Macron a-t-il volé l’élection de 2017, tout comme Biden aux États-Unis ?
Les voleurs du pouvoir
— Dimitri Legrand (@reality_revolt_) April 3, 2025
C’est en tout cas ce qu’affirment certains citoyens sur les réseaux sociaux, avec des éléments pour le moins troublants.
Si on en croit le lien ci-dessous, Macron n’aurait récolté que 1,59% au premier tour des élections de 2017, pour terminer en tête avec Marine Le Pen à l’annonce officielle des résultats.
Nous ne sommes plus en Démocratie. Un brillant humoriste a dit que l’anarchie c’est “ferme ta gueule” et la nouvelle démocratie c’est”cause toujours “. Je crois que nous sommes dans le deuxième cas. On devrait remplacer les 49.3:par des référendums. Ainsi on saurait pourquoi l’État dépense notre argent. Supprimer tous ces conseils et commissions qui en fait je servent à rien, sinon enrichir leurs membres.
;

Évidemment, l’écart est tellement énorme que le premier réflexe est de penser à un chapelet de fake news. Mais n’oublions pas qu’avant l’élection, Macron était un triste inconnu.
Bien entendu, la presse s’est bien gardée d’évoquer le sujet et le peu d’articles sur les soupçons de fraude électorale avaient pour but de déminer le terrain et de nier toute machination orchestrée par le camp mondialiste pro-Macron. Mais ces articles ne démontrent nullement l’absence de fraude. Ils se contentent de la juger peu probable sans rien prouver.

Or, la vidéo ci-dessous prouve bien que l’informatique permet de violer la démocratie au profit des tricheurs, en toute opacité. Il suffit de quelques initiés pour mettre en œuvre une fraude imparable.
On part du résultat souhaité et quel que soit le verdict des urnes réel, on applique de façon automatique les corrections nécessaires pour aboutir au résultat prévu au départ.
Fraude électorale mode d’emploi
«Frédéric Chaumont analyste programmeur de métier, nous explique le principe de la fraude lors de la transmission de données des mairies vers les serveurs concentrateurs. Une technique utilisée aux USA et découverte lors des audits électoraux US.»
Visionnez ce lien ci-dessous, très démonstratif. La fraude est tout simplement imparable en tripatouillant les algorithmes.
https://www.google.fr/search?q=manif+anti+macron&oq=m&aqs=chrome.0.69i59j69i60j69i61j69i59l2j69i60.2814j0j7&sourceid=chrome&ie=UTF-8
Les émissions télévisées exercent sans discontinuer le formatage le plus strict des esprits. Les présentateurs des journaux et des magazines, conscients de leurs pouvoirs, se montrent très souvent condescendants envers les personnalités politiques qu’ils estiment sans importance ou déviant de l’opinion majoritaire. C’est la recherche de la phrase qui sera qualifiée de dérapage et son exploitation répétitive. On peut sans prendre sans discontinuer à Fillon pendant des mois puisque l’on sait que le pouvoir y est favorable.
Encouragés par l’idéologie ambiante, les amuseurs publics ne prennent plus de gants pour tourner en dérision les invités qui ne se plient pas au conformisme. Laurent Ruquier peut traiter d’étrons les sympathisants du FN sans que le CSA ne s’en émeuve, il peut ridiculiser Poutou tant qu’il veut puisqu’il a l’appui des autorités, en particulier de Delphine Ernotte nommée par Hollande. L’humoriste Stéphane Guillon peut ironiser de manière scandaleuse sur le décès de la mère de Dupont-Aignan, il sait parfaitement qu’il ne subira pas les foudres du CSA et qu’il ne risque rien.
Ce sentiment d’impunité fait boule de neige et devient véritablement au fil du temps une pensée unique qui fait bloc, plus aucune opinion contraire ne peut passer, la liberté d’expression dans ces médias est morte.
L’invasion israélienne de la Palestine… présentée par les mêmes personnes que le covid, le changement climatique, les élections truquées et les réseaux sociaux censurés ! Israël est également l’ÉPICENTRE du trafic illégal d’organes et une plaque tournante internationale du trafic d’êtres humains. www.joinchrisnow. soutenir les initiatives qui protègent TOUS les
enfants du monde entier.
https://twitter.com/chrissacco…/status/1711458550365425851
Au cours de cette interview complète de ‘Let My People Go’, Harry Haury, expert en cybersécurité et co-auteur du Help America Vote Act, explique comment les vendeurs d’équipement électoral, les greffiers et les secrétaires d’État américains ne respectent pas les taux d’erreur imposés par le gouvernement fédéral. pour les bulletins de vote traités par les tabulatrices électorales.
Haury explique comment les taux d’erreur sont censés refléter les normes strictes du secteur bancaire en matière de traitement des chèques. Sans surprise, les taux d’erreur lors des élections sont non seulement épouvantables, mais l’auteur principal de HAVA, donne son avis d’expert selon lequel la loi n’a pas été respectée pendant plus de deux décennies.
Haury détaille également les lacunes juridiques constatées dans la loi nationale sur l’enregistrement des électeurs et son observation des listes électorales présentant d’énormes taux d’erreur. Enfin, Haury donne son avis d’expert sur la façon dont les élections ne respectent pas les normes d’infrastructure nationales critiques imposées par la FISMA (Loi fédérale sur la gestion de la sécurité) et sur ce qu’il a personnellement entendu l’ancien procureur général Bill Barr dire aux agents, leur ordonnant de mettre fin à leur enquête sur les lanceurs d’alerte. Jesse Morgan a découvert qu’il transportait des centaines de milliers de bulletins de vote faux et frauduleux de New York vers la Pennsylvanie.

Créée en 2016 par l’association de critique des médias, Acrimed et Le Monde diplomatique
La solution est simple, que Brigitte et Jean Michel assistent ensemble à l’audience…ça coûtera moins cher en frais de justice inutile.

