Le 7 février 2022 à Washington, le président américain Joe Biden promet de mettre fin au projet Nord Stream 2, le projet de construction d’un nouveau gazoduc acheminant du gaz de la Russie vers l’Allemagne, si la Russie envahit l’Ukraine.

À noter que la conférence de presse était donnée conjointement avec le chancelier allemand Olaf Scholz, ce dernier écoutant servilement Biden lui expliquer que l’Allemagne ne pourra plus s’approvisionner en gaz russe par la seule volonté des USA !

Le 7 février 2022 à Washington, le président américain Joe Biden promet de mettre fin au projet Nord Stream 2, le projet de construction d’un nouveau gazoduc acheminant du gaz de la Russie vers l’Allemagne, si la Russie envahit l’Ukraine. À noter que la conférence de presse était donnée conjointement avec le chancelier allemand Olaf Scholz, ce dernier écoutant servilement Biden lui expliquer que l’Allemagne ne pourra plus s’approvisionner en gaz russe par la seule volonté des USA !

S’agirait-il de l’engin US mis à l’eau en mai 2022 qui aurait fait sa première mission opérationnelle en Mer Baltique sur les gazoducs Nord Stream ?

LE JOURNALISTE SEYMOUR HERSH  S’EST LAISSE MANIPULER PAR SA SOURCE CONCERNANT LE DEROULEMENT DE L’OPERATION DE SABOTAGE DES NORD STREAM PAR DES PLONGEURS.

Que dit  Seymour Hersh sur son site ?

le 8 février 2023

https://seymourhersh.substack.com/p/how-america-took-out-the-nord-stream

Ci-dessous sa version intégrale traduite :

“Le centre de plongée et de sauvetage de la marine américaine se trouve dans un endroit aussi obscur que son nom, dans ce qui était autrefois une route de campagne dans la campagne de Panama City, une station balnéaire en plein essor dans le sud-ouest de la Floride, à 70 miles au sud de la frontière de l’Alabama. Le complexe du centre est aussi indescriptible que son emplacement – une structure en béton terne d’après la Seconde Guerre mondiale qui a l’apparence d’un lycée professionnel du côté ouest de Chicago. Une laverie automatique et une école de danse se trouvent de l’autre côté de ce qui est maintenant une route à quatre voies. Le centre forme depuis des décennies des plongeurs en eau profonde hautement qualifiés qui, une fois affectés à des unités militaires américaines dans le monde entier, sont capables de plonger techniquement pour faire le bien – en utilisant des explosifs C4 pour nettoyer les ports et les plages des débris et des munitions non explosées – ainsi que le mal, comme faire sauter des plates-formes pétrolières étrangères, salir les soupapes d’admission pour les centrales électriques sous-marines. détruire les écluses sur les canaux de navigation cruciaux.

Le centre-ville de Panama, qui possède la deuxième plus grande piscine intérieure d’Amérique, était l’endroit idéal pour recruter les meilleurs et les plus taciturnes diplômés de l’école de plongée qui ont réussi l’été dernier ce qu’ils avaient été autorisés à faire à 260 pieds sous la surface de la mer Baltique.

En juin dernier, les plongeurs de la marine, opérant sous le couvert d’un exercice de l’OTAN largement médiatisé au milieu de l’été connu sous le nom de BALTOPS 22, ont posé les explosifs déclenchés à distance qui, trois mois plus tard, ont détruit trois des quatre pipelines Nord Stream, selon une source ayant une connaissance directe de la planification opérationnelle.

Deux des gazoducs, connus collectivement sous le nom de Nord Stream 1, fournissaient à l’Allemagne et à une grande partie de l’Europe occidentale du gaz naturel russe bon marché depuis plus d’une décennie. Une deuxième paire de pipelines, appelée Nord Stream 2, avait été construite mais n’était pas encore opérationnelle.

Maintenant, avec les troupes russes massées à la frontière ukrainienne et la guerre la plus sanglante en Europe depuis 1945, le président Joseph Biden a vu les pipelines comme un moyen pour Vladimir Poutine d’armer le gaz naturel pour ses ambitions politiques et territoriales. Invitée à commenter, Adrienne Watson, porte-parole de la Maison Blanche, a déclaré dans un courrier électronique: « C’est une fiction fausse et complète. » Tammy Thorp, porte-parole de la Central Intelligence Agency, a également écrit : « Cette affirmation est complètement et totalement fausse. »

La décision de Biden de saboter les pipelines est intervenue après plus de neuf mois de débats très secrets au sein de la communauté de la sécurité nationale de Washington sur la meilleure façon d’atteindre cet objectif. Pendant une grande partie de cette période, la question n’était pas de savoir s’il fallait faire la mission, mais comment la faire sans aucune idée manifeste de qui était responsable. Il y avait une raison bureaucratique vitale de compter sur les diplômés de l’école de plongée hardcore du centre à Panama City.

