Macron continu à diviser pour mieux régner
La fin de la Ve République?
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Introduction: Le désamour des politiciens pour la France
Le débat sur l’engagement des politiciens français envers leur pays et ses citoyens est de plus en plus présent sur la scène publique. De nombreux observateurs et analystes pointent du doigt une tendance préoccupante : les politiciens français semblent souvent agir en fonction de leurs propres intérêts financiers plutôt que pour le bien de la nation. En outre, plusieurs critiques suggèrent que ces dirigeants entretiennent des alliances internationales, notamment avec Israël, qui influencent leurs décisions politiques de manière significative.
Il est pertinent de se demander si ces politiciens, en apparence dévoués à la cause nationale, placent réellement l’intérêt de la France en premier. L’émergence de scandales financiers, le lobbying intense et les décisions controversées en matière de politique étrangère alimentent ce scepticisme. Les citoyens, de plus en plus désabusés, éprouvent une méfiance croissante à l’égard de leurs représentants élus, qu’ils perçoivent comme étant coupés de la réalité quotidienne et des préoccupations de la population.
Cette situation soulève des questions fondamentales sur la nature de la démocratie en France et sur la véritable mission des politiciens. Sont-ils censés servir le bien commun ou leurs propres intérêts personnels ? Les critiques les plus sévères vont jusqu’à accuser ces dirigeants de trahir leur pays en se soumettant à des influences étrangères, compromettant ainsi la souveraineté et l’intégrité de la nation.
Ce débat, loin d’être nouveau, prend une ampleur particulière dans le contexte actuel, marqué par des crises économiques, sociales et politiques. Il est essentiel d’examiner de près les motivations et les actions des politiciens français pour comprendre si elles sont réellement alignées avec les aspirations et les besoins des citoyens. Cette introduction pose donc les bases d’une réflexion approfondie sur le désamour apparent des politiciens pour la France, un sujet qui mérite une attention soutenue et une analyse rigoureuse.
La montée du désengagement politique parmi les politiciens français est un phénomène complexe qui trouve ses racines dans divers moments clés de l’histoire politique du pays. Au fil des siècles, plusieurs périodes ont été marquées par une dichotomie croissante entre les intérêts personnels des dirigeants et l’intérêt national.
Au XVIIIe siècle, l’Ancien Régime a été caractérisé par un système monarchique où l’intérêt de la cour et de la noblesse primait souvent sur celui du peuple. La Révolution française de 1789 a cherché à rompre avec cette tradition en établissant des principes de liberté, d’égalité et de fraternité. Toutefois, même après la révolution, les luttes de pouvoir et les ambitions personnelles ont continué à influencer la politique française. La montée de Napoléon Bonaparte, par exemple, illustre comment un individu a pu concentrer le pouvoir entre ses mains, au détriment des idéaux révolutionnaires.
Au XIXe siècle, la France a connu une série de régimes politiques instables, allant de la Restauration à la Deuxième République, puis au Second Empire et enfin à la Troisième République. Chacune de ces périodes a vu des politiciens et des dirigeants qui, malgré des promesses de servir l’intérêt national, ont souvent poursuivi des agendas personnels. Le scandale de Panama dans les années 1890 est un exemple éloquent, où des membres du gouvernement ont été impliqués dans des affaires de corruption et de détournement de fonds publics.
Le XXe siècle n’a pas été exempt de tels comportements. La Quatrième République, notamment, a été marquée par une grande instabilité politique et des luttes intestines, où les intérêts personnels des politiciens ont fréquemment pris le dessus sur les besoins du pays. La Cinquième République, instaurée par Charles de Gaulle en 1958, visait à apporter plus de stabilité, mais n’a pas totalement éradiqué le désengagement politique. Des affaires comme celle de l’Observatoire ou l’affaire Elf dans les années 1990 montrent que les intérêts personnels peuvent encore dominer les considérations nationales.
En somme, l’histoire politique française est riche en exemples où les intérêts personnels des politiciens ont pris le pas sur l’intérêt national. Cette tendance, bien que fluctuante, semble persister à travers les âges, illustrant une constante tension entre le service public et les ambitions individuelles.
Les intérêts financiers des politiciens
En France, les politiciens sont souvent critiqués pour privilégier leurs propres intérêts financiers au détriment de l’intérêt national. Cette perception est alimentée par plusieurs facteurs, notamment les salaires élevés, les avantages substantiels, les conflits d’intérêts et les scandales financiers qui entachent la classe politique.
