Jour 372 à Gaza : 42 175 tués, 98 336 blessés par « Israël »
Cependant, suite à l’approbation par le Congrès et le Sénat américains d’une déclaration préparée par Lindsey Graham et Robert Menéndez qui affirme avec force que «si Israël est obligé de se défendre et d’agir (contre l’Iran), les États-Unis seront à ses côtés pour soutenir militairement et diplomatiquement», nous assisterions à une montée des pressions de la part du lobby pro-israélien américain (AIPAC) pour procéder à la déstabilisation de l’Iran par des méthodes expéditives.
Day 372 in Gaza: 42,175 killed, 98,336 injured by ‘Israel’
Augmentation du nombre de colons israéliens quittant les territoires occupés
Les sept premiers mois de l’année en cours ont vu 40 000 colons israéliens quitter les territoires occupés, triplant le taux d’émigration avant la guerre.
Des chiffres récents ont révélé une augmentation notable du nombre de colons israéliens quittant les territoires occupés depuis le début de la guerre “Israël” contre Gaza au début d’Octobre l’année dernière, ont rapporté les médias israéliens.
Les sept premiers mois de l’année en cours ont vu 40 000 colons émigrer, triplant le taux d’émigration avant l’agression, avec 2 000 colons supplémentaires quittant chaque mois par rapport aux années précédentes, le journal israélien Maariv souligné.
En outre, près d’un million de colons ont obtenu des passeports étrangers ces dernières années par précaution en cas de guerre à grande échelle, a ajouté le site.
En termes de transferts financiers, Maariv a souligné que les colons israéliens ont transféré $7 milliards à l’étranger en dépôts au cours des sept premiers mois de l’année.
Il a également souligné un phénomène de “fuite des cerveaux”, car de nombreux émigrants comprenaient des médecins, des scientifiques, des pharmaciens et des experts de haute technologie.
Cela intervient alors que des factions de l’Axe de la Résistance – la Résistance Palestinienne, la Résistance Islamique au Liban et en Irak, et les Forces Armées Yéménites ont mené des opérations militaires sans escale contre des cibles israéliennes dans les territoires occupés, portant des coups stratégiques au régime d’occupation.
Le mois dernier, les données du Bureau Central des Statistiques (CBS) indiquaient une forte augmentation du nombre de colons israéliens quittant définitivement les territoires occupés en 2022 et au premier semestr
Le coup du faux attentat ou de l’attentat sous faux drapeau est devenu une des méthodes favorites du sionisme, tant israélien qu’international. 11 septembre, Bataclan, 7 octobre…le processus est toujours le même : on organise un faux attentat, sans morts réels, ou un attentat sous faux drapeau, commis par ses propres troupes, et ensuite, il ne reste plus qu’à jouer les victimes et organiser un massacre de civils musulmans de grande ampleurs, car ce sont les civils les cibles des comploteurs sionistes et non les « islamistes », agents sionistes pour un certain nombre d’entre eux.
Les massacres ayant eu lieu en Irak et en Afghanistan après le 11 septembre, on fait des centaines des milliers de victimes. Suite à l’affaire du Bataclan, des milliers d’Irakiens ont été massacrés. Après la mascarade du 7 octobre, ce sont au moins 200.000 Palestiniens qui ont été assassinés et non 40.000 comme les prétendent les instances internationales, plus ou moins complices des massacreurs elles aussi.
Le terrorisme sous faux drapeau est l’arme du sionisme. Ce terrorisme sous faux drapeau n’est dénoncé par aucun journaliste. Ce terrorisme sous faux drapeau ne sert pas les intérêts occidentaux mais uniquement ceux d’Israël.
Après l’attaque prévisible d’Israël contre les infrastructures pétrolières et nucléaires iraniennes et la contre-réponse iranienne, la CIA et le Mossad israélien auraient préparé des attaques sous fausse bannière dans le golfe Persique similaires à celle du cuirassé Maine de 1898. Après avoir attribué la responsabilité aux Iraniens, le Congrès américain déclarerait l’état de guerre contre l’Iran avec le double objectif d’assécher les sources d’énergie de la Chine et de façonner la cartographie du nouveau Moyen-Orient.
Israël et la spirale du silence des médias. L’échec présumé de la sécurité israélienne à minimiser les informations égyptiennes qui, dix jours plus tôt, avertissaient que le Hamas préparait une offensive majeure, serait le piège conçu par le Mossad pour déclarer l’état de guerre et dévaster Gaza, le Liban et l’Iran afin de mettre en œuvre le Grand Israël.