Les plongeurs étaient uniquement de la marine, et non des membres du commandement des opérations spéciales des États-Unis, dont les opérations secrètes doivent être signalées au Congrès et informées à l’avance aux dirigeants du Sénat et de la Chambre – la soi-disant Bande des Huit. L’administration Biden faisait tout son possible pour éviter les fuites, car la planification a eu lieu à la fin de 2021 et dans les premiers mois de 2022.

Le président Biden et son équipe de politique étrangère – le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan, le secrétaire d’État Tony Blinken et Victoria Nuland, la sous-secrétaire d’État à la Politique – avaient exprimé leur hostilité aux deux pipelines, qui s’étendaient côte à côte sur 750 milles sous la mer Baltique à partir de deux ports différents du nord-est de la Russie, près de la frontière estonienne. passant près de l’île danoise de Bornholm avant de se terminer dans le nord de l’Allemagne.

La route directe, qui contournait tout besoin de transiter par l’Ukraine, avait été une aubaine pour l’économie allemande, qui bénéficiait d’une abondance de gaz naturel russe bon marché – assez pour faire fonctionner ses usines et chauffer ses maisons tout en permettant aux distributeurs allemands de vendre le gaz excédentaire, à profit, dans toute l’Europe occidentale. Une action qui pourrait être attribuée à l’administration violerait les promesses américaines de minimiser le conflit direct avec la Russie. Le secret est essentiel.

Dès ses débuts, Nord Stream 1 a été considéré par Washington et ses partenaires anti-russes de l’OTAN comme une menace pour la domination occidentale. La société holding derrière elle, Nord Stream AG, a été constituée en Suisse en 2005 en partenariat avec Gazprom, une société russe cotée en bourse produisant d’énormes profits pour les actionnaires et dominée par des oligarques connus pour être sous l’emprise de Poutine. Gazprom contrôlait 51% de la société, avec quatre entreprises énergétiques européennes – une en France, une aux Pays-Bas et deux en Allemagne – partageant les 49% restants des actions et ayant le droit de contrôler les ventes en aval du gaz naturel bon marché aux distributeurs locaux en Allemagne et en Europe occidentale. Les bénéfices de Gazprom ont été partagés avec le gouvernement russe, et les revenus gaziers et pétroliers de l’État ont été estimés certaines années à 45% du budget annuel de la Russie.

Les craintes politiques de l’Amérique étaient réelles : Poutine disposerait désormais d’une source de revenus majeure supplémentaire et indispensable, et l’Allemagne et le reste de l’Europe occidentale deviendraient dépendants du gaz naturel à bas prix fourni par la Russie – tout en diminuant la dépendance européenne à l’égard de l’Amérique. En fait, c’est exactement ce qui s’est passé. De nombreux Allemands ont vu Nord Stream 1 comme faisant partie de la délivrance de la célèbre théorie Ostpolitik de l’ancien chancelier Willy Brandt, qui permettrait à l’Allemagne d’après-guerre de se réhabiliter et d’autres nations européennes détruites pendant la Seconde Guerre mondiale en utilisant, entre autres initiatives, le gaz russe bon marché pour alimenter un marché et une économie commerciale prospères en Europe occidentale.

Nord Stream 1 était suffisamment dangereux, de l’avis de l’OTAN et de Washington, mais Nord Stream 2, dont la construction a été achevée en septembre 2021, doublerait, s’il était approuvé par les régulateurs allemands, la quantité de gaz bon marché disponible pour l’Allemagne et l’Europe occidentale. Le deuxième gazoduc fournirait également suffisamment de gaz pour plus de 50% de la consommation annuelle de l’Allemagne. Les tensions ne cessaient de s’intensifier entre la Russie et l’OTAN, soutenues par la politique étrangère agressive de l’administration Biden.

L’opposition à Nord Stream 2 a éclaté à la veille de l’investiture de Biden en janvier 2021, lorsque les républicains du Sénat, dirigés par Ted Cruz du Texas (C’est l’Etat US producteur de pétrole – Les réserves de pétrole du Texas représentent environ le quart des réserves connues aux États-Unis- Le Texas occupe le premier rang national pour le gaz naturel – NDLR), ont soulevé à plusieurs reprises la menace politique du gaz naturel russe bon marché lors de l’audience de confirmation de Blinken au poste de secrétaire d’État. À ce moment-là, un Sénat unifié avait adopté avec succès une loi qui, comme Cruz l’a dit à Blinken, « a stoppé [le pipeline] dans son élan ». Il y aurait une énorme pression politique et économique de la part du gouvernement allemand, alors dirigé par Angela Merkel, pour mettre le deuxième gazoduc en service.

Tiendrait-il tête aux Allemands ? Blinken a dit oui, mais a ajouté qu’il n’avait pas discuté des détails des vues du nouveau président. « Je connais sa forte conviction que c’est une mauvaise idée, le Nord Stream 2 », a-t-il déclaré. « Je sais qu’il voudrait que nous utilisions tous les outils de persuasion dont nous disposons pour convaincre nos amis et partenaires, y compris l’Allemagne, de ne pas aller de l’avant. » Quelques mois plus tard, alors que la construction du deuxième pipeline touchait à sa fin, Biden a cligné des yeux. En mai de la même année, dans un revirement étonnant, l’administration a renoncé aux sanctions contre Nord Stream AG, un responsable du département d’État concédant qu’essayer d’arrêter le pipeline par des sanctions et la diplomatie avait « toujours été un long tir ».

