THE WEST BANK IS UNDER HEAVY ATTACKS pic.twitter.com/edS8O4052u
— Sulaiman Ahmed (@ShaykhSulaiman) January 22, 2025
BREAKING: Something major is going down in the West Bank
— Khalissee (@Kahlissee) January 21, 2025
Israeli forces have closed a large number of checkpoints, gates, and bypass roads throughout the West Bank.
Local Media is reporting that all cities in the region have been separated, leaving thousands of Palestinians… pic.twitter.com/sroL7h5kI8
The Israeli army arrested big number of Palestinian civilians in Azzoun in the North of the West Bank. pic.twitter.com/DjYhKJvZdk
— Mustafa Barghouti @Mustafa_Barghouti (@MustafaBarghou1) January 20, 2025
The 60th Presidential Inauguration Ceremony https://t.co/kTB4w2VCdI
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) January 20, 2025
🔥WOW! Trump and Melania's Inaugural Ball First Dance as President and First Lady.
— Benny Johnson (@bennyjohnson) January 21, 2025
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The FAKE Terrorist State of Israel is falling apart. https://t.co/jyEuY19b15
— Dr. Anastasia Maria Loupis (@DrLoupis) January 21, 2025
This is not a movie
— Sulaiman Ahmed (@ShaykhSulaiman) January 22, 2025
This is Gaza 💔 pic.twitter.com/lpt8YXhCuz
Le nouveau président américain a signé l’annulation des sanctions imposées par l’ancienne administration de Joe Biden aux colons et aux organisations extrémistes israéliennes en Cisjordanie. Lire aussi États-Unis : Marco Rubio confirmé à la tête de la diplomatie américaine A peine entré en fonctions, Donald Trump, fidèle soutien d’Israël, a levé les sanctions imposées aux colons israéliens en Cisjordanie, précédemment accusés par Washington d’avoir commis des exactions à l’encontre d’habitants palestiniens. Le président américain Donald Trump a révoqué le 20 janvier un décret de Joe Biden imposant des sanctions à des juifs de Cisjordanie et à des organisations qui «sapent la paix, la sécurité et la stabilité en Cisjordanie», a annoncé la Maison Blanche. Il s’agit d’une des nombreuses mesures de son prédécesseur annulées par Trump quelques heures après avoir prêté serment, par le biais d’une série de décrets signés d’abord lors d’un rassemblement post-investiture devant des milliers de partisans, puis de retour à la Maison Blanche. Depuis 1948, les États-Unis ont fourni 310 milliards de dollars d’aide à Israël En février 2024, l’administration Biden avait signé un vaste décret: «La situation en Cisjordanie – en particulier les niveaux élevés de violence des colons extrémistes, les déplacements forcés de personnes et de villages et la destruction de biens – a atteint des niveaux intolérables et constitue une menace sérieuse pour la paix, la sécurité et la stabilité» de la région, avait alors déclaré l’ancien président américain. Il s’agissait des premières sanctions américaines à l’encontre de citoyens israéliens. Mi-novembre, après la victoire électorale de Donald Trump, l’administration Biden avait émis une nouvelle série de sanctions contre des groupes et des individus accusés de contribuer à la violence dans les colonies israéliennes en Cisjordanie occupée. Ces mesures visaient notamment l’organisation de développement des colonies Amana, ainsi que sa filiale Binyanei Bar Amana Ltd. Malgré ces sanctions contre certains colons en Cisjordanie, l’administration Biden a maintenu un soutien constant à l’effort de guerre israélien dans la bande de Gaza et au Liban.
Le Council on Foreign Relations a souligné que depuis la création de l’État hébreu en 1948, les États-Unis ont fourni plus de 310 milliards d’aide économique et militaire.
Contexte historique des relations américano-israéliennes
Les relations entre les États-Unis et Israël remontent à la fondation de l’État hébreu en 1948. Depuis cette époque charnière, les États-Unis ont fourni un soutien économique et militaire considérable à Israël, faisant de ce pays l’un de leurs principaux alliés au Moyen-Orient. Ce partenariat a été largement motivé par des intérêts stratégiques, notamment la stabilité de la région et la lutte contre le terrorisme, qui ont été de plus en plus pertinents au fil des décennies.
