IRAN

Conformément à l’article 131 de la Constitution iranienne, en cas de décès du Président, ses pouvoirs sont transférés au premier vice-président Mohammad Mokhber.

Le président iranien et son ministre des Affaires étrangères sont morts dans un accident d’hélicoptère, ont rapporté les médias iraniens le 20 mai au matin, citant les autorités de Téhéran. « Le président iranien et son entourage sont morts dans un accident d’hélicoptère… Ebrahim Raïssi, le président de notre pays, est mort dans un accident d’hélicoptère dans une région montagneuse du nord-ouest de l’Iran, le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian fait également partie des morts », a indiqué l’agence iranienne Mehr ce 20 mai. L’information sur la mort de Raïssi et de l’ensemble de la délégation a été confirmée par le vice-président iranien Mohsen Mansouri.  « Le grand esprit du président populaire et révolutionnaire d’Iran a rejoint le royaume suprême », a déclaré l’agence Irna, en saluant « le martyre » des victimes.  Outre le président et le ministre des Affaires étrangères, l’imam de Tabriz Mohammad Ali al-Hachem, le chef de la province de l’Azerbaïdjan oriental Malek Rahmati, l’équipage de l’hélicoptère et un agent de sécurité se trouvaient à bord de l’hélicoptère. L’épave découverte à l’aube L’accident a eu lieu dimanche 19 mai dans l’après-midi. Il a été initialement rapporté que l’hélicoptère avait effectué un atterrissage brutal dans la région de Verzegan, dans la province iranienne de l’Azerbaïdjan oriental. L’armée, la police et des membres du Croissant-Rouge iranien ont été envoyés dans la zone, mais l’opération de sauvetage a été sérieusement compliquée par les conditions météorologiques et le terrain escarpé. L’épave a été découverte à l’aube, les secours rapportant rapidement qu’il n’y a avait « aucun signe montrant que les passagers de l’hélicoptère » étaient en vie. La Russie a dépêché une aide d’urgence Le ministère russe des Situations d’urgence, sur ordre du président russe Vladimir Poutine, a envoyé un groupe de sauveteurs en Iran. Il comprenait 47 spécialistes, des véhicules tout-terrain, ainsi qu’un hélicoptère BO-105 pour la recherche aérienne. Les appareils russes sont rentrés à l’aéroport de Moscou-Joukovsky à la suite de l’annonce. La Turquie avait quant à elle débuté le déploiement de 32 secouristes et d’un drone de vision nocturne. Le gouvernement de la République islamique tiendra une réunion d’urgence dans la matinée. En cas de décès, la Constitution iranienne prévoit le remplacement du chef de l’État par le premier vice-président, Mohammad Mokhber, en attendant la tenue d’une élection présidentielle dans les 50 jours. Conservateur, Ebrahim Raïssi, qui avait le titre d’ayatollah, présidait la République islamique depuis près de trois ans. Il avait été élu en juin 2021 dès le premier tour. Il avait succédé au modéré Hassan Rohani.

Le Mossad et la CIA sont-ils impliqués dans le démontage de l’hélicoptère transportant le président iranien Ebrahim Raisi et le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian ?

Il est trop tôt pour le dire, mais compte tenu de l’assassinat de Suleimani par la CLA, de la traque des dirigeants iraniens et de l’alliance étroite entre Israël et l’Azerbaïdjan, cela n’est pas hors de portée.

Le site de l’accident se trouve près de la frontière entre l’Iran et l’Azerbaïdjan, ce qui en fait une opportunité idéale pour une opération secrète et le mauvais temps offre une couverture pratique.

La disparition de l’hélicoptère du président, ainsi que des deux hélicoptères qui l’accompagnaient, soulève de nombreuses questions.

La quantité de signaux électroniques générés par un tel vol, notamment les communications par satellite, les systèmes sécurisés et le bruit cellulaire, aurait dû rendre presque impossible la disparition de l’hélicoptère sans laisser de trace.

L’explication la plus raisonnable à cela est qu’ils ont été complètement brouillés par la guerre électronique ou qu’ils ont cru qu’ils étaient toujours en contact avec l’hélicoptère du président.

Des événements récents, tels que l’attaque du Hezbollah contre l’un des équipements de collecte de renseignements les plus avancés d’Israël, démontrent que les armées modernes sont capables de craquer, de brouiller les lignes de communication et de tromper d’autres armées.

