Nous exigeons la libération immédiate de notre correspondant Ismail Al-Ghoul et des journalistes qui l’accompagnent,

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Soutenir les journalistes palestiniens

Les journalistes palestiniens font face à des restrictions depuis des années, limitant ainsi leur liberté d’expression. Cette situation remonte à la Nakba de 1948, lorsque près de trois Palestiniens sur quatre ont été expulsés de leurs foyers lors de la création de l’État d’Israël. Cette expulsion massive a engendré une crise des réfugiés qui persiste encore aujourd’hui.

Les obstacles des réseaux sociaux

L’avènement des réseaux sociaux a créé de nouveaux obstacles pour les Palestiniens, notamment en ce qui concerne leur plaidoyer en faveur de l’autodétermination et de la création d’un État palestinien. Les plateformes de médias sociaux entravent régulièrement leur capacité à partager des informations, à promouvoir leurs publications, à discuter et à façonner des récits autour des questions qui touchent leurs communautés.

Les restrictions d’accès aux réseaux sociaux

Les plateformes de réseaux sociaux utilisent souvent des événements violents en Palestine, tels que les frappes israéliennes sur Gaza ou le récent raid sur le camp de réfugiés de Jénine en juillet, comme prétexte pour restreindre les comptes palestiniens. Elles peuvent le faire sur la base d’une seule image ou d’un simple mot qui ne respecte pas leur politique. Les restrictions rétroactives, qui pénalisent les messages publiés il y a plusieurs années, sont également courantes. De nombreux médias palestiniens ont été censurés pour cette raison.

Selon Amjad Qawasmi, spécialiste des médias sociaux à Raya Media Network, “les réseaux sociaux, en particulier les plateformes Meta, limitent la possibilité de s’exprimer en tant que journaliste palestinien et réduisent votre visibilité auprès des publics intéressés par votre contenu”.

Un exemple récent de cette censure à grande échelle a eu lieu en 2021 lors des manifestations de Sheikh Jarrah contre la démolition de maisons palestiniennes à Jérusalem-Est par les forces israéliennes. Alors que les Palestiniens plaidaient en ligne pour la justice, de grandes plateformes telles que Facebook, Twitter (anciennement) et Instagram ont suspendu des comptes, supprimé des publications, et bien plus encore, pour avoir partagé des contenus qui s’opposaient à l’expansion des colonies israéliennes, considérée comme une violation du droit international. Meta, par exemple, a interdit l’utilisation du hashtag “FreePalestine”.

Il est essentiel de soutenir les journalistes palestiniens dans leur lutte contre ces restrictions, afin de préserver la liberté d’expression et de permettre une couverture médiatique équilibrée et objective de la situation en Palestine.

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