Les États-Unis envoient un millier de soldats à Gaza sous prétexte de construire un port pour acheminer l’aide, pendant que les camions attendent et qu’il suffit d’un mot pour les faire entrer.
Les États-Unis envisagent de construire une jetée provisoire au bord de l’enclave palestinienne et de favoriser l’aide maritime humanitaire. Le président américain critique Netanyahou tout en poursuivant son soutien logistique et armé.Le navire support General Frank S. Besson est en route pour le Proche-orient, 36 heures après la décision de Joe Biden de construire un port temporaire à Gaza afin d’acheminer davantage d’aide humanitaire dans le territoire palestinien bombardé.Dans son discours sur l’état de l’union jeudi, le président américain Joe Biden a ordonné à l’armée de construire un port temporaire à Gaza afin d’acheminer davantage d’aide humanitaire dans le territoire palestinien bombardé et assiégé par Israël depuis cinq mois maintenant.« Il faudra plus de 1 000 soldats américains » pour installer ce port et « jusqu’à soixante jours pour déployer et construire la chaussée et la jetée », a souligné le porte-parole du Pentagone, Pat Ryder. Ce port « pourrait fournir plus de 2 millions de repas par jour aux citoyens de Gaza ». Un navire de soutien logistique de l’armée américaine, le General Frank S. Besson, a par ailleurs quitté les États-Unis avec à son bord le matériel nécessaire à la construction de cette jetée temporaire.Pour Biden, Israël a toujours « le droit de se défendre, le droit de continuer à attaquer le Hamas »Alors qu’il faudrait deux mois pour qu’une telle opération se mette en place, certains observateurs se demandent pourquoi, sur les cinq passages terrestres possibles – la meilleure et la plus rapide des solutions –, deux seulement sont ouverts, l’un en Égypte, Rafah, l’autre en Israël, Kerem Shalom.Les trois autres se trouvent à la frontière entre Gaza et Israël mais ce dernier n’entend pas laisser l’aide humanitaire y transiter. Pour l’ONU, qui met en garde contre une « famine généralisée presque inévitable » à Gaza, les parachutages, de même que l’envoi d’aide par la mer, ne peuvent se substituer à la voie terrestre.Joe Biden peut bien dire, comme il l’a fait samedi lors d’un entretien avec la chaîne MSNBC, que Netanyahou « fait plus de mal que de bien à Israël », cela ne va pas changer grand-chose. D’autant que le président américain s’empresse d’ajouter qu’Israël « a le droit de se défendre, le droit de continuer à attaquer le Hamas ».Mais, interrogé pendant cette interview sur l’existence d’une « ligne rouge » que Tel-Aviv ne devrait selon lui pas franchir dans son offensive, et notamment celle annoncée à Rafah, Biden a répondu : « C’est une ligne rouge. » Une ligne immédiatement modulée par un : « Je n’abandonnerai jamais Israël. Défendre Israël reste d’une extrême importance. Il n’y a pas de ligne rouge où je veux arrêter totalement les livraisons d’armes. » En année électorale, c’est une politique à la godille.Cela ne peut masquer la question centrale si l’on veut mettre fin aux souffrances du peuple palestinien : mettre en place un cessez-le-feu permanent, arrêter la guerre. Et pour qu’aucune attaque comme celle du 7 octobre ne puisse se reproduire, régler politiquement la question, c’est-à-dire parvenir à la création d’un État palestinien dans les frontières de 1967. Mais, pour l’heure, les négociations sont au point mort.Un porte-parole de la branche armée du Hamas a affirmé vendredi que son mouvement ne ferait « aucun compromis » sur ses exigences d’un cessez-le-feu définitif dans la bande de Gaza et d’un retrait des troupes israéliennes en échange de tout accord sur une libération des otages. Israël veut continuer la guerre et ne parle que d’une trêve temporaire, avec le soutien des États-Unis, alors que le ramadan vient de commencer.
Les États-Unis envoient des soldats à Gaza pour aider à la construction d’un port
Récemment, les États-Unis ont pris la décision d’envoyer un millier de soldats à Gaza dans le but de construire un port qui facilitera l’acheminement de l’aide humanitaire. Cette initiative vise à soutenir les efforts de reconstruction dans la région, qui a été durement touchée par les conflits et les crises humanitaires.
La construction d’un port à Gaza est une étape cruciale pour améliorer les conditions de vie des habitants et faciliter les échanges commerciaux. Actuellement, les camions d’aide humanitaire attendent à la frontière, prêts à entrer et à apporter un soulagement aux personnes dans le besoin. Cependant, en raison des infrastructures limitées, il est difficile de faire entrer rapidement cette aide.
Les soldats américains seront chargés de travailler en collaboration avec les autorités locales pour construire ce port et garantir son bon fonctionnement. Ils apporteront leur expertise et leur soutien logistique pour mener à bien ce projet d’envergure.
Une aide humanitaire essentielle pour la population de Gaza
La situation humanitaire à Gaza est préoccupante. Les habitants font face à de nombreuses difficultés, notamment un accès limité à l’eau potable, à l’électricité et aux soins de santé. L’acheminement rapide et efficace de l’aide humanitaire est donc crucial pour répondre aux besoins urgents de la population.
La construction d’un port permettra d’augmenter la capacité d’accueil des navires transportant l’aide humanitaire, facilitant ainsi son acheminement. Cela permettra également d’encourager le commerce et de stimuler l’économie locale, offrant ainsi de nouvelles opportunités aux habitants de Gaza.
Une collaboration internationale pour la reconstruction de Gaza
Cette initiative des États-Unis s’inscrit dans le cadre d’une collaboration internationale visant à reconstruire Gaza et à améliorer les conditions de vie de sa population. De nombreux pays ont déjà apporté leur soutien financier et logistique pour aider à la reconstruction de la région.
La construction d’un port à Gaza ne peut être réalisée qu’avec une coopération étroite entre les différents acteurs impliqués. Les États-Unis, en envoyant des soldats, montrent leur engagement envers la stabilité et le développement de la région, et espèrent ainsi contribuer à un avenir meilleur pour les habitants de Gaza.