Panique chez les sponsors de l’occupation sioniste criminelle

Le sénateur Chris Van Hollen membre du Parti démocrate: “Il ne fait aucun doute que les affirmations selon lesquelles le Premier ministre Netanyahu et d’autres prétendent que l’UNRRA est un mandataire du Hamas ne sont que des mensonges purs et simples. C’est un mensonge pur et simple.” ” Netanyahu a voulu obtenir débarrassé de l’UNRWA depuis au moins 2017. C’est son objectif, pas seulement à Gaza, mais aussi dans les autres pays.”

Le sénateur Chris Van Hollen défend l’UNRWA contre les allégations de Netanyahou

Le sénateur Chris Van Hollen, membre du parti démocrate, a fermement rejeté les affirmations du Premier ministre Netanyahou selon lesquelles l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) serait un mandataire du Hamas. Van Hollen a qualifié ces affirmations de “mensonges purs et simples”.

Selon le sénateur Van Hollen, Netanyahou cherche depuis 2017 à se débarrasser de l’UNRWA. Il soutient que cette volonté ne se limite pas à la bande de Gaza, mais concerne également d’autres pays. Van Hollen affirme que cette campagne contre l’UNRWA est motivée par des considérations politiques plutôt que par une véritable préoccupation humanitaire.

L’UNRWA joue un rôle crucial dans l’aide aux réfugiés palestiniens en fournissant des services essentiels tels que l’éducation, les soins de santé et l’aide humanitaire. Van Hollen souligne que l’UNRWA est une organisation internationale indépendante qui opère dans le respect du droit international et des résolutions des Nations Unies.

Le sénateur Van Hollen appelle à une approche équilibrée et fondée sur des faits dans le débat sur l’UNRWA. Il souligne que l’organisation est essentielle pour répondre aux besoins humanitaires des réfugiés palestiniens et contribue à la stabilité de la région.

Il est important de reconnaître l’importance du travail de l’UNRWA et de ne pas laisser les allégations infondées ternir sa réputation. La coopération internationale et le soutien continu à l’UNRWA sont essentiels pour garantir une assistance humanitaire adéquate aux réfugiés palestiniens dans le besoin.

L’armée israélienne doit mener son opération dans la ville de Rafah, où s’entassent environ 1,4 million de Palestiniens dans le sud de Gaza, sans quoi elle va «perdre la guerre» contre le Hamas, a déclaré samedi soir le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Après des offensives dans la ville de Gaza, puis dans celle de Khan Younès, Israël se prépare à entrer à Rafah, dernière grande ville de la bande de Gaza, ce qui suscite de vives craintes pour le sort de la population civile sur place, en grande majorité des Palestiniens déplacés par les combats dans le reste du territoire. Le président américain Joe Biden, dont le pays est le premier soutien d’Israël, a rappelé vendredi qu’une opération à Rafah «ne devait pas avoir lieu sans un plan crédible» pour protéger les civils. Le président français Emmanuel Macron a lui prévenu qu’une opération à Rafah aboutirait «à un désastre humanitaire sans précédent». «Quiconque veut nous empêcher de mener une opération à Rafah nous dit en fait de perdre la guerre. Je ne vais pas céder à cela», a déclaré M. Netanyahu lors d’une conférence de presse à Jérusalem. Il a aussi affirmé que l’armée israélienne mènerait son opération à Rafah même en cas d’accord avec le mouvement islamiste palestinien pour la libération des otages toujours détenus dans la bande de Gaza. Des négociations complexes à propos d’une trêve dans les combats, d’une libération d’otages détenus à Gaza et de prisonniers palestiniens écroués par Israël, se poursuivent par l’intermédiaire des pays médiateurs, Égypte, Qatar et États-Unis. Le Hamas insiste sur un «cessez-le-feu total» et le retrait des forces israéliennes de la bande de Gaza. Benjamin Netanyahu refuse à ce stade ces exigences, évoquant une éventuelle pause dans les combats assortis de la libération des otages, mais pas la fin des hostilités. «Même si nous parvenons à un accord sur les otages, nous allons entrer dans Rafah», a-t-il déclaré samedi soir à Jérusalem. A Tel-Aviv, des milliers d’Israéliens manifestaient contre le gouvernement Netanyahu qu’ils exhortent à s’entendre avec le Hamas afin de libérer les otages, selon une journaliste de l’AFP sur place. «Cela fait plus de 100 jours que les otages sont à Gaza», s’ils meurent, «le gouvernement aura leur sang sur ses mains», ont scandé des manifestants. Un accord de trêve en novembre avait permis la libération de 105 otages sur les quelque 250 enlevés par le Hamas lors de son attaque sans précédent en territoire israélien le 7 octobre. Selon Israël, 130 otages sont encore détenus à Gaza, dont 30 seraient toutefois morts.
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