Les offensives militaires israéliennes contre Gaza, la Cisjordanie et le Liban seraient protégées par la «spirale du silence» des principaux médias mondiaux contrôlés par le lobby juif transnational, une théorie formulée par la politologue allemande Elisabeth Noelle-Neumann dans son livre La spirale du silence. L’opinion publique: notre peau sociale (1977).
Cette thèse symboliserait «la formule de chevauchement cognitif qui établit la censure à travers une accumulation délibérée et étouffante de messages d’un seul signe», ce qui produirait un processus en spirale ou une boucle de rétroaction positive et la manipulation conséquente de l’opinion publique mondiale: les Palestiniens et les Libanais sont des terroristes et Israël a le droit de se défendre.
La Palestine et l’effet outsider. L’effet Bandwagon ou opinion majoritaire provoque un rejet ultérieur et suscite de la sympathie pour l’option minoritaire connue sous le nom d’«effet Underdog», terme utilisé pour la première fois en 1859 et qui stipule que «l’individu pencherait vers l’option politique la moins valorisée, car elle est considérée comme injustement attaquée ou rabaissée».
Ainsi, le châtiment asymétrique du régime israélien dans la bande de Gaza, avec plus de 42.000 victimes civiles, 10.000 morts ensevelis sous les décombres et 90% des infrastructures civiles détruites, a déclenché une vague de soutien mondial en faveur de la population civile gazaouie massacrée par Israël.
Le Liban, prochaine phase du Grand Israël. Suite à la décision de la Cour pénale internationale de demander des mandats d’arrêt contre Benjamin Netanyahou et le ministre de la Défense, Yoav Gallant, accusés de «crimes contre l’humanité», Benjamin Netanyahou est conscient qu’une fois terminée la guerre asymétrique contre le Hamas, il risque des poursuites pénales internationales. Ainsi, Joe Biden, dans une interview publiée par le magazine Time, a admis que «Benjamin Netanyahou prolongerait la guerre pour des raisons politiques et pour rester au pouvoir à la tête d’une coalition gouvernementale complexe».
Ainsi, après avoir mis fin à la campagne contre Gaza, et bien qu’Israël n’ait pas obtenu la réponse attendue sous la forme d’une attaque du Hezbollah, Benjamin Netanyahou, avec la bénédiction des États-Unis, aurait décidé d’envahir le Sud-Liban dans l’espoir de de gagner du temps jusqu’à la victoire prévisible en novembre d’un Donald Trump, dans la certitude qu’il pourra compter sur sa bénédiction pour l’exonérer de toute culpabilité devant la Cour pénale internationale.
L’accord conclu entre Joe Biden et Benjamin Netanyahou comprendrait également l’envoi en Israël de près de 1.800 bombes pesant 2000 kilos pour dévaster le Sud-Liban et déplacer ses 400.000 habitants de l’autre côté du fleuve Litani, créer un anneau de sécurité pour les colonies israéliennes et également acheter jusqu’à la possible victoire de Donald Trump en novembre.
L’Iran sous les projecteurs. L’assassinat à Beyrouth du leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, serait un nouveau piège pour impliquer l’Iran dans l’escalade de la guerre et entamer sa déstabilisation avec l’aide des États-Unis.
Israël considère l’Iran comme «le plus grand exportateur de terrorisme et de violations des droits de l’homme au monde, alors qu’il continue d’enrichir de l’uranium et est dangereusement proche d’obtenir une bombe nucléaire, ce qu’il pourrait réaliser dans les semaines à venir». Cependant, suite à l’approbation par le Congrès et le Sénat américains d’une déclaration préparée par Lindsey Graham et Robert Menéndez qui affirme avec force que «si Israël est obligé de se défendre et d’agir (contre l’Iran), les États-Unis seront à ses côtés pour soutenir militairement et diplomatiquement», nous assisterions à une montée des pressions de la part du lobby pro-israélien américain (AIPAC) pour procéder à la déstabilisation de l’Iran par des méthodes expéditives.