Dans les années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, la création d’Israël a suscité espoir et tensions à la fois. Les États-Unis, emportés par l’expertise victorieuse de l’après-guerre, voyaient en Israël un bastion démocratique entouré de régimes souvent hostiles. A ainsi débuté un engagement robustes qui se traduit par des accords clés, tels que l’aide militaire américaine et des subventions économiques versées chaque année. Cette aide a contribué à renforcer les capacités défensives d’Israël et a joué un rôle significatif dans l’économie israélienne, attirant également des investissements étrangers.
Au fil des administrations américaines, la politique envers Israël a connu des variations, oscillant entre le soutien inconditionnel et des approches plus nuancées visant à jouer un rôle de facilitateur dans le processus de paix israélo-arabe. Par exemple, la présidence de Jimmy Carter a été marquée par des efforts de paix ambitieux, bien que souvent entravés par des conflits récurrents. En revanche, les administrations de Ronald Reagan et de George W. Bush ont réaffirmé un soutien indéfectible à Israël, d’où les implications majeures pour les colonies israéliennes en Cisjordanie, notamment dans leur expansion et dans la dynamique du conflit israélo-palestinien.
Ce cadre historique illustre la complexité des relations américano-israéliennes, ainsi que la manière dont les priorités stratégiques des États-Unis ont évolué face à des réalités géopolitiques en constante mutation. Cela pose les bases pour comprendre les implications actuelles de l’annulation récente des sanctions par le nouveau président américain et leurs effets potentiels sur les colonies en Cisjordanie.
Les sanctions imposées par Joe Biden
Depuis son arrivée au pouvoir en janvier 2021, le président Joe Biden a mis en place plusieurs sanctions dans le but de répondre aux tensions croissantes au Moyen-Orient, notamment en ce qui concerne les colonies israéliennes en Cisjordanie. Ces sanctions ont été justifiées par une volonté de soutenir des efforts de paix durable tout en tenant compte des préoccupations des droits de l’homme. D’une part, l’administration Biden a introduit des mesures punitives visant à freiner le financement des groupes extrémistes dans la région, au nom de la sécurité nationale des États-Unis et de leurs alliés. D’autre part, ces sanctions ont été perçues comme un moyen de répondre à l’expansion continue des colonies israéliennes, que de nombreux pays considèrent comme illégale selon le droit international.
L’élément fondamental derrière ces sanctions était de dissuader les actions qui pourraient exacerber un climat de violence. En effet, la période précédant l’instauration des sanctions a été marquée par une intensification des affrontements entre les forces israéliennes et les populations palestiniennes. Les colonies israéliennes, souvent perçues comme des foyers de tension, étaient au centre des inquiétudes. L’administration Biden a cherché à établir un équilibre délicat : tout en soutenant l’existence d’Israël, elle a également voulu faire preuve de soutien envers les aspirations palestiniennes.
Les impacts de ces sanctions se sont fait sentir non seulement au sein des communautés israéliennes, mais également dans la manière dont les groupes extrémistes ont pu opérer. En affaiblissant leurs capacités financières, l’administration visait à diminuer leur influence, ce qui pourrait potentiellement réduire la violence dans la région. Toutefois, la réaction à ces sanctions a été variée, certains observateurs arguant qu’elles étaient insuffisantes, tandis que d’autres les percevaient comme trop restrictives, créant ainsi des tensions supplémentaires tant sur le plan politique que social.
L’arrivée de Donald Trump et l’annulation des sanctions
Lors de son investiture en janvier 2017, Donald Trump a rapidement établi un cap politique distinct, en particulier en ce qui concerne la politique étrangère des États-Unis. Une des premières actions notables de son administration a été l’annulation des sanctions imposées par son prédécesseur au sujet des colonies israéliennes en Cisjordanie. Cette décision s’inscrivait dans un contexte plus large de réorientation des relations entre les États-Unis et Israël, traditionnellement considérées comme un pilier de la politique étrangère américaine au Moyen-Orient.
Les motivations politiques de Trump pour cette annulation étaient multi-facettes. D’une part, il a voulu satisfaire une partie significative de sa base électorale, qui voit la question des colonies israéliennes comme un sujet de souveraineté et de sécurité. Les partisans de Trump dans les cercles évangéliques et pro-israéliens avaient des attentes élevées quant à sa capacité à soutenir les actions d’Israël sur la scène internationale. D’autre part, cette décision était également perçue comme une manière de contester l’approche plus modérée de l’administration Obama, qui avait cherché à établir un équilibre fragile entre les droits des Palestiniens et les intérêts israéliens.