CANDACE OWENS LÂCHE DU LOURD : Est-il plausible que des pédophiles et leurs victimes soient placés à des postes de pouvoir partout dans le monde ? • On ne sait pas grand chose d’Emmanuel Macron… – Une femme nommée Françoise Noguès, a été présentée comme la grand-mère qui a élevé Macron. La maison dans laquelle il vivait est définitivement fermée. – Il n’y a pas de photos de Macron avec ses parents avant l’âge de 25 ans. La grand-mère était responsable d’un Programme Médical pour les Transgenres en France. • Macron, avant d’être président, était banquier chez Rothschild et Cie, devenant le plus jeune associé, bien qu’il n’ait pas les qualifications pour être banquier. – Brigitte est très proche de David De Rothschild, « comme de la famille »… – David De Rothschild est le parrain d’Emmanuel Macron. • David De Rothschild est le président du Congrès juif mondial. « C’est donc exactement pour cette raison que chaque fois que quelqu’un évoque Brigitte Macron et la pédophilie, on l’accuse d’antisémitisme. » • Si vous regardez l’affaire Epstein, il y avait une structure financière pour soutenir leurs opérations… – Un méga groupe créé par Leslie Wexner et Edgar Bronfman Sr. Qui était le président du Congrès juif mondial à l’époque. – Les documents que le FBI a trouvés au domicile d’Epstein étaient un cadeau de Ronald Lauder, qui a aidé Epstein dans son affaire et est devenu plus tard le président du Congrès juif mondial. « Poutine [a qualifié l’affaire Epstein] d’accident collectif avec chantage sur des gens qui étaient en réalité des marionnettes, et qui faisaient ce qu’on leur disait, parce qu’ils ne voulaient pas que leur vie privée soit révélée au public. »
TRUMP LA FRANCE N’EST PLUS LA FRANCE
La conclusion de tout cela ?
La démocratie est en train de voler en éclats. La France avait supprimé le vote par correspondance en 1975 pour éviter la fraude électorale. Celle-ci revient en force avec l’informatique, encore plus vicieuse et sournoise car invisible.
On notera qu’en 2022, Macron a été largement réélu, malgré une cote de popularité dans les bas fonds, plombée par la crise des Gilets jaunes et par une gestion Covid des plus catastrophiques. Il coule le pays mais les électeurs en redemandent. N’est-ce pas curieux ?
Dites vous bien qu’avec la fraude informatique et les robots bien programmés, le résultat de l’élection est déjà connu avant que vous ne déposiez votre bulletin dans l’urne. L’élection présidentielle devient alors une farce grotesque au cours de laquelle les 30 millions de votants sont les gros dindons.
Chacun se fera sa propre opinion, mais la mienne est faite. Les mondialistes ont pris le pouvoir et ne le lâcheront pas.
source : Strategika


https://www.youtube.com/watch?v=U1idQnNSUbE


Je demande qu’il soit republié.
Oui, des français dont on connaît l’identité, participent au génocide à Gaza. Ils doivent répondre de leurs actes.


Après un baccalauréat économique et social (ES) obtenu avec la mention très bien14, il étudie en licence de géographie à l’université Paris-Sorbonne17. Il milite à l’Union nationale inter-universitaire (UNI), dont il dit être parti au bout de quelques mois18.
Il arrête ses études sans obtenir de diplôme, indiquant préférer se consacrer à la politique1





Une organisation centriste nommée “No Labels” (“Pas d’étiquettes”), se décrivant comme un “mouvement national d’Américains de bon sens”, a déclaré qu’elle entamerait un processus de sélection de son candidat la semaine prochaine.
“No Labels” n’a pour l’instant donné le nom d’aucun candidat potentiel et les médias américains ont rapporté que plusieurs hommes politiques liés au mouvement avaient renoncé à se présenter.
Les démocrates ont toutefois exprimé, en catimini, la crainte que “No Labels” ne détourne les électeurs indécis de Joe Biden, ce qui pourrait profiter au rival Donald Trump.

Robert InlakeshRobert Inlakesh
Source: Al Mayadeen English
22 Feb 2024 00:19
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In this current war between Gaza and “Israel”, the Zionist army has inflicted a civilian death toll in Gaza that makes Daesh look like a group of humanitarians.

Robert InlakeshRobert Inlakesh
Source: Al Mayadeen English
22 Feb 2024 00:19
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In this current war between Gaza and “Israel”, the Zionist army has inflicted a civilian death toll in Gaza that makes Daesh look like a group of humanitarians.
https://twitter.com/MarioNawfal/status/1780757367618940973
https://twitter.com/eric_diss/status/1779968457687085178
https://twitter.com/TwittL12/status/1779227232864436602
https://twitter.com/OWinkerfield/status/1776658639303983400
https://twitter.com/Dr_Steph_GAYET/status/1769076471824335081
https://twitter.com/f_philippot/status/1777320228910694790
https://twitter.com/IvaMasson/status/1782489297494397011/photo/1











Je demande qu’il soit republié.
Oui, des français dont on connaît l’identité, participent au génocide à Gaza. Ils doivent répondre de leurs actes.


“Il ne fait aucun doute que les affirmations selon lesquelles le Premier ministre Netanyahu et d’autres prétendent que l’UNRRA est un mandataire du Hamas ne sont que des mensonges purs et simples. C’est un mensonge pur et simple.”
” Netanyahu a voulu obtenir débarrassé de l’UNRWA depuis au moins 2017. C’est son objectif, pas seulement à Gaza, mais aussi dans les autres pays.”

Imaginez une situation où le gouvernement américain dépense chaque année 7 300 milliards de dollars, alors qu’il est en réalité en faillite et que sa dette totale et ses dettes non financées dépassent la valeur de tous les actifs américains combinés. Cette réalité semble sans issue et la chaîne de Ponzi arrive à son terme. Peu importe qui sera le prochain président, la situation financière du gouvernement américain est préoccupante.
Une dette insoutenable
La dette totale des États-Unis atteint des niveaux astronomiques, dépassant les 28 000 milliards de dollars. De plus, il y a des dettes non financées, telles que les engagements envers les programmes sociaux, qui sont encore plus alarmantes. Cette situation met en évidence le fait que le gouvernement américain dépense bien plus qu’il ne peut se permettre de rembourser.

