200 000 morts plus tard ?
76 ans et 10 mois plus tard, aucun droit au retour pour les Palestiniens dispersés dans le monde entier ??
Nous ne voulons pas de deux États, cet accord n’est plus sur la table maintenant.
Comme on l’a toujours dit, le sionisme repose sur trois piliers : le mensonge, le meurtre et le vol. Cartographiez simplement n’importe quel point de leur courte histoire d’avant 1920 à aujourd’hui. Vous retrouverez le même modèle. Mensonges (bébés décapités, bébés au four, viols), ils ajoutent des meurtres aux mensonges, puis ils ajoutent le vol aux meurtres et aux mensonges. Le pilier le plus grand et le plus important est le mensonge, c’est pourquoi ils mentent plus qu’ils ne respirent, car le mensonge est plus critique pour eux que l’oxygène !!
Depuis le 7 octobre 2023, dix-huit détenus palestiniens sont morts dans les centres de détention israéliens. L’organisation Physicians for Human Rights Israel dénonce des « abus par le personnel pénitentiaire continus et systématiques ».
Amer Abu Hlayel a été libéré de prison le 15 avril mais, dans sa tête, il y croupit encore. Ses traits juvéniles contrastent avec la silhouette recroquevillée qui s’avance péniblement sur le pas de la maison familiale, appuyée sur une élégante canne en bois sculpté. Devant lui, la vaste terrasse surplombe une partie de Dura, ensemble dense d’habitations blanches qui recouvrent les collines jaunes du sud d’Hébron et de la Cisjordanie occupée, écrasée par l’air brûlant de ce milieu d’après-midi de juin.
Amer a une vertèbre cassée : un coup reçu en prison a réveillé une vieille fracture. Son bilan médical mentionne des veines dilatées dans les testicules. « C’est là que j’ai le plus mal. Le jour de ma libération, ils m’ont frappé dans la rue, devant les gens, grimace celui qui vient tout juste d’avoir 30 ans, les yeux rougis par les insomnies. Les souffrances physiques finiront par partir, mais celles de l’âme sont indélébiles. »
Introduction
La libération récente de Mohammed Abou Salmiya, directeur de l’hôpital Al-Chifa, ainsi que d’autres otages palestiniens après plus de sept mois de détention, a mis en lumière des pratiques de torture sévères dans les prisons israéliennes. Ces révélations soulèvent des questions cruciales sur les conditions de détention et les méthodes d’interrogation employées. Les témoignages des détenus palestiniens libérés décrivent des conditions éprouvantes et des traitements inhumains qui ont conduit à de graves séquelles physiques et psychologiques. Plusieurs décès en détention ont également été signalés, exacerbant les préoccupations internationales concernant les droits humains et les pratiques d’interrogation dans les centres de détention israéliens.
Le cas de Mohammed Abou Salmiya, en particulier, a attiré l’attention mondiale en raison de son statut et de son rôle crucial dans le système de santé palestinien. Son témoignage, ainsi que ceux des autres otages libérés, fournit un aperçu troublant des réalités auxquelles sont confrontés les détenus palestiniens. Les descriptions de tortures subies, allant des violences physiques aux privations sensorielles et psychologiques, mettent en évidence un système de détention qui semble fonctionner en dehors des normes internationales des droits de l’homme.
Ces révélations ont provoqué une vague d’indignation et de condamnations de la part des organisations de défense des droits humains, qui appellent à des enquêtes indépendantes et à une révision des pratiques de détention israéliennes. Elles soulignent également la nécessité d’une surveillance accrue et d’une transparence dans les procédures d’interrogation pour prévenir de telles violations à l’avenir. Le contexte actuel, marqué par des tensions politiques et des conflits prolongés, ne fait qu’accentuer l’urgence d’aborder ces questions de manière équitable et juste.
Le Témoignage de Mohammed Abou Salmiya
Mohammed Abou Salmiya, un détenu palestinien, a récemment partagé son témoignage poignant concernant les tortures qu’il a subies dans les prisons israéliennes. Son récit met en lumière les conditions de détention exécrables et les traitements inhumains imposés aux prisonniers palestiniens. Abou Salmiya décrit des cellules surpeuplées, mal ventilées, et dépourvues de lumière naturelle, créant un environnement oppressant et insalubre.