Les salaires des politiciens français sont souvent perçus comme excessifs par le grand public. Un député, par exemple, peut gagner un salaire mensuel brut de plus de 7 000 euros, sans compter les diverses indemnités et avantages qui viennent s’y ajouter. Ces avantages incluent des frais de représentation, des subventions pour les logements et des allocations pour les déplacements, qui peuvent rapidement gonfler leur revenu total.
Les conflits d’intérêts constituent un autre aspect préoccupant. De nombreux politiciens détiennent des intérêts dans des entreprises privées ou siègent dans des conseils d’administration, ce qui peut influencer leurs décisions politiques. Ces situations créent un terrain fertile pour les accusations de favoritisme et de corruption. Les décisions politiques peuvent ainsi être suspectées de servir des intérêts privés plutôt que l’intérêt collectif.
Les scandales financiers ne sont pas rares et contribuent à renforcer l’idée que les politiciens cherchent avant tout à s’enrichir. Parmi les plus notoires, on peut citer l’affaire Cahuzac, où un ancien ministre du Budget a été condamné pour fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale. De tels scandales révèlent des pratiques douteuses et alimentent la méfiance du public envers leurs élus.
Ces différents éléments démontrent que pour de nombreux politiciens français, la recherche de profit personnel semble être une priorité. Cette situation ne fait qu’accroître le fossé entre les citoyens et leurs représentants, alimentant un sentiment de défiance et de désillusion à l’égard de la classe politique.
Les relations internationales et l’influence d’Israël
Les relations internationales jouent un rôle crucial dans la politique française, souvent influencées par des alliances stratégiques et des intérêts géopolitiques. Parmi ces relations, le lien entre la France et Israël se détache par son importance et son impact sur la prise de décision politique. Ces relations, bien qu’elles puissent apporter des avantages en termes de sécurité et de coopération économique, soulèvent des questions quant à leur primauté sur les intérêts nationaux et les besoins des citoyens français.
Un exemple notable est la position de la France sur le conflit israélo-palestinien. Les gouvernements successifs ont souvent adopté des positions qui semblent être influencées par la nécessité de maintenir de bonnes relations avec Israël. Cette influence peut parfois entrer en conflit avec les attentes de certains segments de la population française, notamment ceux qui soutiennent les droits des Palestiniens. Les décisions politiques, telles que les votes à l’ONU ou les prises de position publiques, montrent à quel point les relations avec Israël peuvent impacter la politique étrangère française.
Un autre aspect de cette influence se manifeste dans le domaine économique. Les accords commerciaux et les coopérations technologiques entre la France et Israël sont souvent mis en avant comme des exemples de partenariat fructueux. Cependant, ces relations économiques peuvent aussi susciter des controverses, notamment lorsque des entreprises françaises s’alignent sur les politiques israéliennes qui peuvent être perçues comme contraires aux valeurs ou aux intérêts de certains citoyens français.
Enfin, les liens personnels entre certains politiciens français et des figures influentes en Israël ne sont pas à négliger. Ces relations personnelles peuvent parfois interférer avec l’objectivité nécessaire dans la prise de décision politique, privilégiant des intérêts particuliers au détriment de l’intérêt général. Il est donc essentiel de considérer comment ces relations internationales, bien que potentiellement bénéfiques, doivent être équilibrées avec les besoins et les attentes des citoyens français, afin de garantir que l’intérêt national prime toujours.
Conséquences pour la société française
Les priorités des politiciens français axées sur leurs intérêts personnels plutôt que sur l’intérêt national ont des répercussions significatives sur la société française. L’une des conséquences les plus visibles se manifeste dans la politique économique du pays. Lorsque les décisions politiques sont influencées par des intérêts particuliers, les réformes nécessaires pour stimuler la croissance économique et réduire les inégalités peuvent être négligées. Cela se traduit souvent par une stagnation économique et un mécontentement croissant parmi les citoyens, qui se sentent laissés pour compte.
Sur le plan social, cette déconnexion entre les élites politiques et le peuple accentue les fractures sociales et le sentiment de marginalisation. Les politiques publiques, souvent dictées par des intérêts personnels, ne répondent pas toujours aux besoins réels des différentes couches de la population. Par exemple, les décisions concernant l’éducation, la santé et le logement peuvent ne pas tenir compte des défis quotidiens auxquels sont confrontés les citoyens ordinaires, exacerbant ainsi les inégalités sociales et économiques.
