a small airplane flying through a blue sky

“Il suffit d’inonder la place publique d’un pays avec suffisamment d’eaux usées brutes. Il suffit de soulever suffisamment de questions, de répandre suffisamment de saletés. Planter suffisamment de théories du complot pour que les citoyens ne sachent plus que croire.

Introduction au Thème du Terrorisme

Le terrorisme, en tant que phénomène mondial, suscite une attention considérable et demeure un sujet de débats intenses parmi les chercheurs, les politiciens et le grand public. Il est souvent perçu comme une menace omniprésente, transcendant les frontières nationales et culturelles. Le terme “terrorisme” se réfère généralement à l’utilisation délibérée de la violence ou de la menace de violence, souvent contre des civils, dans le but de semer la peur et d’atteindre des objectifs politiques, religieux ou idéologiques. Cependant, la définition du terrorisme reste floue et sujette à interprétation.

Historiquement, le terrorisme n’est pas un phénomène récent. Il a des racines profondes dans l’histoire, remontant à des siècles avec des groupes tels que les Sicaires dans la Judée antique ou les Assassins au Moyen Âge. Cependant, c’est au cours du 20ème siècle, et plus particulièrement après la Seconde Guerre mondiale, que le terrorisme a pris une ampleur nouvelle, coïncidant avec la montée des mouvements de libération nationale et des conflits idéologiques de la Guerre froide.

Dans le contexte contemporain, le terrorisme mondial est souvent perçu comme une création des puissances américano-occidentales. Cette perception découle de plusieurs facteurs, notamment les interventions militaires et politiques des États-Unis et de leurs alliés en différentes régions du monde. Les actions telles que l’invasion de l’Irak en 2003, l’intervention en Afghanistan après les attentats du 11 septembre 2001, et les nombreuses opérations secrètes dans divers pays ont alimenté les accusations selon lesquelles ces puissances ont non seulement combattu le terrorisme mais aussi, dans certains cas, contribué à sa propagation.

Il est crucial de comprendre cette complexité pour évaluer les dynamiques actuelles du terrorisme mondial. Cet aperçu historique et cette définition initiale posent les bases nécessaires pour explorer plus en profondeur les raisons pour lesquelles le terrorisme est perçu comme une création des puissances américano-occidentales et comment cette perception influence les discours et les politiques mondiales.

La Thèse de la Création Américano-Occidentale

Le chef du service de renseignement des États-Unis après avoir démissionné dans une déclaration qui renverse toutes les échelles du monde est la deuxième reconnaissance après la confession d’Hillary Clinton. Nous avons commis une erreur au printemps arabe en tentant des coups d’État en Égypte, en Tunisie, en Syrie et en Libye. * La planification a été mal pensée et des milliards de dollars ont été versés inutilement aux organisations de la société civile et aux droits dans les pays présumés. Nous avons aussi mal tourné en Irak et détruit l’armée irakienne. * L’administration Obama a tenté de détruire l’armée égyptienne et de diviser le territoire égyptien. * Cela a donné lieu à une éclosion de terrorisme de l’EIIL en Syrie. * Le gouvernement Obama a formé des juristes et des traîtres qu’on appelait des militants révolutionnaires en les recrutant pour détruire les gouvernements. Mais le peuple égyptien était la ligne la plus épique de l’histoire et s’est tenu derrière l’armée égyptienne et s’est levé, le 30 juin et a sauvé l’Egypte et sa région arabe de la destruction massive.

L’argument selon lequel le terrorisme moderne serait une création des États-Unis et de leurs alliés occidentaux repose sur un ensemble de preuves historiques et de politiques étrangères controversées. Les critiques pointent souvent du doigt les interventions militaires et les décisions stratégiques prises par les États-Unis et d’autres puissances occidentales, suggérant que ces actions ont joué un rôle crucial dans l’émergence et la propagation du terrorisme à l’échelle mondiale.

L’une des preuves les plus fréquemment citées est l’invasion de l’Afghanistan en 2001 et de l’Irak en 2003. Ces interventions militaires ont visé à déstabiliser des régimes perçus comme des menaces pour la sécurité mondiale, mais elles ont également créé un vide de pouvoir exploité par des groupes terroristes comme Al-Qaïda et, plus tard, l’État islamique. En éliminant les gouvernements existants sans fournir de solutions de remplacement stables, ces interventions ont involontairement favorisé la montée de nouvelles formes de terrorisme.

