
Les Houthis ont ciblé l’USS Harry S. Truman, dans la mer Rouge après le bombardement du Yémen
Les premiers rapports non confirmés d’un coup direct d’un missile yéménite sur un porte-avions américain, l’USS Harry S. Truman, dans la mer Rouge
Ceci est rapporté par des sources arabes locales et même par des sources israéliennes. Aucune confirmation.
D’autres sources mentionnent des dommages au transporteur, peut-être en raison d’un missile intercepté à la dernière seconde, mais pas d’un «coup direct».
Le Yémen a lancé un contre-great contre le porte-avions américain USS Harry Truman, déploiement de 18 missiles balistiques et un drone dans l’assaut.
“Nous n’hésiterons pas à cibler tous les navires de guerre américains en mer Rouge et en mer d’Oman”, a déclaré les Houthis.
🚨🇾🇪🇺🇸 BREAKING: YEMEN’S HOUTHIS responded by ATTACKING the USS Harry Truman Aircraft Carrier with 18 ballistic & cruise MISSILES, as well as a drone.
— Jackson Hinkle 🇺🇸 (@jacksonhinklle) March 16, 2025
“The Yemeni Armed Forces declare all warships in the Red Sea and the Arabian Sea as LEGITIMATE TARGETS for our missile forces.” pic.twitter.com/hRggcJ6xbE
Yemen retaliates with attack on US aircraft carrier USS Harry Truman with 18 BALLISTIC MISSILES and drone
— RT (@RT_com) March 16, 2025
‘We'll not hesitate to target all US warships in Red Sea and Arabian Sea’ — Houthis https://t.co/HDamxLIAHy pic.twitter.com/82AkjAUsdJ
⚡️🇾🇪🇺🇲 BREAKING:
— Khalissee (@Kahlissee) March 16, 2025
Israel and America have bombed Yemeni oil refining facilities in Al-Hudaydah Port
Houthis will respond to this aggression.
"No War Trump" is bombing Yemen to help Netanyahu starve and k!ll Palestinian children. pic.twitter.com/AvqZ49g55g
🚨 BREAKING: President Trump ordered the airstrikes that killed members of Houthis in Yemen.
— The Patriot Oasis™ (@ThePatriotOasis) March 15, 2025
AFTER his round of golf. He was still in his golf clothes in the clubhouse literally dropping bombs.. 😂😂 pic.twitter.com/2MAtA40z7W
Yemen retaliates with attack on US aircraft carrier USS Harry Truman with 18 BALLISTIC MISSILES and drone
— Levan Gudadze (@GudadzeLevan) March 16, 2025
‘We'll not hesitate to target all US warships in Red Sea and Arabian Sea’ — Houthis
There is currently no data on the effectiveness of the Yemeni counterstrike. pic.twitter.com/9IePiISt11
🇾🇪🇺🇸🚨‼️ Ansarullah (Houthis) shot down another American MQ-9 REAPER drone in Ma’rib Governorate, eastern Yemen.
— Lord Bebo (@MyLordBebo) May 17, 2024
They keep shooting these things down … pic.twitter.com/qbg81tlkpF
Puppets pic.twitter.com/zTzh3NnHJq
— Jackson Hinkle 🇺🇸 (@jacksonhinklle) March 16, 2025
يتيوبر أمريكي ينشر فيديو لحظة إصابة حاملة الطائرات الامريكية بصواريخ ومسيرات #اليمن في "البحر الأحمر"
— حمود أبو مسمار (@ThayirAljanub) March 17, 2025
ولحظة فشل صواريخ اعتراضية تم اطلاقها من القطع العسكرية المرافقة للحاملة صواريخ اعتراضية فاشلة. #صنعاء #التصعيد_بالتصعيد pic.twitter.com/stG2TBkEH8
Cette attaque, non confirmée par les États-Unis, ferait suite aux bombardements visant des cibles houthis samedi.
Les résistant houthis du Yémen ont revendiqué dimanche une attaque contre un porte-avions américain en mer Rouge, en riposte aux frappes menées la veille par les États-Unis qui ont tué, selon Washington, plusieurs chefs du mouvement soutenu par l’Iran. Leur chef a par ailleurs annoncé des frappes à venir sur des navires marchands, et appelle à un rassemblement massif après les frappes américaines.
Ces frappes, menées sur des bastions rebelles au Yémen après des menaces contre le commerce maritime et contre Israël, ont fait au moins 31 morts dont des enfants, selon les Houthis.
