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Le Royaume-Uni, l’Australie le Canada et le Portugal ont officiellement reconnu dimanche l’Etat de Palestine, à la veille d’annonces similaires d’autres pays – dont la France – et avant l’Assemblée générale de l’ONU, une décision historique mais surtout symbolique fustigée par Israël qui menace d’étendre la colonisation en Cisjordanie occupée et dans la bande de Gaza soumise à un génocide sans précédent.

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La Palestine a 5000 ans d’histoire. Elle a longtemps été sous occupation. Elle sait se battre et résister. Israël est une colonie vieille de 77 ans, fondée par des psychopathes d’Europe de l’Est. Une formation non viable, sans racines, sans culture, qui ne survit que grâce au financement occidental. Je parie sur la Palestine.

LES ÉTATS-UNIS ET ISRAËL BOYCOTTENT LE SOMMET SUR LA PALESTINE À L’ONU La France et l’Arabie saoudite rencontreront les dirigeants mondiaux pour promouvoir une solution à deux États après que le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et le Portugal aient officiellement reconnu la Palestine. Israël a qualifié le sommet de « cirque » et a promis qu’il n’y aurait « pas d’État palestinien », tandis que Washington a empêché les responsables palestiniens d’y assister. Avec 75 % des membres de l’ONU reconnaissant désormais la Palestine, les États-Unis et Israël se retrouvent de plus en plus isolés. Source : NBC

Le Royaume-Uni, l’Australie le Canada et le Portugal ont officiellement reconnu dimanche l’Etat de Palestine, à la veille d’annonces similaires d’autres pays – dont la France – et avant l’Assemblée générale de l’ONU, une décision historique mais surtout symbolique fustigée par Israël qui menace d’étendre la colonisation en Cisjordanie occupée et dans la bande de Gaza soumise à un génocide sans précédent.

Cette reconnaissance, de la part notamment d’alliés historiques d’Israël, intervient alors que l’armée israélienne a intensifié son offensive à Gaza, ciblant depuis des semaines Gaza-ville et entamant depuis quelques jours une offensive terrestre.

Israël voit la pression internationale s’accentuer face à la situation humanitaire désastreuse dans le territoire palestinien assiégé.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a justifié cette décision par la volonté de « raviver l’espoir de paix et d’une solution à deux Etats », dans un message vidéo diffusé sur les réseaux sociaux.

Le Premier ministre canadien Mark Carney a avancé le même argument, affirmant dans un communiqué l’inscrire « dans le cadre d’un effort international concerté visant à préserver la possibilité d’une solution à deux Etats ».

En Australie, le chef du gouvernement, Anthony Albanese, a fait valoir « les aspirations légitimes et de longue date du peuple de Palestine à un Etat qui lui soit propre ».

Leur emboitant le pas, le ministre des Affaires étrangères portugais Paulo Rangel a expliqué que « reconnaître l’Etat de Palestine est (…) l’accomplissement d’une politique fondamentale, cohérente et largement acceptée », ajoutant que la solution à deux Etats est « la seule voie vers une paix juste et durable ».

L’État palestinien est reconnu par 12 des 27 pays membres de l'Union européenne. Le 24 juillet, Emmanuel Macron a annoncé que la France le reconnaîtra à son tour en septembre.
Aujourd'hui, 148 des 193 pays membres de l'ONU reconnaissent officiellement l’État de Palestine, dont quasiment tous les pays africains, sud-américains et asiatiques. A contrario, les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, le Japon ou encore l'Australie n'ont pas franchi le pas.
L’État palestinien est reconnu par 12 des 27 pays membres de l’Union européenne. Le 24 juillet, Emmanuel Macron a annoncé que la France le reconnaîtra à son tour en septembre. Aujourd’hui, 154 des 193 pays membres de l’ONU reconnaissent officiellement l’État de Palestine, dont quasiment tous les pays africains, sud-américains et asiatiques. A contrario, , le Canada, le Royaume-Uni, le Japon ou encore l’Australie ont franchi le pas.

Abbas et le Hamas saluent une victoire

A l’inverse, le président palestinien Mahmoud Abbas a estimé que la décision britannique est « un pas important et nécessaire vers la concrétisation d’une paix juste et durable ».

Un haut responsable du Hamas, Mahmoud Mardawi, a jugé auprès de l’AFP qu’elle était une « victoire pour les droits du peuple palestinien ».

AG : Une dizaines de pays doivent reconnaitre la Palestine

Un nombre croissant d’autres Etats, longtemps proches d’Israël, ont déjà franchi ce pas symbolique ces derniers mois, et ce malgré les fortes pressions des Etats-Unis et d’Israël.

Lors d’un sommet lundi coprésidé par la France et l’Arabie saoudite – qui doit se pencher sur l’avenir de la solution à deux Etats à la veille de l’Assemblée générale de l’ONU -, une dizaine de pays doivent confirmer leur reconnaissance formelle de l’Etat palestinien.

Netanyahu : Cela n’arrivera pas

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a lui affirmé dimanche vouloir étendre la colonisation en Cisjordanie occupée et martelé qu’il n’y aurait pas d’Etat palestinien. « Cela n’arrivera pas. Aucun Etat palestinien ne verra le jour à l’ouest du Jourdain », a-t-il dit dans une vidéo diffusée par son bureau.