Ainsi, après l’attaque prévisible d’Israël contre les infrastructures pétrolières et nucléaires iraniennes et la contre-réponse iranienne, la CIA et le Mossad israélien auraient préparé des attaques sous fausse bannière dans le golfe Persique similaires à celle du cuirassé Maine en 1898. Après en avoir attribué la paternité aux Iraniens, le Congrès américain déclarerait l’état de guerre. Ce processus est connu sous le nom d’«autorisation statutaire» et constitue une condition essentielle pour que le président Biden puisse appliquer la loi sur les pouvoirs de guerre de 1973, qui lui permet d’envoyer des troupes à l’étranger.
Ainsi, profitant du fait que la Russie s’occupe de l’Ukraine, que la Chine est entourée par l’arc de crise nucléaire AUKUS pour protéger Taiwan et que les réserves stratégiques américaines sont au maximum, le Pentagone profitera de la réponse iranienne pour déclencher une nouvelle guerre en le Moyen-Orient avec le double objectif d’assécher les sources énergétiques de la Chine et de façonner la cartographie du Nouveau Moyen-Orient.
La réaction en chaîne est en cours : Israël – armé et soutenu principalement par les Etats-Unis, qui déploient une force militaire croissante au Moyen-Orient – non seulement poursuit la destruction de la Palestine, mais étend la guerre au Liban, au Yémen, à la Syrie et à l’Irak.
Le triomphe des extrémistes
La présentation du sept octobre dans nos médias fut partielle et partiale, mais devons-nous nous en étonner tant notre presse nous y a habitué ?
Entre racisme et mépris de tout ce qui n’est pas occidental, ils ont réduit l’opération du 7 octobre à la poussée d’une bande de fauves/monstres/terroristes, choisissez votre terme. Le méchant musulman/terroriste par nature (Lisez bien nos médias depuis le 7 octobre, l’amalgame s’y lit sans trop de peine) Pourtant était-ce là l’essentiel ?
En réalité, le 7 octobre marque une union des extrémistes, nous savons désormais qu’une partie des unités affectées à Gaza avait été envoyée en Cisjordanie malgré les avertissements tant internes que transmis par les services étrangers (Ex égyptiens). Ces ordres ne venaient pas de l’état-major du Hamas !
Sans aller jusqu’à dire qu’il y a eu volonté cynique de laisser commettre un attentat, cette allocation de forces démontre une tendance du gouvernement Likoud à remplacer les processus politiques par des faits accomplis et la violence.
Situation d’autant plus grave que les accords d’Abrahm avaient ouvert une nouvelle vague de paix après les accords de camps David et les accords d’Oslo, morts par l’assassinat du premier ministre israélien par un fanatique sioniste !
Notons à ce stade qu’Israël refuse de s’investir lorsque l’accord exigerait de véritables contreparties. Israel a pris les accords d’Abrahm et les avantages qui allaient avec, mais a refusé de régler la question palestinienne. La plaie a continué à suppurer jusqu’au sept octobre.
Être une démocratie n’excuse pas tout et notamment pas de s’en prendre à des populations qui ne votent pas. Car oui on peut reprocher au Hamas d’avoir pris les armes, mais quel autre avenir lui était offert ?
Israël a détruit l’aéroport de Gaza, neutralisé son port et mis les échanges sous contrôle, voire parfois, souvent refusé de payer les droits de douanes qui revenaient aux organisations palestiennes.
Alors, on peut reprocher aux Gazaouites de s’être donnés aux extrémistes, certes… Mais les israéliens se sont aussi donnés aux leurs. Quid du plan de développement des territoires occupés ? Cherchez Gaza 2030, cela n’existe pas ! Israël, puissance occupante acceptait normalement le devoir de s’occuper de ces populations auxquelles il avait pris les outils pour contrôler leur destin. Le contexte peut l’expliquer, voire le justifier, mais il n’exonère pas des responsabilités liées. Il a choisi de ne pas assumer cette responsabilité.
Au contraire, l’appareil politique israélien (Pas militaire, fort heureusement) a joué sur la crise et la confrontation pour construire ses gains politiques. Le Likoud et les partis religieux y ont vu le moyen de réaliser leurs buts (territoriaux voire religieux).
Le sept octobre est né de ce triomphe des extrémistes. Le Likoud et le Hamas ont trouvé un accord pour nous diffuser un concert de heavy Metal, dommage pour les amoureux de la valse !
Quand on fait la guerre, il faut la gagner !
Dont acte, c’était la guerre et au lieu de réagir comme après le commando septembre noir où Israël (Oui, le même état) modéra sa riposte et fit l’admiration du monde entier. Au contraire, dès les jours suivant un débat opposait les stratèges et les tacticiens sur l’entrée des IDF à Gaza pour affronter les troupes du Hamas.