«En réponse à cette agression (américaine), les forces armées ont mené une opération militaire (…) visant le porte-avions américain USS Harry Truman et les navires de guerre qui l’accompagnent dans le nord de la mer Rouge», ont déclaré les Houthis, affirmant avoir tiré 18 missiles et un drone. Les États-Unis n’ont pas confirmé dans un premier temps cette attaque.
Le président américain Donald Trump avait promis samedi «l’enfer» aux «terroristes houthis» et sommé l’Iran de cesser de soutenir ces rebelles, qui ont multiplié les attaques contre le commerce maritime au large du Yémen depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza. L’Iran a condamné des frappes «barbares» et rejeté les menaces de Trump.
Les frappes ont tué «plusieurs dirigeants houthis clés», a affirmé dimanche le conseiller américain à la sécurité nationale, Mike Waltz. Il a averti l’Iran que «trop c’est trop».
L’ONU a demandé dimanche aux États-Unis et aux houthis de cesser leurs attaques après cette escalade militaire qui «risque d’exacerber les tensions régionales».
Les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, dont la capitale Sanaa, avaient averti samedi que les frappes américaines «ne resteront pas sans réponse» et que leurs forces étaient «prêtes à répondre à l’escalade par l’escalade».
Les Houthis font partie avec notamment le mouvement islamiste palestinien Hamas et le Hezbollah au Liban de ce que l’Iran appelle l’«axe de la résistance» face à Israël.
Ces deux mouvements ont condamné les raids américains, qui selon le ministère de la Santé des Houthis ont touché Sanaa, le gouvernorat de Saada, dans le nord du Yémen, et la ville de Radaa, dans le centre.
Des images diffusées par les médias houthis montrent des enfants et une femme parmi des blessés soignés aux urgences d’un hôpital.
Contexte de l’escalade
Au cours des derniers mois, la situation au Yémen a connu une détérioration notable, principalement due à l’intensification des frappes américaines visant les groupes houthis. Ces bombardements ont été justifiés par le gouvernement américain comme des mesures nécessaires pour contrer l’expansion de l’influence iranienne dans la région, ainsi que pour protéger les intérêts stratégiques de ses alliés, notamment l’Arabie saoudite. La décision de procéder à ces attaques est survenue alors que les Houthis intensifiaient leurs opérations militaires, lançant des missiles et des drones vers des objectifs en Arabie saoudite, aggravant ainsi les tensions régionales.
Les bombardements américains, par leur nature ciblée, visaient des infrastructures militaires houthies supposées jouer un rôle clé dans ces actions offensives. Toutefois, cette stratégie a suscité des critiques sur le plan humanitaire, car elle a conduit à des pertes civiles significatives. Selon les rapports des organisations humanitaires, ces frappes ont endommagé des hôpitaux, des écoles et d’autres infrastructures essentielles, exacerbant ainsi la crise humanitaire qui touche déjà le pays. Le Yémen, déjà en proie à des décennies de conflit, fait face à l’une des pires crises humanitaires au monde, avec des millions de personnes nécessitant une aide d’urgence.
Les conséquences des frappes américaines ne se limitent pas aux pertes matérielles. Elles sont également susceptibles d’alimenter un cycle de violence, incitant les Houthis à intensifier leurs représailles contre les forces américaines et leurs alliés. La rhétorique belliqueuse qui a suivi ces événements souligne la fragilité d’une paix durable au Yémen, et met en lumière le difficile équilibre que doivent naviguer les puissances mondiales qui cherchent à influencer la situation sans aggraver la tragédie humaine en cours.
Réaction des Houthis
Suite aux frappes américaines au Yémen, les Houthis ont rapidement réagi avec des déclarations fortes et des menaces de représailles, soulignant leur détermination à défendre leur territoire face à l’intervention étrangère. Leur leader, Abdel-Malek al-Houthi, a déclaré que les frappes constituaient une provocation inacceptable et a annoncé une réponse militaire orchestrée, marquant ainsi une escalade des tensions dans la région. Dans ses discours, il a évoqué des attaques ciblées visant à déséquilibrer les forces présentes, notamment en mentionnant une attaque potentielle contre le porte-avions USS Harry Truman, symbolisant une attitude défiant envers la puissance militaire américaine.
Les Houthis ont revendiqué la capacité d’émettre des frappes depuis le territoire yéménite, en utilisant des missiles balistiques avancés qu’ils ont développés durant le conflit. Ils ont affirmé avoir déjà tiré un certain nombre de missiles, bien que les détails sur le nombre exact et l’efficacité des tirs restent flous. L’armement, considéré comme un atout majeur dans leur stratégie militaire, représente leur résilience face aux attaques extérieures. Les Houthis soutiennent que cette montée en puissance militaire est non seulement une réponse à la provocation, mais également une indication de leur volonté de renforcer leur posture défensive.
