Les médias et les soldats israéliens affirment que la prise pour cible des journalistes et du personnel médical à l’hôpital aujourd’hui a été approuvée par les hauts responsables. — Channel 14 La frappe a été coordonnée avec le haut commandement, qui était au courant avant son exécution
Le récit d’un journaliste assassiné postant le dernier message d’un autre. Il devrait y avoir un black-out de toute revendication ou justification israélienne. Si vous tuez systématiquement les journalistes locaux et interdisez les journalistes étrangers, vous perdez le droit d’être entendu.

La propagande israélienne se déroule sur deux chaînes, l’une destinée à la consommation étrangère, l’autre aux sionistes sanguinaires intérieurs.
En anglais, la presse sioniste présente la double attaque contre l’hôpital Nasser, tuant des journalistes, des médecins et des patients, comme une « erreur ».
En hébreu, la même grève est célébrée.
La Treizième chaîne hébraïque a rapporté : « L’attaque contre le quartier général terroriste de Nasser a été coordonnée avec le haut commandement, et ils l’ont su avant qu’elle ne soit menée. »
Pourtant, Netanyahu a tweeté en anglais en le qualifiant d’« événement tragique » et d’« accident ».
Les Israéliens MENTENT EN ANGLAIS.
Publiez ensuite la VÉRITÉ EN HÉBREU
Israeli propaganda runs on two channels, one for foreign consumption, another for domestic bloodthirsty Zionists.
— Khalissee (@Kahlissee) August 25, 2025
In English, the Zionist press spins the double strike on Nasser Hospital, killing journalists, medics, and patients, as a “mistake.”
In Hebrew, the same strike is… pic.twitter.com/mvqJIjxQYI
A photojournalist and a doctor fell in love a year into the genocide at Nasser Hospital. Two people from the two professions marked for extermination by Israel. How many times must they have cheated death together before Israel killed Mohammad Salameh where Hala Asfour worked? https://t.co/FQ8x1tbD01
— Mohammad Alsaafin (@malsaafin) August 25, 2025
Une frappe aérienne israélienne sur un hôpital de Gaza tue cinq journalistes et secouristes en direct à la télévision. Netanyahu appelle cela un « accident ».
Les frappes aériennes israéliennes ont touché à deux reprises l’hôpital Nasser, dans le sud de Gaza, tuant 20 personnes, dont cinq journalistes de Reuters, AP, Al Jazeera, Middle East Eye et NBC. Hussam al Masri est mort lors de la frappe initiale. Mohammed Salama, Mariam Abu Dagga, Ahmed Abu Aziz et Moaz Abu Taha ont été tués lorsque l’hôpital a été à nouveau touché lors d’une attaque à deux coups alors que les sauveteurs se rassemblaient pour évacuer les blessés. Le photographe de Reuters Hatem Khaled a été blessé lors de la deuxième frappe.
La technique de la frappe « double tap » est largement considérée comme un crime de guerre car elle vise les premiers intervenants, les journalistes, les médecins et les secouristes qui sont protégés par les Conventions de Genève. Les attaques visent à dissuader les efforts de sauvetage et à infliger d’autres dommages aux civils. La Cour pénale internationale considère que les frappes délibérées contre le personnel médical ou de secours sont passibles de poursuites pénales.
Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) rapporte maintenant qu’au moins 196 journalistes ont été tués depuis le début de la guerre.
Sur les images tournées du sol, on distingue une dizaine d’hommes qui interviennent dans une cage d’escalier détruite quelques minutes plus tôt par une frappe israélienne. Ils s’activent auprès d’un corps. L’un d’eux prend des photos et filme. Quelques secondes s’écoulent, survient une explosion extrêmement violente et la cage d’escalier est recouverte de fumée, de poussière et de débris. Lundi 25 août au matin, l’armée israélienne vient de frapper, une deuxième fois, au même endroit, l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Le bilan est lourd : plus de 20 morts, dont des soignants et cinq journalistes palestiniens, sous contrat notamment avec Reuters, Associated Press ou Al-Jazira.