Le débat opposait ceux qui écoutaient les positions des responsables gouvernementaux israéliens qui ont formé un cabinet de guerre : Il fallait en découdre et l’armée Israélienne vaincrait le Hamas au sol dans un jugement de dieu magnifié.
Hélas, les tacticiens avaient prévenu : Le combat ne pouvait être gagné contre une guérilla pour laquelle il suffit de ne pas perdre.
Le résultat fut pire que les avertissements des stratèges, car l’amour des dirigeants occidentaux (Pas seulement israéliens) pour la guerre masque leur manque de compréhension de la réalité du phénomène :
La guerre n’est pas une compétition où vous tuez des adversaires et vous lancez dans une course au plus grand nombre de bombes larguées sur des civils. Elle est au contraire de briser la volonté de combattre de l’adversaire.
Sur ce plan-là, grand Schelem israélien ! Nous savons depuis la guerre contre le terrorisme que chaque victime collatérale cause sept recrues pour les mouvements terroristes. Pour cette raison, Israël commencera par un bombardement indiscriminé de Gaza qui causera des dizaines de milliers de mort civils (On parle de 40K, ce qui fait 280K nouveaux combattants pour le Hamas) Bravo, Israël avait assuré le recrutement du Hamas pour une décennie. Beau gâchis.
Et un an plus tard, on en est là : La brillante stratégie/Tactique/incompétence a conduit les troupes israéliennes à combattre dans Gaza encore un an plus tard face à un Hamas dont les bataillons ont réussi à remplacer leurs pertes.
On fait mieux comme succès stratégique et pour éviter de reconnaître l’échec, le gouvernement israélien se lance dans une politique d’assassinats ciblés contre le Hezbollah sur le front nord.
Résultat, Israël est entré depuis quelques jours au Liban, histoire de tenter le match retour de sa défaite de 2006.
Des dizaines de milliers de morts pour l’infamie et placer Israël en danger
Résultat d’un an de guerre : une large partie de l’opinion publique mondiale en vient à haïr ce pays dont la survie a toujours dépendu de l’appui international. Bravo, belle manière de scier la branche sur laquelle on est assis.
Autre résultat, l’armée Israélienne, non contente de combattre les bataillons du Hamas sur leur terrain se trouve désormais en ligne face à ceux du Hezbollah avec ses cent mille hommes. Soit Vingt mille hommes du Hamas, plus cent mille du Hezbollah, un magnifique fois six dans le rapport de force. Combien de temps, Tsahal pourra-t-elle faire face à cette dégradation du ratio amis/Ennemi ?
Enfin, les provocations ont provoqué une forme de guerre aérienne avec l’Iran et les Houtis. Désormais, la défense AA israélienne a été percée à nombre de reprise et rien que la consommation de munitions de ces démonstrations de forces posent problème dans un occident à court de missiles de défense après les combats d’Ukraine et du moyen orient.
Force est de constater que Hamas et Hezbollah ont intérêt à laisser pourrir la situation, car le temps qui passe les arrange. Mais, coté Israélien, le pouvoir politique n’a pas de stratégie pour réduire les tensions.
Dès lors, la montée aux extrêmes semble programmée qu’en sera-t-il au moment où Hamas et Hezbollah décideront d’utiliser le cœur de leurs arsenaux ?
En réalité, cette montée des tensions pose la même question qu’en Ukraine : les pouvoirs occidentaux ne sont plus capables de reculer avec grâce et s’enferment dans une stratégie de joueurs perdants. La seule méthode étant de redoubler dans l’espoir que par un déchaînement de puissance, le réel finisse par céder à la volonté de nos gouvernants.
Hélas, on ne remplace pas l’analyse stratégique par le caprice et notre classe dirigeante échoue à comprendre les évolutions du monde.
Cette année de guerre a révélé encore davantage qu’en Ukraine d’importantes évolutions stratégiques qui nuisent aux avantages comparatifs de l’occident et devraient nous obliger à modérer nos ambitions.
Au contraire, nous avons choisi de les ignorer pour nous concentrer sur notre volonté et comme le troisième Reich finissant nous nous réfugions dans les armes miracles et le triomphe de la volonté.
Première évolution : La formidable revalorisation de l’infanterie : Au dix-neuvième siècle, les armées occidentales, dotées d’artillerie et de moyens de feux supérieur permettaient à des formations de taille réduite d’obtenir un impact disproportionné sur les théâtres extérieurs.
