Jeffrey Epstein, milliardaire pédocriminel et architecte d’un vaste réseau d’influence, a effectué en 2018 un unique don international via sa fondation. Montant : 57 897 dollars. Destination : une association française inconnue du grand public, créée la même année, censée promouvoir la politique culturelle des années 80 et 90. Derrière cette structure fantôme, trois proches de Jack Lang, figure emblématique de la culture française et pilier du mitterrandisme. Ce versement ne figure dans aucun programme culturel identifiable. Aucun film, aucune trace d’activité, aucune transparence. L’association, bien que déclarée, reste inactive. Ses responsables, contactés, se dérobent. Et Jack Lang, tout en reconnaissant plusieurs rencontres avec Epstein, évoque un simple projet cinématographique… jamais sorti. Pourquoi cette transaction ? Pourquoi Epstein, qui finançait habituellement des institutions élitistes américaines, cible-t-il ici une obscure organisation en France ? Ce don ne relève pas de l’aléatoire. Il s’inscrit dans une stratégie d’infiltration des élites culturelles européennes. Via la philanthropie, Epstein achetait du prestige, tissait des liens avec des personnalités-clés, installait son réseau au sein même des milieux politiques, médiatiques et artistiques. Les cercles qu’il fréquente — Woody Allen, Roman Polanski, Dominique Strauss-Kahn — croisent ceux de Lang. Cette proximité, sociale plus que formelle, indique une méthode bien rodée : utiliser la culture comme levier d’acceptabilité et d’influence. Lang, même sans implication directe, devient une pièce sur l’échiquier d’une gouvernance parallèle qui se joue dans les salons, loin des urnes. Derrière les apparences institutionnelles, se dessinent les contours d’une ingénierie sociale planifiée, entre contrôle symbolique et corruption discrète. Et si Jack Lang n’avait été qu’un rouage français dans le système Epstein ? Mike Borowski vous livre l’analyse brute, sur Géopolitique Profonde. Lien source https://www.thedailybeast.com/epstein…
Les liens entre Jeffrey Epstein et Jack Lang refont surface, grâce à une enquête anglo-saxonne passée sous silence en France. Pendant que les médias hexagonaux crient au complotisme, les preuves s’accumulent.Un financement suspect, des dîners douteux : les liens Lang-Epstein enfin exposés.
Un financement opaque
En 2018, Epstein a versé 57 000 dollars via sa fondation à une association française proche de Jack Lang, sous prétexte de financer un film… qui n’a jamais existé. Le Daily Beast révélait dès 2020 ces transactions, sans aucun écho dans la presse locale. Jack Lang, lui, se contente de qualifier Epstein de « charmant », comme lors d’un dîner avec Woody Allen – autre ami aux mœurs controversées.
Le silence des médias subventionnés
Alors que BFM TV coupe immédiatement un intervenant évoquant ces connexions, la télévision française préfère invoquer le « complotisme » plutôt que l’enquête. Pourtant, Epstein possédait un appartement avenue Foch, et son réseau comptait des Français comme Jean-Luc Brunel, ex-directeur d’agence de mannequins, suicidé en 2022 avant de pouvoir témoigner. Pourquoi Lang, figure intouchable du système culturel, bénéficie-t-il d’une telle impunité ?
Un livre soigneusement passé sous silence
Ce qui réapparaît actuellement était paru dans La pédocratie à la française, de Jacques Thomet aux éditions Fabert, en 2021. Vous y trouverez le fameux carnet noir d’Epstein
À l’approche de la primaire présidentielle socialiste française de 1995, des jospinistes font courir des rumeurs sur sa sexualité ; il déclare ensuite à ce propos : « On m’a traité alors de pédophile. C’était immonde. J’ai trouvé les deux personnages qui racontaient cela. Le premier a fait amende honorable. Le second, je ne lui parle plus »[99]. Au début des années 2000, des chiraquiens relatent, sans apporter de preuves, une arrestation de Jack Lang au Maroc dans le cadre d’une affaire de mœurs s’étant soldée par une exfiltration discrète organisée par l’Élysée[99].
Le , Le Figaro relate que, plusieurs années auparavant, des policiers de Marrakech ont fait une descente nocturne dans une villa de la palmeraie où des Français ont été surpris en train de « s’amuser » avec de jeunes garçons. La police marocaine aurait arrêté les adultes pris en flagrant délit, dont « un ancien ministre français ». L’affaire aurait été arrangée par l’ambassade de France et l’ancien ministre français serait aussitôt rentré en France par avion. L’affaire aurait ainsi été étouffée et aucune poursuite n’aurait été engagée, au Maroc comme en France[100]. Deux jours plus tard, sur Canal+, Luc Ferry affirme à son tour, tout en admettant ne pas avoir de preuves, qu’un « ancien ministre » s’était « fait poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons »[101] sans pouvoir donner de nom sous peine de condamnation pour diffamation[102],[103],[104]. Les rumeurs tournent autour de Jack Lang et de l’ancien ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy[105],[106]. Les carnets d’Yves Bertrand, saisis par la justice en marge de l’affaire Clearstream, précisent : « Lang à la Mamounia, en novembre [2001], s’est tapé des petits garçons »[107].
Le , Le Parisien révèle que plusieurs témoins présents au Maroc sont venus étayer ces déclarations de pédophilie, mais sans que le nom de Jack Lang ne soit cité[108],[109]. Entendu par les policiers, Luc Ferry dit avoir eu connaissance de cette histoire à son entrée au gouvernement, en 2002[réf. nécessaire]. Un journaliste de France Télévisions évoque l’existence d’une dépêche AFP — selon lui rapidement retirée — faisant état de l’arrestation de Jack Lang dans un riad, mais aucune trace d’une telle dépêche n’est retrouvée par les policiers[110]. En , Jack Lang, entendu comme témoin par la Brigade de protection des mineurs, parle d’une « histoire à dormir debout »[111]. Le nom du ministre évoqué n’est pas révélé publiquement et l’affaire est classée sans suites[111].
En 2020, à la suite de l’affaire Epstein, les médias américains puis français se font l’écho des liens entre Jack Lang et Jeffrey Epstein, au domicile parisien duquel le premier s’est rendu l’année précédente. L’ancien ministre avait rencontré l’homme d’affaires lors d’un dîner organisé en l’honneur de Woody Allen, et il avait convié Jeffrey Epstein aux célébrations des 30 ans de la pyramide du Louvre[112],[113]. Il est également révélé que le criminel américain a financé, à hauteur de 58 000 dollars, une association française quasiment sans activité et composée de proches de Jack Lang[114],[115]. Celui-ci répond, sans autres précisions, que la somme en question visait à « financer un film », qu’il estime « en train d’être finalisé » mais dont le niveau d’avancement reste inconnu d’une cofondatrice de l’association[113],[116].