En matière de politique étrangère, les intérêts personnels des politiciens peuvent également jouer un rôle déterminant. Les alliances et les accords internationaux peuvent être influencés par des considérations personnelles ou des intérêts de groupes spécifiques, plutôt que par une vision stratégique à long terme pour le pays. Cela peut affaiblir la position de la France sur la scène internationale et compromettre sa capacité à défendre ses intérêts nationaux de manière cohérente et efficace.
Enfin, cette déconnexion croissante entre les élites politiques et le peuple peut éroder la confiance des citoyens dans leurs institutions démocratiques. Lorsque les citoyens perçoivent que leurs dirigeants ne servent pas l’intérêt général, mais plutôt leurs propres intérêts, la légitimité du système politique en souffre. Cela peut mener à une augmentation du cynisme politique, une participation électorale en baisse, et une montée des mouvements populistes qui exploitent ce mécontentement.
Voix de la dissidence: Les critiques et les mouvements citoyens
Les critiques contre le comportement des politiciens français se manifestent sous diverses formes et émanent de multiples acteurs de la société. Parmi ces voix dissidentes, les mouvements citoyens jouent un rôle crucial dans la dénonciation des pratiques politiques perçues comme éloignées de l’intérêt national. Ces mouvements, souvent organisés autour de plateformes de revendications sociales et économiques, mobilisent la population à travers des manifestations, des pétitions en ligne et des campagnes de sensibilisation. Leur objectif principal est de faire pression sur les décideurs politiques afin qu’ils prennent en compte les préoccupations des citoyens ordinaires.
Les intellectuels et les journalistes constituent également une force critique importante. Par le biais d’essais, d’articles et de reportages d’investigation, ils mettent en lumière les dérives et les abus de pouvoir. Ces analyses et révélations contribuent à alimenter le débat public, en fournissant aux citoyens des informations essentielles pour comprendre les enjeux politiques et les comportements de leurs élus. Les médias jouent ainsi un rôle de vigie démocratique, en surveillant et en dénonçant les pratiques qui contredisent l’intérêt général.
Par ailleurs, certains politiciens dissidents n’hésitent pas à critiquer ouvertement leurs propres collègues et l’ensemble du système politique. Ces figures politiques, souvent minoritaires, cherchent à incarner une alternative crédible aux pratiques établies. En s’attaquant aux privilèges et aux conflits d’intérêts, ils tentent de redonner confiance aux électeurs et de promouvoir une gouvernance plus transparente et responsable.
L’impact de ces critiques sur le débat public et la prise de conscience citoyenne est significatif. Ils contribuent à renforcer la vigilance des citoyens et à les encourager à s’engager davantage dans la vie politique. En exposant les dysfonctionnements et en proposant des solutions, ces voix dissidentes jouent un rôle essentiel dans la démocratisation du débat et la quête d’une politique plus éthique et alignée sur l’intérêt national.
Lorsqu’on compare la situation des politiciens français avec celle de leurs homologues dans d’autres pays, il devient évident que la question des intérêts personnels opposés à l’intérêt national n’est pas un phénomène exclusivement français. Cependant, les mécanismes de gestion des conflits d’intérêts et les relations internationales varient considérablement d’un pays à l’autre, offrant des résultats diversifiés.
États-Unis
Aux États-Unis, les conflits d’intérêts sont souvent abordés par des législations strictes et une surveillance rigoureuse. Le Bureau d’éthique gouvernementale joue un rôle crucial en veillant à ce que les officiels ne tirent pas profit de leur position. Malgré ces mesures, des cas notables de corruption et d’abus de pouvoir continuent de faire surface, suggérant que, bien que les structures soient en place, leur application reste imparfaite.
Royaume-Uni
Au Royaume-Uni, le système parlementaire impose des déclarations obligatoires de revenus supplémentaires et d’intérêts financiers. Les commissions d’éthique parlementaires sont également chargées de surveiller les comportements des députés. Néanmoins, des scandales, tels que les dépenses exagérées des députés, ont révélé des lacunes significatives dans ce système. Cela montre que même avec une surveillance apparente, le favoritisme et les conflits d’intérêts peuvent persister.
Allemagne
En Allemagne, le cadre réglementaire est axé sur la transparence et la responsabilité. Les politiciens doivent déclarer leurs intérêts financiers, et les violations peuvent entraîner des sanctions sévères. Bien que ce système soit souvent considéré comme efficace, des incidents isolés de corruption et de népotisme indiquent que le problème n’est pas entièrement éliminé.