Une caméra de Reuters a tout filmé. Face à la violence des images, l’armée israélienne, qui n’a pas précisé les raisons de cette frappe sur l’hôpital, a annoncé une enquête. Le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, est aussi intervenu dans la soirée en exprimant ses regrets. « Israël accorde de la valeur au travail des journalistes, du personnel médical et de tous les civils », a écrit le chef du gouvernement alors même que tous les actes de l’Etat hébreu depuis vingt-deux mois témoignent du contraire – à commencer par l’interdiction faite aux reporters internationaux de se rendre
La technique de la frappe « double tap » est largement considérée comme un crime de guerre car elle vise les premiers intervenants, les journalistes, les médecins et les secouristes qui sont protégés par les Conventions de Genève. Les attaques visent à dissuader les efforts de sauvetage et à infliger d’autres dommages aux civils. La Cour pénale internationale considère que les frappes délibérées contre le personnel médical ou de secours sont passibles de poursuites pénales.
New York, 25 août 2025 — Le Comité pour la protection des journalistes condamne les frappes israéliennes qui ont tué cinq journalistes à l’hôpital Nasser, dans le sud de Gaza, et appelle la communauté internationale à tenir Israël responsable de ses attaques illégales continues contre la presse.
Français Le journaliste Hussam Al-Masri , sous-traitant de Reuters ; le caméraman d’ Al Jazeera Mohammed Salama ; Mariam Abu Dagga , photojournaliste indépendante d’ Independent Arabia et d’ Associated Press ; le journaliste indépendant Ahmed Abu Aziz, qui contribue à Quds Feed ; et le journaliste vidéo indépendant Moaz Abu Taha , figuraient parmi les 20 personnes au moins tuées lors de deux frappes israéliennes sur l’hôpital Nasser de Khan Yunis, dans le sud de Gaza, lundi matin. Al-Masri a été tué lors de la première frappe, tandis que les autres ont été tués alors qu’ils couvraient les conséquences de la précédente frappe israélienne. Le journaliste Jamal Baddah de Palestine Today TV, le photographe Hatem Khaled, sous-traitant de Reuters, et Mohammed Fayeq, photographe indépendant, ont été blessés dans l’attaque.
« Israël a tué au moins cinq journalistes à l’hôpital Nasser lundi matin. Les meurtres de journalistes à Gaza, relayés par la presse, se poursuivent sous les yeux du monde entier, sans réagir fermement aux attaques les plus horribles que la presse ait jamais subies dans l’histoire récente », a déclaré Sara Qudah, directrice régionale du CPJ. « Ces meurtres doivent cesser immédiatement. Leurs auteurs ne doivent plus être autorisés à agir en toute impunité. »
Introduction à l’incident
New York, 25 août 2025 — Le Comité pour la protection des journalistes condamne les frappes israéliennes qui ont tué cinq journalistes à l’hôpital Nasser, dans le sud de Gaza, et appelle la communauté internationale à tenir Israël responsable de ses attaques illégales continues contre la presse.
Français Le journaliste Hussam Al-Masri , sous-traitant de Reuters ; le caméraman d’ Al Jazeera Mohammed Salama ; Mariam Abu Dagga , photojournaliste indépendante d’ Independent Arabia et d’ Associated Press ; le journaliste indépendant Ahmed Abu Aziz, qui contribue à Quds Feed ; et le journaliste vidéo indépendant Moaz Abu Taha , figuraient parmi les 20 personnes au moins tuées lors de deux frappes israéliennes sur l’hôpital Nasser de Khan Yunis, dans le sud de Gaza, lundi matin. Al-Masri a été tué lors de la première frappe, tandis que les autres ont été tués alors qu’ils couvraient les conséquences de la précédente frappe israélienne. Le journaliste Jamal Baddah de Palestine Today TV, le photographe Hatem Khaled, sous-traitant de Reuters, et Mohammed Fayeq, photographe indépendant, ont été blessés dans l’attaque.