Selon Abou Salmiya, les gardiens de prison utilisent des méthodes de torture physique et psychologique pour briser la résistance des détenus. Il a été soumis à des passages à tabac répétés, des privations de sommeil prolongées, et des positions de stress douloureuses pendant des heures. Ces pratiques, visant à extorquer des aveux ou des informations, causent des souffrances intenses et durables.
Abou Salmiya a également mentionné l’utilisation de l’isolement cellulaire comme moyen de pression. Les détenus sont souvent placés en isolement pendant de longues périodes, sans contact humain, ce qui entraîne des effets dévastateurs sur leur santé mentale. De plus, les conditions d’hygiène sont déplorables, contribuant à la propagation de maladies parmi les prisonniers.
Le témoignage de Mohammed Abou Salmiya met en lumière la réalité des abus systématiques dans les prisons israéliennes. Son récit est un appel urgent à la communauté internationale pour qu’elle prenne des mesures concrètes afin de mettre fin à ces pratiques inhumaines et de garantir le respect des droits de l’homme pour tous les détenus. Les souffrances endurées par Abou Salmiya et d’autres prisonniers palestiniens ne doivent pas être ignorées, et des efforts concertés sont nécessaires pour apporter des changements significatifs au système carcéral israélien.“`html
Libérations de Détenus Palestiniens
Les libérations successives de détenus palestiniens ont récemment attiré une attention considérable, notamment celles du 11 juin et du 1er juillet. Ces dates marquent des moments clés dans la libération de nombreux Palestiniens, qui ont enduré de longues périodes de détention sous des conditions souvent décriées. Parmi les libérés, plusieurs ont partagé leurs récits de maltraitances subies pendant leur incarcération. Ces témoignages poignants ont été recueillis par l’Agence France-Presse (AFP) à l’hôpital Kamal-Adwane de Beit Lahia, situé dans la bande de Gaza.
Les libérations du 11 juin ont vu la sortie de nombreux détenus, révélant des histoires de souffrance et de résilience. Les ex-détenus ont rapporté des abus physiques et psychologiques, soulignant les méthodes de torture employées à leur encontre. Ces pratiques incluent des privations de sommeil, des positions de stress prolongées, et des interrogatoires intensifs. Les témoignages recueillis à l’hôpital Kamal-Adwane ont mis en lumière non seulement les blessures physiques mais aussi les traumatismes psychologiques durables, affectant profondément les victimes et leurs familles.
La libération du 1er juillet a également été marquée par des témoignages similaires. Les récits des détenus libérés ce jour-là reflètent un schéma de traitement inhumain et de violations des droits fondamentaux. Les ex-détenus ont décrit des conditions de détention insalubres, un accès limité aux soins médicaux, et un isolement prolongé. Ces témoignages soulignent la nécessité d’une attention internationale accrue et d’une intervention pour mettre fin à ces pratiques.
Les récits des détenus palestiniens libérés offrent un aperçu crucial des réalités auxquelles ils sont confrontés. Les informations recueillies par l’AFP à l’hôpital Kamal-Adwane de Beit Lahia ont joué un rôle essentiel en attirant l’attention sur les maltraitances subies et en appelant à une prise de conscience et à une action internationale.“`html
Témoignage de Mahmoud Al-Zaanine
Mahmoud Al-Zaanine, âgé de 37 ans, a partagé un récit poignant sur les tortures qu’il a subies lors de son emprisonnement dans une prison israélienne. Selon ses dires, les sévices physiques et psychologiques qu’il a endurés ont laissé des marques indélébiles sur son corps et son esprit. Mahmoud a décrit en détail les agressions ciblées sur ses parties génitales, révélant une volonté délibérée des geôliers de causer une douleur maximale et de briser son moral.
Les conditions de détention étaient particulièrement inhumaines. Mahmoud a été maintenu les yeux bandés et les mains et pieds enchaînés pendant de longues périodes. Cette privation sensorielle et cette immobilisation forcée ont accentué son sentiment de vulnérabilité et d’impuissance. Il a également évoqué les attaques avec des chiens, qui étaient utilisées comme une forme de torture psychologique et physique. L’odeur et le bruit des chiens, combinés à la menace constante de morsures, créaient une atmosphère de terreur permanente.