Dans le cadre de sa politique étrangère, Trump a souvent mis l’accent sur un soutien sans réserve à Israël, conduisant à une série de décisions qui ont favorisé ses colonies en Cisjordanie. Cela a engendré des réactions diverses sur la scène internationale, certaines nations saluant la déclaration d’un soutien accru à Israël, tandis que d’autres ont critiqué la violation du droit international. Ce climat de tension a profondément influencé le discours autour des négociations entre Israël et la Palestine et a redéfini le cadre de discussion concernant les colonies.
Cette phase d’annulation des sanctions a donc marqué un tournant significatif dans la politique étrangère américaine et a eu des implications profondes sur la dynamique israélo-palestinienne, si bien que les décisions prises par Trump continuent d’influencer les discussions contemporaines sur ce sujet complexe.
Réactions internationales à l’annulation des sanctions
La décision du nouveau président américain d’annuler certaines sanctions a suscité des réactions variées sur la scène internationale. Les pays arabes, traditionnellement en désaccord avec les politiques américaines concernant les colonies israéliennes en Cisjordanie, ont exprimé leurs préoccupations. De nombreux leaders arabes ont vu dans cette action une opportunité de renouveler les appels à la justice concernant la Palestine. Par exemple, des responsables en Jordanie et en Égypte ont souligné que cette annulation pourrait exacerber les tensions et compromettre les efforts de paix déjà fragiles dans la région.
De plus, des organisations internationales se sont également manifestées. L’Organisation des Nations Unies, par le biais de son Secrétaire Général, a réaffirmé son engagement envers une solution à deux États. Il a averti que l’annulation des sanctions pourrait nuire aux discussions en cours sur les droits humains et la légalité des colonies israéliennes. Cette position a été particulièrement soutenue par les États membres de l’Union européenne, qui militent pour le respect du droit international et condamnent l’expansion continue des colonies dans les territoires occupés.
Les groupes de défense des droits de l’homme, tels qu’Amnesty International et Human Rights Watch, ont réagi avec véhémence, qualifiant la décision d’une mise en péril des droits fondamentaux des Palestiniens. Ils ont appelé à une pression accrue sur Israël, arguant que cette annulation des sanctions pourrait favoriser l’impunité des actes considérés comme des violations des droits humains. Leurs déclarations, souvent relayées par d’autres médias internationaux, soulignent les tensions diplomatiques croissantes et interpellent les pays sur la nécessité d’une action concertée pour protéger les droits des populations affectées.
Impact sur la situation en Cisjordanie
L’annulation des sanctions par le nouveau président américain a des implications significatives pour la situation en Cisjordanie, un territoire au cœur du conflit israélo-palestinien. Sur le plan immédiat, cette décision pourrait engendrer un relâchement des pressions politiques sur Israël concernant ses activités de colonisation, ce qui pourrait exacerber les tensions existantes entre les colons israéliens et la population palestinienne. Ces tensions risquent de se traduire par une augmentation des affrontements, tant sur le plan physique que psychologique, rendant difficile une coexistence pacifique.
À long terme, l’absence de mesures de rétorsion peut renforcer l’idée de l’illégalité des colonies israéliennes aux yeux des Palestiniens. Cette situation pourrait également hâter un cycle de violence, car la perception de privilèges accordés aux colons pourrait alimenter le ressentiment parmi les Palestiniens, pressant ainsi un climat de confrontation. De plus, la notion d’un soutien implicite des États-Unis pour les colonies pourrait être interprétée comme une légitimation de la violence, augmentant le risque d’attaques contre les militaires israéliens, mais aussi contre les colons.
Les répercussions économiques doivent également être prises en compte. L’augmentation de la violence peut dissuader les investissements et perturber les activités économiques, aggravant par conséquent les conditions de vie déjà difficiles pour la population palestinienne. Ce cercle vicieux d’insécurité pourrait également engendrer des déplacements de populations vers des zones considérées comme plus sûres, augmentant ainsi la pression sur les infrastructures locales.
En somme, l’annulation des sanctions par les États-Unis pourrait représenter une période de turbulences accrue en Cisjordanie, où les implications politiques, sociales et économiques tissent un tableau complexe qui nécessite une attention soutenue de la communauté internationale.