« Israël a tué au moins cinq journalistes à l’hôpital Nasser lundi matin. Les meurtres de journalistes à Gaza, relayés par la presse, se poursuivent sous les yeux du monde entier, sans réagir fermement aux attaques les plus horribles que la presse ait jamais subies dans l’histoire récente », a déclaré Sara Qudah, directrice régionale du CPJ. « Ces meurtres doivent cesser immédiatement. Leurs auteurs ne doivent plus être autorisés à agir en toute impunité. »
Le CPJ a désormais recensé au moins 197 journalistes et travailleurs des médias tués pendant la guerre, dont 189 Palestiniens tués par Israël à Gaza.
Le journal israélien Israel Hayom a déclaré : « Une source sécuritaire a déclaré au journal Israel Hayom aujourd’hui [lundi] que l’attaque contre l’hôpital Khan Younis était due à la présence d’une caméra sur le toit de l’hôpital, utilisée par des membres du Hamas pour filmer les opérations des forces de Tsahal. Les forces ont reçu l’autorisation de neutraliser la caméra, mais l’incident a dégénéré. »
La diffusion vidéo en direct de Reuters depuis l’hôpital, qui était exploité par Al-Masri, s’est soudainement arrêtée au moment de la frappe initiale, a indiqué l’agence de presse .
Le CPJ a contacté par courriel le service des médias de Tsahal pour l’Amérique du Nord afin de solliciter des commentaires sur les meurtres et des précisions sur la frappe contre l’hôpital, mais n’a pas reçu de réponse immédiate. Le porte-parole de Tsahal pour la région arabe a indiqué sur X que le chef d’état-major, le général Eyal Zamir, avait exigé lundi une enquête sur l’attaque. M. Adraee a ajouté : « Tsahal regrette toute blessure subie par des membres du personnel non impliqués. Elle ne cible pas les journalistes en tant que tels et s’efforce autant que possible de minimiser les dommages qu’ils pourraient subir, tout en continuant à assurer la sécurité de ses forces. »
Sources:
— WikiLeaks (@wikileaks) August 25, 2025
Image: © Abed Rahim Khatib/dpa via ZUMA Press APA Images
At least 4 Gazan journalists killed in Israeli strikes on Nasser hospitalhttps://t.co/aQwafqIrO0
Five journalists among 20 killed in Israeli strike on hospital, Gaza officials sayhttps://t.co/p9b0fWSey0…
NEW:
— Megatron (@Megatron_ron) August 25, 2025
🇮🇱🇺🇲 Israeli media and soldiers say it was APPROVED by top brass to target the journalists and medical workers today at the hospital — Channel 14
The strike was coordinated with senior command, and they knew before it was carried out. pic.twitter.com/aHqR8kJExM
Le 25/08/2025, une frappe aérienne israélienne a ciblé l’hôpital Nasser à Gaza, provoquant une onde de choc à l’échelle mondiale. Cet incident tragique a eu lieu dans un contexte de tensions croissantes entre Israël et les groupes militants palestiniens, avec un climat de violence récurrent dans la région. L’hôpital Nasser, un établissement de santé essentiel, se trouvait déjà sous pression en raison du conflit prolongé, offrant des soins critiques à des milliers de personnes, y compris celles blessées par les combats. La frappe, qui a été largement diffusée en direct par les médias internationaux, a choqué de nombreux téléspectateurs et souligné l’impact dévastateur de la guerre sur les civils.
Les circonstances entourant cette attaque sont particulièrement préoccupantes. Au moment de la frappe, l’hôpital était pris d’assaut, accueillant des patients en danger de mort et des familles en quête de sécurité. Pour beaucoup, l’hôpital Nasser symbolisait un refuge dans un environnement de conflit intense. La diffusion en direct de cet événement a non seulement exposé la brutalité de la situation, mais a également suscité des réactions immédiates de la communauté internationale. Les images des débris et des victimes ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux, catalysant des appels à la paix et à la protection des infrastructures civiles.