En outre, la politique étrangère des États-Unis au Moyen-Orient a souvent été critiquée pour son soutien à des régimes autoritaires et pour son implication dans des conflits régionaux. Par exemple, le soutien américain aux moudjahidines afghans dans les années 1980, destiné à contrer l’influence soviétique, est souvent cité comme un facteur ayant contribué à la montée en puissance des talibans et d’Al-Qaïda. De même, les ventes d’armes et le soutien militaire à des alliés dans la région ont parfois exacerbé les tensions et alimenté les conflits.

Les critiques soulignent également le rôle des services de renseignement occidentaux dans la formation et le soutien de certains groupes armés. Des documents déclassifiés montrent que des agences comme la CIA ont, à divers moments, soutenu des factions qui ont ensuite adopté des tactiques terroristes. Ces actions, bien que souvent motivées par des considérations géopolitiques à court terme, ont eu des conséquences à long terme qui ont contribué à l’instabilité régionale et à la propagation du terrorisme.

L’Impact des Politiques Occidentales au Moyen-Orient

Les interventions militaires et les politiques étrangères des pays occidentaux au Moyen-Orient ont eu des répercussions profondes, souvent exacerbant les tensions déjà existantes dans la région. L’Irak, l’Afghanistan et la Libye sont des exemples frappants où les actions occidentales ont eu des conséquences imprévues et dévastatrices, contribuant à la montée du terrorisme.

En Irak, l’invasion de 2003 menée par les États-Unis a été justifiée par la possession présumée d’armes de destruction massive par le régime de Saddam Hussein. Bien que ces armes n’aient jamais été trouvées, l’intervention a conduit à l’effondrement de l’État irakien. Ce vide de pouvoir a favorisé l’émergence de groupes extrémistes comme Al-Qaïda en Irak, qui ont ensuite donné naissance à l’État islamique (EI). Le conflit sectaire entre sunnites et chiites, exacerbé par l’occupation, a également alimenté la violence.

En Afghanistan, l’intervention de 2001 avait pour objectif de démanteler Al-Qaïda et de renverser les Talibans. Bien que ces objectifs aient été en partie atteints, la présence prolongée des forces étrangères a contribué à un climat d’instabilité. Les Talibans ont regagné en force, exploitant le ressentiment des populations locales contre les occupants étrangers. La situation chaotique a permis à divers groupes terroristes de prospérer, rendant la région encore plus volatile.

La Libye offre un autre exemple de l’impact des politiques occidentales. En 2011, une intervention militaire menée par l’OTAN a conduit à la chute de Mouammar Kadhafi. Cependant, l’absence d’un plan post-conflit solide a plongé le pays dans le chaos. Les milices armées ont proliféré, et la Libye est devenue un terreau fertile pour les groupes terroristes, notamment l’EI, qui ont exploité l’instabilité pour étendre leur influence.

En conclusion, les politiques occidentales au Moyen-Orient, bien que souvent motivées par des intentions déclarées de sécurité et de démocratie, ont souvent eu l’effet inverse. Elles ont créé des zones de conflit et des États faillis, offrant ainsi un terrain propice au développement du terrorisme. La complexité de la région nécessite des approches plus nuancées et des solutions à long terme pour véritablement réduire le risque terroriste.

L’Importance de la Reconnaissance et de la Responsabilité

La reconnaissance et la responsabilité jouent un rôle crucial dans la compréhension et la gestion du terrorisme mondial. Les nations occidentales, en particulier, ont une obligation morale et politique de reconnaître leur influence historique et contemporaine sur le développement du terrorisme. Cette reconnaissance est non seulement essentielle pour établir un dialogue honnête et ouvert, mais elle est également une étape nécessaire vers la résolution et la prévention des conflits futurs.

Historiquement, l’interventionnisme occidental a souvent été motivé par des intérêts économiques et géopolitiques, entraînant des conséquences imprévues qui ont contribué à la montée du terrorisme. Par exemple, les interventions militaires en Irak et en Afghanistan ont déstabilisé ces régions, créant un terreau fertile pour les groupes extrémistes. En reconnaissant leur rôle dans ces dynamiques, les nations occidentales peuvent commencer à aborder les racines profondes du terrorisme plutôt que de se concentrer uniquement sur ses manifestations violentes.