De plus, ils ont appelé à une mobilisation supplémentaire de leurs partisans, incitant la population à se préparer à une possible escalade des hostilités. Ils ont souligné que la lutte contre l’agression américaine et de ses alliés est un devoir sacré et une source de fierté nationale. Les déclarations récentes ne laissent aucun doute sur le fait que les Houthis considèrent les frappes américaines comme une initiative significative qui nécessite une réaction énergique pour préserver leur souveraineté et leur autonomie. Par conséquent, la situation pourrait évoluer de manière imprévisible si les hostilités continuent d’intensifier.
Implications des frappes américaines
Les frappes aériennes américaines au Yémen ont non seulement causé des pertes humaines significatives, mais ont également eu des conséquences profondes sur la dynamique militaire des Houthis. Selon les rapports émanant des autorités houthis, un nombre alarmant de militaires rebelles aurait été tué dans ces attaques. Bien que les chiffres varient, les estimations avancées par les Houthis évoquent plusieurs dizaines de pertes, ce qui représente un coup dur pour leur personnel militaire, déjà confronté à des défis logistiques et stratégiques dans le cadre du conflit en cours.
Cette situation a des implications directes sur le moral des forces houthies. En effet, les pertes humaines attribuées aux frappes américaines peuvent engendrer un sentiment de désespoir et de démoralisation parmi les combattants. La confiance des troupes dans leur capacité à se défendre et à résister aux pressions extérieures pourrait être sérieusement ébranlée. En réaction à ces frappes, les autorités houthis ont revendiqué la nécessité de renforcer leurs capacités de défense et d’intensifier leurs opérations contre les forces perçues comme adversaires, notamment les États-Unis et leurs alliés.
Ainsi, les frappes américaines ne se limitent pas à des pertes humaines immédiates, mais affectent également long terme la structure des forces houthis. Les commandants rebelles sont probablement contraints de revoir leurs stratégies pour pallier aux pertes et pour tenter de maintenir un certain niveau de cohésion au sein de leurs rangs. L’impact psychologique des frappes sur les troupes houthies demeure un enjeu critique, susceptible de redéfinir leurs approches tactiques au sein du conflit.
Les répercussions des frappes américaines s’étendent ainsi bien au-delà du nombre de victimes, engendrant des défis stratégiques qui pourraient façonner l’évolution de la guerre au Yémen.
Réactions internationales

Lavrov exhorte à arrêter le recours à la force en mer Rouge lors d’un entretien avec Rubio
Les parties ont également “examiné des questions spécifiques concernant la mise en œuvre de la compréhension mutuelle atteinte lors de la réunion de hauts responsables russes et américains le 18 février à Riyad. Sergueï Lavrov et Marco Rubio ont accepté de maintenir le contact.”
Les récentes frappes américaines au Yémen ont provoqué une onde de choc au sein de la communauté internationale, engendrant des réactions variées et souvent contradictoires. L’Iran, en tant que soutien historique des Houthis, a rapidement condamné ces frappes, qualifiant ces actions d’agression inacceptable. Téhéran souligne que ces frappes perturbent la stabilité régionale et intensifient les tensions déjà présentes dans la péninsule arabique. Le pays a appelé à une réponse cadastrale des nations, arguant que l’implication américaine ne fait qu’exacerber les souffrances du peuple yéménite.
L’Organisation des Nations Unies (ONU) a également réagi en émettant des appels à la désescalade et à la reprise du dialogue entre les parties impliquées. Le secrétaire général des Nations Unies a exprimé son inquiétude face à l’escalade des conflits au Yémen, soulignant la nécessité d’une approche diplomatique pour résoudre ce conflit prolongé. L’ONU insiste sur l’importance de protéger les civils et de respecter le droit humanitaire international, qui a été violemment remis en question par la reprise des frappes. Par ailleurs, plusieurs pays occidentaux, tout en soutenant le droit à la défense des États-Unis, ont également plaidé pour une solution pacifique et durable, mettant en avant la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat.
Les implications régionales sont considérables, car cette escalade pourrait engendrer un nouvel équilibre des pouvoirs dans la région. Les pays du Golfe, particulièrement l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, suivent de près la situation, conscients que de nouvelles actions militaires pourraient influencer leurs propres stratégies et engagements. Les formes de soutien militaire aux Houthis pourraient également ajuster la dynamique de conflit, entraînant des répercussions inattendues. Dans cette perspective, l’engagement des forces internationales pour le retour à la paix au Yémen devient absolument crucial.