Analyse des groupes et organisations concernés
Les colonies israéliennes en Cisjordanie ont longtemps été un point central de la discussion politique au sujet du conflit israélo-palestinien. Parmi les organisations qui ont été sanctionnées, l’un des groupes notables est l’organisation de développement des colonies Amana. Créée dans les années 1970, Amana a pour principal objectif de promouvoir et de soutenir l’expansion des colonies israéliennes en Cisjordanie. Cette organisation joue un rôle clé dans le développement économique et infrastructurel de ces colonies, et par conséquent dans la dynamique sociopolitique de la région.
Les sanctions imposées à des groupes comme Amana étaient principalement motivées par des préoccupations en matière de droits de l’homme et de violations du droit international. Cependant, l’annulation de ces sanctions par le nouveau président américain pourrait modifier considérablement le paysage, facilitant potentiellement les activités de telles organisations. La réautorisation du financement et de l’assistance aux développements des colonies pourrait en effet renforcer les opérations d’Amana, conduisant à une expansion accrue des colonies et à des tensions potentielles avec les populations palestiniennes locales.
Outre Amana, d’autres groupes, tels que le Conseil régional des Samaritains et plusieurs organisations non gouvernementales axées sur le développement, sont également affectés par ces décisions. Ces groupes constituent une partie intégrante des dynamiques sociales au sein des colonies israéliennes, travaillant souvent pour asseoir des revendications politiques et territoriales. Le soutien de l’administration américaine dans ce contexte pourrait conduire à une légitimation accrue de leur rôle, intensifiant ainsi les débats sur la souveraineté et le droit des Palestiniens.
En somme, l’impact de l’annulation des sanctions par le nouveau président pourrait se répercuter sur la structure des pouvoirs en place, modifiant ainsi la relation déjà complexe entre les organisations favorables aux colonies et celles représentant les intérêts palestiniens. Cette évolution mérite une attention particulière dans l’analyse continue des politiques liées à la Cisjordanie.
Perspectives politiques pour l’avenir
Les récents développements concernant l’annulation des sanctions par le nouveau président américain ont des implications significatives, tant pour Israël que pour la Palestine. Cette réaction politique pourrait redéfinir les relations entre les nations de la région et influencer le processus de paix au Moyen-Orient. Le soutien renouvelé de l’administration américaine envers les colonies israéliennes en Cisjordanie pourrait exacerber les tensions entre Israël et les Palestiniens, considérant que l’expansion des colonies est souvent perçue comme un obstacle majeur à la paix.
Pour les citoyens israéliens, la politique de soutien aux colonies peut renforcer la perception d’une légitimité accrue, incitant davantage de personnes à s’installer en Cisjordanie. Cela peut créer des tensions au sein même de la société israélienne, où des voix s’élèvent en faveur d’une solution pacifique, tandis que d’autres soutiennent l’expansion. D’un autre côté, les Palestiniens pourraient éprouver un sentiment d’aliénation et d’injustice, le processus de paix semblant de plus en plus distant. Ceci pourrait engendrer des réactions violentes ou des mouvements de résistance, compliquant davantage la situation sécuritaire.
Sur le plan diplomatique, la possibilité de nouvelles sanctions ou initiatives pourrait également émerger. L’administration américaine pourrait être sous pression pour imposer des mesures contre les actions jugées illégitimes au regard du droit international. Cela pourrait inclure des sanctions économiques visant à contrer l’expansion des colonies ou des efforts diplomatiques pour relancer le dialogue entre israéliens et palestiniens. En outre, la communauté internationale pourrait jouer un rôle plus actif dans la recherche d’un équilibre, bien que cela dépendra largement des décisions politiques de Washington.
Les perspectives politiques pour l’avenir seront donc marquées par une dynamique complexe, où les décisions prises aujourd’hui pourraient façonner les relations et la paix dans la région pour les années à venir.
Soutien continu des États-Unis à Israël
Le soutien militaire et économique des États-Unis envers Israël a été une constante dans la politique étrangère américaine depuis des décennies. Bien que l’annulation des sanctions par le nouveau président américain puisse sembler un ajustement temporaire, la réalité est que l’appui financier et militaire aux forces israéliennes reste extrêmement solide. Les États-Unis ont régulièrement accordé des fonds substantiels sous forme d’aide militaire, ce qui permet à Israël de maintenir sa supériorité technologique dans la région. Cela soulève des questions importantes sur les implications de ce soutien pour le conflit israélo-palestinien.