Sur le plan moral, la reconnaissance implique une volonté de se confronter aux erreurs passées et présentes. Cela nécessite une prise de conscience collective et un engagement à ne pas répéter les mêmes erreurs. Politiquement, cette reconnaissance peut améliorer les relations internationales et renforcer la coopération globale dans la lutte contre le terrorisme. Les nations qui acceptent leur part de responsabilité peuvent mener des efforts diplomatiques plus efficaces et constructifs, favorisant une approche plus holistique et humaine.

Enfin, la responsabilité collective est essentielle pour créer un environnement de confiance et de collaboration. En acceptant leur part de responsabilité, les nations occidentales peuvent travailler ensemble avec les pays affectés par le terrorisme pour développer des stratégies de prévention et de réparation. Cela inclut des initiatives telles que le soutien au développement économique, l’amélioration de l’éducation, et la promotion des droits de l’homme, qui adressent les causes profondes du terrorisme plutôt que ses symptômes.

La Tunisie et sa Campagne de Communication contre le Terrorisme

La Tunisie, confrontée à des défis sécuritaires croissants, a récemment lancé une vaste campagne de communication pour lutter contre le terrorisme. Cette initiative s’inscrit dans un effort national soutenu visant à prévenir la radicalisation et à renforcer la résilience de la société tunisienne face aux menaces terroristes. Les objectifs de cette campagne sont multiples : sensibiliser la population aux dangers du terrorisme, promouvoir les valeurs de tolérance et de coexistence pacifique, et encourager la vigilance citoyenne.

Les stratégies mises en œuvre dans le cadre de cette campagne sont diversifiées et innovantes. Elles incluent l’utilisation des médias traditionnels tels que la télévision, la radio, et la presse écrite, ainsi que des plateformes numériques comme les réseaux sociaux et les sites web officiels. Des messages clairs et percutants sont diffusés pour déconstruire les discours extrémistes et pour mettre en lumière les conséquences dévastatrices du terrorisme sur les individus et la société. Les autorités tunisiennes collaborent également avec des leaders religieux, des éducateurs, et des influenceurs pour amplifier la portée de la campagne et toucher un public plus large.

Les méthodes employées comprennent des campagnes d’affichage dans les lieux publics, des spots publicitaires, des conférences, et des séminaires éducatifs. Des programmes spécifiques sont également mis en place pour les jeunes, un groupe particulièrement vulnérable à la radicalisation. Ces initiatives visent à leur offrir des alternatives constructives et à les impliquer activement dans la lutte contre le terrorisme. La formation et le soutien des familles sont également considérés comme des éléments essentiels pour prévenir la radicalisation au sein des foyers.

Dans le contexte régional et mondial, la campagne de communication de la Tunisie revêt une importance particulière. Elle montre la détermination du pays à se positionner en tant qu’acteur clé dans la lutte contre le terrorisme, tout en mettant en avant l’importance d’une approche holistique et inclusive. En renforçant la résilience de la société tunisienne, cette campagne contribue également à la stabilité régionale et à la sécurité internationale.