Savent t’ils ce qu’est une femme au moins ?
L’homme qui n’a jamais travaillé nous parle du chômage !





Robert InlakeshRobert Inlakesh
Source: Al Mayadeen English
22 Feb 2024 00:19
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In this current war between Gaza and “Israel”, the Zionist army has inflicted a civilian death toll in Gaza that makes Daesh look like a group of humanitarians.

Tout va bien. L’argent magique est de retour !
Il n’y en a jamais pour nos hôpitaux, nos agriculteurs, nos écoles et notre propre armée.
Il y a quelques jours Bruno LeMaire avait pesté car il ne savait pas « comment il allait financer » les 150 millions d’euros promis aux agriculteurs après leurs premiers barrages ! https://www.francetvinfo.fr/…/colere-des-agriculteurs…
Macron a fait un chèque 20 fois plus important à #Zelensky ! 3 milliards. Et là c’est « normal », zéro inquiétude exprimée sur nos déficits et notre dette, évidemment !
Ce gouvernement a créé une dette publique en 7 ans. Nous en sommes à 3 milles milliards de dettes et on va finir par avec 5 mille milliards en 2027.
Pour quel résultat ? En tout cas c’est la preuve que ce n’est pas de l’incompétence mais du sabotage




“. . . the United States will not be able to deal with the vexing problems in the Middle East if it cannot have a serious and candid discussion of the role of the Israel lobby.”

This is what it looked like when I walked out when we broke for lunch.
Tomorrow after day 2 of the arguments we will march from court to Downing Street.
#FreeAssangeNOW



















C’est la première fois que des échanges secrets allemands fuitent depuis le début de la guerre en Ukraine, mais cela pourrait bien ne pas être la dernière fois. La sécurité de l’armée allemande est pointée du doigt. Les échanges qui ont fuité sont issus d’une «conversion au sein de la division de l’armée de l’air», a déclaré le porte-parole du ministère allemand de la Défense.
Selon l’hebdomadaire Der Spiegel, il s’agissait d’une visioconférence qui s’est déroulée sur la plateforme publique WebEx et non pas sur le réseau interne de la Luftwaffe, l’armée de l’air allemande. L’un des officiers se trouvait dans un hôtel de Singapour, dont la chambre pourrait avoir été piégée avec des micros, affirment certains médias. «D’autres conversations ont certainement été écoutées et seront diffusées ultérieurement pour servir les intérêts de la Russie», a estimé un député du parti d’opposition CDU, Roderich Kiesewetter, sur la chaîne de télévision ZDF. Une enquête «très approfondie» a été lancée, a annoncé le chancelier allemand.