La position des États-Unis
La position officielle des États-Unis face à la situation au Yémen a été clairement exprimée par le président Donald Trump ainsi que par son conseiller à la sécurité nationale. À plusieurs reprises, l’administration Trump a signalé une volonté de contrer les actions des Houthis, un groupe armé soutenu par l’Iran, qui a intensifié ses attaques dans la région. Cette implication américaine est motivée non seulement par des préoccupations humanitaires, mais aussi par des intérêts stratégiques américains dans la région du Moyen-Orient.
Dans une déclaration faite en réponse aux frappes américaines, Trump a affirmé que les États-Unis se tiennent fermement aux côtés de leurs alliés, notamment l’Arabie Saoudite, dans leur lutte contre le terrorisme et l’extrémisme. Le président a souligné la nécessité de limiter l’influence iranienne au Yémen, en raison de son soutien aux Houthis. Cette position est également partagée par le conseiller à la sécurité nationale, qui a ajouté que les actions américaines seraient ciblées et proportionnées, visant à protéger les intérêts américains et ceux de ses alliés.
Les États-Unis ont également prévu un engagement continu envers la coalition internationale luttant contre les Houthis. En mettant en avant le rôle clé de l’Iran dans le soutien aux Houthis, cette approche vise à avertir Téhéran des conséquences de son implication dans le conflit yéménite. Les hauts responsables américains ont insisté sur le fait que toute escalade de la violence dans la région serait inacceptable, et que l’administration Trump reste déterminée à prendre des mesures pour préserver la sécurité régionale et minimiser les actes hostiles posés par les Houthis.
En résumé, la position des États-Unis est ancrée dans un mélange complexe de préoccupations militaires, diplomatiques et humanitaires, affirmant leur détermination à combattre à la fois le terrorisme et l’expansion de l’influence iranienne au Yémen.
Situation humanitaire au Yémen
La situation humanitaire au Yémen, déjà fragile, s’est aggravée à la suite des récentes frappes américaines. Ce pays, dévasté par des années de conflit, souffre d’une crise humanitaire sans précédent qui touche la population civile. Selon les estimations des organisations non gouvernementales et des agences des Nations Unies, plus de 24 millions de personnes nécessitent une assistance humanitaire, ce qui représente environ 80% de la population totale. Les frappes américaines ont exacerbé cette crise, augmentant le nombre de civils touchés. Les rapports font état de centaines de victimes parmi les civils, un chiffre qui continue d’augmenter à mesure que les affrontements s’intensifient.
Les infrastructures sanitaires, déjà affaiblies par des années de guerre, ont subi des dommages significatifs en raison des frappes et des bombardements. Les hôpitaux, souvent surchargés, manquent de médicaments, de fournitures médicales et de personnels qualifiés. Des organisations humanitaires, telles que Médecins Sans Frontières et le Croissant-Rouge, ont signalé une augmentation des cas de malnutrition aiguë, surtout parmi les enfants et les femmes enceintes. Les soins de santé primaires sont devenus de plus en plus difficiles d’accès, avec de nombreux établissements fermés ou fonctionnant avec des ressources limitées.
Face à cette situation, la communauté internationale a fortement exhorté à un cessez-le-feu immédiat et à une augmentation de l’aide humanitaire. Des réunions ont été organisées, notamment au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies, pour discuter des mesures à prendre afin de soulager cette crise. Toutefois, les réponses apportées semblent souvent insuffisantes par rapport à l’ampleur de la catastrophe humanitaire. L’absence d’un engagement solide pour mettre fin aux hostilités complique davantage l’accès aux ressources et à l’assistance nécessaire pour le peuple yéménite. Il est donc impératif d’agir rapidement pour éviter une détérioration supplémentaire de la situation.»
Les Houthis et l’axe de résistance
Le terme “axe de la résistance” fait référence à une coalition de groupes qui s’opposent à l’influence occidentale et à des entités qu’ils perçoivent comme des agressions dans la région du Moyen-Orient. Les Houthis, également connus sous le nom d’Ansar Allah, ont établi des relations de solidarité stratégique avec d’autres mouvements tels que le Hamas en Palestine et le Hezbollah au Liban. Ces groupes partagent des idéologies et des objectifs semblables, notamment la lutte contre Israël et la résistance à l’intervention des puissances étrangères dans la région.
Les Houthis, qui contrôlent de vastes portions du Yémen, se sont engagés dans un conflit prolongé contre une coalition dirigée par l’Arabie saoudite, en partie en raison de l’appui qu’ils reçoivent de l’Iran. Cette alliance place les Houthis au sein d’un réseau plus large de groupes insurgés, de milices et de partis politiques qui souhaitent contrecarrer l’hégémonie israélienne et des États-Unis au Moyen-Orient. Le Hamas, bien qu’opérant dans un contexte géographique différent, montre des liens solides avec les Houthis, surtout dans le cadre d’actions de résistance vis-à-vis des opérations menées par Israël.