Dans les coulisses, des responsables de l’administration auraient exhorté le président ukrainien Volodymyr Zelensky, alors confronté à une menace d’invasion russe, à ne pas critiquer cette décision. Il y a eu des conséquences immédiates. Les républicains du Sénat, dirigés par Cruz, ont annoncé un blocus immédiat de tous les candidats de Biden à la politique étrangère et ont retardé l’adoption du projet de loi annuel sur la défense pendant des mois, jusqu’à l’automne. Politico a plus tard décrit le revirement de Biden sur le deuxième pipeline russe comme « la seule décision, sans doute plus que le retrait militaire chaotique d’Afghanistan, qui a mis en péril le programme de Biden »

L’administration pataugeait, malgré un sursis à la crise à la mi-novembre, lorsque les régulateurs allemands de l’énergie ont suspendu l’approbation du deuxième gazoduc Nord Stream. Les prix du gaz naturel ont bondi de 8% en quelques jours, alors que l’Allemagne et l’Europe craignaient de plus en plus que la suspension du gazoduc et la possibilité croissante d’une guerre entre la Russie et l’Ukraine ne conduisent à un hiver froid très indésirable. Washington ne savait pas exactement où se trouvait Olaf Scholz, le nouveau chancelier allemand.

Quelques mois plus tôt, après la chute de l’Afghanistan, Scholtz avait publiquement approuvé l’appel du président français Emmanuel Macron en faveur d’une politique étrangère européenne plus autonome dans un discours à Prague, suggérant clairement une moindre dépendance à l’égard de Washington et de ses actions mercurielles. Pendant tout ce temps, les troupes russes s’étaient accumulées régulièrement et de manière inquiétante aux frontières de l’Ukraine et, à la fin du mois de décembre, plus de 100 000 soldats étaient en position de frapper depuis la Biélorussie et la Crimée.

L’inquiétude grandissait à Washington, y compris une évaluation de Blinken selon laquelle ces effectifs pourraient être « doublés en peu de temps ». L’attention de l’administration s’est une fois de plus concentrée sur Nord Stream. Tant que l’Europe resterait dépendante des gazoducs pour le gaz naturel bon marché, Washington craignait que des pays comme l’Allemagne ne soient réticents à fournir à l’Ukraine l’argent et les armes dont elle avait besoin pour vaincre la Russie.

C’est à ce moment troublé que Biden a autorisé Jake Sullivan à réunir un groupe inter-agences pour élaborer un plan.  Toutes les options devaient être sur la table. Mais un seul émergerait.

En décembre 2021, deux mois avant l’arrivée des premiers chars russes en Ukraine, Jake Sullivan a convoqué une réunion d’un groupe de travail nouvellement formé – des hommes et des femmes des chefs d’état-major interarmées, de la CIA et des départements d’État et du Trésor – et a demandé des recommandations sur la façon de répondre à l’invasion imminente de Poutine.

Ce serait la première d’une série de réunions top-secrètes, dans une salle sécurisée au dernier étage de l’ancien bâtiment du bureau exécutif, adjacent à la Maison Blanche, qui abritait également le Conseil consultatif du renseignement étranger du président (PFIAB). Il y a eu les bavardages habituels qui ont finalement conduit à une question préliminaire cruciale : –

– la recommandation transmise par le groupe au président serait-elle réversible – comme une autre couche de sanctions et de restrictions monétaires –

– ou irréversible – c’est-à-dire des actions cinétiques, qui ne pourraient pas être annulées ? Ce qui est devenu clair pour les participants, selon la source ayant une connaissance directe du processus, c’est que Sullivan avait l’intention que le groupe élabore un plan pour la destruction des deux pipelines Nord Stream – et qu’il répondait aux souhaits du président.

 Au cours des réunions suivantes, les participants ont débattu des options pour une attaque.

La Marine a proposé d’utiliser un sous-marin nouvellement mis en service pour attaquer directement le pipeline.

L’armée de l’air a discuté du largage de bombes avec des fusibles retardés qui pourraient être déclenchés à distance.

La CIA a fait valoir que quoi qu’il en soit, il faudrait que ce soit secret. Toutes les personnes impliquées ont compris les enjeux. « Ce n’est pas un truc de gamin », a déclaré la source.

Si l’attaque était imputable aux États-Unis, « c’est un acte de guerre ».

À l’époque, la CIA était dirigée par William Burns, un ancien ambassadeur aux manières douces en Russie qui avait été secrétaire d’État adjoint dans l’administration Obama. Burns a rapidement autorisé un groupe de travail de l’Agence dont les membres ad hoc comprenaient, par hasard, quelqu’un qui connaissait les capacités des plongeurs en haute mer de la Marine à Panama City.