Il est essentiel de noter que l’aide militaire américaine à Israël se traduit par des programmes spécifiques qui modernisent les capacités de défense d’Israël et renforcent sa sécurité nationale. Par exemple, les systèmes de défense antimissile tels que le Dôme de Fer, qui a été crucial pour neutraliser les menaces provenant de Gaza, bénéficient d’un soutien financier direct de la part des États-Unis. Cette aide permet non seulement à Israël de se défendre contre les attaques, mais elle contribue également à un déséquilibre en matière de pouvoir militaire dans la région, influençant ainsi dynamiquement le cadre du conflit.
Parallèlement, les implications économiques de ce soutien continu sont significatives. L’envoi d’aide financière aide Israël à renforcer ses infrastructures et à développer des secteurs stratégiques tels que la technologie et la recherche. Toutefois, ce soutien nourrit également les critiques selon lesquelles les États-Unis pourraient jouer un rôle déterminant dans le maintien du statu quo, parfois au détriment de la paix souhaitée entre les Israéliens et les Palestiniens. L’annulation des sanctions ne modifie pas fondamentalement cette dynamique, mais attire l’attention sur la nécessité d’un réexamen de la stratégie globale américaine vis-à-vis du Moyen-Orient.
Le terrorisme sioniste sous le mandat britannique
Le terrorisme sioniste sous le mandat britannique
Torah écrite (pentateuque) » Deutéronome (Devarim)
Chapitre 20
Deutéronome 20:10-20
https://www.torah-box.com/torah-pdf/torah/deuteronome/20.html
…dans les villes de ces peuples que l’Éternel, ton Dieu, te donne comme héritage, tu ne laisseras pas subsister une âme.
Car tu dois les vouer à l’extermination, le Héthéen et l’Amorréen, le Cananéen et le Phérézéen, le Hévéen et le Jébuséen, comme te l’a commandé l’Éternel, ton Dieu, afin qu’ils ne vous apprennent pas à imiter toutes les abominations commises par eux en l’honneur de leurs dieux, et à devenir coupables envers l’Éternel, votre Dieu.
Texte
Le terrorisme juif sous le mandat britannique
Un peu d’histoire pour mieux comprendre le présent
Publié par :
Canadiens pour la Justice et la Paix au Moyen-Orient
https://fr-cjpme.nationbuilder.com/fs_023# : :text=L’ ;Irgun%20(Etzel)%3A,la%20terre%20d’Isra%C3%ABl%20%C2%BB.
Quel était le mandat britannique en Palestine ?
Ayant été inauguré en 1920 et s’étant terminé en 1947, le mandat britannique en Palestine fut le résultat 1) des ambitions politiques britanniques de prendre la place de l’Empire ottoman au Moyen-Orient ; 2) de promesses britanniques faites à la France au sujet d’un contrôle colonial partagé de la région ; et 3) de promesses britanniques conflictuelles garantissant d’une part l’autodétermination aux Arabes et d’autre part un État juif pour les sionistes. La Grande-Bretagne adonc dirigé la Palestine grâce à un mandat de la Ligue des Nations peu après la Déclaration de Balfour de 1917, dont le principe unilatéral était « la création d’un foyer national pour le peuple juif » sur le territoire de la Palestine biblique[1].
Durant les 11 années qui ont mené à la création de l’État d’Israël en Palestine en 1948, les extrémistes sionistes qui vivaient sur le territoire de la Palestine sous le mandat britannique utilisèrent le terrorisme comme stratégie militaire afin d’accélérer l’établissement d’un État juif indépendant. Leur violence est dirigée contre les autorités britanniques qui gouvernaient la Palestine et contre la population palestinienne sur tout le territoire. Plus de 57 attaques violentes ont été menées par des groupes terroristes sionistes (par exemple, Haganah, Lehi, Irgun – des groupes ultranationalistes de l’extrême droite du Mouvement révisionniste sioniste) faisant plus de 5 000 morts du côté des Palestiniens et des dizaines du côté britannique[2]. Pendant que des groupes terroristes sionistes assassinent le personnel des Nations Unies et les officiers britanniques, attaquent le quartier général militaire britannique afin de renverser le pouvoir, d’autres cherchent à terroriser les habitants palestiniens afin de les inciter à se déplacer et migrer hors du pays.[3]
Qui étaient ces groupes terroristes sionistes ? Quels étaient leurs objectifs ?