La fraude électorale cherche à modifier la volonté du corps électoral. Elle apparaît dans des domaines imprévus par le législateur. Le fraudeur peut travailler en cachette, utiliser les failles d’un texte ou l’interpréter de façon abusive. La fraude est organisée, importante ou isolée. Étant donné l’importance que prend maintenant l’élection dans l’obtention du pouvoir politique à quelque niveau que ce soit, la fraude est et sera toujours présente. Une nouvelle façon de contourner la loi interdisant le financement des partis politiques par l’étranger consiste en la création d’ONG qui ont, en fait, une activité déterminante tout en faisant intervenir la realpolitik.
2Collaborant aux travaux d’organismes internationaux, il m’est interdit de nommer les pays et événements concernés par la fraude. En revanche, les incidents dans les pays nommés proviennent de documents à la disposition de tous, ou de consultations universitaires.
La fraude toute simple
3Pour éviter la fraude et non l’éliminer, les opérations doivent être simples, visibles de tous, à tout moment. Compliquer les procédures entraîne la confusion, la fatigue, l’énervement et l’erreur qui peut être qualifiée de fraude par l’observateur le mieux intentionné.
4Avec la présence de délégués de partis ou de candidats, d’observateurs lors du décompte des suffrages, le « bourrage » des urnes, pour être réussi, doit provenir d’une falsification des émargements sur la liste électorale. Les procès-verbaux qui obligent les assesseurs à remplir de nombreuses données (parfois 18) avant même d’ouvrir l’urne ne sont pas complétés avec l’attention nécessaire, mais la faute en revient là au législateur ou à ses conseillers.
6- L’excès d’influence : utilisation ou menace de violence pour obliger un électeur à voter ou ne pas voter.
7-Voter pour autrui : voter pour un autre, vivant ou mort ou non existant. La pratique consiste, par exemple, à consulter les registres électoraux, disponibles après chaque élection, afin de repérer les inscrits qui n’ont pas voté. Le malfaiteur note le nom des personnes qui paraissent ne jamais voter et fait une demande de vote postal en leur nom. Le bulletin de vote postal peut être expédié à n’importe quelle adresse ; le malfaiteur indiquera sa propre adresse ou une autre.
8-La corruption : toute personne versant de l’argent ou proposant un poste pour inciter à voter ou ne pas voter.
9Avantages en nature : invitant soi-même ou par l’intermédiaire d’un autre à des repas, offrant boissons ou sorties afin d’inciter à voter ou ne pas voter.
10Ces différents textes mentionnent toujours « ou ne pas voter », se référant ainsi au cas de fraude « Voter pour autrui ».
Le vote postal
11Le vote postal attire la fraude, et c’est aussi probablement le cas de l’urne mobile, malgré les efforts entrepris pour neutraliser les infractions.
12Le Comité britannique des droits de l’homme d’Helsinki évoque le risque de fraude introduit par la création des procédures de vote pour que tous puissent voter. Le Comité prend le cas de la Suède où les bureaux de poste délivrent des bulletins de vote dix-huit jours avant l’élection à ceux qui en font la demande, qu’ils soient citoyens suédois ou non. Lors des élections législatives de 2002, les représentants du Parti socialiste de Göteborg ont prétendu que leurs bulletins avaient été retirés délibérément des bureaux de vote et que le personnel des postes les avait remplacés, comme à contrecœur, le plus lentement possible. Dans la même ville, les socialistes ont aussi accusé la poste de ne pas avoir distribué à leurs membres, qui en avaient fait la demande, les lettres contenant des bulletins de vote (le sigle du Parti socialiste apparaissant sur l’enveloppe aurait facilité la tâche des postiers). Le Comité parle d’abus anecdotiques du vote postal par des responsables de foyers pour personnes âgées. Il compare cela au granny farming présent en Grande-Bretagne [2]
[2]
13-Le vote postal en France a donné lieu à de nombreuses irrégularités. « Les affaires qui arrivent devant les tribunaux, aussi révélatrices qu’elles puissent être, ne sont en réalité que l’émergence d’une gigantesque fraude qui n’est pas vraiment sanctionnée, et peut-être même non soumise à sanction [3]
André et Francine Demichel, cités par Jean-Claude Masclet,…. » Le législateur a supprimé le vote postal pour les élections politiques en 1975 [4]
[4]
Loi n° 75-1329 du 31 décembre 1975.. En compensation, le vote par procuration a été étendu et les conditions de son usage précisées, d’abord très strictes puis quelque peu simplifiées.
14-Les ennuis provoqués par le vote postal ne se limitent pas à la Suède et à la France. Le vote postal s’est généralisé en Grande-Bretagne en 2001. Lors des élections municipales de Birmingham du 10 juin 2005, le magistrat Mawrey parle de preuves indiquant que 6 des sièges avaient été obtenus par une fraude portant sur 1500 suffrages. Trois des personnes arrêtées travaillaient dans une véritable usine à préfabriquer des votes postaux.
15-Le député de la Chambre des Communes Martin Linton mentionne dans ses commentaires sur le travail de la commission chargée d’étudier les procédures électorales qu’il existe au moins sept documents permettant l’utilisation du vote postal [5]
[5]
House of Commons Hansard Debates for 30 nov. 1999..
16Le 11 octobre 2005, une loi a introduit de nouvelles sanctions pour demande frauduleuse de vote postal. Le 9 mars 2006, dix nouveaux titres sont ajoutés au « code électoral » en Angleterre et au Pays de Galles, alors que, le 21 mars 2006, les trois principaux partis ont signé un code de bonne conduite sur le vote postal.
17-Aux États-Unis, le département de la justice de l’Est Kentucky décrit le type de fraude et les peines encourues par huit personnes impliquées [6]
[6]
Communiqué de presse, Federal Bureau of Investigation,…. La peine maximale est de cinq ans d’emprisonnement et d’une amende de 250000 dollars. La fraude consistait à inciter les électeurs à se présenter au tribunal pendant les deux semaines précédant l’élection. Ils devaient déclarer sous serment qu’ils seraient absents le jour de l’élection, qu’ils étaient malades, ne lisaient pas l’anglais ou qu’ils avaient besoin d’assistance. L’un des fraudeurs se rendait dans l’isoloir avec l’autre personne, lui indiquait pour qui voter et lui versait de 30 à 75 dollars.
18-L’urne mobile est une autre version du vote postal. Le vote est réglementé de façon à réduire le risque de fraude – accompagnement de l’urne, décompte des suffrages qui précède celui de l’urne ou des urnes principales –, règles plus strictes lors d’une différence constatée entre le nombre d’inscrits sur la liste spéciale de l’urne mobile et le nombre de bulletins dans l’urne.