Les répercussions de cette frappe sont inestimables, tant sur le plan humanitaire que diplomatique. En touchant une institution médicale, l’attaque a soulevé des questions sur les règles de la guerre et les obligations des belligérants en vertu du droit international. Ce fait a non seulement amplifié les appels à la cessation des hostilités mais a également mis en lumière le besoin urgent d’une intervention de la communauté internationale pour protéger les civils et garantir l’accès humanitaire dans les zones de conflit. Cet incident a ainsi élargi le débat sur la violence en cours et ses implications, plaidant pour une réflexion approfondie sur la stabilisation de la région.
Le contexte du conflit israélo-palestinien
Le conflit israélo-palestinien est profondément enraciné dans l’histoire, remontant à la fin du XIXe siècle avec le mouvement sioniste et le nationalisme arabe. Alors que les Juifs cherchaient à établir un foyer national en Palestine, la population arabe locale s’opposait à cette immigration, craignant la perte de leurs terres et de leur identité culturelle. Le mandat britannique, établi après la Première Guerre mondiale, a exacerbé ces tensions, conduisant à des luttes de pouvoir et à des violences intermittentes entre les deux groupes.
En 1947, l’ONU proposa un plan de partage qui aurait créé des États juif et arabe, mais ce plan fut rejeté par les dirigeants arabes, menant à la guerre de 1948. À la fin de ce conflit, Israël avait étendu son territoire, tandis qu’un grand nombre de Palestiniens s’étaient vus contraints de fuir, engendrant un exode massif et le problème des réfugiés palestiniens. Les tensions se sont intensifiées avec l’occupation de la Cisjordanie et de Gaza après la guerre de 1967, créant un contexte de conflits militaires réguliers et de révoltes populaires.
Récemment, des explosions de violence, comme celles observées à Gaza, montrent comment les causes historiques continuent de peser sur les relations israélo-palestiniennes. Des attaques militaires, des représailles et des opérations de sécurité rythment le quotidien des habitants, exacerbant la souffrance et la perception d’injustice. Les diverses tentatives de paix, soutenues par des institutions internationales telles que l’ONU et l’Union européenne, ont généralement échoué à instaurer une paix durable, souvent confrontées à des divergences fondamentales entre les parties. Ces institutions ont tenté de jouer un rôle de médiation, mais leurs efforts sont souvent entravés par un manque de consensus et des dynamiques politiques internes complexes.
Les victimes de la frappe
La frappe aérienne israélienne sur l’hôpital de Gaza a provoqué la mort de cinq journalistes et secouristes, qui ont tragiquement perdu la vie alors qu’ils réalisaient leur travail sur le terrain. Ces professionnels, originaires de différents milieux, avaient pour mission d’informer le monde sur la situation humanitaire en cours dans la région. Leur engagement et leur détermination à livrer une couverture juste de la crise à Gaza témoignent de l’importance du journalisme en temps de conflit. Ces pertes sont d’autant plus tragiques qu’elles se sont produites dans un lieu censé être un sanctuaire pour ceux qui ont besoin de soins médicaux.
Parmi les victimes se trouvaient des journalistes notables, ayant travaillé pour des médias internationaux et locaux. Leur dévouement à la vérité et leur capacité à jeter un éclairage sur des événements tragiques sont irremplaçables. Les informations qu’ils ont fournies ont non seulement informé le public, mais ont également contribué à la sensibilisation concernant la souffrance des citoyens de Gaza. La noble profession du journalisme a payé un lourd tribut, illustrant ainsi le danger croissant auquel sont confrontés ceux qui cherchent à rapporter des faits dans des zones de conflit.