Au cours des semaines suivantes, les membres du groupe de travail de la CIA ont commencé à élaborer un plan pour une opération secrète qui utiliserait des plongeurs en haute mer pour déclencher une explosion le long du pipeline. Quelque chose comme ça avait déjà été fait auparavant.

En 1971, la communauté américaine du renseignement a appris de sources encore inconnues que deux unités importantes de la marine russe communiquaient via un câble sous-marin enfoui dans la mer d’Okhotsk, sur la côte extrême-orientale de la Russie. Le câble reliait un commandement régional de la marine au quartier général du continent à Vladivostok. L’équipe triée sur le volet d’agents de la Central Intelligence Agency et de la National Security Agency a été rassemblée quelque part dans la région de Washington, sous couverture, et a élaboré un plan, utilisant des plongeurs de la marine, des sous-marins modifiés et un véhicule de sauvetage sous-marin profond, qui a réussi, après beaucoup d’essais et d’erreurs, à localiser le câble russe. Les plongeurs ont placé un dispositif d’écoute sophistiqué sur le câble qui a intercepté avec succès le trafic russe et l’a enregistré sur un système d’enregistrement. La NSA a appris que des officiers supérieurs de la marine russe, convaincus de la sécurité de leur lien de communication, discutaient avec leurs pairs sans cryptage. L’appareil d’enregistrement et sa bande ont dû être remplacés tous les mois et le projet a continué joyeusement pendant une décennie jusqu’à ce qu’il soit compromis par un technicien civil de la NSA âgé de quarante-quatre ans nommé Ronald Pelton qui parlait couramment le russe. Pelton a été trahi par un transfuge russe en 1985 et condamné à la prison. Il n’a été payé que 5 000 dollars par les Russes pour ses révélations sur l’opération, ainsi que 35 000 dollars pour d’autres données opérationnelles russes qu’il a fournies et qui n’ont jamais été rendues publiques. Ce succès sous-marin, nom de code Ivy Bells, était innovant et risqué, et a produit des renseignements inestimables sur les intentions et la planification de la marine russe.

Revenons à Nord Stream (NDLR)

Le groupe inter-agences était initialement sceptique quant à l’enthousiasme de la CIA pour une attaque secrète en haute mer. Il y avait trop de questions sans réponse. Les eaux de la mer Baltique étaient fortement patrouillées par la marine russe, et il n’y avait pas de plates-formes pétrolières pouvant être utilisées comme couverture pour une opération de plongée. Les plongeurs devront-ils se rendre en Estonie, juste de l’autre côté de la frontière avec les quais de chargement de gaz naturel de la Russie, pour s’entraîner à la mission ? « Ce serait une baise de chèvre », a-t-on dit à l’Agence. Tout au long de « toutes ces intrigues », a déclaré la source, « certains travailleurs de la CIA et du Département d’État disaient : ‘Ne faites pas ça. C’est stupide et ce sera un cauchemar politique si cela sort. »

Néanmoins, au début de 2022, le groupe de travail de la CIA a fait rapport au groupe inter-agences de Sullivan : « Nous avons un moyen de faire sauter les pipelines. » Ce qui est venu ensuite était magnifique. Le 7 février, moins de trois semaines avant l’invasion russe apparemment inévitable de l’Ukraine, Biden a rencontré dans son bureau de la Maison Blanche le chancelier allemand Olaf Scholz, qui, après quelques hésitations, faisait maintenant fermement partie de l’équipe américaine. Lors de la conférence de presse qui a suivi, Biden a déclaré avec défi: « Si la Russie envahit … il n’y aura plus de Nord Stream 2. Nous y mettrons fin”.

Vingt jours plus tôt, la sous-secrétaire Nuland avait livré essentiellement le même message lors d’une réunion d’information du département d’État, avec peu de couverture médiatique. « Je veux être très claire pour vous aujourd’hui », a-t-elle déclaré en réponse à une question. « Si la Russie envahit l’Ukraine, Nord Stream 2 n’ira pas de l’avant d’une manière ou d’une autre. »

Plusieurs des personnes impliquées dans la planification de la mission de l’oléoduc ont été consternées par ce qu’elles considéraient comme des références indirectes à l’attaque. « C’était comme mettre une bombe atomique au sol à Tokyo et dire aux Japonais que nous allions la faire exploser », a déclaré la source.

« Le plan était que les options soient exécutées après l’invasion et non annoncées publiquement. Biden ne l’a tout simplement pas compris ou l’a ignoré. » (Normal BIDEN est sénile – NDLR).

L’indiscrétion de Biden et Nuland, si c’est ce que c’était, aurait pu frustrer certains des planificateurs. Mais cela a aussi créé une opportunité. Selon la source, certains hauts responsables de la CIA ont déterminé que faire sauter le pipeline « ne pouvait plus être considéré comme une option secrète parce que le président vient d’annoncer que nous savions comment le faire ».

Le plan visant à faire sauter Nord Stream 1 et 2 a été soudainement rétrogradé d’une opération secrète nécessitant que le Congrès soit informé à une opération considérée comme hautement classifiée de renseignement avec le soutien militaire américain.