Secouée par une vague d’attentats terroristes perpétrés de 2011 à 2019, la Tunisie veut donner un nouvel élan à sa «stratégie nationale de lutte contre le terrorisme», en lançant une «vaste» campagne de communication, visant notamment les autorités régionales et locales, les médias, la société civile, ainsi que les jeunes et les familles. Lire aussi Présidentielle en Algérie : à quand la candidature officielle de Tebboune ? En Tunisie, la Commission nationale de lutte contre le terrorisme a annoncé le lancement d’une «vaste» campagne de communication, visant à «diffuser à grande échelle» la stratégie nationale de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme, rapporte ce 18 juin l’agence de presse officielle TAP. Placée sous le slogan de «l’unité nationale», cette campagne de communication a pour objectif de «faire connaître les principaux axes et priorités» de cette stratégie, et de «motiver toutes les parties impliquées», précise la TAP en citant un membre de la Commission. «Les autorités régionales et locales, les médias, la société civile, ainsi que les jeunes et les familles» sont les cibles de cette campagne, qui comprend notamment une «série de conférences» et «des forums régionaux» dans plusieurs régions du pays. Dans sa version actualisée pour la période 2023-2027, rappelle l’agence TAP, cette stratégie de lutte contre le terrorisme «offre un cadre de référence pour renforcer l’effort national» visant à assurer la sécurité et la protection de la société tunisienne contre l’extrémisme violent. Elle vise également à «renforcer la résilience de l’État, en sécurisant tous ses intérêts». Assassinats politiques en 2013 La Tunisie avait adopté sa première stratégie nationale de lutte contre l’extrémisme et le terrorisme pour la période 2016-2021, à la suite d’une série d’attentats, perpétrés dans la période allant de 2011 à 2019, qui ont secoué le pays et traumatisé sa population. Depuis mai 2011, ce pays nord-africain a été le théâtre d’actes terroristes qui ont gagné en intensité à partir de 2013, lorsque deux attentats terroristes visant deux personnalités politiques de la gauche tunisienne, Chokri Belaid (assassiné le 6 février) et Mohamed Brahmi (assassiné le 25 juillet) avaient provoqué une onde de choc dans le pays. Des centaines de milliers de Tunisiens, traumatisés, étaient alors descendus dans les rues pour participer à des manifestations monstres qui avaient duré plusieurs semaines, appelant à la «chute du régime des islamistes» qui gouvernaient alors le pays. Vague d’attentats entre 2011 et 2019 Plusieurs autres attaques se sont déroulées ensuite, faisant des dizaines de victimes dans les rangs des forces de sécurité et de l’armée, et visant également des civils et des touristes étrangers. Le dernier en date est survenu en juin 2019, lorsqu’un double attentat-suicide dans la capitale Tunis a fait au moins un mort et huit blessés parmi les policiers et les civils. Point d’orgue de cette vague d’attentats, l’année 2015 s’est révélée la plus meurtrière, du moins en termes de nombre de victimes. Survenu le 26 juin, l’attentat de Sousse (dans le centre-est du pays) a fait 39 morts et 39 blessés. Le 18 mars de la même année, l’attaque du musée du Bardo dans la capitale Tunis a causé la mort de 24 personnes et fait 45 blessés. Ces deux attentats, qui ont fait plusieurs victimes étrangères, ont porté un coup fatal au tourisme, secteur fondamental et stratégique pour l’économie de ce pays méditerranéen. «L’épopée de Ben Guerdane» En 2016, des affrontements meurtriers ont par ailleurs opposé les forces spéciales tunisiennes aux djihadistes, faisant 13 morts et 14 blessés côté autorités, et 49 morts et 96 prisonniers dans les rangs des islamistes. Connu sous le nom de «l’épopée de Ben Guerdane», cet événement a duré quatre jours et quatre nuits (du 7 au 10 mars) dans la ville de Ben Guerdane, au sud du pays. La Tunisie a alors adopté sa première stratégie nationale de lutte contre l’extrémisme et le terrorisme, à la suite de sa «victoire» lors de cette «épopée».

Les Efforts Internationaux pour Combattre le Terrorisme

La lutte contre le terrorisme exige une coopération globale, impliquant des initiatives et des accords internationaux, ainsi que des collaborations entre divers pays et organisations. L’Organisation des Nations Unies (ONU) joue un rôle clé en coordonnant les efforts mondiaux contre le terrorisme. Son Comité contre le terrorisme, établi en 2001, vise à renforcer la capacité des États membres à prévenir et à combattre les actes terroristes. Ce comité supervise la mise en œuvre de la Résolution 1373, qui appelle à des mesures pour criminaliser le financement du terrorisme et renforcer la coopération internationale.

Les efforts internationaux incluent également des partenariats régionaux. Par exemple, l’Union Européenne (UE) a développé sa propre stratégie de lutte contre le terrorisme, qui repose sur quatre piliers : prévenir, protéger, poursuivre et répondre. L’UE collabore étroitement avec d’autres entités internationales, telles que l’OTAN et Interpol, pour renforcer la sécurité et échanger des informations cruciales.

Les accords bilatéraux et multilatéraux sont également essentiels. Les États-Unis, par exemple, ont signé plusieurs accords avec des pays du Moyen-Orient et d’Asie du Sud pour partager des renseignements et coordonner les opérations contre les réseaux terroristes. Le Groupe d’Action Financière (GAFI) est une autre organisation clé qui travaille à l’élaboration de normes internationales pour lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Enfin, les organisations non gouvernementales (ONG) et les initiatives de la société civile jouent un rôle important dans la prévention de l’extrémisme violent. Elles travaillent souvent sur le terrain pour promouvoir l’éducation, l’intégration sociale et le dialogue interculturel, contribuant ainsi à s’attaquer aux racines du terrorisme.