En plus des journalistes décédés, plusieurs autres ont été blessés lors de cette frappe. Un des cas les plus notables est celui de Hatem Khaled, photographe de Reuters. Il a été grièvement blessé dans l’attaque, ce qui a suscité une vive inquiétude au sein de la communauté journalistique. Sa résilience et son engagement à poursuivre son travail, malgré les défis physiques qu’il pourrait affronter, soulignent le risque constant que les professionnels des médias prennent pour rendre compte des vérités souvent cachées des zones de guerre. La perte de ces journalistes et secouristes est une tragédie qui laisse un vide immense dans le paysage médiatique ainsi qu’un appel puissant en faveur de la protection des civils en temps de conflit.
La technique de la frappe ‘double tap’
La technique de frappe aérienne connue sous le nom de ‘double tap’ est une méthode qui implique deux attaques successives sur la même cible. Elle se caractérise typiquement par la première frappe, visant à causer des dégâts immédiats, suivie d’une seconde frappe, souvent ciblant les secouristes ou les personnes cherchant à porter assistance aux victimes de la première attaque. Bien que cette méthode puisse être perçue comme une stratégie militaire visant à maximiser les impacts sur des cibles adverses, elle soulève de sérieuses questions éthiques et juridiques.
En termes de implications militaires, le ‘double tap’ est utilisé pour s’assurer que les forces ennemies ne puissent pas bénéficier du rétablissement de l’ordre après une attaque initiale. Cependant, ce type de frappe pose de grandes préoccupations concernant la protection des civils et des travailleurs humanitaires, particulièrement dans des zones densément peuplées comme Gaza. Les conventions de Genève stipulent des règles claires sur la protection des non-combattants et sur la conduite des hostilités, et le recours à la méthode ‘double tap’ est considéré par de nombreux observateurs comme une violation substantielle de ces principes.
Des enquêtes sur des incidents récents ont révélé que les frappes en ‘double tap’ peuvent être qualifiées de crimes de guerre, car elles délibérément exposent des civils et des secouristes à un danger accru. Ce type d’action non seulement compromet la vie humaine, mais sape aussi la façade de l’État de droit dans les conflits armés modernes. Dans ce contexte, il est crucial qu’un examen approfondi des implications de telles techniques soit entrepris, afin d’assurer que les droits humains et les lois de guerre soient respectés, même sur les champs de bataille contemporains.
Réactions officielles et internationales
Suite à l’attaque aérienne israélienne sur un hôpital de Gaza, les réactions officielles ont été rapides et variées tant sur le plan national qu’international. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a décrit l’incident comme un « accident », arguant qu’il résultait de l’ambiguïté sur la localisation des cibles. Ce commentaire a suscité des critiques tant en Israël qu’à l’international, où de nombreux analystes y ont vu une tentative d’atténuer la responsabilité d’Israël dans une tragédie qui a coûté des vies civiles innocentes. Netanyahu a également souligné que les forces israéliennes agissaient dans le cadre de leur droit de défendre leur pays contre des menaces perçues, plaçant l’incident dans le contexte d’une escalade continue des hostilités.
Au niveau international, plusieurs organisations de droits de l’homme ont immédiatement condamné l’attaque. Des groupes tels qu’Amnesty International et Human Rights Watch ont qualifié l’attaque de violation flagrante du droit international, exigeant une enquête approfondie. Ces organisations ont rappelé qu’un hôpital constitue un lieu protégé et que toute attaque contre une telle installation constitue une atteinte aux droits humains fondamentaux. De nombreux pays, y compris les États-Unis, la France, et l’Allemagne, ont exprimé leur préoccupation face à la situation à Gaza, appelant à un cessez-le-feu immédiat et à la protection des civils.
Les réactions diplomatiques ont également été marquées par des appels à la retenue de la part de l’Union Européenne, soulignant l’importance du dialogue dans la recherche d’une résolution durable au conflit. Ces échanges montrent une fracture croissante dans l’opinion mondiale face aux actions militaires israéliennes et soulignent la nécessité d’une responsabilisation dans le cadre des conflits contemporains. Dans ce contexte, le rôle des organisations internationales devient essentiel pour veiller au respect des droits humains et garantir la protection des civils dans les zones de conflit.
