L’ancien président français Nicolas Sarkozy a récemment été nommé émissaire de la paix pour la Libye par le gouvernement français. Cette décision a suscité de vives réactions et de nombreuses critiques, étant donné le rôle controversé de Sarkozy dans le passé de la Libye.

Pendant son mandat présidentiel, Sarkozy a joué un rôle clé dans l’intervention militaire en Libye en 2011, qui a conduit à la chute du régime de Mouammar Kadhafi. Bien que présentée comme une opération humanitaire visant à protéger les civils, l’intervention a rapidement dégénéré en un conflit armé prolongé et chaotique.

La Libye est aujourd’hui plongée dans une crise politique et sécuritaire profonde, avec une multitude de factions rivales se disputant le pouvoir. Le pays est également devenu un foyer pour les groupes terroristes, y compris l’État islamique.

La nomination de Sarkozy en tant qu’émissaire de la paix a été qualifiée d’indignité par de nombreux observateurs, qui estiment qu’il porte une lourde responsabilité dans la situation actuelle en Libye. Ils soulignent que son intervention militaire a contribué à déstabiliser le pays et à créer un vide de pouvoir, qui persiste encore aujourd’hui.

Certains critiquent également le manque de transparence et de légitimité de cette nomination, soulignant que Sarkozy est actuellement impliqué dans plusieurs affaires judiciaires en France, ce qui soulève des questions sur son intégrité et sa crédibilité.

En conclusion, la nomination de Nicolas Sarkozy en tant qu’émissaire de la paix pour la Libye suscite de vives critiques et soulève des questions sur la pertinence et la légitimité de cette décision. Alors que la Libye continue de souffrir des conséquences de l’intervention militaire de 2011, il est essentiel de prendre en compte les responsabilités passées avant de confier un tel rôle à une personne controversée comme Sarkozy.

Nicolas Sarkozy aurait demandé une fellation à une élue avant un discours,érection présidentielle

Après les dérapages sexuels de DSK, c’est Nicolas Sarkozy qui est en ligne de mire concernant ses exigences sexuelles dans le cadre de sa fonction. Une véritable bombe qu’a lancé Marie-Célie Guillaume, directrice de cabinet de Patrick Devedjian au Conseil général des Hauts-de-Seine, sur le plateau du Grand Journal de Canal + mercredi soir 13 juin.

Elle était invitée pour parler de son livre “Le monarque, son fils, son fief”, qui devait sortir en librairie le lendemain jeudi 14 juin (Editions du Moment). Un livre qui sous des apparences de fable politique, dresse un portrait au vitriol de Nicolas Sarkozy, présenté sous les traits de “Rocky” ou du “Monarque” : un homme cynique, brutal, pervers doublé d’un obsédé sexuel. (voir vidéo ci-dessous à partir de 12:53 à 21:12).

LE GRAND JOURNAL du 13/06/12 – Part. 2 Les dessous du 92

Ce livre révèle sur quelques lignes seulement une scène troublante, une “scène microscopique”, minimise l’auteur, mais qui va déclencher un scandale.

La scène se déroule dans le bureau du président de la République. Nicolas Sarkozy attend une élue locale qui vient lui demander des subventions pour un musée. Lors de son arrivée, elle découvre le chef de l’État très excité sexuellement. Il lui aurait alors réclamé “une gâterie” :

“Sois gentille, tu vois bien que j’ai besoin de me détendre. Allez… C’est pas grand-chose. Tu ne peux pas me laisser comme ça ! ” a-t-il imploré. L’acte sexuel qui s’ensuit aurait été “bref “, le “monarque”, comme le surnomme l’auteur Marie-Célie Guillaume, “étant pressé”, car il doit remettre la légion d’honneur à Isabelle Balkany, c’était le 30 janvier 2008, soit trois jours avant son mariage avec Carla Bruni !

Sur Canal + elle explique : “Tout le monde fait semblant et se voile la face. Ce sont des choses qui existent. Dans les milieux du pouvoir, certains hommes se permettent des choses. Toutes les femmes qui sont dans cet environnement sont exposées à des situations qui ne sont pas toujours très agréables et qu’elles doivent affronter.”

Essentiellement basé sur les coulisses de la guerre à droite entre Patrick Devedjian, baptisé “l’Arménien” dans le livre et l’ex-locataire de l’Élysée. L’auteur nous dépeint la chronique des règlements de compte (notamment à travers l’affaire de l’EHPAD) dans ce département, pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy.

Marie-Célie Guillaume a mis des surnoms sur les protagonistes du roman, mais qui sont facilement reconnaissables. Ainsi Nicolas Sarkozy devient Rocky, Claude Guéant, Préfet Tigellin et Henri Guaino est surnommé Maitre Jourdain, les époux Balkany deviennent ainsi les Thénardier et Patrick Devedjian, c’est l’Arménien.

Par ce stratagème, elle voulait poser un regard distancié sur ces événements, qui ont été d’une extrême violence pour elle. Le Monarque, baptisé Rocky, s’est acharné sur une petite collaboratrice, “la baronne”, Marie-Célie Guillaume en l’occurrence. Dans une interview à France Info hier jeudi, elle nous raconte : “Ce livre a été une façon pour moi de m’extraire de cette violence, en y jetant un regard satirique. Et la forme de la fable politique m’a permis d’atteindre ce but.” (voir vidéo ci-dessous)

FABLE – L’élue s’estimait désignée en train de faire une fellation à Nicolas Sarkozy, dans l’ouvrage “Le Monarque, son fils, son fief”.