Voici une liste non exhaustive des groupes terroristes sionistes les plus proéminents sous le mandat britannique :
L’Irgun (Etzel) : Connu sous le nom de l’Organisation militaire nationale et la Section militaire du Mouvement révisionniste, l’Irgun a déclaré que « la violence politique et le terrorisme » étaient « des outils légitimes dans la lutte nationale juive pour la terre d’Israël ». Leurs attaques incluent :
Le massacre d’Al-Quds, décembre 1937 : un membre de l’Irgun jette une grenade sur le marché près de la mosquée Al-Quds, tuant et blessant des dizaines d’individus.
Le massacre de Haïfa, mars 1938 : des membres de l’Irgun et du gang Lehi jettent plusieurs grenades sur le marché de Haïfa, tuant 18 personnes et en blessant 38.
Le massacre de Haïfa, juillet 1938 : l’Irgun fait exploser des véhicules piégés au marché de Haïfa, tuant 21 personnes et en blessant 52.
L’attaque du village de Balad El-Sheik, juin 1939 : ce village palestinien a été attaqué par des membres de la Haganah, la Défense juive principale. Cinq villageois ont été enlevés et assassinés.
Le bombardement du King David Hotel, juillet 1946 : dirigé par Menachem Begin, l’Irgun planifie et exécute l’attentat de l’hôtel King David, qui était alors le siège de l’armée britannique à Jérusalem dans le but de détruire des documents prouvant les campagnes terroristes de groupes sionistes. L’attaque a tué 28 Britanniques, 17 Juifs, 41 Palestiniens et 5 autres personnes, pour un total de 91 victimes.
L’attaque du British Officers’ Club House à Goldschmidt, mars 1947 : Cette attaque à Jérusalem a tué 17 militaires britanniques et agents de renseignements.
L’enlèvement et le meurtre de soldats britanniques, juillet 1947 : cette attaque ayant mené à l’assassinat de deux sergents britanniques à Netanya fut la goutte qui a fait déborder le vase. Peu de temps après, les Britanniques décidèrent de mettre un terme à leur mandat, en reléguant la Palestine à l’ONU.
Les bombardements de la gare de Jérusalem, octobre 1947 : l’Irgun a bombardé la gare de Jérusalem en plus de l’attaque à la mine des routes et des véhicules de l’armée.
Le Gang Stern : Fondée par Avraham Stern en 1939, le gang Stern était un groupe excentrique qui a même tenté d’entrer en contact avec les Nazis dans le but de subvertir le contrôle britannique au Moyen-Orient. Sous la direction de Stern, le groupe a procédé à des vols et des tentatives d’assassinat contre les Britanniques. Stern est également connu pour ses « dix-huit principes du renouveau national », lesquels énonçaient la structure d’un mandat expansionniste du sionisme, revendiquant un État juif s’étendant du Nil en Égypte jusqu’à l’Euphrate en Irak.[4]
Le Lehi : Après que les Britanniques aient assassiné Stern en 1942, ses disciples sont regroupés en un mouvement clandestin appelé le Lehi, un acronyme de « Combattants pour la liberté d’Israël ».
L’assassinat de Lord Moyne, novembre 1944 : assassiné au Caire, en Égypte, Lord Moyne était le plus haut représentant du gouvernement britannique au Moyen-Orient à l’époque. Le Lehi le prit en cible en raison de son soutien à une Fédération arabe du Moyen-Orient.
L’attentat à l’explosif du train Caire-Haïfa, début 1948 : à peine quelques mois avant le début de la guerre israélo-arabe de 1948, le train Caire-Haïfa a été bombardé à plusieurs reprises, des attentats revendiqués ou attribués au Lehi. En février, une attaque tue 28 soldats britanniques et en blesse 35 autres. Une autre attaque en mars tue 40 civils et en blesse 60 autres.
Le massacre de Deir Yassin, avril 1948 : des commandos du Lehi et de l’Irgun menés par Menachim Begin attaquent Deir Yassin, un village de 700 Palestiniens, tuant finalement entre 100 et 120 villageois[5]. Le maître à penser derrière le massacre de Deir Yassin, Begin, a justifié l’attentat dans son livre La révolte :
Les Arabes dans tout le pays, induits à croire les contes sauvages de « boucherie Irgun » ont été saisis d’une panique sans limite et ont commencé à fuir pour sauver leur vie. Cette fuite de masse a très tôt dégénéré en une folle et incontrôlable débandade. L’importance politique et économique de ce développement peut difficilement être surestimée.[6]
L’assassinat du comte Folke Bernadotte, septembre 1948 : le comte Bernadotte, médiateur de paix de l’ONU qui était venu au Moyen-Orient en 1948 pour modifier le plan de partition de la Palestine dans un effort visant à régler les différences entre Juifs et Arabes, fut également assassiné par ce groupe.