Les listes électorales
19-Il est très difficile d’établir la justesse ou les insuffisances des listes électorales. Quels que soient les pays, les administrations ou organismes chargés de leur élaboration et de leur mise à jour ne sont pas explicites quant aux pourcentages d’erreur, à moins qu’ils les ignorent. Naturellement, le manque de renseignements et d’exactitudes sur les listes électorales permet le soupçon, mais l’on doit s’engager sur ce terrain avec beaucoup de précaution.
20-Prenons l’exemple de l’élection présidentielle de 2005 en Ukraine. Les rapports Osce-Odihr s’attardent sur la justesse des listes électorales : « des représentants de l’opposition ont fait part de leur inquiétude d’une possibilité de fraude. Après le premier tour, il a été admis que les erreurs de la liste électorale étaient l’une des principales imperfections (shortcoming) ». Or, l’exactitude des listes est un problème qui se pose partout quelle que soit l’efficacité de l’administration concernée ou la méthode utilisée [7]
[7]
Il est très difficile d’obtenir des chiffres des…. Les non-inscrits peuvent aller de 5 à 27 %, et l’erreur sur la liste elle-même se situe autour de 4-5 %, et là il n’est nullement question de fraude. Le travail effectué pour réaliser les listes électorales par des organisations internationales a mené à des résultats plus que contestables et qui n’étaient pas nécessairement dus à des conditions locales particulières [8]
[8]
Pays « X », et Pays « Y »..
21L’intervention, en 1999, du député Martin Linton à la Chambre des Communes en Grande-Bretagne évoque l’étude d’un autre député (d’un autre parti) qui estime à 4 000 000 le nombre de personnes ne figurant pas sur la liste [9]
[9]
House of Commons Hansard Debates, op. cit.. D’autre part, 7 000 000 de personnes ne seraient pas à l’endroit où elles devraient être, lors d’une année électorale. Ces chiffres sont intéressants à noter car l’établissement des listes est dévolu aux régions, chaque région ayant un electoral officer. Ces administrateurs d’élections se réunissent tous les ans au sein de leur association et cette organisation laisserait supposer une grande efficacité. En vérité, peut-on faire mieux ?
22Naturellement, l’on peut faire voter les morts. Dans l’Illinois, il existe un vieux dicton qui veut que les cimetières de Chicago se vident les jours d’élections.
Le secret et la force des habitudes
23Au xixe siècle, le secret du vote n’a pas été admis sans réserve, les uns disaient qu’il fallait assumer la responsabilité de son choix, les autres que le vote en public risquait une certaine pression sociale. C’est en 1872 que le vote secret est introduit en Grande-Bretagne.
24Des rumeurs couraient dans les toutes nouvelles démocraties de 1990 : l’isoloir existait certes, mais il y avait les « sputniks » … ; l’isoloir devait être monté sur des pierres pour éviter que les « esprits » n’y pénètrent ; les isoloirs laissaient les pieds des électeurs apparents, et leur position permettait aux autorités ou à l’opposition de voir la façon dont ils votaient. Ces exemples proviennent de trois continents différents.
25-Les régimes totalitaires voulaient que le vote soit l’expression d’un accord avec les institutions, alors pourquoi cacher son vote ? D’ailleurs, le cacher entraînait la suspicion et cela était lourd de conséquence.
26-De nos jours, le secret du vote est admis, bien que le vote sur table continue d’exister. Les observateurs en sont prévenus et l’élément de première importance est de savoir si une personne est à même de voir pour qui vote le citoyen. Si personne ne surveille le vote, le fait de voter sur table va seulement à l’encontre de la loi mais ne contredit pas le secret du vote. Par exemple, dans le rapport Osce-Odihr de l’élection présidentielle en Biélorussie du 19 mars 2006, il est dit (p. 23) que 8 % des électeurs ne remplissaient pas leur bulletin en secret : cela peut vouloir dire qu’ils le faisaient sur une table. 5 % montraient leur bulletin à une autre personne : là encore, ce n’est pas clair ; s’agissait-il d’un acte de camaraderie ou bien la personne se sentait-elle obligée de montrer son bulletin ? Le même rapport fait part du vote de groupe, qui correspond peut-être au vote familial, plus courant dans les campagnes (22 %) que dans les villes (10 %). La hiérarchie familiale va probablement à l’encontre de la notion de vote individuel.
Y a-t-il fraude organisée ?
27Le soupçon de fraude organisée peut planer à partir de l’interprétation abusive de la loi ou de la pratique généralisée de ce que nous avons présenté comme « la fraude toute simple ». Une commission électorale centrale n’a pas considéré comme frauduleux le passage à la télévision, deux heures avant la fermeture des bureaux de vote, d’un bandeau au bas de l’écran indiquant le résultat d’un sondage à la sortie des urnes donnant le président sortant gagnant avec 10 % de plus qu’il n’aura en réalité [10]
[10]
Pays « X »..
28Sur cinq élections législatives partielles, l’on a pu noter une participation électorale beaucoup plus importante dans les trois circonscriptions rurales que dans les deux circonscriptions citadines. L’on peut supposer que ces deux circonscriptions disposaient de commissions de bureaux de vote politiquement équilibrées [11]
[11]
Pays « X ».. Il est arrivé que, lors d’une élection législative, les nouveaux « démocrates » au pouvoir se refusent à admettre l’alternance par le « bourrage » d’urnes à grande échelle [12]
[12]
Pays « Y »..
Le référendum du Québec de 1995
29-Les référendums de 1980, 1992 et 1995 se présentent différemment, mais tous peuvent être ramenés au choix de la souveraineté de la province canadienne du Québec ou de son statut.
30-La fraude est organisée à partir d’une interprétation fantaisiste de la. loi électorale traitant de la procédure du vote et de la nullité des bulletins : « L’électeur indiquera son choix sur le bulletin en inscrivant dans l’un des cercles une croix, un X, une indication d’accord, ou une ligne [13]
[13]
Art. 343 de la « Special Version of the Election Act for The…. » « Toutefois le scrutateur rejette un bulletin qui a été marqué ailleurs que dans un des cercles [14]
[14]
Art. 364 al. 6.. » Les scrutateurs impliqués ont considéré le texte de façon surprenante comprenant que si la marque touchait le côté du cercle ou le dépassait le vote était nul. Un autre article [15]
[15]