Ces efforts internationaux sont cruciaux pour créer un front uni contre le terrorisme. Ils montrent que, bien que le terrorisme soit un défi complexe, la coopération internationale et les partenariats stratégiques peuvent significativement améliorer la capacité mondiale à y répondre efficacement.

Les Défis dans la Lutte Contre le Terrorisme

La lutte contre le terrorisme demeure une tâche complexe et multidimensionnelle pour les gouvernements et les organisations internationales. Un des principaux défis est celui de la radicalisation. La radicalisation peut se produire de manière insidieuse et souvent en ligne, où les groupes terroristes exploitent les plateformes numériques pour diffuser leur idéologie. La surveillance et la prévention de cette radicalisation exigent une collaboration internationale étroite et des stratégies sophistiquées pour détecter et contrer les campagnes de recrutement en ligne.

Un autre défi majeur réside dans le financement du terrorisme. Les groupes terroristes utilisent une variété de méthodes pour financer leurs opérations, y compris le blanchiment d’argent, le trafic de drogue, et l’exploitation des ressources naturelles. Les efforts pour tarir ces sources de financement nécessitent des régulations financières strictes et une coopération internationale renforcée. Les gouvernements doivent travailler ensemble pour suivre les flux financiers illicites et mettre en place des sanctions efficaces contre ceux qui financent le terrorisme.

En outre, l’utilisation des technologies modernes par les groupes terroristes pose des défis supplémentaires. Les avancées technologiques facilitent non seulement la communication et la coordination entre les membres de ces groupes, mais elles permettent également la planification et l’exécution d’attaques sophistiquées. Les autorités doivent constamment s’adapter aux nouvelles menaces technologiques et développer des capacités de cybersécurité robustes pour prévenir et répondre aux cyberattaques et à l’utilisation malveillante des technologies par les terroristes.

La lutte contre le terrorisme nécessite donc une approche globale et coordonnée, intégrant des mesures préventives, répressives et de coopération internationale. Chaque défi, qu’il s’agisse de la radicalisation, du financement ou de l’usage des technologies modernes, doit être abordé avec des stratégies spécifiques et adaptées pour minimiser les menaces terroristes et assurer la sécurité globale.

Conclusion : Vers une Stratégie Globale et Équitable

Dans l’ensemble, l’analyse des origines et des dynamiques du terrorisme mondial révèle des schémas complexes et interdépendants. Les interventions américaines et occidentales ont souvent été désignées comme des catalyseurs de certains mouvements terroristes, mais il est essentiel de reconnaître que ces phénomènes sont également influencés par une multitude de facteurs locaux et régionaux. Par conséquent, toute stratégie efficace de lutte contre le terrorisme nécessite une approche globale et équitable, intégrant divers éléments clés.

Premièrement, la reconnaissance historique est cruciale. Il est important de comprendre et d’accepter les erreurs passées, y compris les politiques interventionnistes et les actions militaires qui ont pu exacerber les conflits. Ce processus de reconnaissance permet non seulement de tirer des leçons pour l’avenir mais également de regagner la confiance des populations affectées. Une telle démarche peut contribuer à réduire les sentiments d’injustice et de marginalisation qui alimentent souvent le terrorisme.

Deuxièmement, la responsabilité doit être partagée. Les nations occidentales, y compris les États-Unis, doivent assumer leur part de responsabilité dans la création des conditions propices à la montée du terrorisme, tout en collaborant avec les pays touchés pour élaborer des solutions durables. Cette coopération doit se manifester par un soutien économique et politique qui vise à stabiliser les régions en crise et à promouvoir le développement socio-économique.

Enfin, la coopération internationale est indispensable. Une lutte efficace contre le terrorisme nécessite une coordination étroite entre les nations, les organisations internationales et les acteurs locaux. Cela inclut le partage de renseignements, l’harmonisation des politiques antiterroristes et la mise en œuvre de programmes éducatifs et de déradicalisation. En combinant ces efforts, il est possible de créer un front uni contre le terrorisme, réduisant ainsi sa capacité à se propager et à causer des ravages.