Les témoignages comme celui de Mahmoud Al-Zaanine sont cruciaux pour comprendre la réalité des tortures dans les prisons israéliennes. Ils mettent en lumière non seulement les méthodes brutales employées, mais aussi les conditions déshumanisantes auxquelles les détenus sont soumis. Ces récits soulignent la nécessité d’une surveillance internationale accrue et d’une pression pour mettre fin à ces pratiques. La communauté internationale doit se mobiliser pour garantir que les droits de l’homme soient respectés et que de telles atrocités ne restent pas impunies.
Réponse de l’Armée Israélienne
Malgré les accusations graves de torture et de mauvais traitements dans les prisons israéliennes, l’armée israélienne n’a pas fourni de réponse officielle à ces allégations. Le silence persistant des autorités militaires soulève des questions sur la transparence et la responsabilité de l’État face aux violations des droits de l’homme. Les organisations internationales, telles que Human Rights Watch et Amnesty International, ont à plusieurs reprises condamné les pratiques de détention israéliennes et ont appelé à des enquêtes indépendantes pour faire la lumière sur ces accusations.
Le contexte des droits de l’homme en Israël et dans les territoires occupés est complexe et souvent controversé. Les rapports récurrents sur les mauvais traitements des détenus, y compris la torture physique et psychologique, ont suscité l’indignation et l’inquiétude à l’échelle mondiale. Les témoignages de prisonniers, corroborés par des enquêtes indépendantes, révèlent des méthodes de torture qui incluent des passages à tabac, des positions de stress prolongées et des privations sensorielles. Ces pratiques, selon les normes internationales des droits de l’homme, constituent des violations graves et doivent être traitées avec la plus grande vigilance.
La communauté internationale a réagi diverses manières face à ces allégations. Des résolutions ont été adoptées par des organismes comme les Nations Unies, appelant Israël à respecter les conventions internationales contre la torture et à garantir des conditions de détention humaines. De nombreux pays et organisations non gouvernementales continuent de faire pression sur le gouvernement israélien pour qu’il prenne des mesures concrètes afin de mettre fin à ces abus et de traduire en justice les responsables.
Le manque de réponse de l’armée israélienne aux accusations de torture ne fait qu’exacerber les tensions et la méfiance entre Israël et la communauté internationale. La transparence et la responsabilité sont essentielles pour rétablir la confiance et assurer que les droits fondamentaux des détenus sont protégés. Les observateurs et les militants des droits de l’homme attendent avec impatience des actions concrètes et une communication claire de la part des autorités israéliennes.“`html
Conditions de Détention
Les conditions de détention dans les prisons israéliennes sont souvent décrites comme inhumaines et dégradantes. Les prisonniers sont fréquemment gardés les yeux bandés et les mains menottées pendant de longues périodes. Il n’est pas rare qu’ils soient forcés de rester agenouillés ou placés dans des cages partiellement ouvertes, où ils subissent une exposition continue aux éléments et à la privation sensorielle.
Les témoignages font état de violences physiques et psychologiques systématiques. Les détenus rapportent des épisodes de bastonnade, souvent accompagnés de privation de nourriture et d’eau, ce qui entraîne des souffrances physiques intenses et une dégradation rapide de leur état de santé. Cette maltraitance vise à briser leur résistance psychologique et à extraire des informations par le biais de la torture.
Tal Steiner, directrice du Comité public contre la torture en Israël (PCATI), a recueilli de nombreux récits accablants de la part des détenus. Elle souligne que les méthodes employées dans les centres de détention vont à l’encontre des normes internationales relatives aux droits de l’homme. Steiner mentionne que les prisonniers sont souvent maintenus dans des cellules exiguës et insalubres, sans accès adéquat aux soins médicaux nécessaires, ce qui aggrave leur souffrance et leur désespoir.
Ces conditions de détention inhumaines et les actes de torture systématique ne sont pas seulement des violations des droits fondamentaux des prisonniers, mais aussi une grave atteinte à leur dignité humaine. Les récits des survivants, recueillis par des organisations comme le PCATI, mettent en lumière l’urgence d’une réforme et d’un contrôle international pour mettre fin à ces pratiques barbares.