En vertu de la loi, la source a expliqué :

« Il n’y avait plus d’obligation légale de signaler l’opération au Congrès. Tout ce qu’ils avaient à faire maintenant était de le faire, mais cela devait toujours être secret. Les Russes ont une surveillance exceptionnelle de la mer Baltique. »

Les membres du groupe de travail de l’Agence n’avaient aucun contact direct avec la Maison-Blanche et étaient impatients de savoir si le président pensait ce qu’il avait dit, c’est-à-dire si la mission était maintenant lancée.

La source a rappelé : « Bill Burns revient et dit : ‘Faites-le’. »

Commentaire de Dominique :

C’est vraiment des benêts ces ricains. Le plus grave c’est que

– D’une part, ces faucons ricains se considéraient comme les gendarmes du monde et pourfendeurs de la démocratie ! CONNARDS.

-D’autre part, pour renforcer leur économie exsangue les ricains sont prêts à lancer toutes les guerres imaginables sur la Planète.      RE-CONNARDS

Heureusement que Vladimir Poutine accompagné de son collègue chinois XI Jinping sont à la manœuvre pour terrasser cet Etat profond hégémoniste ricain.

Bien que certains imbéciles russophobes (dont nos généraux “experts” de plateaux TV qui font honte à la France) persistent à vouloir envoyer Vladimir Poutine à la Cour Pénale Internationale, dans peu de temps l’histoire rétablira la vérité et ce sont ces traîtres qui seront traduit eux devant la CPI.

Sur mon avis concernant l’analyse de Seymour Hersh.

Seymour apporte des confidences incontestables dans cette affaire. C’est un vrai travail de journaliste d’investigation. BRAVO.

Mais le “pôvre” n’est pas un spécialiste de plongée et là il n’avait aucune analyse et il s’est fait rouler dans la farine par “sa source” qui a laissé couler une info qui devait être retenue par Seymour pour la postérité et concernant une opération de sabotage menée par des plongeurs.

Mais venant de la CIA je dis que l’intox était bien montée. Sachant que par ailleurs la CIA nous a balancé en prime l’histoire abracadabrante des plongeurs ukrainiens avec leur yacht de location (sic)

En effet, il n’y avait pas d’autres moyens de détourner l’aveu du Président sénile BIDEN qui avait avoué “que les USA avaient les moyens de détruire Nord Stream”. Aveu confirmé par Nuland.

Mais en glissant une information complètement fausse sur une intervention par plongeur, du même coup la CIA renvoyait la version Biden en fake news et l’affaire des propos de Biden était semée de doutes et donc enterrée. Technique d’intox classique !

Seymour explique merveilleusement les échanges d’avis au sein de l’administration Biden et cette fakes news pour réparer la “connerie” de Biden est une opération digne des cerveaux de la CIA dont Seymour n’a été qu’un véhicule pour transmettre la fake news.

Par ailleurs, Seymour souligne l’intention du Pentagone d’utiliser les plongeurs, car cette opération ne nécessiterait pas l’autorisation du Parlement US. OK

De même Seymour nous informe que : “La Marine a proposé d’utiliser un sous-marin nouvellement mis en service pour attaquer directement le pipeline”.

Evidemment il s’agit du drone sous-marin ORCA !

Je suppose que dans les discussions des “officiels” concernés par cette opération secrète, il doit y avoir un “intelligent” qui a fait savoir que l’épaisseur des gazoducs nécessitait une charge explosive très importante non manipulable par des plongeurs autonomes.

Ce qui aurai mis cette option par plongeur autonome définitivement à la poubelle !

Sauf à permettre à chaque plongeur de se déplacer lui-même sur un appareil propulsé capable de soutenir une charge supplémentaire de 150 Kg. Mais ces appareils avec le plongeur assis dessus c’est de la dernière guerre !

Et pourquoi faire compliqué

quant on peut faire simple ?

L’US NAVY dispose depuis quelques mois d’un drone opérationnel l’ORCA, capable d’exécuter cette mission secrète avec une efficacité à 100% (sic) sans aucune intervention depuis la surface.

Pourquoi chercher ailleurs ?

C’est évident que la stratégie qui a été décidée par l’implication de ce drone ORCA était la garantie de la réussite de l’opération secrète.

Il s’agit d’un appareil dont seul les USA disposent à cette heure.

Du même coup, le plan visant à saboter Nord Stream 1 et 2 a été soudainement rétrogradé à une opération considérée comme hautement classifiée avec le soutien militaire américain donc sans besoin d’informer le Congrès.

Quoi qu’il en soit j’explique dans un article précédent que l’emploi de plongeurs est impossible dans ce sabotage.

En effet l’avis des experts suédois qui ont fait parcourir la zone avec un drone sous-marin sur le site des explosions, indique un énorme cratère autour d’un gazoduc mais surtout une déchirure sur 50 mètres sur l’un d’entre eux”.