Héritage des assassinats : plus que tous les autres groupes terroristes juifs, le Lehi était reconnu pour utiliser l’assassinat comme instrument de terreur, appliquant même cette méthode contre les Juifs accusés de trahison. Le Lehi a commis 42 assassinats, plus de deux fois le total de l’Irgun et de la Haganah combinés. Plus de la moitié de ces assassinats à mobile politique ont été perpétrés à l’encontre d’autres Juifs.[7]
Qu’est-il arrivé à ces groupes terroristes suite à la création d’Israël ?
Avec la création d’Israël en mai 1948, la plupart des groupes terroristes sionistes ont rapidement fait la transition, passant de groupes terroristes souterrains à des partis et courants politiques bien intégrés et devenant d’ importants éléments fondateurs de la vision politique d’Israël et de son programme d’État (notez cependant que certains groupes continuent de fonctionner même après mai 1948, comme dans l’exemple mentionné ci-dessus, à savoir l’assassinat du comte Bernadotte en septembre 1948). Menachim Begin a transformé l’Irgun en un parti politique nommé Herut. Le Lehi est devenu le parti Moledet qui, encore aujourd’hui, continue à plaider ouvertement pour le nettoyage ethnique des Palestiniens de la Cisjordanie et de Gaza, territoires actuellement occupés par Israël. Paradoxalement, les chefs terroristes Menachim Begin et Yitzhak Shamir occupèrent plus tard les fonctions de premier ministre d’Israël – et leurs héritiers politiques formant désormais une partie de l’establishment politique israélien.
[1] Cohen, Michael J. The origins and Evolution of the Arab-Zionist Conflict, University of California Press, 1987. ; Also see http://www.palestinecenter.org/palestine/britishmandate.html
[2] http://www.palestine-encyclopedia.com/EPP/Chapter04_1of2.htm, accessed March, 2007
[3] Chomsky, Noam, “Blaming The Victims,” ed. Said and Hitchens.
[4] Amichal Yevin, Ada, In purple : the life of Yair-Abraham Stern, 1986, Tel Aviv : Hadar Publishing House, p. 316 (Hebrew) See also http://www.saveisrael.com/stern/saveisraelstern.htm
[5] Voir http://video.google.com/videoplay?docid=341600202419569830
[6] Begin, Menachim, The Revolt.
[7] Ben-Yehuda, N., Political Assassinations by Jews (State University of New York, 1993), p. 397
Conclusion et implications pour la paix
En réfléchissant aux implications de l’annulation des sanctions par le nouveau président américain, il est essentiel de considérer les effets potentiels sur les colonies israéliennes en Cisjordanie. Cette décision pourrait signifier un soutien indirect, voire explicite, à l’expansion continue des colonies, ce qui pourrait exacerber les tensions historiques dans la région. Il est important de noter que la dynamique entre Israël et les territoires palestiniens dépend largement de la perception de la légitimité de ces colonies, tant sur le plan national qu’international.
Par ailleurs, le changement de position des États-Unis sur ce sujet pourrait influencer les négociations futures entre les deux parties. Les acteurs régionaux, ainsi que les organisations internationales, surveilleront attentivement la manière dont cette nouvelle politique sera mise en œuvre et ses conséquences sur l’équilibre fragile dans la région. Une telle politique pourrait également affecter les efforts de paix, qui nécessitent un cadre stable et prévisible, en plus de la volonté politique des parties impliquées.
Il est impératif que toute stratégie adoptée tienne compte de la nécessité de solutions durables pour le conflit israélo-palestinien. La reconnaissance des droits des Palestiniens et l’adhésion à des principes de coexistence pacifique sont fondamentales pour la stabilité à long terme. Finalement, les décisions prises par le nouveau président américain à ce sujet seront cruciales pour la paix et la sécurité au Moyen-Orient. Les attentes de la communauté internationale, ainsi que celles des citoyens affectés par ce conflit, doivent guider les politiques futures afin de favoriser un climat propice à la réconciliation et au dialogue constructif.