Le rôle des médias dans les conflits
Les médias jouent un rôle crucial dans les zones de conflit, en fournissant des informations sur les événements sur le terrain et leurs implications. Les journalistes agissent comme des témoins et des diffuseurs de la réalité, permettant au public d’être informé des atrocités et des crises qui se déroulent. Cependant, leur travail les expose à de dangereux risques, allant des menaces physiques aux massacres. La couverture d’un conflit armé demande un engagement envers l’exactitude et l’équité, malgré la pression et souvent la menace sous-jacente d’agressions ou de censure.
Dans les cas de conflits tels que celui en Gaza, les défis sont d’autant plus exacerbés. Les journalistes doivent naviguer dans un environnement non seulement hostile, mais aussi souvent désinformé, où les informations peuvent être manipulées pour soutenir des parties opposées. Ce climat de désinformation représente une menace sérieuse, car une narration biaisée peut fausser la compréhension du public et influencer les décisions politiques internationales. Les médias doivent donc faire preuve de prudence et de rigueur, car la diffusion d’une information inexacte peut conduire à des conséquences dévastatrices.
Les médias sociaux, en particulier, sont devenus des outils omniprésents dans la diffusion d’informations, mais ils sont également des vecteurs de désinformation. Les fausses nouvelles se répandent rapidement, et une simple rumeur peut susciter des tensions, exacerber la violence ou entraîner des erreurs de jugement sur des questions critiques. Ainsi, la responsabilité des journalistes est double : fournir une couverture précise tout en debunkant les mythes et les fausses représentations qui peuvent surgir. Dans l’environnement complexe des conflits, le rôle des médias est indispensable pour éclairer les vérités cachées et garantir que les voix des victimes soient entendues.
Les défis rencontrés par les secouristes
Les secouristes œuvrant dans des zones de conflit, notamment dans le contexte tragique de la frappe aérienne sur un hôpital de Gaza, font face à des défis significatifs qui compliquent leur mission de sauvetage. L’un des enjeux majeurs réside dans les risques accrus de sécurité. Les secouristes s’exposent à des dangers considérables, non seulement à cause des conflits armés, mais aussi par l’instabilité des zones touchées. Les affrontements peuvent rendre toute action sur le terrain extrêmement périlleuse, obligeant les équipes à évaluer constamment leurs conditions d’intervention et à adapter leurs stratégies de secours.
De plus, l’accès humanitaire représente un autre obstacle majeur. Dans des situations de conflit intense, les routes peuvent être endommagées ou complètement impraticables, ce qui rend difficile le transport de matériel médical essentiel et l’évacuation des blessés. Les barrages militaires et les zones de combat actives compliquent encore plus les opérations humanitaires. Dans ce contexte, des négociations sont parfois nécessaires entre les parties belligérantes pour permettre l’accès sécurisé aux zones vulnérables, mais ces démarches peuvent être longues et complexes, retardant l’aide vitale.
Les répercussions de la violence sur les efforts de sauvetage sont également préoccupantes. Les secouristes, souvent témoins de scènes dévastatrices, peuvent souffrir de stress post-traumatique, ce qui impacte leur capacité à fournir une assistance efficace. Cette tension affecte non seulement leur moral, mais peut également diminuer la rapidité de leur réponse à des situations d’urgence. Malgré ces défis redoutables, les secouristes continuent de démontrer un engagement inébranlable envers les personnes qu’ils aident, illustrant le courage et la détermination nécessaires pour travailler dans des environnements aussi hostiles.