Art. 365. disposait pourtant « qu’aucun bulletin ne doit être rejeté pour le seul motif que la marque inscrite dans l’un des cercles dépasse le cercle dans lequel l’électeur a fait sa marque ». Cet article, par les mots « pour le seul motif », laissait une porte entrebâillée à l’alinéa 8 de l’article 364 qui invalide le bulletin « portant une marque permettant d’identifier l’électeur ». Pour les scrutateurs, toute marque dépassant le cercle pouvait être considérée comme une marque de reconnaissance. En 1995, sur un total de 125 circonscriptions, 45 ont un pourcentage de bulletins rejetés supérieur à la moyenne québécoise ; 15 de celles-ci ont voté pour le « non » et 30 pour le « oui », mais il faut noter que sur les 30 circonscriptions, 24 étaient des circonscriptions de revirement par rapport à 1992. Certes la question du référendum de 1992 était posée différemment, mais il était possible néanmoins de les considérer comme favorables au « non ».
31-Le pourcentage de bulletins nuls dans une circonscription peut être de 2,04 %, mais nombreux sont les bureaux de vote de Chamedey, par exemple, qui ont plus de 10% de bulletins annulés, certains allant jusqu’à plus de 50 % : sur 61 bulletins de vote valides, 77 sont annulés, ou sur 111 bulletins valides, 111 sont annulés [16]
[16]
Bureaux de vote SV 033 00 S E 150 b ; bureaux de vote SV 036 00…. Les résultats montraient une interprétation contestable de la loi, et le directeur des élections du Québec a été saisi par le comité pour le « non » concernant 4 circonscriptions. Le directeur a condamné 29 scrutateurs adjoints et 2 délégués officiels. Deux cours québécoises de première instance ont acquitté les personnes impliquées. Le directeur a alors fait appel près le tribunal supérieur le 16 avril 1998, puis devant la cour d’appel le 17 décembre 1998 qui a conclu à l’acquittement sur motif que l’évidence d’une intention de frauder n’avait pas été fournie.
Un exemple africain
32-Tout est en place pour que les élections se déroulent normalement. L’organisation de l’élection ne laisse rien à redire, et pourtant dans le profond pays l’apparence ne correspond pas à la réalité.
33Organisation générale : la loi électorale, imprimée et distribuée, mettait en place un ensemble d’institutions intéressantes. Les autorités municipales distribuaient les cartes aux électeurs qui se rendaient au bureau désigné, jusqu’au jour précédant l’élection. Les commissions électorales étaient en place et les autorités municipales remettaient les cartes d’observateurs aux délégués de partis jusqu’à 18 heures, le jour précédant le vote. Un conseil de surveillance était institué pour un ensemble de bureaux de vote. Il était composé de 4 membres : le ’ chef de canton, un magistrat, un représentant du parti au pouvoir et un de l’opposition. Il semblerait que tout était en place pour le vote. Des gendarmes avaient été désignés pour s’occuper de questions relatives aux élections et portaient un brassard.
34-Les institutions mises en place sur l’ensemble du territoire ont eu des effets sur le résultat de l’élection. Le président sortant obtenait 40 % des suffrages dans la capitale et ce résultat allait en s’accroissant à mesure que l’on s’en éloignait. Les commentateurs ont expliqué cela par le fait que le président était un homme du Nord, et, sur le terrain, il apparaissait que tout ce qui était prévu par les institutions était en place. Mais en dehors de la capitale et des principales villes, rien ne fonctionnait. Le conseil de surveillance était sous le contrôle du chef de canton qui faisait la tournée des bureaux de vote et n’admettait à l’intérieur que ceux dont il souhaitait la présence. Notre présence dans une préfecture de province était connue, et notre visite aux trois principaux bureaux de vote lors de l’ouverture du scrutin devait être filmée par la télévision. Après le vote, la distance à parcourir nous a fait arriver après le décompte des suffrages dans les mêmes bureaux ; nous y étions attendus, le résultat indiquait des chiffres équilibrés, le président sortant arrivant en seconde position dans les trois bureaux. Il nous est alors venu à l’idée d’aller voir le résultat d’un autre bureau peu éloigné, où nous n’étions pas attendus – le résultat était très différent : plus de 90 % pour le président sortant. Il ne fait aucun doute que les élections n’étaient pas telles que nous les aurions souhaitées, mais ne pouvait-on les considérer déjà comme une étape vers des élections plus conformes aux normes démocratiques ?
La contestation dans la rue
35_L’observation électorale par des organisations internationales se veut indépendante et se doit de travailler en toute neutralité. Elle montre l’intérêt de la communauté internationale pour le respect des procédures électorales afin que le résultat des élections soit accepté par tous. Sa neutralité se doit d’être dissuasive pour toute tentative de fraude. Certes, l’observation n’empêche pas la fraude, en revanche, les rapports, les conférences de presse peuvent sortir du cadre de la neutralité. Ces rapports peuvent cautionner un pouvoir en place ou, au contraire, passer sous silence ou faire preuve d’indulgence à l’égard ce que l’on appelle « la société civile ».
36-Dès le début des années 1990, certains internationaux « bien-pensants » ont annoncé que les nouvelles démocraties n’avaient pas de « société civile ». En dix ans de temps, le problème était réglé. Une société civile était en place, mais elle abritait en son sein une société politique financée par des étrangers. C’était le moyen de contourner les lois électorales interdisant le financement des partis par des fonds étrangers. Dans la rubrique « fraude électorale » nous ne pouvons pas passer sous silence le peu de publicité qui entoure l’investissement de fonds étrangers considérables dans cette société civile qui agit électoralement et politiquement.
37-Le rapport final de l’Osce-Odihr sur l’élection présidentielle ukrainienne (31 octobre-26 décembre 2004) ne consacre que neuf lignes à la société civile et le rapport préliminaire en fait une description lyrique : « a vibrant civil society demonstrated a high level of interest and engagement ». Aucun rapport ne mentionne l’Otpor qui, grâce à des fonds provenant de l’étranger, pendant les deux années précédant l’élection, a conseillé les jeunes Ukrainiens : « Nous leur avons appris à créer une association, comment ouvrir des antennes locales, se créer une présentation, un logo, des symboles et des mots clés… nous les avons entraînés à reconnaître les faiblesses de la société, les besoins de la population… ce qui peut motiver le peuple, surtout les jeunes… La politique de l’Otpor s’appuie sur des manifestations de masse non violentes utilisant le sens de l’humour, de l’ironie et des exigences simples et claires [17]
[17]
Radio Free Europe, le 24 juillet 2006.. » Des « manifestations de rue » organisées par les ONG financées par l’étranger ont eu lieu pendant les campagnes électorales [18]