Actions Légales et Requêtes
Cette personne âgée, Fayez Al-Sharif, âgée de 72 ans, selon les témoignages des citoyens, a été exécutée dans la maison de la famille Abu Madin. Les forces israéliennes ont pris d’assaut la maison et lui ont tiré dessus.Son corps est resté jusqu’à ce qu’il se décompose. Nous avons documenté le moment où le corps a été récupéré de la maison, des détails plus tard.
Les organisations de défense des droits de l’homme jouent un rôle crucial dans la lutte contre les tortures et les mauvais traitements dans les prisons israéliennes. Parmi elles, le Comité public contre la torture en Israël (PCATI) se distingue par ses efforts constants pour mettre en lumière les abus et demander des réformes légales. Leurs initiatives visent à garantir plusieurs droits fondamentaux pour les détenus.
Tout d’abord, l’accès au monde extérieur est une priorité. Les organisations militent pour que les détenus puissent communiquer avec leurs familles, leurs avocats, et des observateurs indépendants. Cet accès permet non seulement de préserver les liens familiaux mais aussi de surveiller les conditions de détention et de prévenir les abus. En effet, lorsqu’un détenu est isolé du monde extérieur, il devient plus vulnérable aux tortures et aux mauvais traitements.
Ensuite, les procès équitables et la représentation juridique sont au cœur des revendications. Les défenseurs des droits de l’homme exigent que chaque détenu ait le droit à un avocat et à un procès juste et transparent. Un système judiciaire équitable est essentiel pour empêcher les condamnations arbitraires et garantir que les accusations de torture soient traitées avec la gravité qu’elles méritent. La représentation juridique est également cruciale pour que les détenus puissent faire valoir leurs droits et recevoir une défense adéquate.
Enfin, la cessation des sévices est un objectif fondamental. Les organisations comme le PCATI travaillent inlassablement pour que les pratiques de torture soient non seulement dénoncées mais aussi éradiquées par des réformes légales et des sanctions appropriées. Ces efforts incluent des campagnes de sensibilisation, des recours juridiques auprès des tribunaux internationaux, et des pressions sur le gouvernement israélien pour qu’il respecte les conventions internationales relatives aux droits de l’homme.
En résumé, les actions légales et les requêtes des organisations de défense des droits de l’homme sont essentielles pour améliorer les conditions de détention en Israël et protéger les droits des détenus. Grâce à leur travail, des progrès significatifs peuvent être réalisés pour mettre fin aux pratiques de torture et garantir un traitement humain et digne pour tous les prisonniers.
Réactions et Exigences Internationales
Les pratiques de torture dans les prisons israéliennes ont suscité une vive indignation au sein de la communauté internationale. L’Organisation des Nations Unies (ONU) a exprimé de sérieuses préoccupations concernant les traitements infligés aux prisonniers palestiniens. Des rapports détaillés et des témoignages accablants ont conduit le Conseil des droits de l’homme de l’ONU à condamner fermement ces actes, qualifiés de violations flagrantes des droits humains.
En plus de l’ONU, plusieurs autres organisations internationales, telles qu’Amnesty International et Human Rights Watch, ont dénoncé les conditions déplorables dans lesquelles vivent les détenus. Ces organisations ont appelé à une enquête indépendante et approfondie pour faire la lumière sur les allégations de torture et de mauvais traitements. Elles insistent sur la nécessité de mettre en place des mesures concrètes pour améliorer les conditions de détention et garantir le respect des droits des prisonniers.
Les exigences internationales ne se limitent pas à des enquêtes. Il y a également une pression croissante pour que des réformes systémiques soient mises en œuvre. Les recommandations incluent la formation du personnel pénitentiaire aux normes internationales des droits de l’homme, l’accès sans entrave des observateurs indépendants aux établissements de détention, et la transparence dans la gestion des prisons. L’accent est mis sur la nécessité de garantir un traitement humain et digne pour tous les détenus, conformément aux conventions internationales.
Ces réactions et exigences internationales reflètent une reconnaissance universelle de la gravité de la situation dans les prisons israéliennes. Elles soulignent l’importance de la vigilance continue et de la coopération mondiale pour mettre fin aux pratiques de torture et assurer un traitement juste et équitable des prisonniers, en particulier des Palestiniens détenus dans des conditions souvent inhumaines.