Les fusils d’assauts, grenades et surtout les lance-roquettes (téléguidés ou non) ont changé cela : Désormais, pour permettre au soldat occidental d’avoir un impact, il faut le surcharger d’impedimenta et l’inscrire dans des chaînes de feu et de commandement terriblement complexes.
Cette formidable revalorisation de l’infanterie affaiblit l’occident qui n’a jamais eu la masse pour lui et cette réégalisation des rapports de feu devrait nous imposer de réviser nos prétentions sur la scène internationale.
Second point les missiles, roquettes (Lourdes, pas d’infanterie) et drones ont changé la capacité de frappe à longue portée. Autrefois réservée aux armées des très grandes puissances capable d’entretenir une aviation stratégique désormais ces capacités sont là aussi à la disposition des forces de pouvoirs régionaux. Il n’est plus possible de frapper un état sans subir de contre-mesures.
L’Ukraine a mené des frappes longues portée en Russie, mais la masse est mise en œuvre par les pays et groupes moyen orientaux. Les raids aériens de l’Iran, du Hamas, du Hezbollah ont montré que même une grande puissance comme Israël (Par procuration, grâce à l’aide internationale, mais vous m’accorderez que ce pays fonctionne comme une grande puissance dans cette région) pouvait être mise en danger par des états ou groupes de moindre richesse.
Là encore, cette égalisation ramène l’occident dans le rang. Son “monopole” (toujours plus fragilisé) des industries aériennes ne suffit plus, car d’autres filières industrielles permettent d’accéder aux même fonctions.
Troisième point : L’extension du domaine de la défense côtière : Là encore, l’occident possédait un avantage, car depuis longtemps ses marines pouvaient frapper depuis le large vers la terre. Au fur et à mesure de l’avancement de la portée des armes, elles acquéraient la capacité de frapper des bandes côtières de plus en plus larges. (Ex le soutien maritime lors du débarquement de Normandie qui joua un rôle considérable durant la bataille du même nom.). Le summum fut la diplomatie du porte-avion où il devenait possible d’infliger des frappes punitives dans la profondeur des continents grâce à des groupes aéronavals apanage de rares grandes puissances (USA, GB, France, autrefois)
Désormais, les armes côtières peuvent prétendre résister, voire infliger de graves pertes à ces fameux groupes aéronavals à des distances de plus en plus lointaines. Soudains, ces flottes assemblées à grands frais se trouvent promues au rang d’éléphants blancs ou de dinosaures en attente de leur météorite.
Les Russes l’ont vu en Ukraine avec la perte de certains navires (Même si la présentation médiatique occidentale fut mensongère). Les houtis du Yemen ont effectués la même démonstration : Ils peuvent forcer une marine hauturière à se retirer au-delà de ses zones de frappes et les rendent incapables de rentrer dans des mers étroites sauf à payer le prix du sang !
Qu’en est-il ? Eh bien, joyeux sept octobre :
L’infanterie mécanisée israélienne est incapable d’aller débusquer les troupes au sol infiniment moins coûteuses de ses adversaires.
L’aviation israélienne, si elle reste une arme offensive valable (Les gazaouites en ont senti le poids), devient incapable de sanctuariser le territoire national !
L’économie israélienne souffre de l’incapacité des marines occidentales à sécuriser les bâtiments en route vers le port d’Eilat.
Et si les Israéliens sont incapables de le comprendre, ils finiront par mettre en danger leur état obtenu au prix de si grands efforts.
Certes, il fut donné par les occidentaux en guise de Méa Culpa pour l’antisémitisme (Théodore Herzel a assisté à la dégradation de Dreyfus). Ce fut au prix d’un viol de la communauté arabe et notamment palestinienne. Mais comme on le dit : L’enfant d’un viol a aussi le droit de vivre.
Seulement, cela ne l’exonère pas des crimes qu’il peut commettre au cours de son existence. Israël se met en danger par des actes qui lui valent la réprobation internationnale. Sauf que désormais, ses sponsors ne sont plus capables, pour les raisons que nous avons vu de protéger ce pays contre les conséquences de ses violences et spoliations.
Alors, nous fêtons aujourd’hui les un an de cette campagne, espérons que nous serons capables d’offrir aux parties les moyens de négocier pour éviter un second anniversaire qui sinon rapprochera Israël (Et dix millions de civils qui y habitent) de l’abîme !