Cette description me suffit pour dénoncer la puissance de la charge explosive nécessaire qui a été appliquée contre le gazoduc pour le détruire. Ce qui impose l’emploi d’une charge de plusieurs centaines de kilos d’explosifs impossible à mettre en œuvre par des plongeurs autonomes fussent ils professionnels (c’est mon passé de plongeur-démineur qui me permet d’apporter cette affirmation).

MAIS LA TECHNIQUE EMPLOYEE PAR L’US NAVY POUR ASSURER CE SABOTAGE EST CONFIDENTIELLE… pas pour tout le monde !

Il s’avère que l’US NAVY venait de mettre en service (juin 2022) son premier drone sous-marin ORCA capable de placer une charge explosive de plusieurs centaines de kilos contre une cible à détruire.

En effet ce drone peut embarquer 12 torpilles ! Le dépôt d’une ou même deux torpilles le long du gazoduc expliquerai cette déchirure sur 50 mètres de long racontée par cette inspection des suédois…

Entre nous soit dit une merveille technologique capable grâce à son intelligence artificielle d’agir aussi bien qu’avec un équipage !

VOICI L’ECLATE DU DRONE “ORCA” QUI A ETE UTILISE PAR L’US NAVY POUR SABOTER NORD STREAM 1 ET 2 EN SEPTEMBRE 2023              

selon Dominique Pracherstorfer.

Voici le lien qui renvoi à mon article précédent concernant les capacités had hoc de ce tout nouveau drone US.

J’indique aussi les raisons des russes à poursuivre leurs investigations puisque les danois viennent d’affirmer avoir aperçu une charge NON EXPLOSEE sur le site (c’est le meilleur moyen de savoir qui est le saboteur !) :

https://arakanui.over-blog.com/2023/03/du-nouveau-sur-les-sabotages-nord-stream.html

Je tiens à le repréciser ICI, nos amis russes ont une chance inespérée de découvrir quel est l’auteur du sabotage, puisque selon les danois un des engins explosifs utilisés pour saboter le gazoduc n’aurait pas explosé ? Ce qui est possible.

En conséquence les russes détiendraient la possibilité de découvrir qui est l’auteur des sabotages en inspectant la “signature” de l’engin.

Sachant que sans cette “signature” JAMAIS la vérité ne sera dévoilée.

Il va sûrement s’agir d’une course contre la montre pour arriver à mettre la main ou même un œil sur cet engin non explosé.

Le problème est que notre Vladimir a vendu la mèche et les ricains savent maintenant qu’il y a le feu au lac SI les russes mettent leurs yeux sur cet engin.

Je croise les doigts pour mes amis russes qui pourraient enfiler sur la ligne d’arrivée, ces connards de ricains hégémonistes qui sont en plein déclin à tous les étages, et prendre connaissance de la “signature” de l’engin.

REFLEXION SUR LA DECOUVERTE D’UN ENGIN NON EXPLOSE : 

J’avoue que l’information fournie par Vladimir Poutine me laisse perplexe. En effet, il faut bien comprendre que SI la signature de cet engin est révélée les ricains sont définitivement responsables d’une “déclaration de guerre”. Il convient de prendre la chose très au sérieux.

Diplomatiquement parlant je ne m’explique pas pourquoi cette info a été fournie par les danois ? En effet, ceux-ci membres de l’OTAN et aux ordres de yankeeland (les danois ont fourni du matériel militaire à l’Ukraine), pourquoi fourniraient ils une PREUVE dévoilant l’auteur des sabotages ! J’ai du mal a y croire, car c’est tellement énorme comme conséquence.

Sauf que notre Vladimir aurait “récupéré” l’info par ses Services toujours à la pointe.

Quoi qu’il en soit, SI l’info s’avère exacte il faut comprendre que les danois possèdent des photos ou films de l’engin, donc sa “signature” précise. Même si l’engin a été d’abord détecté par sonar, il est évident qu’une inspection de visu a été réalisée aussitôt avec un petit drone.

Ce qui voudrait dire en clair :

A CE JOUR LES DANOIS CONNAISSENT L’IDENTITE DU SABOTEUR.

Reste à savoir comment leur faire cracher le morceau ?

Vu les enjeux l’affaire est délicate.

Normalement si les danois étaient bien aux ordres des ricains ils auraient dû donner l’info à la CIA qui aurait mis tout en œuvre pour enlever ou même carrément détruire l’engin sur place, mais en aucun cas diffuser l’info.

Je le répète cet engin non explosé est une BOMBE ATOMIQUE virtuelle.

Je croise les doigts pour que la Russie obtienne les photos de cet engin et soit en mesure d’exiger son enlèvement afin qu’il soit exposé à terre (en espérant qu’il n’explose pas durant la remontée… car la raison du non feu est inconnue). Il s’agit là d’une manœuvre délicate dont les plongeurs démineurs français sont absolument capables d’exécuter sur des fonds de 80 mètres.

La preuve ?

Je l’ai déjà fait de nombreuses fois !

N.B :

A toutes fins utiles SI un de mes lecteurs avait un contact avec un diplomate ou autre personnage influent russe, l’info ci-dessus n’est pas idiote et mérite d’être transmise. Merci d’avance et vive la Russie.