Les implications juridiques de l’incident
Sur les images tournées du sol, on distingue une dizaine d’hommes qui interviennent dans une cage d’escalier détruite quelques minutes plus tôt par une frappe israélienne. Ils s’activent auprès d’un corps. L’un d’eux prend des photos et filme. Quelques secondes s’écoulent, survient une explosion extrêmement violente et la cage d’escalier est recouverte de fumée, de poussière et de débris. Lundi 25 août au matin, l’armée israélienne vient de frapper, une deuxième fois, au même endroit, l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Le bilan est lourd : plus de 20 morts, dont des soignants et cinq journalistes palestiniens, sous contrat notamment avec Reuters, Associated Press ou Al-Jazira.
Une caméra de Reuters a tout filmé. Face à la violence des images, l’armée israélienne, qui n’a pas précisé les raisons de cette frappe sur l’hôpital, a annoncé une enquête. Le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, est aussi intervenu dans la soirée en exprimant ses regrets. « Israël accorde de la valeur au travail des journalistes, du personnel médical et de tous les civils », a écrit le chef du gouvernement alors même que tous les actes de l’Etat hébreu depuis vingt-deux mois témoignent du contraire – à commencer par l’interdiction faite aux reporters internationaux de se rendre
La frappe aérienne israélienne sur un hôpital de Gaza soulève de nombreuses questions sur la légalité de l’usage de la force militaire, en particulier dans des contextes où des installations médicales sont impliquées. Selon le droit international humanitaire, les attaques visant des civils, y compris des établissements de soins, sont prohibées. La protection des infrastructures médicales est un principe fondamental, et toute violation de ce cadre juridique pourrait constituer un crime de guerre. L’impact de cette attaque pourrait ainsi entraîner des répercussions judiciaires dans différentes instances.
Les implications juridiques de cet incident pourraient également être examinées à la lumière des principes de responsabilité individuelle. Les dirigeants militaires et politiques impliqués dans la décision de mener de telles frappes pourraient être tenus responsables sur la base des lois internationales. La Cour pénale internationale (CPI) a le pouvoir de mener des enquêtes sur des violations des droits de l’homme qui atteignent le seuil de gravité définie par le Statut de Rome. Ainsi, une enquête pourrait être ouverte pour déterminer si des actes de violence systématique sont compatibles avec les chefs d’accusation reconnus par la CPI.
Cela révèle l’importance cruciale de rendre des comptes dans des situations où les droits humains sont manifestement violés. La documentation des atrocités, le recueil de preuves et la mobilisation d’organisations de défense des droits humains sont essentiels pour soutenir l’action judiciaire. De plus, les implications politiques de l’événement deviennent également déterminantes, car elles pourraient influencer les relations internationales et les politiques de sécurité des États impliqués. Les gouvernements et les organisations internationales seraient donc incités à condamner les actes contraires au droit humanitaire afin de prévenir la normalisation de telles violences.
Conclusion et appel à l’action
L’armée d’occupation israélienne a bombardé des équipes de la défense civile et des journalistes lors de son ciblage du complexe médical Nasser à Khan Younis, au sud de la bande de Gaza. La caméra d’Al-Ghad a surveillé le moment où les équipes de la Défense civile sont arrivées sur le complexe après un bombardement qui visait le dernier étage de l’hôpital, où se trouvaient des photographes et des journalistes. La première attaque a entraîné la mort de Hossam al-Masri, un journaliste travaillant pour une agence de presse internationale, après qu’un drone israélien a bombardé le dernier étage du bâtiment de l’hôpital. Après l’arrivée des équipes de la Défense civile sur les lieux, et alors qu’ils récupéraient le corps du martyr, des drones israéliens ont pris pour cible les membres de la Défense civile pendant leur travail. Notre correspondant a souligné que des drones d’attaque israéliens volent toujours dans l’espace aérien de la zone. La Défense civile de Gaza a rapporté le martyre du conducteur de