Les Brigades Al-Qassam, la branche armée du Hamas, ont récemment utilisé des missiles SAM-7 lors des combats à Gaza. Ces missiles portables, également connus sous le nom de Strela-2, sont des armes sol-air utilisées pour abattre des avions et des hélicoptères. Cependant, les Brigades Al-Qassam ont adapté ces missiles pour les utiliser contre les forces terrestres.
Les missiles SAM-7 sont relativement faciles à transporter et à utiliser, ce qui en fait une arme populaire parmi les groupes militants. Ils sont capables de frapper des cibles à une distance allant jusqu’à 4 kilomètres et peuvent atteindre une altitude maximale de 1,5 kilomètre. Ces missiles sont équipés d’un système de guidage infrarouge qui leur permet de verrouiller et de suivre les cibles en vol.
L’utilisation de missiles SAM-7 par les Brigades Al-Qassam représente une escalade significative dans le conflit à Gaza. Ces missiles peuvent causer des dommages considérables aux forces terrestres, mettant en danger la vie des soldats et des civils. De plus, ils peuvent également être utilisés pour attaquer des cibles civiles telles que des avions de ligne, mettant en danger la sécurité aérienne.
Les Brigades Al-Qassam ont justifié l’utilisation de ces missiles en affirmant qu’ils font partie de leur droit légitime à résister à l’occupation israélienne. Cependant, l’utilisation de missiles contre des cibles terrestres soulève des préoccupations quant à la sécurité des civils et à la possibilité d’une escalade encore plus grande du conflit.
Il est essentiel que la communauté internationale intervienne pour mettre fin à cette violence et pour promouvoir un règlement pacifique du conflit à Gaza. Les civils innocents ne devraient pas être pris pour cibles, et il est important de trouver des solutions diplomatiques pour mettre fin à ce cycle de violence.
Le missile de conception soviétique sol-air SAM-7, que les Russes appellent Strela SS 16, s’est souvent révélé efficace contre des avions volant à basse altitude et des hélicoptères, et d’une utilisation simple car tiré à l’aide d’un tube lanceur posé sur l’épaule. La police du Kenya a annoncé, jeudi soir à Nairobi, avoir retrouvé un lance-missile utilisé par les personnes ayant tiré près de Mombasa (côte de l’océan Indien) deux missiles contre un avion de ligne israélien, sans le toucher. Selon des spécialistes militaires sur place ayant visionné les images diffusées par la télévision, il s’agit d’un Strela SS 16 que les Américains et l’Otan désignent sous le code SAM-7 (surface to air missile). Plus ancien et un peu moins performant que le Stinger américain, mais de conception et d’utilisation comparables, le SAM-7 a une portée d’environ 10 km, le missile lui-même pesant 9,2 kg et étant long de 1,30 mètre. Son altitude limite est d’environ 1 500 mètres. Il s’agit d’un missile dit autodirecteur à infrarouge, c’est-à-dire qu’il se guide tout seul, grâce à un système de détection infrarouge, sur toute source de chaleur dégagée par la cible, en particulier par les tuyères des réacteurs ou les gaz d’échappements des hélicoptères. Le tireur cale le tube lanceur sur son épaule et le pointe sur l’objectif. « Il presse la détente d’un cran, attend que la lampe rouge qui vient de s’allumer devienne verte (indiquant que l’autodirecteur s’est verrouillé) et presse à fond la détente », selon les auteurs de La puissance militaire soviétique. À distance de sécurité, le moteur de croisière s’allume et fait accélérer le missile jusqu’à Mach 1,5 environ. Ce missile a été très utilisé durant la guerre du Vietnam et au cours de la guerre israélo-arabe de 1973. Mais, selon l’ouvrage La puissance militaire soviétique, « il est mortel uniquement pour de petits avions et durant la guerre du Kippour, près de la moitié des appareils A-4 touchés par des SAM-7 rentrèrent à leur base ».