NOUVELLE au 14 mars 2023 :

Lors d’une conférence de presse le 14 mars en Sibérie orientale à l’occasion de la visite d’une usine d’aviation, le président russe a livré de nouveaux commentaires sur le sabotage du gazoduc Nord Stream reliant la Russie à l’Allemagne à travers la mer Baltique. «Que ce soit un attentat, ce n’est plus un secret, tout le monde l’a déjà reconnu. Un attentat, qui plus est, commis à un niveau gouvernemental, des amateurs étant incapables d’accomplir une opération pareille», a estimé Vladimir Poutine qui a regretté la difficulté pour son pays d’investiguer. «Nous avons du mal à mener notre propre enquête si on ne nous autorise pas à nous rendre sur les lieux de l’attentat», a-t-il déploré, alors que Moscou réclame une enquête internationale indépendante.

Il a toutefois rappelé que comme l’explosion a eu lieu dans la zone économique spéciale danoise, le géant russe Gazprom a reçu des autorités du Danemark l’autorisation d’examiner le lieu de l’explosion et a exploré les environs le long du gazoduc. «À une trentaine de kilomètres, un poteau a été découvert, comme celui qui est installé là où l’explosion s’est produite», a détaillé le chef du Kremlin expliquant que les zones de ces découvertes étaient les parties «les plus vulnérables du gazoduc, ce sont des jonctions de tuyaux». C’est précisément là, selon lui qu’un poteau a été découvert. «Les experts estiment que cela peut être une antenne recevant des signaux destinés à activer un engin explosif qui a peut-être été placé sous le gazoduc», a-t-il ajouté.  La Russie souhaite ainsi obtenir «l’aval des autorités danoises» pour procéder à une inspection, de préférence, «en constituant un groupe international d’experts et de sapeurs capables d’opérer à une telle profondeur», afin de neutraliser si besoin l’engin explosif au cas où il y en aurait un. “Pour le moment, la réponse des autorités danoises est encore évasive et «floue», selon le président russe qui semble cependant avoir peu de doute sur l’origine de l’explosion. «Une explosion de ce genre, d’une telle puissance, à une telle profondeur, ne peut être réalisée que par des spécialistes, soutenus par toute la puissance d’un Etat qui dispose de certaines technologies». A la question d’un journaliste qui lui a demandé s’il pensait qu’il s’agissait selon lui d’un pays occidental, Vladimir Poutine a répondu : «Bien évidemment. Il faut toujours chercher ceux qui y trouvent leur compte. Qui cela peut-il intéresser ? Théoriquement, les Etats-Unis, afin d’arrêter l’approvisionnement en énergie russe sur le marché européen et fournir la leur, notamment leur gaz naturel liquéfié, même si celui-ci coûte beaucoup plus cher, de 25 à 30% de plus que le gaz russe».

NOUVELLE au 25 mars 2023 :

Vladimir Poutine dit sur les auteurs des explosions de Nord Stream : “Un journaliste américain devenu aujourd’hui assez célèbre dans le monde a mené une telle enquête et, comme vous le savez, est arrivé à la conclusion que cette explosion sur les gazoducs avait été organisée par les services spéciaux des Etats-Unis d’Amérique. Je suis entièrement d’accord avec ces conclusions”.

Vladimir Poutine ne précise pas comme le dit Seymour Hersh que ce sont des plongeurs…(ndlr). Par contre c’est bien des américains !

NOUVELLE au 26 mars 2023 :

Le chef d’Etat russe a rapporté que Gazprom avait pu assister à la remontée d’un objet inconnu, «dans la zone économique exclusive danoise», à 30 kilomètres du lieu de l’explosion. «Il s’agirait probablement d’une antenne qui […] ordonne l’explosion», a indiqué Vladimir Poutine, avant d’ironiser sur le fait que les autorités danoises avaient conclu qu’il n’y avait aucun risque d’explosion. Une absurdité selon le dirigeant russe, puisque l’explosion a déjà eu lieu.

Une nouvelle piste dans le mystère entourant les explosions de Nord Stream 1 et 2 mène de l’Allemagne via la Pologne à l’Ukraine, a divulgué la télévision allemande, ZDF. Plusieurs pays de l’OTAN sont impliqués avec les Etats-Unis, dont l’Allemagne, en ayant été informés -en avance- de ce sabotage.

D’Ukraine via l’Allemagne à la Pologne. Les saboteurs -six terroristes- ont utilisé un voilier nommé Andromeda pour commettre leur acte en le louant sous de fausses identités. Selon la ZDF, « les enquêteurs allemands ont suivi des indices provenant de Pologne lorsqu’ils ont enquêté sur les explosions concernant les gazoducs Nord Stream 1 et 2 dans la mer Baltique. Il y a des indications selon lesquelles une équipe de sabotage aurait pu utiliser la Pologne comme base opérationnelle ». Le média allemand précise que l’évaluation des données du voilier Andromeda révèle son utilisation pour saboter les pipelines. Les enquêteurs ont entièrement reconstitué le voyage de deux semaines du voilier à l’aide des données de ses équipements radio et de navigation, de ses téléphones satellite et portables, ainsi que de ses comptes de messagerie ». « Ils ont fouillé un appartement dans le Land du Brandebourg (à côté du Land de Berlin). Il s’agit d’un possible suspect ukrainien », affirme la ZDF. Ils ont, aussi, découvert que le voilier avait dévié de sa route pour naviguer dans les eaux polonaises et ils ont également tenté « d’attribuer les échantillons d’ADN prélevés à bord à au moins un soldat ukrainien ».