Le président israélien Isaac Herzog a évoqué un « jour triste pour ceux qui recherchent la vraie paix » : « Cela n’aidera aucun Palestinien, cela ne libérera aucun otage, et cela ne nous aidera pas à parvenir à un accord entre Israéliens et Palestiniens. Cela ne fera que renforcer les forces des ténèbres », selon un communiqué.

Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a lui proposé de répondre par l’annexion « immédiate » de la Cisjordanie.

Starmer : Pas d’avenir pour le Hamas

Face aux accusations du gouvernement, israélien Keir Starmer a répété que sa décision n’était « pas une récompense envers le Hamas » qui « ne peut avoir aucun avenir, aucun rôle » à l’avenir en Palestine.

Londres dit vouloir prendre de nouvelles sanctions contre le mouvement de résistance « dans les prochaines semaines », a-t-il dit, réitérant son appel pour la libération des captifs israéliens détenus par le Hamas et pour un cessez-le-feu sans évoquer les détenus palestiniens.

Le président français Emmanuel Macron a lui précisé, dans un entretien diffusé dimanche sur la chaîne américaine CBS, que Paris posait comme « condition claire » à l’ouverture d’une ambassade en Palestine la libération des otages israéliens détenus à Gaza par le Hamas.

Divergences avec les Etats-Unis

Avec cette annonce, ces pays accentuent encore un peu plus leurs divergences avec l’administration américaine sur le conflit au Moyen Orient.

Les Etats-Unis, alliés indéfectibles d’Israël, ont critiqué l’initiative franco-saoudienne.

En visite d’Etat cette semaine au Royaume-Uni, le président américain Donald Trump a affirmé son désaccord avec le choix britannique.

Les trois quarts environ des 193 Etats membres de l’ONU reconnaissent l’Etat palestinien proclamé par la direction palestinienne en exil en 1988.

Cette vaste offensive diplomatique intervient alors qu’Israël a lancé cette semaine une vaste campagne militaire terrestre et aérienne à Gaza-ville, dans le nord du territoire palestinien, pour y anéantir le Hamas.

Mardi, une commission d’enquête indépendante mandatée par l’ONU a établi qu’Israël commettait un génocide contre les Palestiniens à Gaza, ce que les autorités israéliennes ont nié.

En riposte à l’attaque du 7 octobre 2023 qui a entraîné la mort de 1.219 personnes du côté israélien, Israël a tué 65.062 Palestiniens, en majorité des civils, dans la bande de Gaza.

A Paris, les drapeaux palestinien et israélien, reliés par le dessin d’une colombe tenant dans son bec un rameau d’olivier, ont été projetés dimanche soir sur la tour Eiffel.

Source: Avec AFP

Après le Canada, le Royaume-Uni et l’Australie dimanche, la France, la Belgique, le Luxembourg, le Portugal, Malte, Saint-Marin et Andorre vont reconnaître l’État palestinien. Une reconnaissance unilatérale selon Benyamin Nétanyahou, qui promet des mesures de rétorsion contre l’État français.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour le regarder en intégralité.

Dans une école de Cisjordanie, la journée commence toujours par le lever des couleurs, suivi de l’hymne national palestinien. Pour ces élèves de 7 à 17 ans, la Palestine est bien une nation et un État indépendant. “Ça me fait toujours quelque chose quand j’entends et quand je chante l’hymne national”, confie Ilin Bannat, élève à l’école de Samir Abdel Hadi. “Nous sommes une nation, c’est notre terre et nous en sommes fiers”, assure une autre élève, Zeina Hamed.

Un État de Palestine déjà reconnu par 148 pays. S’ajoutent depuis aujourd’hui le Canada, le Royaume-Uni, l’Australie et, d’ici lundi soir, des pays européens dont la France. Au total, dix nouveaux pays. Dans la soirée du dimanche 21 septembre, Emmanuel Macron défend sa position sur une chaîne américaine : “Je reconnais la légitimité de tous ces Palestiniens qui vulent un État, qui forment un peuple, qui souhaitent une nation et un État.”

Une décision qui agace le gouvernement israélien

Reconnaissance symbolique qui, à court terme, ne change rien mais provoque la colère d’une majorité d’Israéliens, opposée à cette solution à deux États. “C’est un problème politique qui dure depuis des années, qui n’a pas commencé le 7 octobre. Il faut le résoudre avec des accords entre Israël et la Palestine, pas avec des déclarations unilatérales comme celle de la France”, estime une Israélienne. “Deux pays côte à côte ? Les Palestiniens veulent du territoire, pas la paix”, considère un homme.

Depuis la création de l’État hébreu et sa reconnaissance aux Nations unies, la question de deux États se pose. En 1993, une poignée de main entre l’Israélien Rabin et le Palestinien Arafat suscite le bref espoir d’une paix durable. Avec le tracé de frontières, la bande de Gaza et la Cisjordanie pour la Palestine, aux côtés d’Israël. Mais l’État hébreu ne cesse de morceler la Cisjordanie, occupant des pans entiers de territoire et construisant des colonies juives. Avec l’offensive à Gaza, cela rend la possibilité d’un État palestinien viable toujours plus difficile.

“Le but de cette initiative française : retrouver le chemin de la paix après deux ans d’une guerre dévastatrice à Gaza. Le gouvernement de Benyamin Nétanyahou rejette, je cite, cette reconnaissance unilatérale et promet des mesures de rétorsion contre l’État français, comme le rappel de son ambassadeur ou la fermeture du consulat français à Jérusalem”, souligne Arnauld Miguet, correspondant pour Télévision au Proche-Orient.

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