Cela ajoute à la possibilité d’une opération secrète impliquant le Mossad et la CIA dans la destruction de cet hélicoptère.

Mais encore une fois, il est trop tôt pour le dire…

Contexte et Origines de l’Affaire

Les récentes accusations portées contre le pilote du président iranien et le ministre des affaires étrangères, les désignant comme des agents du Mossad, ont suscité une onde de choc à travers la communauté internationale. Ces allégations, qui ont émergé à travers une série de fuites et d’articles de presse, ont pris leur source dans des informations confidentielles prétendument obtenues par des services de renseignement concurrents. Les premiers indices de cette affaire sont apparus lorsqu’un journaliste d’investigation a révélé des liens supposés entre les deux officiels iraniens et des réseaux d’espionnage israéliens.

Ces révélations ont rapidement été amplifiées par divers médias, suscitant une frénésie de spéculations et de théories. Les sources de ces allégations semblent provenir de documents internes et de communications interceptées, qui suggèrent une infiltration profonde au sein du gouvernement iranien. Cette affaire rappelle d’autres précédents historiques où des agents étrangers ont réussi à s’infiltrer dans des gouvernements, influençant des décisions politiques cruciales. Par exemple, durant la Guerre Froide, plusieurs instances d’espionnage entre les États-Unis et l’Union Soviétique ont démontré la vulnérabilité des gouvernements face à de telles infiltrations.

L’annonce de ces accusations a provoqué des réactions immédiates de la part des autorités iraniennes, qui ont fermement nié toute implication de leurs officiels avec le Mossad. Le ministère des affaires étrangères iranien a qualifié ces allégations de “propagande malveillante” destinée à déstabiliser le pays. Par ailleurs, d’autres parties concernées, y compris des pays alliés de l’Iran, ont exprimé leur inquiétude et ont appelé à une enquête approfondie pour clarifier la situation.

Dans ce contexte tendu, les implications politiques et diplomatiques de cette affaire pourraient être considérables, affectant les relations internationales et la stabilité régionale. Il est crucial de suivre de près les développements futurs pour mieux comprendre les conséquences de ces allégations sur l’échiquier géopolitique.

Les implications géopolitiques de la révélation selon laquelle le pilote du président iranien et son ministre des Affaires étrangères pourraient être des agents du Mossad sont profondes et variées. Sur le plan international, cette affaire pourrait intensifier les tensions déjà existantes entre l’Iran et Israël. Les relations entre ces deux nations, historiquement marquées par la suspicion et le conflit, pourraient se détériorer davantage, impactant ainsi la stabilité régionale au Moyen-Orient. Les acteurs mondiaux, notamment les États-Unis, la Russie et l’Union européenne, surveilleront de près cette situation, car elle pourrait influencer leurs propres stratégies diplomatiques et sécuritaires dans la région.

Les négociations diplomatiques en cours, telles que les discussions sur le programme nucléaire iranien, pourraient être gravement affectées. Les accords commerciaux et les partenariats économiques entre l’Iran et d’autres pays risquent également de subir des perturbations. Les pays partenaires pourraient reconsidérer leurs engagements, craignant des infiltrations similaires dans leurs propres systèmes. En outre, cette affaire pourrait renforcer la méfiance des pays du Golfe vis-à-vis de l’Iran, exacerber les rivalités régionales et compliquer les efforts de médiation.

En réponse à cette situation, l’Iran devra probablement mettre en œuvre des mesures de sécurité accrues et réviser ses protocoles internes pour prévenir de telles infiltrations à l’avenir. Cela pourrait inclure des enquêtes plus rigoureuses sur les antécédents des personnels clés, une surveillance accrue des communications et des déplacements, ainsi que des collaborations renforcées avec les agences de renseignement alliées.

Quant aux personnes impliquées, le pilote et le ministre des Affaires étrangères, ils pourraient faire face à des conséquences sévères, allant de l’arrestation à des peines de prison. Cette affaire pourrait également avoir un impact considérable sur la perception publique en Iran, alimentant la méfiance envers les institutions gouvernementales et affectant la politique interne. Les factions politiques pourraient exploiter la situation pour gagner du soutien ou discréditer leurs adversaires, ce qui pourrait intensifier les divisions au sein du pays.

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