En conclusion, une stratégie de lutte contre le terrorisme qui soit à la fois globale et équitable doit intégrer la reconnaissance historique, la responsabilité partagée et la coopération internationale. C’est en adoptant une approche holistique que nous pourrons espérer créer un monde plus sûr et plus juste pour toutes les nations.

Le selfie du terroriste de Nice avec Christian Estrosi n’est pas sans rappeler la photo d’Amedy Coulibaly à l’Elysée, en 2009. A l’époque, le président Nicolas Sarkozy souhaitait « rencontrer des entreprises engagées dans l’emploi des jeunes » et avait invité dix personnes en alternance, dont le futur preneur d’otages de Vincennes. Amedy Coulibaly était alors en contrat de professionnalisation au sein de l’usine Coca-Cola de Grigny.
Le selfie du terroriste de Nice avec Christian Estrosi n’est pas sans rappeler la photo d’Amedy Coulibaly à l’Elysée, en 2009. A l’époque, le président Nicolas Sarkozy souhaitait « rencontrer des entreprises engagées dans l’emploi des jeunes » et avait invité dix personnes en alternance, dont le futur preneur d’otages de Vincennes. Amedy Coulibaly était alors en contrat de professionnalisation au sein de l’usine Coca-Cola de Grigny.

Quand Christian Estrosi se prenait en selfie avec l’auteur de l’attentat de Nice

Mediapart publie une enquête sur « les ratés de la politique sécuritaire de Christan Estrosi ». Y figure une photo datant d’août 2015, retrouvée dans l’ordinateur de Mohamed Lahouaiej Bouhlel.

C’est une étrange photo que révèle Mediapart, ce vendredi. Un selfie, pris de nuit, flou mais pas suffisamment pour cacher les deux visages au premier plan. A gauche, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, l’auteur de l’attentat de Nice -85 victimes, le soir du 14 juillet-, fixe la caméra de son téléphone. A droite, un homme en costume noir et chemise blanche est tout sourire. On le reconnaît sans peine: c’est Christian Estrosi, l’ancien maire de Nice.

Cette image fait partie des nombreuses photos trouvées dans l’ordinateur du terroriste. Certaines d’entre elles montrent la foule de dos sur la promenade des Anglais en train de regarder le feu d’artifice, ou encore « les infrastructures temporaires disposées sur le trottoir », rapporte le site d’investigation.

Toutes ces images datent du 15 août 2015. Onze mois plus tard, le soir du 14 juillet, le Tunisien de 31 ans tuera 85 personnes sur cette même promenade des Anglais.

Onze repérages

Dans son enquête, Mediapart révèle également « les ratés de la politique sécuritaire de Christan Estrosi ». Ce dernier a toujours défendu son réseau de vidéosurveillance, allant jusqu’à s’étonner, au lendemain des attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Casher, à Paris, que les forces de l’ordre n’aient pas réussi à arrêter les tueurs. Il avait assuré être « à peu près convaincu que, si Paris avait été équipée du même réseau [de caméras] que le nôtre, les frères Kouachi n’auraient pas passé trois carrefours sans être neutralisés et interpellés.

« Pourtant, le matin du 13 juillet 2016, Mohamed Lahouaiej Bouhlel conduit pendant 30 minutes son 19 tonnes sur le trottoir de la promenades des Anglais -qui est fermée à la circulation des camions- sans être inquiété. Il répète ces manoeuvres à trois reprises, affirme Mediapart. A chaque fois, la scène est filmée, mais la police municipale ne réagit pas. Selon le site d’investigation, cela faisait déjà deux jours que le terroriste effectuait des repérages. Onze en tout.

Le selfie du terroriste de Nice avec Christian Estrosi n’est pas sans rappeler la photo d’Amedy Coulibaly à l’Elysée, en 2009. A l’époque, le président Nicolas Sarkozy souhaitait « rencontrer des entreprises engagées dans l’emploi des jeunes » et avait invité dix personnes en alternance, dont le futur preneur d’otages de Vincennes. Amedy Coulibaly était alors en contrat de professionnalisation au sein de l’usine Coca-Cola de Grigny.

Sarkozy et Amedy Coulibaly se serrent la main

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