Comparaison globale
En examinant ces exemples, il apparaît que les conflits d’intérêts et les abus de pouvoir sont des défis universels. La France n’est pas unique dans ses luttes contre les intérêts personnels des politiciens. Cependant, la différence réside dans l’efficacité des systèmes de contrôle et la culture politique de chaque pays. Tandis que certains pays comme l’Allemagne mettent l’accent sur la transparence, d’autres, comme les États-Unis, se concentrent sur des régulations strictes. Chaque approche a ses forces et ses faiblesses, mais aucune n’offre une solution parfaite.
Conclusion: Vers un changement nécessaire?
Au fil de cet article, nous avons exploré les diverses facettes de la politique française et la tendance des politiciens à privilégier leurs intérêts personnels au détriment de l’intérêt national. Les exemples abondent, illustrant comment cette attitude affecte non seulement la gouvernance, mais aussi la confiance des citoyens envers leurs représentants. Il devient alors impératif de se demander ce qui pourrait inciter un changement véritable dans cette dynamique.
Pour que les politiciens français privilégient l’intérêt national, plusieurs pistes de réflexion et solutions peuvent être envisagées. Premièrement, la mise en place de mécanismes de transparence plus rigoureux pourrait jouer un rôle clé. La transparence dans la prise de décision, les finances et les liens d’intérêt permettrait de réduire les conflits d’intérêts et de renforcer la confiance des citoyens dans leurs élus.
Deuxièmement, une réforme du système électoral visant à favoriser une représentation plus proportionnelle pourrait aider à diversifier les voix au sein du gouvernement et à minimiser les dynamiques de pouvoir concentré. En outre, des mesures telles que la limitation des mandats et l’instauration d’un code de conduite strict pourraient également dissuader les comportements opportunistes.
Enfin, l’éducation civique et la sensibilisation du public jouent un rôle crucial. Une population bien informée et engagée est plus à même de demander des comptes à ses dirigeants et de promouvoir une culture politique axée sur le bien commun. Encourager la participation citoyenne et faciliter l’accès à l’information sont des étapes essentielles pour construire un avenir politique plus transparent et plus juste.
En somme, bien que le chemin vers un changement profond soit parsemé de défis, il est possible d’imaginer une politique française où l’intérêt national prime sur les ambitions personnelles. Pour y parvenir, une combinaison d’initiatives institutionnelles, législatives et éducatives sera nécessaire, ouvrant la voie à une gouvernance plus équitable et responsable.
Dans un rapport, le magazine américain Politico a qualifié d’« incertain » l’avenir politique du président français, Emmanuel Macron, faisant référence au mécontentement des citoyens français quant à son action et à sa nouvelle décision d’organiser des élections anticipées, qui a même inquiété ses alliés.
Selon le journal américain, « en raison de la décision de Macron d’organiser des élections anticipées après la défaite désastreuse de son parti aux élections européennes, ses partenaires de coalition craignent que cette décision ne leur crée des problèmes.
Les sondages montrent que les Français considèrent leur président comme une personne méprisée et autoritaire. Ils le considèrent également comme un critique des sentiments anti-élites en France à la suite de nombreuses crises, notamment les manifestations des gilets jaunes et l’épidémie de Coronavirus.
versus Hunter B. toujours en liberté.
Cet argent, censé répondre aux besoins vitaux, se volatilise. Pendant que Macron joue avec le feu de discours belliqueux, la nécessité de bloquer cette escalade ruineuse vers la guerre s’impose. Une voix de paix et d’indépendance nationale se lève face à un Macron déséquilibré et à des institutions corrompues.
« Génération Bardella ? » Il a réussi la prouesse d’être adoubé par le clan Le Pen sans en être issu, même si à un moment il a été en couple avec une fille de Marie-Caroline Le Pen, la sœur aînée de Marine. C’est un cadre du Front national de Seine-Saint-Denis qui l’a repéré en 2012, alors qu’il venait d’avoir seize ans. « Jordan se portait volontaire. Il collait les affiches. Il avait le sens de l’organisation. » Son physique avantageux, pour ceux qui aiment ce genre de latin lover de supermarché aux cheveux gominés ; il est télégénique et débite calmement ses punch lines apprises par cœur lors de ses trainings en communication. Il sait montrer sa fiole lors des séances de selfies, qui de nos jours ont remplacé la corvée des serrages de mains. Pour le RN, il fallait un homme jeune qui brille aux côtés de Marine Le Pen sans lui faire trop d’ombre. C’est le casting parfait qui va permettre de vendre des frigos à des esquimaux.