Plongeurs relevant directement du commandant en chef des forces armées ukrainiennes. Le Washington Post a rapporté en juin dernier que les États-Unis avaient eu connaissance du projet ukrainien d’attaquer les gazoducs trois mois avant l’attaque du gazoduc Nord Stream. « La CIA a appris en juin dernier, par l’intermédiaire d’une agence d’espionnage européenne [un avertissement détaillé émanant du service de renseignement militaire néerlandais MIVD], qu’une équipe de six membres des forces d’opérations spéciales ukrainiennes avait l’intention de saboter le projet de gaz naturel russo-allemand », avertit le quotidien anglophone, martelant : « l’armée ukrainienne avait planifié une attaque secrète contre le réseau sous-marin, en faisant appel à une petite équipe de plongeurs relevant directement du commandant en chef des forces armées ukrainiennes ». Le Washington Post a pointé du doigt le fait que les terroristes se trouvaient sous le commandement du général Valeri Zaloujny, le général en chef des forces armées ukrainiennes. Selon le Wall Street Journal, les enquêteurs ont conclu que les terroristes « ont utilisé un pays de l’UE et membre de l’OTAN – la Pologne – et qu’ils ont employé l’explosif HMX qui est, également, connu sous le nom d’octogène, adapté à la destruction des infrastructures sous-marines ».

Le Spiegel a rapporté que « selon les conclusions de la Pologne, le voilier a navigué de la commune allemand de Wiek située sur l’île de Rügen au large de la côte du Mecklembourg-Poméranie-Occidentale dans la mer Baltique vers la Pologne. Là, le voilier a séjourné dans le port polonais de Kołobrzeg pendant environ douze heures avant de quitter les eaux territoriales polonaises.

L’hebdomadaire de Hambourg fait savoir : « L’itinéraire de l’Andromeda aurait été différent de celui supposé auparavant car une seule escale au Danemark était connue ». « Il y a également des indications selon lesquelles la Pologne a servi de centre logistique et financier lors de l’attaque », mentionne le Spiegel, martelant que « de plus en plus d’indices suggèrent qu’un commando ukrainien pourrait être responsable de l’attaque ».

Les Etats-Unis, l’Allemagne et d’autres pays de l’OTAN, étaient informés de l’acte de sabotage. La première chaîne de télévision allemande, ARD, a énoncé le fait que « les services secrets américains de la CIA ont averti l’Ukraine des mois avant l’attaque en leur demandant de ne pas attaquer les pipelines Nord Stream » et que « les gouvernements occidentaux, y compris le gouvernement allemand, avaient déjà pris connaissance d’éventuels plans d’attaque ». Le voilier étant parti d’Allemagne, un pays de l’OTAN, cela montre le rôle des autorités et des services allemands dans ce sabotage, également. En effet, il en ressort que les autorités de l’OTAN, les Etats-Unis en premier lieu, des Pays-Bas, d’Allemagne, ont été informées du plan de sabotage. « Le sabotage du Nord Stream était censé se produire au moment de l’exercice naval de l’OTAN BALTOPS, qui s’est déroulé dans la mer Baltique du 5 au 17 juin 2022 », met, par ailleurs, en exergue la ARD citant les renseignements américains via le Washington Post. La télévision d’outre-Rhin spécifie : « Selon le Washington Post, après avoir prévenu les Ukrainiens, les autorités américaines ont eu l’impression qu’elles avaient dans un premier temps suspendu leurs projets ». « Ce qui est particulièrement explosif politiquement, c’est le fait que le gouvernement allemand, ainsi que d’autres gouvernements occidentaux, étaient apparemment au courant d’un éventuel plan d’attaque de la part d’auteurs ukrainiens », affirme la ARD.

La ZDF rappelle : « La Russie avait pompé du gaz naturel de Sibérie vers l’Allemagne et d’autres pays européens via Nord Stream 1 jusqu’à l’arrêt des livraisons. Nord Stream 2 n’a pas été mis en service en raison du début du conflit avec l’Ukraine et les deux pipelines ont été gravement endommagés par des explosions en septembre 2022 ».

Pierre Duval

https://twitter.com/SDXTentation/status/1739974091724189949
C’est #Zelensky, l’homme à qui les #États-Unis et l’#Union européenne envoient des centaines de milliards pour mener une guerre déclarée perdue dès le début. L’argent de 900 millions de contribuables est envoyé à ce clown (et revient ensuite blanchi dans les poches de l’élite). #wef

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here