[18]
Pays « X », Pays « Y »..
38-N’est-ce pas là une façon de contourner la loi électorale tout en créant une ingérence dans les affaires politiques intérieures d’une nation ?
39-Une Cour suprême ou constitutionnelle ayant à porter un jugement sur la validité d’une élection pourrait-elle le faire en toute sérénité quand les rues sont envahies par des mouvements très bien organisés par l’Otpor et disposant des financements du philanthrope magnat américain Soros ?
40Il faut distinguer les ONG à financement privé étranger (Soros), qui ont une action politique se substituant aux partis, des ONG vivant essentiellement de fonds d’État – NDI, IRI, Endowment for Demo-cracy, US Aid… Dès 1991, NDI a formé et mis en place des organisations d’observations nationales à travers le monde. Encore faudrait-il s’assurer de la conception de l’autorité du pays concerné et non rester sur le terrain de l’abstraction.
41-Un cas africain : une ONG bien connue a formé un ensemble de jeunes gens instruits de la capitale, chargés d’observer les élections à travers le pays. L’une des régions devait recevoir vingt de ces observateurs. Quand ils sont arrivés, ils ont été reçus avec surprise. Le conseil des anciens s’est réuni et a fait appel à la gendarmerie pour emprisonner les jeunes jusqu’au jour suivant l’élection. Le pouvoir local ne cède pas facilement son autorité, surtout à des jeunes venant de la capitale [19]
[19]
Pays « Y »..
42-Comment les élections de cette zone se sont-elles déroulées ? Le mot « élection » y avait-il la même connotation que pour nos penseurs occidentaux ? Ne faut-il pas plus de temps pour que certaines notions se diffusent, surtout lorsqu’elles viennent en concurrence avec des conceptions ancestrales de l’autorité ? Si c’est le cas, ne faut-il pas envisager des étapes intermédiaires ?
43Autre question : une élection peut-elle répondre aux mêmes critères dans un pays calme que dans un pays cerné de belligérants et avec des centaines de milliers de réfugiés à ses frontières ? (Ce qui était le cas du pays « Y ».)
44-En résumé, les manifestations de rue organisées par des fonds étrangers ne vont-elles pas mener à des effets pervers, car cette « contestation » du résultat des élections qui réussit dans certains pays devient communicative ? Le perdant peut maintenant l’inclure dans son programme électoral. Le Mexique en est le dernier exemple : convaincu qu’il allait gagner, le candidat malchanceux transforme le débat électoral en manifestation de rue ; à noter que l’organisation électorale mexicaine a souvent été citée en exemple par les internationaux.
L’observation influence-t-elle le résultat de l’élection ?
45-Revenons un instant à l’observation internationale en posant les questions suivantes : les rapports d’observation peuvent-ils modifier le résultat d’une élection ? Peuvent-ils influencer les autochtones, cautionner des mouvements de rue orchestrés par les ONG dont il vient d’être question ?
46-Prenons le cas du rapport préliminaire Osce-Odihr qui fait suite aux deux premiers tours de l’élection présidentielle ukrainienne et du rapport final. Les faits qui y sont relatés peuvent-ils nous apporter une idée claire et incontestable sur les événements, ou ne faut-il pas garder à l’esprit que la neutralité éprouve des difficultés à s’imposer dans les méandres de la realpolitik ? Par exemple, le rapport préliminaire (p. 13) indique que 8 % des observateurs classent, sur les questionnaires, les élections comme étant « mauvaises » ou « très mauvaises ». Premier point : quel était le rapport entre le pourcentage de « mauvaises » et de « très mauvaises » ? Il faudra attendre le rapport final pour apprendre qu’en octobre seulement 1 % des observateurs considéraient les élections comme « très mauvaises » et 5% comme « mauvaises » (p. 25). Deuxième point : le lecteur ne connaît pas nécessairement les questions qui sont posées dans les questionnaires d’observation. Habituellement, l’on demande à l’observateur, en fin de questionnaire, de classer la façon dont le vote s’est déroulé dans le bureau qu’il vient de quitter. Le choix est le suivant : « très bien », « bien », « mal », « très mal ».
47-Il n’y a pas de position médiane, car la pratique des statistiques nous apprend que nombreux sont ceux qui se réfugient dans la moyenne, ce qui rend difficile l’évaluation du déroulement des opérations. Dans le cas présent, cela permet de dire que 94 % des observations indiquaient que les opérations électorales s’étaient « bien » ou « très bien » déroulées. Sur la psychologie du lecteur cela a un effet très différent que de présenter des données négatives.
48Dans le rapport préliminaire (p. 12), il est dit que la campagne électorale a vu « des controverses allant au-delà de ce qui est acceptable » – l’on retrouve là les procédés utilisés aux États-Unis appelés mudslinging. Il s’agit de calomnier l’opposant très tard dans la campagne de façon qu’il n’ait pas le temps de réagir.
49D’autre part, les violations de procédure sont de 1 % le 31 octobre et de 2,3 % le 21 novembre, ce qui est faible étant donné la complexité des procédures de vote et du décompte des suffrages (il y avait 2 578 rapports d’observation dans le rapport final).
50L’on recherche vainement certaines explications et des rapprochements entre différentes données fournies par l’analyse des questionnaires. Par exemple : les 7 % d’agitation dans les bureaux de vote ne devraient-ils pas être rapprochés (rapport final, p. 27) des 12% de bureaux surchargés (rapport final, p. 26) ? Certains bureaux de vote comprenant 3 000 noms sur leur liste, il est alors concevable qu’un bureau de vote surchargé mène à une certaine agitation. Cela rend donc peu crédible le fait que l’agitation soit consécutive au 1,6% qui tentait d’influencer les électeurs. Cela devrait être dit.
51-En présentant les données d’une observation de façon partielle, ne risque-t-on pas de fausser le cours normal de l’évolution politique interne de certains États, sans parler des répercussions internationales ?
52Dans certains cas, il faut ajouter des conférences de presse qui réunissent de nombreuses organisations internationales. Certaines, comme l’OTAN, n’ont pas une vocation essentiellement électorale. Il faut apprécier l’importance et le prestige des organisations internationales avant de se lancer dans des déclarations fracassantes qui seront reprises, déformées et amplifiées par le perdant dans le cas où les conférences de presse critiquent les élections. À la fin des années 1990 [20]
[20]
Dans un pays « X »., le rapport d’observation des internationaux a été cité par un groupuscule, qui s’est introduit dans l’Assemblée nationale plusieurs mois après l’élection, et a assassiné plusieurs parlementaires.