Son fonds de commerce, qu’est-ce donc ? Pour les Européennes, sa plateforme est : « Un vote pour l’identité de la France contre la submersion migratoire ! » À l’entendre, ce sont les Arabes qui seraient de retour à Poitiers après le 25 octobre 732, et lui, le Jordan, serait Charles Martel boutant les Sarrasins hors de la France catholique et éternelle. Pourtant, « en même temps », il confit d’un air pénétré que « ce pays que j’aime qui a accueilli ma famille d’Italie dans les années 60… » Comme son modèle Macron, il n’est pas à une contradiction près, ou doit-on comprendre que LUI et les siens étaient de la bonne immigration et que, certaines autres, seraient quelque peu faisandées ? Ne pensez pas une seconde qu’il y ait une forme de racisme dans ces belles paroles ; d’ailleurs le RN s’est amendé depuis, et les foucades de le Pen père sont de vieilles histoires, et puis l’antisémitisme est bien révolu, d’ailleurs, il n’y a pas plus grands supporters que ceux à la tête du parti pour soutenir Israël et Netanyahou.
Son électorat : Avec plus d’un million d’adeptes sur TikTok, Jordan Bardella est le troisième politique français le plus suivi sur la plateforme, ce qui souligne sa popularité auprès des jeunes D’ailleurs ces djeunes ne disent-ils pas qu’ils se reconnaissent en lui.[ii] Et le fait qu’ils se reconnaissent en lui, fait que lui doit avoir un peu d’eux… Car vu la dégringolade du niveau culturel, éducationnel et éthique, nous sommes plus dans le choix d’un casting de TV réalité, que dans les pas d’un homme politique à perspectives et projections. Cela nous promet un avenir radieux ! Il y a aussi, les plus âgés et les vieux. Ceux-là votent « Front » depuis plus de 40 ans sans remettre en cause quoi que ce soit : meilleure que la fidélité d’un berger allemand. Bardella ? Ils le trouvent jeune (je ne savais pas que c’était un +), beau comme gendre, charismatique et convaincant. Quant au fond ? Se dire que le clan le Pen est de ce qu’il y a de plus bourgeois et que ces braves supporters trouvent que la clan comprend le peuple, les petites gens, reviendrait à dire que les le Pen, font asseoir la bonne à table avec eux pour diner… Ils/elles voient en lui, un messie, qui ne joue pas au foot, mais plutôt un gymnase au dos souple exécutant des sauts carpés prouvant qu’il sait contrôler et dans les airs et dans les bas. Il a aussi construit l’image du p’tit gars qui s’est fait tout seul malgré une enfance dans un milieu modeste dans le 93 et patati-tata… Zola sort de ce corps ! De son siège au Parlement, en ne venant presque jamais, l’archange promet de tout tournebouler et faire que le peuple de France retrouve son indépendance, sa liberté-fraternité et son steak frite… Sauf que Bardella et Marine, ne votent jamais dans le sens des intérêts de leurs Zélecteurs : contre l’augmentation du SMIC, contre l’indexation des salaires sur l’inflation et contre le gel des loyers. Additionnez des scandales financiers, des pots-de-vin et autres entourloupes, et vous voterez pour… Quelqu’un qui ne vous ressemble en rien, qui pense carrière, qui surfe sur la vague, sachant qu’il est supporté à 100% par les médias en vue de 2027. On peut déjà dire que les carottes sont cuites et les navets au frais.
Quant au « débat », Bardella, Attal… Résumons par deux boutades :
Que font une carotte et un petit pois qui se battent ? Un bon duel !
Qu’est-ce qu’un débat entre 2 vaut-rien ? Un combat inter-minables.
L’économiste Olivier Delamarche, l’invité de “Politique & Eco”, voit rouge pour l’année 2024 et nous révèle les contours d’un scénario sidérant qui pourrait donner un coup d’accélérateur aux projets de nos dirigeants…
Que reste-t-il de l’intérêt général dans tout ça ? Voilà la question que nous posons. Nous ne questionnons pas la stratégie industrielle – au demeurant parfaite – du groupe Bolloré, nous nous demandons ce que les citoyens ont à gagner avec tout cela. Nous autres citoyens, qui dépendons des médias pour nous faire une idée de l’actualité et des événements qui tissent notre réel, sommes-nous forcés de nous voir servir une soupe assaisonné selon les goûts et les lubies d’un grand industriel ? Que vaut encore le principe d’indépendance de la presse face à une telle reprise en main ? Voilà les questions que nous voulions vous soumettre et qui animent l’esprit de notre vidéo.