Pour la justice, elle n’était pas à l’évidence identifiable. L’ex-maire UMP d’Avignon Marie-Josée Roig, a perdu mardi son procès en diffamation contre l’auteur et l’éditeur du livre. Elle s’estimait désignée comme celle qui dans une “fable politique” accorde une faveur sexuelle, en l’occurrence une fellation, au “monarque” Nicolas Sarkozy. Dans l’ouvrage “Le Monarque, son fils, son fief” (éditions du Moment), le personnage inspiré de l’ex-président insiste : “Tu ne peux pas me laisser comme ça, tu vois bien que j’ai besoin de me détendre, allez c’est pas grand chose”. Le personnage de l’élue s’exécute.

 

 

Pas identifiable avec certitude. Estimant ainsi être désignée “comme une femme légère, prête à tout, sans aucune morale”, qui cède pour obtenir une subvention, selon les termes de son avocate Raphaëlle Charlier, Marie-Josée Roig demandait 15.000 euros de dommages et intérêts. Comme l’avaient fait valoir la défense et le parquet, la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris a toutefois estimé que l’ex-maire n’était pas identifiable avec certitude. Elle a déclaré son action irrecevable.

 

Quelques ressemblances, mais pas plus. Certains élements descriptifs dans le livre de Marie-Célie Guillaume, ancienne directrice de cabinet de Patrick Devedjian au conseil général des Hauts-de-Seine, correspondent, d’autres pas. Au rayons des ressemblances, le personnage est certes maire et parlementaire de province, professeur agrégée. Engagée en politique “sur le tard”, elle dirige une ville “aux magnifiques remparts classés monument historique” avec un somptueux château. Mais certains éléments biographiques de Marie-Josée Roig ne collent pas avec le personnage, plus jeune qu’elle, “petite-fille d’une figure de la Résistance, fille d’un haut fonctionnaire à la carrière exemplaire”, agrégée de philosophie là où la plaignante l’est de philologie.

 
 

Le mélange de trois autres personnes. L’avocat de l’auteur Olivier Schnerb a rappelé après le jugement que le personnage n’était pas Marie-Josée Roig, mais le mélange de trois autres personnes, “ajouté à une scène de complète imagination, d’inspiration rabelaisienne”. Il n’y avait “aucun rapport donc avec la plaignante”, a souligné Me Schnerb. L’ex-maire d’Avignon a été condamnée à verser 1.500 euros pour les frais de justice à l’éditeur Yves Derai. Celui-ci avait demandé au tribunal de condamner Marie-Josée Roig pour procédure abusive, mais a été débouté sur ce point.

 

D’après Marie-Célie Guillaume, les événements et dialogues rapportés dans le livre sont basés sur des faits. Elle a déclaré à l’hebdomadaire “Marianne”, qu’elle avait fait l’objet d’insultes et de menaces dès lors que des articles au sujet de son livre ont été publiés dans la presse.

L’UMP redoute le scandale qui risque de se déclencher à la sortie de ce livre, alors qu’elle tente désespérément de sauver les meubles en vue du second tour des législatives ce 17 juin 2012.

Dans un chapitre de ce livre qui est intitulé intitulé « Rockyforce One », l’auteur reproduit un dialogue entre Bernard Kouchner, alias Muet d’Orsay et le conseiller diplomatique, Jean-David Levitte, alias « Sherpa Marly », ce dernier analysant les relations plutôt hypocrites entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel : “Tu sais comment ils l’appellent, notre Monarque, chez nos voisins ? souffle-t-il à sa voisine. Monarque Duracell, le petit lapin rose qui ne s’arrête jamais ! La grosse, comme il l’appelle si gracieusement, ne le supporte plus. Sa manie de l’embrasser à tout bout de champ, de lui prendre le bras, de lui envelopper l’épaule. Elle déteste qu’il la touche !”

Autre extrait du livre de Marie-Célie Guillaume dans lequel elle décrit par exemple le quotidien du “Préfet Tigellin” dont les traits ne sont pas sans rappeler un certain Claude Guéant : “Chacune de ses journées commence immuablement par la lecture, à l’aube, des relevés d’écoutes téléphoniques et rapports de surveillance de la police. Encore plus que les adversaires du Monarque, ce sont ses amis qui l’intéressent…

 

Nicolas Sarkozy aurait demandé une fellation à une élue avant un discours –

Quelques lignes auparavant, quand le personnage du Monarque lui lance : “Tu ne peux pas me laisser comme ça, tu vois bien que j’ai besoin de me détendre, allez, c’est pas grand-chose”, le personnage de l’élue s’exécute. Pour l’avocate de Marie-Josée Roig, Me Raphaëlle Charlier, demandant au tribunal de l’excuser pour la crudité des termes, il est “très clair dans ce passage que Nicolas Sarkozy aurait demandé [à sa cliente] une fellation ou de le masturber aux seules fins d’obtenir une subvention”. Sa cliente serait ainsi décrite “comme une femme légère, prête à tout, sans aucune morale”. Sa cliente demande 15 000 euros de dommages et intérêts.

Pour le parquet comme pour la défense, l’identification de Mme Roig est loin d’être évidente. Après la sortie de l’ouvrage, l’attention s’était d’abord portée sur trois autres élues UMP. En réalité, il s’agissait du “mélange de trois personnes”, a plaidé l’avocat de l’auteur, Me Olivier Schnerb. En matière pénale, il faut avoir la “certitude” que la personne est reconnaissable, a renchéri le conseil de l’éditeur, Me Olivier Pardo. Le tribunal correctionnel de Paris a mis son jugement en délibéré au 25 novembre.

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