L’utilisation des fonds d’état
53-Les émissions de télévision et de radio, contrairement aux actions des ONG politiques financées par l’étranger, sont étudiées avec attention par les organisations internationales d’observation telle l’Osce-Odihr. Le pays observé, comme dans tous les pays du monde, montrera une préférence pour l’un ou l’autre des sortants, car les nouvelles le montreront inaugurant une école, un pont, participant à une conférence internationale. Il serait bon de calculer sur plusieurs pays un coefficient d’avantage accordé aux sortants après des diffusions non électorales mais qui néanmoins les favorisent.
54-À la réflexion, il reste à savoir si l’action des ONG très engagées dans une politique nationale et de realpolitik n’entraîne pas, en réaction, l’appareil d’État en voie de démocratisation à soutenir plus qu’il ne le ferait de lui-même le pouvoir en place.
55L’Osce-Odihr fait référence à la réunion de Copenhague (29 juin 1990). Ne serait-il pas approprié que les décisions prises lors de cette réunion soient actualisées en ce qui concerne l’action politique des « groupes » dont le financement provient de l’étranger, en particulier l’art. 8-10.4?
Le contentieux
56-Comment juger et faire condamner les fraudeurs ? La diversité des procédés demande beaucoup de réflexion avant d’en attribuer la compétence à telle commission ou tels tribunaux.
57-En premier lieu, ce qui fonctionne de façon satisfaisante dans un pays peut paraître beaucoup trop complexe pour les nouveaux venus à la démocratie. Il arrive que trois juridictions différentes soient compétentes en France sur les questions relevant des listes électorales [21]
[21]
Dans le cas où le Conseil constitutionnel est juge de…. Cette situation a des raisons historiques et découle de la structure juridique de la nation, mais elle est difficilement exportable. Le système britannique est beaucoup plus simple et a sa propre logique, consacrée par le temps.
58-À partir de 1988, la montée de nouvelles démocraties crée un système de contentieux simple avec appel de commission électorale à une autre – par exemple, appel d’une décision de la Commission centrale à une Commission supérieure de justice. Encore faut-il ne pas créer deux systèmes de justice pouvant mener à un conflit de compétence.
59-Bernard Maligner, dans un article du Monde, pose le problème de savoir si l’annulation d’une élection doit dépendre de l’influence que la fraude a sur le résultat – dans ce cas l’annulation dépend de l’avance en suffrages du vainqueur –, ou si le juge doit essentiellement envisager la gravité de la fraude en provoquant l’inéligibilité et faire intervenir l’élément moralisateur [22]
[22]
Le Monde, 14 juin 1983..
60-En France, le Conseil constitutionnel a été saisi, à l’occasion des élections législatives de 2002, à 162 reprises par des candidats ou électeurs et à 601 reprises par la Commission de contrôle des comptes de campagne. Cinq élections ont été annulées, mais les candidats ont été réélus lors des élections partielles qui ont suivi [23]
[23]
Observations du Conseil constitutionnel relatives aux élections….
61Jusqu’en 1975, la loi électorale indienne déclarait inéligible pour six ans tout candidat condamné pour pratique illégale. Depuis cette date, une condamnation par la Cour suprême est transmise à la Commission électorale qui, elle, décide de la gravité de l’acte et transmet à l’administration présidentielle qui fixe la sentence en conséquence ; cette procédure trop complexe a dû être simplifiée [24]
[24]
Publication de la Commission électorale d’Inde « Major Events….
62-Une loi fédérale des États-Unis, « l’accès au suffrage et l’intégrité du vote » (2002), avait donné lieu le 19 septembre 2005 à plus de 129 enquêtes à travers le pays. Plus de 60 décisions ont été prises. 89 personnes ont été mises en accusation pour vote multiple et 52 ont été condamnées [25]
[25]
<http:// louisville. fbi. gov. dojpressel/ pressel106/….
63En Grande-Bretagne, 37 contestations électorales sont passées devant les tribunaux entre 1997 et mai 2005. Un ancien conseiller municipal de Blackburn a subi une peine de prison de trois ans et sept mois pour avoir volé le vote postal de 233 personnes, le 8 avril 2005. Le magistrat chargé de l’affaire a fait part de ses difficultés à fixer la sentence, car un tel cas de fraude électorale ne s’était pas produit depuis un siècle [26]
[26]
Isabel White, Parliament and Constitution Center, SN/PC/03667..
64-Le responsable de l’équipe électorale de Birmingham a été suspendu pour n’avoir pas pris en compte 1000 votes postaux en juin 2004.
65-Suite aux élections municipales du 4 mai 2006, le journal The Times du 6 mai titrait : « De nouvelles plaintes pour fraudes pourraient mener à un nouveau décompte de suffrages. »
66-La fraude couvre un vaste territoire. Les élections y sont apparues à des époques très différentes, et les anciens peuvent fournir aux nouveaux venus de nombreux exemples. Aucune démocratie n’est immunisée contre la fraude, elle est partout et le sera toujours. Il reste aux législateurs la tâche de tenir compte du passé et de bien réfléchir aux diverses interprétations juridiques ou frauduleuses auxquelles les textes de lois peuvent donner lieu. Encore faudrait-il prévoir les nouvelles donnes de la société. Nous avons rencontré des cas où des fraudes, des déclarations ambiguës ou des contournements de lois avaient été commis avec les meilleures intentions. Nous n’avons pas à tenir compte des intentions mais des conséquences.
67-Comme personne ne peut s’arroger le droit de donner des leçons, il est indispensable d’écouter les autres, de collaborer, de faire part de nos problèmes et de présenter nos solutions. Soyons avant tout pragmatiques.
https://twitter.com/CollinRugg/status/1788954532124455368





Tout va bien. L’argent magique est de retour !
Il n’y en a jamais pour nos hôpitaux, nos agriculteurs, nos écoles et notre propre armée.
Il y a quelques jours Bruno LeMaire avait pesté car il ne savait pas « comment il allait financer » les 150 millions d’euros promis aux agriculteurs après leurs premiers barrages ! https://www.francetvinfo.fr/…/colere-des-agriculteurs…
Macron a fait un chèque 20 fois plus important à #Zelensky ! 3 milliards. Et là c’est « normal », zéro inquiétude exprimée sur nos déficits et notre dette, évidemment !
Ce gouvernement a créé une dette publique en 7 ans. Nous en sommes à 3 milles milliards de dettes et on va finir par avec 5 mille milliards en 2027.
Pour quel résultat ? En tout cas c’est la preuve que ce n’est pas de l’incompétence mais du sabotage