De leur côté, le Hezbollah et les Houthis s’identifient mutuellement comme partenaires dans la lutte contre ce qu’ils considèrent comme des menaces communes. Ces synergies renforcent leur impact sur la dynamique régionale, en créant un front plus uni contre les forces qu’ils jugent oppressives. Cette collaboration suggère que leur lutte ne se limite pas seulement à des conflits locaux mais contribue également à une vision géopolitique plus vaste, façonnant ainsi les relations internationales. En définitive, l’axe de la résistance, dont les Houthis font partie intégrante, continue d’évoluer face à des défis complexes sur la scène mondiale.
Prévisions de tensions futures
La situation au Yémen, notamment la réaction des Houthis aux frappes américaines, suscite de vives inquiétudes quant à des escalades de tensions futures. Les Houthis, en réponse vis-à-vis des actions militaires américaines, ont d’ores et déjà menacé de mener des frappes supplémentaires. Ces déclarations signalent une volonté d’intensifier leur campagne militaire, ce qui pourrait avoir des conséquences significatives pour la stabilité de la région. En effet, les Houthis ont une capacité de frappe qui s’est considérablement développée au fil des années, ce qui leur permettrait de frapper des cibles plus éloignées, voire des installations stratégiques au sein des pays voisins.
Un rassemblement massif a également été appelé par les Houthis, ce qui pourrait indiquer leur intention de montrer leur force et de mobiliser des soutiens. Cette dynamique pourrait non seulement leur permettre de renforcer leur légitimité sur le terrain, mais aussi d’augmenter la pression sur le gouvernement yéménite soutenu par la coalition, ce qui exacerberait encore plus les tensions existantes. Par ailleurs, cette mobilisation pourrait inciter les factions adverses à renforcer leur propre préparation militaire, augmentant ainsi le risque d’une escalade inévitable.
Les implications d’une telle escalade sont vastes. Une réaction militaire accrue de la part des Houthis pourrait entraîner des ripostes de la part des États-Unis ou de la coalition dirigée par l’Arabie Saoudite, créant un cycle de violence difficile à briser. Cela pourrait également aggraver la crise humanitaire déjà gravissime au Yémen, avec des millions de personnes ayant besoin d’aide humanitaire. Dans ce contexte tendu, il est crucial de surveiller de près les développements politiques et militaires pour anticiper les futures escalades de tensions dans cette région sensible du Moyen-Orient.
Appels à la paix et à la diplomatie
La situation actuelle au Yémen invite à la réflexion sur l’importance des appels à la paix et à la diplomatie. Dans le contexte des récentes frappes américaines, les Houthis ont réagi non seulement par la confrontation, mais aussi par des propositions visant à établir un dialogue. Ces appels à la paix visent à atténuer les tensions croissantes et à favoriser une solution politique durable. La nécessité d’une négociation devient d’autant plus pressante alors que les conséquences humanitaires de ce conflit continuent de s’aggraver.
Les acteurs de la communauté internationale, y compris des pays de la région, appellent les parties à s’engager dans des discussions constructives. Ces propositions de dialogue invitent les belligérants à mettre de côté leurs différends pour se concentrer sur des solutions pacifiques, qui pourraient inclure des cessez-le-feu temporaires et des espaces de discussions. Les membres de l’ONU et d’autres organisations internationales jouent également un rôle clé en soutenant des initiatives visant à encourager les pourparlers entre les différentes factions yéménites.
Cependant, plusieurs obstacles demeurent sur la voie de la paix. Les méfiances historiques, les intérêts géopolitiques et les pressions internes compliquent les efforts de médiation. Les Houthis, tout en exprimant leur volonté de participer à des pourparlers, insistent aussi sur la nécessité d’un retrait des forces étrangères, qui, selon eux, entravent toute tentative de réconciliation. De plus, les factions opposées ont souvent des conditions préalables qui rendent difficile la convergence vers un dialogue productif.
Dans ce contexte complexe, l’engagement en faveur d’une solution pacifique apparaît comme un impératif non seulement pour les parties en conflit mais aussi pour la stabilité régionale. Les voix appelant à la paix doivent être renforcées pour contrer la dynamique guerrière qui prévaut. Les efforts diplomatiques continueront de jouer un rôle crucial dans la recherche d’un accord politique viable et durable au Yémen.