pompiers Imad Abdel Hakim Al-Shaer, et la blessure de 7 autres membres de la Défense civile à Khan Younis, alors qu’ils tentaient de secourir les blessés et de récupérer les corps des martyrs à la suite du bombardement israélien qui a visé un bâtiment du complexe médical Nasser. Mahmoud Basal, porte-parole de la Défense civile à Gaza, a déclaré à la chaîne Al-Ghad TV que l’armée d’occupation israélienne avait commis « un massacre contre les membres de la Défense civile à Khan Younis ». Il a souligné que les forces d’occupation ont pris pour cible des citoyens directement et sans aucun avertissement, ce qui a entraîné la mort de 138 membres de la Défense civile dans le cadre de leur travail humanitaire. Il a ajouté que l’occupation continue de cibler les équipes de secours et d’ambulance lorsqu’elles interviennent pour récupérer les martyrs et les blessés. Il a souligné que ce qui s’est passé au complexe médical Nasser est un « crime à part entière » et que l’occupation prouve jour après jour qu’il n’y a pas d’immunité pour les journalistes, les médecins ou même les ambulanciers, qui sont censés être protégés par le droit international humanitaire. Plus de détails Wael Awad, écrivain et chercheur sur les affaires israéliennes, s’entretient avec Kawthar Tanuri de Haïfa via le segment d’information
NEVER be silent ❌🇮🇱 pic.twitter.com/5uS6SABVxf
— Zak (@InfernoPilgrim) August 26, 2025
La frappe aérienne israélienne sur un hôpital de Gaza a suscité une indignation mondiale, mettant en lumière les tragédies humanitaires qui frappent les populations civiles dans les zones de conflit. Tout au long de cet article, nous avons examiné les implications de cette attaque, tant sur le plan humanitaire que sur le plan international. Les conséquences d’une telle frappe ne se limitent pas seulement à la destruction physique d’infrastructures essentielles, mais elles affectent également la confiance des civils envers les institutions humanitaires et internationales.
Il est impératif de rappeler que les civils, les journalistes et les secouristes jouent un rôle crucial dans la protection et l’assistance des populations touchées par la guerre. Leur sécurité devrait être une priorité incontournable dans tout conflit armé. Les lois de la guerre existent pour cela, pourtant, il est évident que les violations continuent de se produire, montrant un besoin urgent d’une vigilance et d’une action accrues de la part de la communauté internationale. Les États doivent prendre des mesures proactives pour garantir la protection de ces groupes vulnérables, en veillant à ce que les principes humanitaires soient respectés et appliqués.
Une frappe aérienne israélienne sur un hôpital de Gaza tue cinq journalistes et secouristes en direct à la télévision. Netanyahu appelle cela un « accident ».
Les frappes aériennes israéliennes ont touché à deux reprises l’hôpital Nasser, dans le sud de Gaza, tuant 20 personnes, dont cinq journalistes de Reuters, AP, Al Jazeera, Middle East Eye et NBC. Hussam al Masri est mort lors de la frappe initiale. Mohammed Salama, Mariam Abu Dagga, Ahmed Abu Aziz et Moaz Abu Taha ont été tués lorsque l’hôpital a été à nouveau touché lors d’une attaque à deux coups alors que les sauveteurs se rassemblaient pour évacuer les blessés. Le photographe de Reuters Hatem Khaled a été blessé lors de la deuxième frappe.
La technique de la frappe « double tap » est largement considérée comme un crime de guerre car elle vise les premiers intervenants, les journalistes, les médecins et les secouristes qui sont protégés par les Conventions de Genève. Les attaques visent à dissuader les efforts de sauvetage et à infliger d’autres dommages aux civils. La Cour pénale internationale considère que les frappes délibérées contre le personnel médical ou de secours sont passibles de poursuites pénales.
Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) rapporte maintenant qu’au moins 196 journalistes ont été tués depuis le début de la guerre.
As if his unprecedented lawsuit isn’t enough, Emmanuel Macron is convening a defense council meeting on September 10 to address the fight against “information manipulation” and attempts at foreign destabilization.
— Candace Owens (@RealCandaceO) August 25, 2025
He should be laughed out of every room for the rest of his life. https://t.co/iRm9O2cop8