiants (BDE) jouent un rôle central dans la vie universitaire en organisant une variété d’activités qui peuvent influencer à la fois la culture politique et sociale des étudiants. Parmi ces activités, les soirées étudiantes sont particulièrement emblématiques et se distinguent par leur nature festive. Ces événements, souvent perçus comme des moments de relâchement, sont pourtant des espaces où les jeunes peuvent réfléchir aux enjeux sociopolitiques contemporains. L’animation de la vie étudiante à travers ces soirées facilite les échanges informels et la création de liens entre les étudiants, rendant les discussions sur des thèmes sérieux plus accessibles.
En outre, les BDE sont souvent à la croisée des chemins entre divertissement et engagement civique. Certaines soirées peuvent être orientées vers des causes politiques précises, favorisant ainsi une sensibilisation aux problématiques actuelles. Par exemple, un événement dédié à la lutte contre le racisme ou à la promotion de l’égalité des genres peut promouvoir un climat de débat qui va au-delà des plaisirs festifs habituels. Cependant, il est important de noter que cette légèreté apparente peut camoufler des tensions plus graves au sein de la société. Comme l’a souligné l’historien Guillaume Chapoutot, la juxtaposition de la fête et de la réflexion politique soulève des questions essentielles sur la maturité politique des jeunes Français.
De plus, la dichotomie entre les activités festives et les préoccupations politiques peut illustrer un désengagement latent. Certains étudiants peuvent privilégier les événements récréatifs aux dépens d’une participation active dans les débats politiques, risquant ainsi d’éroder leur capacité à agir comme citoyens responsables. Cela soulève des questions sur le rôle des BDE : sont-ils simplement des organisateurs d’événements divertissants, ou peuvent-ils également devenir des acteurs de la transformation politique?
Les pensées de Chapoutot sur l’engagement étudiant
Yohann Chapoutot, historien et penseur critique, aborde l’engagement étudiant avec une attention particulière à la responsabilité sociale et politique des jeunes. Selon lui, l’implication active des étudiants dans les affaires politiques est essentielle pour la vitalité de la démocratie. Chapoutot souligne que les jeunes, souvent perçus comme apolitiques, possèdent en réalité un potentiel immense pour transformer la société. En s’engageant, ils peuvent non seulement influencer les décisions qui les concernent mais aussi éveiller les consciences sur des problématiques cruciales telles que l’environnement, les droits humains ou encore l’inégalité sociale.
Dans ses discours, Chapoutot encourage les étudiants à ne pas se contenter d’un engagement superficiel, mais à s’investir de manière significative dans les débats contemporains. Il plaide pour une éducation qui privilégie la pensée critique et l’analyse des enjeux politiques actuels. Pour lui, s’informer et débattre sont des étapes nécessaires vers une implication plus profonde, car c’est à travers le dialogue et la confrontation d’idées que les jeunes peuvent construire une vision éclairée du monde. Chapoutot met également en avant l’importance des mouvements étudiants qui ont, tout au long de l’histoire, joué un rôle clé dans la mobilisation pour des causes sociales et politiques.
En outre, il stimule une réflexion sur le rôle des nouvelles technologies et des réseaux sociaux dans l’organisation de ce type d’engagement. L’accès facilité à l’information et la possibilité de créer des mouvements de manière virale permettent aux jeunes de s’unir plus rapidement autour de leurs convictions. Chapoutot présente cet outil comme un levier à exploiter, mais il avertit aussi contre les dangers de la désinformation, insistant sur la nécessité d’une vigilance face aux sources d’information. Ce cadre d’analyse l’amène à croire fermement que l’engagement étudiant peut être un véritable moteur de changement pour la société française.
L’importance de l’éducation politique
L’éducation politique joue un rôle fondamental dans la construction d’une société engagée et informée. Dans le contexte actuel, marqué par des dérives autoritaires et des mouvements populistes, il est primordial de réfléchir à la manière dont le système éducatif peut mieux préparer les jeunes Français à participer activement à la vie politique. La critique formulée par Philippe Chapoutot met en lumière les limites d’un enseignement souvent jugé trop théorique et déconnecté des réalités contemporaines. L’éducation politique ne devrait pas seulement se limiter à la transmission des connaissances sur le fonctionnement des institutions, mais aussi inciter à la réflexion critique sur les enjeux actuels.
Pour répondre à cette nécessité, les établissements scolaires pourraient intégrer des modules spécifiques axés sur l’analyse des discours politiques, la déconstruction de la désinformation et la promotion du débat démocratique. Par ailleurs, il est essentiel d’encourager une approche pluridisciplinaire, notamment en associant l’histoire, la sociologie et la philosophie, afin d’offrir aux élèves une vision complète des enjeux politiques. Ce type d’éducation devrait également favoriser le développement de la pensée critique, permettant ainsi aux jeunes de questionner et d’analyser les propositions des différents acteurs politiques.
En parallèle, il est crucial d’établir des partenariats avec des organisations civiques et des acteurs de la société civile. Ces collaborations pourraient permettre aux élèves de s’engager dans des projets concrets, renforçant ainsi leur compréhension des dynamiques politiques. En mettant en œuvre ces initiatives, le système éducatif français pourra favoriser une génération de citoyens conscients de leurs droits et responsabilités, capables de défendre les valeurs démocratiques face à la montée des dérives autoritaires. Une plus grande maturité politique des jeunes Français est donc indissociable d’une éducation politique enrichie et accessible.
Conclusion : Une mise en perspective
Au cours de cet article, nous avons examiné la montée des idéologies potentiellement fascistes au sein de la Macronie, tout en mettant l’accent sur la nécessité d’une maturité politique au sein de la population française. À une époque où les tensions sociales et politiques croissent, la réflexion critique devient essentielle pour naviguer dans ce paysage complexe. La compréhension des mécanismes du pouvoir et l’analyse des discours politiques permettent aux citoyens de mieux appréhender leurs implications sur la démocratie.
Un des points clés abordés a été l’importance de la vigilance face aux dérives autoritaires, souvent camouflées sous des prétextes de sécurité ou d’efficacité. La démonstration de ces tendances soulève des questions fondamentales sur la protection de nos libertés individuelles et les valeurs démocratiques que nous tenons pour acquises. Il est de la responsabilité de chaque citoyen d’examiner attentivement les politiques proposées et de peser les conséquences de leurs choix électoraux.
En outre, nous avons insisté sur la nécessité de l’engagement civique. Encourager une participation active dans les débats politiques et soutenir des initiatives qui renforcent la démocratie sont des actions cruciales que chaque individu peut entreprendre. Cela peut passer par le vote, mais aussi par la sensibilisation d’autres citoyens à l’importance de l’esprit critique. En cultivant une culture de débat éclairé, les Français peuvent contribuer à une société où la démocratie est non seulement défendue, mais aussi enrichie par une diversité de pensées.
En somme, la réflexion sur notre positionnement politique et nos actions futures est fondamentale pour bâtir une démocratie plus résiliente. Dans ce contexte, adopter une posture analytique et engageante s’avère vital pour contrer toute forme de fascisme latent et pour promouvoir un avenir politique meilleur pour tous.